[0001] L'invention concerne un dispositif traducteur courant-lumière d'un tube image spécial.
[0002] Elle a plus particulièrement pour objet la réalisation d'un générateur d'images en
couleurs, caractérisé par le fait, que dans un tube cathodique "monocanon" on irradie
avec un seul faisceau d'électrons des condensateurs électroluminescents , émettant
respectivement de la lumière d'une longueur d'onde déterminée (rouge, bleu, vert).
Ces condensateurs électroluminescents (dont les armatures métalliques sortent à l'extérieur
du tube) sont empilés, et constituent la face avant du tube et deviennent des paramètres
de commande pour les signaux de "chrominance". L'invention a aussi pour objet, la
sélection et le mélange colorométrique des couleurs. Pour ce faire, une propriété
physique spécifique aux condensateurs électroluminescents est utilisée, à savoir :
l'amplification de
brillance.
[0003] Simultanément au bombardement cathodique, le spot lumineux du point irradié se trouve
amplifié quand un champ électrique variable est appliqué dans le condensateur considéré.
[0004] L'invention a en outre pour but, que, en plus de la couleur prépondérente obtenue,
un mélange colorométrique est possible. L'addition des "luminances" assure une succession
des points colorés, sans effets secondaires, et restitue intégralement les teintes
et les nuances dans leurs brillances exactes.
[0005] Depuis 25 ans, l'ensemble des récepteurs de T.V. couleurs sont équipés d'un tube
image "tricanons", possédant pour la sélection des couleurs un système de focalisation
mécanique. Cet ensemble concentre les 3 faisceaux d'électrons pour obtenir un point
d'impact sur un dépôt luminescent (disposés en triplets ou en lignes) donnant des
points lumineux rouges, bleus, verts.
[0006] Ces tubes images d'une fabrication industrielle délicate, nécessitent pour leur construction
des investissements importants, un outillage spécifique onéreux, et leur prix : de
revient sont très élevés. En outre, la reconstitution d'une image colorée par ces
tubes, présente plusieurs défauts, à savoir :
1/ au niveau des couleurs, convergence et pureté. (en dépit des progrès technologiques
- a/ autoconvergence, b/ Précision In Ligne P.I.L.),
2/défauts de géométrie de l'image, (corrigés par des circuits complexes et onéreux),
3/ sensibilité au champ magnétique terrestre (obligation de blindages et de circuits
de démagnétisation, impossibilité de déplacer un T.V. couleurs en fonctionnement sans
perturber l'image).
[0007] En plus, dans un récepteur couleur, le tube image représente plus de 50% du prix
de revient, et l'alimentation du tube et de ses circuits d'alimentation sont de gros
consommateurs d'énergie (80% des électrons émis par la cathode sont interceptés par
le système de focalisation - 20 à 30 watts sont dissipés inutilement en chaleur).
[0008] La présente innovation technologique, a pour but de remédier à ces inconvénients.
L'invention telle qu'elle est caractérisée dans les revendications, permet d'augmenter
le nombre de points colorés visibles à l'observateur et la résolution (confusion dans
les T.V. actuels, dans la reproduction des textes en "télématique" B avec 8, D avec
0, S avec 8, etc ...) donnant une restitution parfaite des textes, des teintes et
des nuances. Le nombre de points reproduits sans "effets parasites" est près du double
de celui d'un tube image actuel. Chaque point lumineux de l'image est reconstitué
dans sa couleur naturelle et sa brillance dans l'espace visuel. L'oeil n'ayant aucun
effort de synthèse à effectuer, un confort visuel est ressenti. Le mélange des couleurs
est fait point par point sur le récepteur d'une part par le courant cathodique pour
la luminance, et d'autre part par les transducteurs pour les chrominances.
[0009] Ainsi, l'invention permet d'utiliser un tube de télévision "monocanon" entièrement
identique électroniquement pour la partie "du canon à électrons" à celle d'un tube
utilisé pour la réception de la télévision en noir et blanc. Seule la face avant est
différente. Cette technologie du tube monocanon est connue et les résultats obtenus
sont :
1/ une plus grande facilité de fabrication,
2/ une fiabilité incontestable,
3/ une consommation de matière première moins importante (1 canon au lieu de 3),
,4/ une consommation d'énergie inférieure de plus de 50% pour l'alimentation du tube
et de ses accessoires,
5/ une augmentation de la définition de l'image et une restitution plus complète des
couleurs.
[0010] Le tube image "monocanon à transducteurs électroluminescents chromatiques", conforme
à l'invention est basé pour la traduction de l'énergie courant-lumière sur les phénomènes
physiques de l'électroluminescence des solides "en couche minces" associés à ceux
de la cathodoluminescence, de la physiologie de l'oeil et de la colorométrie. En résumé,
l'électroluminescence est l'émission soutenue de lumière à partir de substances quand
elles sont irradiées par des rayons X ou ultra-violet, un faisceau d'électrons ou
une énergie extérieure d'excitation.. Le phénomène réside essentiellement dans l'excitation
directe, des centres luminescents par des électrons accélérés, dans un champ électrique
élevé.
[0011] Un matériau tel que le sulfure de zinc (ZnS) peut émettre de la lumière sous l'action
d'un champ électrique. Un composé solide électroluminescent comprend :
1/ un produit de base formé de cristaux à haut point de fusion, tel que le sulfure
de zinc, l'oxyde de zinc, le sulfure de strontium, le tungstate de calcium, le silicate
de zinc, le fluorure de calcium, le germanate de magnésium, le sulfure de cadmium,
le fluorure de cadmium,
2/ des traces d'un élément étranger, dit "activateur", en proportion très faible (10-2 à 10-4 en poids) tels que le cuivre, l'or, l'argent, le manganèse, le plomb, le chrome,
le bismuth et différentes terres rares. Ces éléments constituent les centres "luminogènes"
du composé électroluminescent.
[0012] Une fine pellicule du composé luminescent ci-dessus mentionné enrobé dans un isolant
est disposée entre deux lames à la fois transparentes et conductrices, généralement
deux plaques de verre sur lesquelles on a projeté une couche invisible mais conductrice
de chlorure d'antimoine ou d'oxyde d'étain. La cellule électroluminescente ainsi fabriquée,
constitue un condensateur. Si on relie les deux lames conductrices de ce condensateur
à un générateur de tension périodique on voit, à travers les lames de verre, briller
le composé luminescent. Cette brillance croît à la fois avec la valeur de la tension
appliquée et avec sa fréquence. La lumière émise est bleue, verte, jaune ou rouge,
suivant la nature du produit de base et de l'activateur.
[0013] Un nouvel effet, "l'effet électrorenforçateur de brillance", a été découvert en 1953
par DESTRIAU. Certains matériaux qui sont luminescents sous l'action d'une excitation
extérieure ont une sensibilité accrue, c'est à dire deviennent beaucoup plus lumineux
quand ils sont soumis simultanément à l'action de l'excitation extérieure et à celle
du champ électrique alternatif produit par une tension périodique, appliquée entre
les armatures du condensateur. Le renforcement de la brillance dépend des produits
luminogènes employés, et surtout de la tension et de la fréquence du champ électrique
appliqué. Ces cellules mesuraient de 20 à 50 J-.
[0014] Depuis plus d'une décénie, le diamètre moyen des centres luminogènes est inférieur
au micron. La fabrication de fines pellicules (structure en "couches minces") est
réalisable par une mise en oeuvre d'un procédé relevant de la technique de pulvérisation
cathodique radiofréquence dans une enceinte sous vide (pression des gaz résiduels
inférieure à 10-
5 torr)en présence d'un gaz inerte (argon). L'ensemble d'une cellule se présente sous
forme d'une couche mince ayant une épaisseur de 0,4 à 1

. Pour augmenter l'efficacité lumineuse un recuit à 500° durant 20 à 30 minutes sous
atmosphère d'argon est conseillé. Ces couches minces possèdent une grande fiabilité
chimique, des caractéristiques stables et homogènes sur toutes leurs surfaces et leurs
épaisseurs. Elles fonctionnent avec des tensions d'excitation relativement faibles
et leur durée de vie est de 10
4 heures.
[0015] La cathodoluminescence, conversion de l'énergie cinétique des électrons en énergie
lumineuse, présente un rendement lumineux extrêmement élevé lorsque le luminogène
est un sulfure de Zinc (ZnS) et que l'activateur se trouve sous forme moléculaire
d'un fluorure de terre rare (TbF
3 -EuF
3-TmF
3) et la plupart des lanthanides trivalentes (Pr, Nd, Sm, Eu, Gd, Tb, Ho, Er, Tm).
[0016] Ces centres sont connus sous l'appellation "effet LUMOCEN" (Luminescence from Molécular
Centers).
[0017] L'association des phénomènes physiques de l'électroluminescence et de la cathodoluminescence
ne donne pas obligatoirement le résultat escompté avec n'importe quel luminophore.
La réponse du Zns est très rapide, mais en cathodoluminescence le ZnS dopé seulement
avec des fluorures de terre rare ne fonctionne pas correctement (durée de vie des
lumino
gènes trop courte) la rémanence est inférieure au seuil de sensibilité de l'oeil humain
(inertie de la rétine). Un changement de signal lumineux inférieur à 20 millisecondes
n'est pas visible. Mais en employant comme matrice du ZnS associé à un oxysulfure
dopé par un fluorure de terre rare, le phénomène de cathodoluminescence se rapproche
de celui d'électroluminescence.
[0018] Une explication possible du phénomène est la suivante :
1/ le ZnS agit immédiatement, sous l'action du bombardement cathodique, mais très
brièvement (rémanence équivalente au temps du bombardement),
2/ à l'extinction du ZnS, les oxysulfures dopés par les terres rares prennent le relais,
et la continuité du phénomène de brillance dans les différents spectres chromatiques
rend le résultat applicable à l'oscillographie et la T.V couleurs.
[0019] Un transducteur électroluminescent chromogène, selon un mode de réalisation de l'invention,
se présente sous la forme d'une cellule électroluminescente d'une épaisseur totale
de l'ordre du micron. Ce transducteur comprend :
0 1/ deux couches tampons d'oxyde d'yttrium (Y203) de 2000 A d'épaisseur, ces deux couches étant sensiblement transparentes, le coté
extérieur de ces couches est rendu conducteur par un dépôt d'oxyde d'étain (Sn02) ou d'oxyde d'indium (In03) ; o
2/ une couche électroluminescente de 6000 A composée de sulfure de zinc associé à
un oxysulfure dopé par un fluorure de terre rare, est intercalé entre les couches
tampons. On applique aux bornes des parties conductrices des impulsions de tension.
[0020] Si l'on dirige un faisceau électronique avec une tension de post accélération de
5KV sur ce transducteur, un fin spot de lumière apparaît, au point d'impact du faisceau
sur la couche luminescente. Cette émission de lumière est amplifiée localement.lorsau
lune impulsion de tension (inférieure à l'illumination complète du condensateur électroluminescent)
est appliquée aux bornes du transducteur.
[0021] L'invention est exposée plus en détail à l'aide de dessins représentant seulement
un mode d'exécution.
[0022]
- La figure 1, est une vue schématique en coupe transversale d'un transducteur électroluminescent,
- La figure 2, est une vue schématique en coupe d'un tube image utilisant le principe
de l'invention,
- La figure 3, est une coupe suivant AA de la dalle avant du tube image de la figure
2,
- La figure 4, est le schéma synoptique d'un récepteur de télévision en couleurs utilisant
le tube image de la figure 2.
[0023] Le transducteur électroluminescent (figure 1) comprend une couche luminescente 1
constituée d'un matériau à la fois cathodoluminescent et électroluminescent, de part
et d'autre de cette couche sont disposées deux couches conductrices 2 et 3 reliées
chacunes à une borne respective d'un générateur 4 d'impulsion 9.
[0024] Des moyens non représentés, maintiennent un vide assez poussé dans l'espace 5 situé
d'un côté de l'empilage des couches 1, 2, et 3. Un faisceau filiforme d'électrons
6 balaye la surface 7, côté vide. Ce faisceau d'électrons 6 présente une énergie suffisante
pour pénétrer dans la couche luminescente 1, mais cette énergie est suffisamment faible
pour qu'en l'absence de tension périodique entre les couches 2 et 3, le matériau luminescent
1 n'émette au point d'impact 8 du faisceau électronique 6, qu'un spot de faible intensité.
[0025] Si on applique entre les couches 2 et 3 une impulsion de tension 9, de 100 à 140
volts et de faible durée, par exemple de 10-
4 seconde, un éclair de lumière, représenté schématiquement par la flêche 10, est émis
au point d'impact 8. La longueur d'onde de cette lumière dépend de la nature des atomes
d'impureté constituant les centres luminogènes du matériau 1.
[0026] Il est avantageux d'interposer entre la couche luminescente 1 et chacune des couches
conductrices 2 et 3, une couche dite tampon 11 et 12 constituée en un matériau bon
isolant de l'électricité et présentant une constante diélectrique élevée. Ces couches
11 et 12 permettent d'appliquer entre les deux couches conductrices 2 et 3 des tensions
élevées, pour obtenir un champ électrique important dans le matériau 1.
[0027] Le procédé illustré par la figure 1 peut être appliqué à l'obtention d'images colorées
à partir de signaux vidéo- couleur. A cet effet, comme le montre la figure 2, on utilise
un tube image de télévision à un seul canon à électrons.
[0028] On peut voir sur la coupe schématique figure 2, le filament 13 du canon à électrons,
la cathode 14 sur laquelle est appliquée le signal de luminance Y, le wenehlt 15 de
réglage de la luminosité de l'image, la grille accélératrice 16 et la grille de concentration
17. Des bobines de déviation électromagnétiques non représentées assurent un mouvement
de déviation convenable du faisceau électronique
18, issu du canon à électrons 13 à 17, afin que ce faisceau 18 balaye de façon connue
la surface de la "dalle" 19. Cette dalle 19, étant constituée par la paroi extérieure
du tube image 20 situé à l'opposé du canon 13 à 17. Le résultat serait équivalent,
si au lieu d'un tube à déviation électromagnétique on employait un tubè à déviation
électrostatique, l'ampoule comporterait en plus des plaques X1, X
2 et Y, , Y
2 pour assurer la déviation du faisceau d'électrons suivant deux dimensions.
[0029] Comme le montre la figure 3, cette dalle en verre 21 est munie à sa face intérieure
d'une couche de filtrage (filtre gris) 22, et d'un empilage de couches minces comprenant
trois transducteurs électroluminescents superposés. Ces trois transducteurs se compose
de trois couches luminescentes 23, 24 et 25 et quatre couches conductrices 26, 27,
28 et 29 ; les couches luminescentes 23, 24 et 25 sont constituées en un matériau
à la fois électroluminescent et cathodoluminescent, renfermant chacunes un "dopeur"
de nature différente, permettant respectivement l'émission de lumière verte, rouge
et bleue dans les conditions décrites en figure 1. A cet effet, chaque couche électroluminescente
23, 24 et 25 est située entre deux couches conductrices respectivement 26 et 27, 27
et 28, 28 et 29. Comme dans le cas de la figure 1, des couches tampons 30 sont interposées
entre les couches luminescentes 23 à 25 et les couches conductrices 26 à 29.
[0030] La couche conductrice 29 située du côté de l'intérieur du tube 20 peut-être une couche
mince d'aluminium ou de cuivre, portée à un potentiel positif élevé. Cette couche
fine a pour but d'augmenter la conductibilité de l'écran et de faire office de miroir
pour les rayons lumineux émis par les couches luminescentes, les rayons lumineux sont
tous réfléchis vers l'avant.
[0031] Les couches 23, 24 et 25 ont pour matrices du sulfure de zinc, ZnS, associé à des
molécules dopées, contenant des oxysulfures pour limiter les interactions molécule-
matrice. Les activateurs sont :
- pour 23 du terbium (Tb), donnant une lumière de longueur d'onde 545 nm (nanomètre)
lumière verte,
- pour 24 de l'europium (Eu), donnant une lumière de longueur d'onde 620 nm (rouge),
- pour 25 du Thullium (Tm), donnant une lumière de longueur d'onde 450 nm (bleu)
[0032] Les couches 26, 27 et 28 sont des couches d'oxyde d'étain Sn0
2 ou d'oxyde d'indium In
20
3. .Les couches 30 sont des couches d'oxyde d'yttrium Y
20
3. La couche conductrice 29 est une couche d'aluminium de 1000 A.
[0033] Le coefficient d'amplification de brillance, thème principal de cette invention est
de 10 à 15% sur chaque transducteur. Ce qui permet pour une brillance équivalente
à une réception normale en T.V couleurs, de diminuer l'amplifia cation vidéo, il est
même envisageable au lieu d'employer un amplificateur analogique avec de forte tension
d'alimentation de + 150 V à + 180 V, d'employer un amplificateur numérique avec des
tensions de + 15 V à + 25 V.
[0034] Pour respecter les lois coloromètriques qui répondent à l'équation :
Ey = 0,30 ER + 0,59 EV + 0,11 Eg
[0035] Conditionnant le mélange des signaux électriques de chrominance en plus du matriçage
des signaux à l'intérieur des amplificateurs de chrominance, une disposition mécanique
de l'empilage des cellules concourt au même résultat, à savoir :
La première cellule vers l'observateur est la cellule verte, la seconde cellule qui
subit une atténuation d'environ 40% pour traverser la cellule précédente, est la cellule
rouge, la troisième cellule ayant deux cellules à traverser subit une atténuation
de 60 à 80%, est la cellule bleue.
[0036] Pour la reproduction en télévision couleurs, les points lumineux différents devant
être reproduits sont : le jaune, le cyan, le pourpre, le vert, le bleu, le rouge,
le blanc. Les transducteurs verts, rouges, et bleus par leur fonctionnement séparé
ou simultanément 2 par 2 déterminent l'ensemble des couleurs.
[0037] Comme le montre la figure 4, le tube 20 restitue les images couleurs d'une émission
de télévision de la manière suivante : un bloc de réception et de démodulation 31
capte les ondes HF sur sa borne 31 A, et délivre le signal vidéo de luminance Y sur
la borne 31 B, celui-ci est appliqué à la cathode 14 du tube 20. Le signal vidéo de
chrominance délivré sur la borne 31 C est appliqué à l'entrée 32 A du bloc de décodage
de chrominance 32. Cet ensemble de décodage élabore les signaux de chrominance vert,
rouge, et bleu respectivement sur les bornes de sortie 32 B, 32 C, 32 D. Ces tensions
délivrées en 32 B, 32 C et 32 D sont proportionnelles à la composante chromatique
verte, rouge, bleue de l'émission et sont appliquées respectivement entre les couches
26 et 27, 27 et 28, 28 et 29.
[0038] Pour la compatibilité dans tous les standards en noir et blanc, le décodeur de signaux
de chrominance 32 ne délivre aucun signal à la sortie des amplificateurs vert, rouge,
bleu en 32 B, 32 C, 32 D. Le téléviseur fonctionne comme un téléviseur noir et blanc
ordinaire. Au point d'impact du bombardement cathodique, l'énergie cinétique des électrons
sur les parties électroluminescentes des trois transducteurs fait apparaître un point
lumineux blanc, avec une brillance proportionnelle à la tension des signaux vidéo-luminance
appliquée à la cathode tube.
[0039] En partant du synoptique de la figure 4, un récepteur noir et blanc, auquel on substitue
un tube image monochrome par un tube image à transducteurs électroluminescents chromatiques
20, et que l'on ajoute un étage décodeur 32, produira selon les caractéristiques de
l'invention, une image couleur de définition et de restitution de teintes et de nuances
optimales. e
[0040] Une autre caractéristique de l'invention, est que la luminosité du tube à transducteurs
est très importante, et en augmentant légérement les tensions d'alimentation du tube,
une projection sur grand écran par un optique de SCHMITT est possible.
[0041] La description détaillée de l'utilisation en télévision couleurs n'est qu'une application
importante mais non limitative. Des applications dans des branches très diverses telles
que : la visualisation des données, l'oscil- lographie, le radar, la télévision industrielle
et médicale, l'audiovisuel, la télématique, l'informatique, la publicité, doivent
apporter de nouveaux débouchés industriels.
[0042] L'utilisation de cette innovation technologique dans la réception des signaux de
télévision dans tous les standards mondiaux, et la compatibilité avec le noir et blanc
doit donner un accroissement rapide des récepteurs couleurs, avec une grande fiabilité,
une facilité de cons- .ttuction pour un prix de revient nettement plus faible.
1. Appareil de génération d'images, en au moins deux couleurs, caractérisé en ce qu'il
comprend :
a) un empilage d'au moins deux couches réalisées chacune en un matériau luminescent
émettant de la lumière, d'une longueur d'onde déterminée, différente de celle de l'autre
couche luminescente.
b) un dispositif de commande particulier associé à chaque couche luminescente pour
engendrer dans cette couche un champ électrique variable, dont le taux de variation
est fonction de l'amplitude d'un signal de couleur correspondant.
c) des moyens pour diriger un faisceau d'excitation sur toute la surface de l'empilage,
ce faisceau ayant une intensité fonction de l'amplitude d'un signal de commande de
luminence et étant associé à un mouvement de balayage, tel que son impact sur la surface
de l'empilage se déplace suivant deux dimensions.
d) des générateurs pour fournir les dits signaux de commande de couleur et de luminence.
2. Appareil, selon la revendication 1, chaque couche luminescente a une épaisseur
comprise entre 0,4 et 2 µ et de préférence entre 0,4 et 0,8µ.
3. Appareil, selon les revendications 1 et 2 le matériau constitutif des couches luminescentes
est choisi parmi les matériaux suivants : ZnS, ZnO, SrS, CaW04, Zn2SiO4, CaF2, MgGe04, CdS, CdF2, dopés à l'aide d'au moins une impureté suivante : fluorures de Pr, Nd, Sm, Eu, Gd,
Tb, Ho, Er,Tm.
4. Appareil, selon l'une des revendications 1 à 3, car pour augmenter le champ électrique
dans la couche électroluminescente, une ou deux couches tampons, réalisées dans un
matériau isolant à facteur dielectrique élevé sont disposées d'un côté ou de chaque
côté de la couche électroluminescente.
5. Appareil, selon la revendication 4, chaque couche tampons a une épaisseur comprise
entre 0,2 à 0,8 µ et que le matériau employé est Y203.
6. Appareil, selon les revendications 1 à 5, car en ce que le dispositif de commande
associé à une couche électroluminescente et les couches tampons comprend deux couches
conductrices, semi transparentes, disposées de part et d'autre et connectées au générateur
du signal de commande de la couleur.
7. Appareil, selon la revendication 6, car les couches conductrices sont réalisées
en un matériau tel que Sn02,ou In03.
8. Appareil, selon les revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que le faisceau
d'excitation est un faisceau d'électrons.
9. Appareil, selon les revendications 1 à 8, car l'empilage comprenant trois couches
électroluminescentes, rayonnant respectivement dans le bleu, le rouge, le vert, permet
la restitution des couleurs dans leur teinte et leur brillance respectives avec le
maximum de définition.