(19)
(11) EP 0 014 694 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
20.08.1980  Bulletin  1980/17

(21) Numéro de dépôt: 80870006.6

(22) Date de dépôt:  01.02.1980
(51) Int. Cl.3E04F 11/12, E04F 11/02
(84) Etats contractants désignés:
AT CH DE FR GB IT LU NL SE

(30) Priorité: 09.02.1979 BE 193377

(71) Demandeur: Loix, Gilbert
B-4462 Juprelle-Wihogne (BE)

(72) Inventeur:
  • Loix, Gilbert
    B-4462 Juprelle-Wihogne (BE)

(74) Mandataire: Kellens, Georges E. 
c/o BUGNION S.A. rue de Namur 43 -Bte 3
B-1000 Bruxelles
B-1000 Bruxelles (BE)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Escalier métallique extérieur autoportant


    (57) Escalier métallique pour la sortie ou l'entrée, par l'exé- trieur, de personnes, d'αn bâtiment à étages ou d'une certaine hauteur, escalier qui est essentiellement fixe et porté par quatre montants droits (3), formant colonne support (4), placés verticalement en carré ou rectangle, et autour de deux côtés au moins desquels sont fixées les volées d'escalier, les montants (3), et assemblés entre eux à différentes hauteurs, par des tirants horizontaux (15, 16, 17) dont certains prolongés (16,17) pour porter les paliers intermédiaires (8) et d'étages (18).
    Un escalier ainsi conçu peut être simplement attaché contre une façade d'un bâtiment et non successivement accroché, c'est-à-dire porté par la façade du bâtiment.




    Description


    [0001] La présente invention est relative à un escalier métallique extérieur plus particulièrement réalisé en aluminium, pour un bâtiment à étages ou d'une certaine hauteur, destiné plus généralement à l'évacuation, sortie et/ou entrée par l'extérieur, des personnes d'un immeuble à multiples étages, escalier qui est conçu de manière à être essentiellement autoportant de sorte que s'il peut être prévu pour un bâtiment à étages à construire, il est particulièrement remarquable pour un bâtiment à étages déjà existant que l'on vient doter d'un moyen d'évacuation ou sortie extérieure. En effet, il peut n'être que simplement attaché contre une façade du bâtiment et non successivement accroché, c'est-à-dire porté par la façade du bâtiment.

    [0002] Si l'on a certes déjà proposé un assez grand nombre de types d'escaliers extérieurs, ceux-ci sont soit conçus en des éléments indépendants les uns des autres, d'étage en étage portés par la façade du bâtiment à l'exception du dernier inférieur, ou encore ils sont constitués par des éléments rattachés entre eux, l'ensemble ou la plus grande part de l'ensemble est supporté par la façade en différents points de la hauteur de l'escalier et généralement, au moins, un point par étage de sorte qu'il faut prévoir de très importants travaux de fixation de l'escalier à la façade. Il existe également des escaliers que l'on peut qualifier d'autoportants, il s'agit dans ce cas de véritables tours métalliques à l'intérieur desquels progresse l'escalier proprement dit.

    [0003] La présente invention remédie à ces inconvénients en proposant une conception nouvelle, remarquable en plus, d'escalier qui est entièrement réalisé en atelier et d'un montage in situ particulièrement simple, sans aucune soudure, il ne nécessite aucun échafaudage, mais un simple emboîtement, boulonnage et rivetage éventuel, et bien que la plupart des éléments seront standardisés, il est susceptible de s'adapter à des hauteurs d'étages hors des hauteurs habituelles (par exemple différentes de la hauteur habituelle actuelle de deux mètres septante-cinq d'un étage d'un bâtiment d'habitation à appartements) et donc à des constructions anciennes, bâtiments publics, industriels, etc... Par ailleurs, il est facilement possible d'augmenter ou de diminuer la profondeur, c'est-à-dire la distance de l'extrémité de l'escalier et la façade contre laquelle il est placé. D'autre part, il est également conçu de manière à pouvoir être transporté et expédié en pièces détachées d'un gabarit particulièrement réduit.

    [0004] A cet effet, l'escalier métallique extérieur, selon l'invention, plus particulièrement réalisé en aluminium pour un bâtiment à étages ou d'une certaine hauteur, destiné plus généralement à l'évacuation, sortie et/ou entrée par l'extérieur des personnes d'un immeuble à multiples étages, se caractérise en ce qu'il est essentiellement fixé et porté par quatre montants droits formant colonne support, placés verticalement en carré ou rectangle, autour de deux côtés au moins, de laquelle sont fixées les volées d'escalier, montants assemblés entre eux à différentes hauteurs et au moins au niveau des paliers, par quatre tirants horizontaux dont un des quatre qui va se situer au niveau d'un palier d'étage, se prolonge au-delà d'un deuxième montant pour tenir et porter sur tout un côté, ce palier, ou y être fixé à un palier existant, ainsi qu'y fixer la volée descendante de ce palier, et deux tirants des quatre situés au niveau d'un palier intermédiaire se prolongent au-delà d'un montant pour former partie du châssis d'un palier intermédiaire et y fixer, sur un des deux tirants prolongés, la volée descendante de ce palier.

    [0005] Selon une caractéristique préférentielle de l'invention, l'assemblage des différents éléments qui vont constituer l'escalier se fait par un système, partiellement par emboîtement de certains éléments entre eux, partiellement par boulonnage, partiellement par rivetage, tous les éléments peuvent être préparés et découpés, à dimension voulue, sur le lieu de fabrication.

    [0006] Afin de mieux comprendre l'invention et d'en faire ressortir ses caractéristiques et avantages, on la décrit maintenant par rapport à un dessin annexé qui représente de manière exemplative et non limitative

    à la figure 1 une vue schématique générale de profil in situ de la partie d'un escalier, conforme à l'invention, rejoignant le premier étage d'un bâtiment, vue limitée à cette seule première partie,

    à la figure 2 une vue schématique latérale en plan d'un escalier conforme à l'invention, vue limitée à la partie entre deux étages,

    à la figure 3 la même partie d'escalier qu'à la figure 2 mais vue schématique en plan, du côté, s'appuyant contre la façade,

    à la figure 4 vue schématique en plan de ce qui va constituer le châssis de chaque partie d'escalier entre deux étages,

    à la figure 5 une vue schématique partielle agrandie montrant certains détails relatifs à l'assemblage du châssis,

    à la figure 6 une vue partielle schématique de l'assemblahe des éléments constituant les tirants et le châssis horizontal,

    à la figure 7 une vue partielle schématique montrant un détail de l'accrochage en tête d'une volée d'escalier,

    à la figure 8 une vue partielle schématique montrant un détail de l'accrochage à la base d'une volée d'escalier,

    à la figure 9 une vue partielle schématique montrant un détail de l'assemblage du garde-corps et du plancher d'un palier, vue partiellement en arrachée,

    à la figure 10 une vue schématique en coupe, partiellement en arrachée, montrant un détail de l'assemblage d'un montant du garde-corps d'un palier, ainsi que la vue en profil des pièces,

    à la figure 11 une vue schématique en coupe, partiellement en arrachée, montrant des détails d'assemblage du garde-corps d'une volée d'escalier, ainsi que la vue en profil des pièces,

    à la figure 12 une vue schématique -en coupe longitudinale, partiellement en arrachée, montrant un détail du montage du garde-corps au niveau d'un palier, ainsi que la vue en profil des pièces,

    à la figure 13 une vue schématique perpendiculaire en coupe selon la ligne I/I de la figure 12, ainsi que la vue en profil des pièces,

    à la figure 14 une vue schématique en coupe, partiellement en arrachée, montrant un détail de l'assemblage d'un coin du châssis d'un palier, ainsi que la vue en profil des pièces,

    à la figure 15 une vue en coupe transversale dans une marche d'une volée d'escaliers montrant son assemblage,

    à la figure 16 une vue en coupe longitudinale montrant l'assemblage d'un des tubes portant les marches dans un limon d'une volée d'escaliers,

    à la figure 17 une vue en coupe longitudinale centrale dans le tube représenté à la figure 16 avant son assemblage.



    [0007] En se référant à ces différentes figures, et en particulier à la figure 1, on a représenté par 1 les équerres de fixation de l'escalier au gros-oeuvre, c'est-à-dire une façade 2 d'un bâtiment (représenté schématiquement par un étage type), par 3 les montants verticaux qui vont constituer la colonne support 4 (fig. 4), par 5 les traverses du garde-corps côté intérieur d'une volée d'escalier, par 6 les traverses du garde-corps côté extérieur d'une volée, par 7 les traverses du garde-corps d'un palier, par 8 (fig. 4) le cadre châssis d'un palier intermédiaire, par 9 les limons d'une volée, par 10 la marche d'une volée, par 11 la tôle plancher d'un palier intermédiaire, par 12 la tôle plancher d'un palier d'étage, par 13 le socle sur lequel repose et est fixée la colonne support (montants 3), par 14 les équerres pour la fixation des montants 3 au socle 13, par 15 les trois tirants horizontaux qui vont encadrer les montants verticaux 3 formant colonne support et qui ne sont pas prolongées au-delà de celle-ci, par 16 les deux tirants horizontaux se prolongeant au-delà d'un montant 3 de la colonne support 4 et formant une partie du cadre châssis 8 d'un palier intermédiaire, par 17 le tirant horizontal se prolongeant au-delà de deux montants 3 de la colonne support 4 et formant une partie du cadre châssis 18 (fig. 4) d'un palier d'étage, par 19 les montants tenant les traverses 5, 6 des garde-corps des volées d'escalier, par 20 les montants tenant les traverses 7 du garde-corps des paliers, par 21 les rampes des garde-corps des volées, par 22 les rampes des garde-corps des paliers, par 23 les tirants horizontaux complémentaires du cadre-châssis 18 (fig. 4) du palier d'étage, par 24 les tirants horizontaux complémentaires des cadres-châssis 8 (fig. 4) des paliers intermédiaires.

    [0008] En se référant aux figures 2, 3, 4, on voit le principe général adopté pour porter l'escalier et qui consiste en la colonne-support 4 (montants verticaux 3) qui soutient de bas en haut (pour une section d'escalier d'un étage comme seulement représenté) le cadre-châssis 8 du palier intermédiaire inférieur et auquel est accrochée la première volée montante, le cadre-châssis 8 du palier intermédiaire supérieur et auquel est accrochée la deuxième volée montante, le cadre-châssis 18 du palier d'étage et auquel est accrochée la troisième volée montante.

    [0009] Si comme représenté, la colonne support 4 forme un carré, on conçoit aisément que l'on peut également la prévoir rectangulaire, une volée d'escalier ayant dès lors une hauteur différente des deux autres. Si l'on augmente ou diminue les dimensions du carré ou du rectangle que peut constituer la colonne support 4 et de ce fait diminuer ou augmenter la hauteur des volées d'escalier, ces différentes modifications possibles vont donc permettre une adaptation facile de l'escalier à une hauteur quelconque d'étage prévu d'un bâtiment à construire ou déjà existant sans même que l'on soit amené à modifier la pente des volées d'escalier, qui bien sûr reste également une possibilité d'adaptation (peu importante) à différentes hauteurs; ce qui est particulièrement remarquable dans l'invention, c'est que l'on peut simplement, en modifiant les dimensions (largeur, longueur) de la section transversale de la colonne-support 4 et sans que l'on ait à modifier la distance standard que l'on s'est fixée entre les marches, y parvenir.

    [0010] Bien entendu, les dimensions (largeur, longueur) et la forme carrée ou rectangulaire de la colonne support 4 peuvent être choisies pour d'autres raisons, esthétiques ou en fonction de la place disponible, en effet, on peut, pour une même hauteur d'étage, en choisissant un rectangle plutôt qu'un carré, rectangle dont la longueur plus la largeur également deux fois le côté du carré, augmenter ou diminuer la distance, hors tout, entre la façade et l'extrémité extérieure de l'escalier.

    [0011] Si généralement on va prévoir deux paliers intermédiaires et trois volées d'escalier entre deux paliers d'étage (ou rez-de-chaussée et premier étage), on pourra être amené, pour des hauteurs importantes entre deux étages (par exemple bâtiments publics et industriels) à prévoir, après la troisième volée, à nouveau un palier intermédiaire (remplaçant le palier d'étage habituel), puis les paliers intermédiaires et les trois volées d'escalier avant de retrouver un palier d'étage (soit tourné tout autour de la colonne-support); par contre, pour une hauteur relativement faible d'étage : (en descendant) un palier d'étage, une volée d'escalier, un palier intermédiaire, puis une nouvelle volée d'escalier conduisant directement vers un palier d'étage.

    [0012] En se référant plus particulièrement aux figures 5 à 14, on décrira maintenant plus en détail les différentes pièces qui vont constituer l'escalier et la manière préférentielle, les profils utilisés ainsi que les moyens prévus pour l'assemblage et l'emboftage des différentes pièces, car il s'agit d'un avantage et d'une caractéristique particulièrement remarquables de la présente invention que les assemblages et emboîtages peuvent se réaliser sur place et sans aucune difficulté, sans aucune soudure, par simple fixation au mur qui a pour seul but de maintenir l'ensemble de l'escalier contre le mur, les parties successivement assemblées depuis le bas vers le haut servant d'escalier pour poursuivre le montage successif vers le haut.

    [0013] En se référant à la figure 5, on voit l'assemblage de la colonne support 4 qui est constituée par des séries successives de quatre montants verticaux 3 ayant un profil en coin droit et à l'extrémité supérieure desquels sont fixés, par des boulons à la partie inférieure 15a des tirants horizontaux simples ou 16a des tirants horizontaux prolongés d'un côté qui les uns comme les autres sont constitués par deux profilés creux emboîtés partiellement l'un dans l'autre (il en est de même pour les tirants 17 prolongés au-delà de deux montants 3), à l'inverse (non représenté à la fig. 5) c'est sur les parties supérieures 15b, 16b ou 17b que l'on fixera l'extrémité inférieure des montants verticaux 3 de la série suivante. Au noeud, c'est-à-dire au croisement des tirants 16 que l'on détaillera ultérieurement par rapport à la fig. 6, on prévoit d'y fixer, par boulons, trois équerres de coin 25 pour l'assemblage du châssis pallier intermédiaire 8 qui est constitué des tirants horizontaux prolongés 16 et des tirants horizontaux complémentaires 24, ceux-ci sont également en deux parties superposées 24a, 24b, deux profilés creux partiellement emboités.

    [0014] Comme visible, tous les tirants horizontaux tant 15 que 16 et 24, comme d'ailleurs 17 et 23 se termineront en biseau, mais de plus , dans les coins ou il n'ya pas de montants 3, on glisse intérieurement deux pièces de coin 26a, 26b, à l'intérieur respectivement des parties inférieures 16a, 24a (ainsi qu'au 17a, 23a non représenté en détail) ou deux parties inférieures 24a (ainsi que 23a) et des parties supérieures 16b, 24b, la fixation de ces pièces de coin 26 étant assurée par rivetage (figure 14).

    [0015] En se référant à la figure 6, on voit que pour permettre le croisement des tirants 16, on a prévu, sur un premier tirant horizontal prolongé 16, respectivement une découpe inférieure vers le haut 27a reprenant la moitié de la hauteur de la partie 16a de ce tirant, et une découpe supérieure vers le bas 27b reprenant la moitié de la hauteur de la partie 16b de ce tirant et, en regard, sur une même hauteur, respectivement une découpe supérieure, vers le bas 28a de la partie inférieure 16a de l'autre tirant et une découpe inférieure, vers le haut 28b de la partie supérieure 16b de l'autre tirant.

    [0016] Alors que le premier tirant 16 comportant les découpes 27 est présenté emboîté, l'autre comportant les découpes 28 est placé à cheval par le haut et le bas et ensuite emboîté.

    [0017] En se référant à la figure 7, on voit la manière dont sont accrochés en tête (c'est-à-dire à l'extrémité supérieure) les limons 9 d'une volée d'escalier, limons 9 constitués comme les tirants principaux 15, 16, 17 et complémentaires 23, 24 de deux profilés partiellement emboîtés 9a, 9b (voir fig. 11), profilés que l'on prévoit d'ailleurs tous identiques pour des raisons de rationalisation de fabrication. Sur le tirant horizontal prolongé 16 (ou 17), on fixe perpendiculairement à sa face extérieure, par soudure par exemple, une pièce en U droit 29 à l'intérieur de laquelle on glisse et fixe par boulonnage, l'extrémité du limon 9, extrémité de tête 30 découpée en biais pour donner la pente nécessaire au limon 9. Afin qu'il ne dépasse pas le U 29, on prévoit une découpe 31 sur une petite longueur du chant extérieur de la partie 9b du limon (une découpe identique peut être prévue à la partie 9a de ce même limon).

    [0018] En se référant à la figure 8, on voit la manière dont sont accrochés, à la base (c'est-à-dire à l'extrémité inférieure) les limons 9 d'une volée d'escalier, tout au moins du côté extérieur; en effet, on peut prévoir qu'à la base, la volée d'escalier pose sur le palier, les limons 9 étant simplement convenablement découpés en biais, pour ce faire, à l'extrémité inférieure. Toutefois, du côté extérieur, il est préférable d'assurer une fixation comme visible à la figure 8, on prévoit de fixer (par soudure par exemple) sur le chant supérieur des tirants 24 (il en est de même pour les tirants 23) une pièce en U droit 32 dans laquelle on va glisser l'extrémité inférieure du limon 9 convenablement découpée en biais et l'y fixer par boulonnage.

    [0019] En se référant à la figure 9, on voit les détails de l'assemblage réalisé pour constituer un palier d'étage ayant comme base le châssis 18 (fig. 4). Sur la face intérieure du tirant horizontal prolongé 17 de la colonne support 4 et des tirants complémentaires 23 (dont un seul représenté à la fig. 9), on fixe (par soudure par exemple) au niveau des parties supérieures 17b et 23b, une pièce en forme générale de U droit 33, ce qui va permettre de glisser perpendiculairement entre les branches latérales 33a, 33b, un ou plusieurs tirants droits 40 qui vont constituer la base pour la tôle plancher 12 d'un palier d'étage, tôle 12 qui repose également sur l'extérieur de la branche 33b du U droit. De préférence, comme visible, l'arriére du U droit 33 est légèrement prolongé vers le haut et comporte un petit retour 33c vers l'extérieur, assurant le parfait maintien de la pièce U 33. On pourrait d'ailleurs constituer un cadre au moyen de quatre pièces U 33 qui seraient simplement (non plus soudées, ni fixées) encastrées dans le cadre-châssis 18, par ailleurs, pour assurer le rigide du cadre formé par les U droit 33, ceux-ci sont également prolongés vers le bas et comportent un retour 33d vers l'intérieur, de la même manière, on assemblera les paliers intermédiaires comme également visible à la figure 10, les montants 20 des garde-corps des paliers d'étage comme d'ailleurs ceux des paliers intermédiaires, sont simplement emboîtés et posés à l'intérieur des tirants 17, 23 (et/ou 16, 24), une découpe 34 étant prévue à la face supérieure de la partie supérieure (17b, 23b) de ces tirants, les montants 20, posant dans les parties supérieures, étant ensuite rivetés.

    [0020] Comme représenté en A à cette figure 10, les deux parties a et b du tirant 17 comme tous les autres tirants 15, 16, 23, 24 et comme représenté en B à la fig. 11, les parties a et b des limons 9 (profilés identiques) sont réalisés au moyen de deux tubes a, b de profil général rectangulaire placé debout, dont le supérieur b se termine en dessous par une partie en U droit 35, légèrement plus réduite (voir fig. 6) alors que l'inférieur a se termine au-dessus, dans le prolongement de ses côtés, en U droit de manière à former une encoche droite 36 dans laquelle va s'embotter la partie 35 du profilé supérieur b; l'inférieur a ayant, en outre intérieurement dans le bas, un renforcement sous la forme d'un U droit 37. Comme visible aux figures 10 et 12, en C, les montants 20 ont un profil rectangulaire simple identique à celui des montants 19, voir D fig. 11, comme celui des tirants 40 (fig. 9). En pratique, comme visible à la figure 10, les montants 20 vont poser sur l'extrémité des branches du U 35 de la partie 17b (ou 23b, 24b, 16b).

    [0021] En se référant à la figure 11, on voit que les montants 19 seront emboftés et fixés par rivetage de la manière que les montants 20, sauf qu'ils seront emboîtés dans la partie supérieure 9b des limons 9 et que le montant 19 sera découpé en biais à sa base de manière à reprendre la pente donnée à la volée d'escalier.

    [0022] En se référant aux figures 9 et 12, on voit que les traverses du garde-corps 7 (traverses placées droites) sont constituées par un tube rond (profil en E, fig. 13) glissé dans des trous 38 prévus de part en part dans les chants des montants 20, on donne dans les coins une courbure 7a (fig. 9) à ces traverses 7 qui sont fixées par rivetage aux montants 20.

    [0023] En se référant à la figure 11, on voit que les traverses du garde-corps 6 (ou 5), traverses placées inclinées, sont constituées par un tube rond (profil en F identique à celui en E, fig. Il) glissé dans un trou 39 prévu dans le chant d'un côté des montants 19, comme parfaitement visible à la figure 11, on a donné à la partie supérieure (arrivée) des traverses 6, une courbure 6a vers le bas de manière à les ramener à l'horizontale et inversement à la partie inférieure (départ) des traverses 6, une courbure 6b vers le haut pour la même raison et de manière que les traverses 6 glissent droites dans les montants 19, auxquels elles sont fixées par rivetage.

    [0024] En se référant aux figures 12 et 13, on voit que les rampes 22 consistent en un profilé de forme π (droit placé à cheval et fixé par rivetage sur la tête des montants 20, il en sera de même des rampes 21 placées sur les montants 19 (non représentés en détail).

    [0025] En se référant à la figure 15, on voit le profilé adopté pour les marches 10 qui sont placées sur deux tubes 41, la partie supérieure et formant la face extérieure 42 de la marche 10 est partiellement rainurée sur au moins sa partie principale, de manière habituelle, de sorte à éviter le glissement, l'avant 42a est rabattu de préférence comme représenté en léger arrondi, la face intérieure 43 comporte, de manière habituelle, un certain nombre d'ailes parallèles 44, perpendiculaires et placées transversalement à la marche assurant la rigidité de celle-ci. Deux de ces ailes sont situées près des extrémités longitudinales et présentent des dispositions particulières, l'une 45 à l'avant est d'une part plus longue 46 que les autres 44 et comporte du côté tourné vers l'arrière un retour arrondi 47 d'environ un quart de cercle au diamètre extérieur d'un tube 41 qui va ainsi être maintenu à la fois par la face intérieure 43 de la marche 10, la partie perpendiculaire de l'aile 45 et l'arrondi 47, celui-ci se termine comme visible à la figure 15 par une petite patte 48 tournée vers le bas, facilitant l'accrochage de la marche 10 sur le tube 41, l'autre aile 49 à l'arrière, plus longue que les autres ailes 44 est située à distance juste supérieure, à celle du diamètre extérieur du tube 41, de la dernière aile 44 vers l'arrière de manière à ce que le tube 41 soit tenu entre ces deux ailes 44 et 49, de préférence, en outre, comme visible, l'aile 49 comporte du côté du tube 41, un petit bossage 50 empêchant, après introduction de force, au tube 41 de ressortir.

    [0026] Afin de bloquer définitivement la marche sur les tubes 41, on peut prévoir en outre (non représenté) de riveter, en quelques points, l'aile 49 au tube 41 correspondant.

    [0027] An conçoit aisément qu'au montage d'une marche 10 sur les tubes 41, on viendra la placer d'abord sur le tube avant 41 puis en l'abaissera sur le tube arrière 41.

    [0028] En outre, le profilé constituant les marches 10 comporte de préférence, comme représenté, les moyens de fixer une contre-marche (non représentée), moyens qui consistent d'une part à prévoir à l'extrémité arrière de la marche 10, une aile supplémentaire perpendiculaire 51 pourvue d'un retour vers l'extérieur formant un crochet droit 52 de manière à aménager une rainure longitudinale 53 tournée vers le haut, et d'autre part à prévoir à l'aile 45, 46, du côté opposé à l'arrondi 47, un crochet droit 54 aménageant une rainure longitudinale 55 tournée vers le bas. Une contre-marche (non représentée), une simple plaque, va être parfaitement tenue en étant passée dans la rainure 52 s'appuyant contre l'aile 51 d'une marche inférieure et prise dans la rainure 55 et s'appuyant contre l'aile 46 d'une marche juste supérieure. Dans le cas de la première marche en partant du bas d'une volée, pour la contre-marche en regard, on utilisera, à l'un des côtés longitudinaux, les moyens habituels de fixation aux tirants 16 ou 17.

    [0029] En se référant à la figure 16, on voit une manière préférentielle d'assemblage des deux tubes 41 d'une marche 10 à un limon 9 (l'un à la partie 9a, l'autre 9b de celui-ci), le tube 41 sera découpé longitudinalement, sur une partie de son épaisseur, à ses extrémités, sur une petite distance 56 de manière à former un angle buté 57 (fig. 17). Après avoir introduit le tube 41 dans l'ouverture du profilé limon 9 dont la partie 58a (côté extérieur) est de diamètre légèrement inférieur à la partie 58b (côté intérieur) et correspondant respectivement au diamètre extérieur du tube 41, respectivement à la partie découpée 56 et sa partie normale, de manière que la butée 57 du tube est arrêtée par le bord intérieur de l'ouverture 58a du limon 9, on replie, de force, l'extrémité 59 du tube ressortant du limon 9 sur toute sa périphérie et l'on assure ainsi la fixation définitive du tube 41 au limon 9; on peut également prévoir cette fixation de manière classique, c'est-à-dire, par boulonnage par exemple.

    [0030] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite et représentée, en particulier certains détails d'assemblage ne sont pas indispensables pour l'obtention d'un escalier conforme aux principes généraux de l'invention, mais ils apparaissent néanmoins intéressants dans le but de rationalisation de ces composantes, d'une parfaite esthétique et d'éviter des assemblages compliqués, in situ nécessitant le recours à des grues, échafaudages, etc... et/ou travaux tels que soudure, accrochage important à la façade d'un bâtiment, etc... alors que le montage in situ d'une échelle conforme à l'invention va s'effectuer depuis le socle 13 de départ à une première hauteur du palier intermédiaire inférieur : première série de montants 3 et tirants 15, 16, 24, etc... puis, de ce premier palier réalisé, on va pouvoir réaliser le second, etc...

    [0031] Comme déjà indiqué, le nombre de paliers intermédiaires entre deux étages peut varier mais également, on peut envisager, pour renforcer la colonne-support, de prévoir des cadres-châssis supplémentaires uniquement composés de tirants 15 comme d'autres moyens, étançon, équerre, etc... et par exemple des équerres de renforcement en dessous du palier d'étage, par ailleurs, la forme de la réalisation des marches 10 est susceptible de réalisation différente, on peut prévoir des contre-marches, on peut envisager que les planchers tant 11 que 12 et les marches 10 sont constitués par un caillebotis permettant une évacuation des eaux et des poussières (sable par exemple).


    Revendications

    1. Escalier métallique extérieur, plus particulièrement réalisé en aluminium, pour un bâtiment a étages ou d'une certaine hauteur, destiné plus généralement à l'évacuation, sortie ou entrée par l'extérieur de personnes d'un immeuble à multiples étages, caractérisé en ce qu'il est essentiellement fixé et porté par quatre mon- tants droits (3) formant colonne support (4), placés verticalement en carré ou rectangle, autour de deux côtés au moins, de laquelle sont fixées les volées d'escalier, montants (3) assemblés entre eux à différentes hauteurs et au moins au niveau des paliers (8, 18), par quatre tirants horizontaux (15,16,17) dont un (17) des quatre qui va se situer au niveau d'un palier d'étage (18), se prolonge au-delà d'un deuxième montant (3) pour tenir et porter sur tout un côté, ce palier (18), ou y être fixé à un palier existant, ainsi qu'y fixer la volée descendante de ce palier, et deux tirants (16) des quatre (15, 16) situés au niveau d'un palier intermédiaire (8) se prolongent au-delà d'un montant (3) pour former partie du châssis d'un palier intermédiaire (8) et y fixer, sur un des deux tirants prolongés (16), la volée descendante de ce palier (8).
     
    2. Escalier selon la revendication 1, caractérisé en ce que les montants droits (3) formant colonne-support (4) sont constitués par des tronçons de montants successifs en forme de coin droit placé bout à bout et réunis entre eux par les tirants horizontaux (15, 16, 17).
     
    3. Escalier selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les tirants horizontaux (15, 16, 17) sont formés par deux profilés creux de forme générale rectangulaire, partiellement emboîtés l'un sur l'autre et chacun des cadres-châssis des paliers intermédiaires (8) et d'étage (18) sont formés par ces dits tirants horizontaux (15, 16, 17) ainsi que d'autres tirants horizontaux identiques (23, 24).
     
    4. Escalier selon la revendication 3 caractérisé en ce que les tirants horizontaux (15, 16, 17, 23, 24) ont leurs extrémités découpées en biseau droit et sont assemblés entre eux, au coin des montants, par boulonnage sur ceux-ci, à leur entrecroisement par emboîtement de chacun des deux profilés d'un tirant à cheval sur l'autre, des découpes étant prévues à cet effet, et au coin extérieur des paliers par emboitement d'une pièce de coin (26) dans chacun des deux profilés des tirants et rivetage de ceux-ci sur la pièce de coin (25).
     
    5. Escalier selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les paires de limons (9) d'une volée d'escalier sont constituées par les deux mêmes profilés (9a, 9b) emboités que les tirants (15, 16, 17, 23, 24), profilés également partiellement emboités l'un sur l'autre et paire de limons (9) qui sont fixés, par boulonnage à leur tête, dans une pièce en U (29) fixée à la face d'un tirant prolongé (16, 17) d'un châssis de palier (8, 18), et de préférence, à leur base, au moins l'un d'eux, l'extérieur, est fixé par boulonnage dans une pièce en U (32) fixée sur le chant d'un tirant prolongé (16, 17).
     
    6. Escalier selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les montants droits (19, 20) des garde-corps des paliers (8, 18) et des volées d'escalier sont constitués par un profilé rectangulaire creux qui s'emboîte dans le profilé supérieur d'un tirant (17, 24) ou limon (9), et y est fixé par rivetage, et que les traverses 6, 7 de ces dits garde-corps sont emboîtées dans le chant des montants (19, 20) et fixées par rivetage.
     
    7. Escalier selon la revendication 6, caractérisé en ce que les traverses (6) des garde-corps des volées d'escalier sont inversement repliées à leut tête et à leur base, de manière à s'emboîter perpendiculairement et droit dans les montants (19) des garde-corps des des volées d'escalier.
     
    8. Escalier selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'une pièce en U(33) est fixée sur la face intérieure de la partie supérieure (b) des tirants (16, 17, 23, 24) des châssis des paliers (8, 18) et sur le côté extérieur de la branche supérieure duquel U (33) on pose la tôle plancher (11, 12) des paliers (8, 18).
     
    9. Escalier selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la colonne support (4) repose et est fixée par boulonnage à un socle (13) et le châssis du palier d'étage (18) est fixé par boulonnage à la façade du bâtiment (2).
     
    10. Escalier selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que les profilés creux de forme générale rectangulaire constituant les tirants (15, 16, 17, 23, 24) et les limons (9), présentent en profil, le profilé supérieur (b), une partie inférieure légèrement plus réduite en forme de U droit (35), et le profilé inférieur (a) se termine à sa partie supérieure dans le prolongement de ses côtés, en U droit, formant encoche droite pour le U droit (36) du profilé supérieur (b) et, en outre, l'inférieur (a) est intérieurement renforcé à sa partie inférieure par un U droit (37).
     
    Il. Escalier selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que les marches (10) qui sont placées sur deux tubes (41) eux-mêmes fixés aux limons (9), présentent, sur leur face intérieure (43), un certain nombre d'ailes parallèles (44, 45, 49) perpendiculaires et placés transversalement aux marches (10), dont deux de ces ailes (45, 49) situées près des extrémités longitudinales sont d'une part plus longue, et d'autre part, l'une (45), celle située à l'avant comporte, du côté tourné vers l'arrière, un retour arrondi (47) d'environ un quart de cercle au diamètre extérieur des tubes (41) de manière à maintenir l'un de ceux-ci à la fois par la face intérieure (43) de la marche (10), la partie perpendiculaire de la dite aile (45) et l'arrondi (47), et l'autre aile (49), celle située à l'arrière est située à distance juste supérieure à celle du diamètre extérieur du tube (41) de la dernière aile de longueur normale.
     
    12. Escalier selon la revendication 11, caractérisé en ce que le retour arrondi (47) de l'aile avant se termine par une petite patte (48) tournée vers le bas et l'aile arrière prolongée (49) comporte, sur sa face tournée du côté avant, un bossage (50).
     
    13. Escalier selon l'une quelconque des revendications 11 et 12, caractérisé en ce que pour permettre la fixation d'une contre-marche, simple plaque, l'aile avant (45) comporte, sur sa face tournée vers l'avant, un crochet droit (54) aménageant une rainure (55) tournée vers le bas, la marche comporte, à son extrémité arrière, une aile supplémentaire perpendiculaire (51) pourvue d'un retour extérieur formant crochet droit (52) aménageant une rainure tournée (53) vers le haut.
     
    14 Escalier selon l'une quelconque des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que les tubes (41) portant les marches (10) sont découpés sur une partie de leur épaisseur, à leurs extrémités (56), de manière à former un angle buté (57) et qu'après avoir été introduit dans des trous (58) dans le flanc des profilés formant les limons (9) dont celui (58a) du côté extérieur est juste supérieur au diamètre extérieur de la partie découpée des tubes (41), et l'extrémité extérieure (59) du tube (41) est repliée de force sur toute sa périphérie.
     




    Dessins































    Rapport de recherche