[0001] La présente invention est relative à un escalier métallique extérieur plus particulièrement
réalisé en aluminium, pour un bâtiment à étages ou d'une certaine hauteur, destiné
plus généralement à l'évacuation, sortie et/ou entrée par l'extérieur, des personnes
d'un immeuble à multiples étages, escalier qui est conçu de manière à être essentiellement
autoportant de sorte que s'il peut être prévu pour un bâtiment à étages à construire,
il est particulièrement remarquable pour un bâtiment à étages déjà existant que l'on
vient doter d'un moyen d'évacuation ou sortie extérieure. En effet, il peut n'être
que simplement attaché contre une façade du bâtiment et non successivement accroché,
c'est-à-dire porté par la façade du bâtiment.
[0002] Si l'on a certes déjà proposé un assez grand nombre de types d'escaliers extérieurs,
ceux-ci sont soit conçus en des éléments indépendants les uns des autres, d'étage
en étage portés par la façade du bâtiment à l'exception du dernier inférieur, ou encore
ils sont constitués par des éléments rattachés entre eux, l'ensemble ou la plus grande
part de l'ensemble est supporté par la façade en différents points de la hauteur de
l'escalier et généralement, au moins, un point par étage de sorte qu'il faut prévoir
de très importants travaux de fixation de l'escalier à la façade. Il existe également
des escaliers que l'on peut qualifier d'autoportants, il s'agit dans ce cas de véritables
tours métalliques à l'intérieur desquels progresse l'escalier proprement dit.
[0003] La présente invention remédie à ces inconvénients en proposant une conception nouvelle,
remarquable en plus, d'escalier qui est entièrement réalisé en atelier et d'un montage
in situ particulièrement simple, sans aucune soudure, il ne nécessite aucun échafaudage,
mais un simple emboîtement, boulonnage et rivetage éventuel, et bien que la plupart
des éléments seront standardisés, il est susceptible de s'adapter à des hauteurs d'étages
hors des hauteurs habituelles (par exemple différentes de la hauteur habituelle actuelle
de deux mètres septante-cinq d'un étage d'un bâtiment d'habitation à appartements)
et donc à des constructions anciennes, bâtiments publics, industriels, etc... Par
ailleurs, il est facilement possible d'augmenter ou de diminuer la profondeur, c'est-à-dire
la distance de l'extrémité de l'escalier et la façade contre laquelle il est placé.
D'autre part, il est également conçu de manière à pouvoir être transporté et expédié
en pièces détachées d'un gabarit particulièrement réduit.
[0004] A cet effet, l'escalier métallique extérieur, selon l'invention, plus particulièrement
réalisé en aluminium pour un bâtiment à étages ou d'une certaine hauteur, destiné
plus généralement à l'évacuation, sortie et/ou entrée par l'extérieur des personnes
d'un immeuble à multiples étages, se caractérise en ce qu'il est essentiellement fixé
et porté par quatre montants droits formant colonne support, placés verticalement
en carré ou rectangle, autour de deux côtés au moins, de laquelle sont fixées les
volées d'escalier, montants assemblés entre eux à différentes hauteurs et au moins
au niveau des paliers, par quatre tirants horizontaux dont un des quatre qui va se
situer au niveau d'un palier d'étage, se prolonge au-delà d'un deuxième montant pour
tenir et porter sur tout un côté, ce palier, ou y être fixé à un palier existant,
ainsi qu'y fixer la volée descendante de ce palier, et deux tirants des quatre situés
au niveau d'un palier intermédiaire se prolongent au-delà d'un montant pour former
partie du châssis d'un palier intermédiaire et y fixer, sur un des deux tirants prolongés,
la volée descendante de ce palier.
[0005] Selon une caractéristique préférentielle de l'invention, l'assemblage des différents
éléments qui vont constituer l'escalier se fait par un système, partiellement par
emboîtement de certains éléments entre eux, partiellement par boulonnage, partiellement
par rivetage, tous les éléments peuvent être préparés et découpés, à dimension voulue,
sur le lieu de fabrication.
[0006] Afin de mieux comprendre l'invention et d'en faire ressortir ses caractéristiques
et avantages, on la décrit maintenant par rapport à un dessin annexé qui représente
de manière exemplative et non limitative
à la figure 1 une vue schématique générale de profil in situ de la partie d'un escalier,
conforme à l'invention, rejoignant le premier étage d'un bâtiment, vue limitée à cette
seule première partie,
à la figure 2 une vue schématique latérale en plan d'un escalier conforme à l'invention,
vue limitée à la partie entre deux étages,
à la figure 3 la même partie d'escalier qu'à la figure 2 mais vue schématique en plan,
du côté, s'appuyant contre la façade,
à la figure 4 vue schématique en plan de ce qui va constituer le châssis de chaque
partie d'escalier entre deux étages,
à la figure 5 une vue schématique partielle agrandie montrant certains détails relatifs
à l'assemblage du châssis,
à la figure 6 une vue partielle schématique de l'assemblahe des éléments constituant
les tirants et le châssis horizontal,
à la figure 7 une vue partielle schématique montrant un détail de l'accrochage en
tête d'une volée d'escalier,
à la figure 8 une vue partielle schématique montrant un détail de l'accrochage à la
base d'une volée d'escalier,
à la figure 9 une vue partielle schématique montrant un détail de l'assemblage du
garde-corps et du plancher d'un palier, vue partiellement en arrachée,
à la figure 10 une vue schématique en coupe, partiellement en arrachée, montrant un
détail de l'assemblage d'un montant du garde-corps d'un palier, ainsi que la vue en
profil des pièces,
à la figure 11 une vue schématique en coupe, partiellement en arrachée, montrant des
détails d'assemblage du garde-corps d'une volée d'escalier, ainsi que la vue en profil
des pièces,
à la figure 12 une vue schématique -en coupe longitudinale, partiellement en arrachée,
montrant un détail du montage du garde-corps au niveau d'un palier, ainsi que la vue
en profil des pièces,
à la figure 13 une vue schématique perpendiculaire en coupe selon la ligne I/I de
la figure 12, ainsi que la vue en profil des pièces,
à la figure 14 une vue schématique en coupe, partiellement en arrachée, montrant un
détail de l'assemblage d'un coin du châssis d'un palier, ainsi que la vue en profil
des pièces,
à la figure 15 une vue en coupe transversale dans une marche d'une volée d'escaliers
montrant son assemblage,
à la figure 16 une vue en coupe longitudinale montrant l'assemblage d'un des tubes
portant les marches dans un limon d'une volée d'escaliers,
à la figure 17 une vue en coupe longitudinale centrale dans le tube représenté à la
figure 16 avant son assemblage.
[0007] En se référant à ces différentes figures, et en particulier à la figure 1, on a représenté
par 1 les équerres de fixation de l'escalier au gros-oeuvre, c'est-à-dire une façade
2 d'un bâtiment (représenté schématiquement par un étage type), par 3 les montants
verticaux qui vont constituer la colonne support 4 (fig. 4), par 5 les traverses du
garde-corps côté intérieur d'une volée d'escalier, par 6 les traverses du garde-corps
côté extérieur d'une volée, par 7 les traverses du garde-corps d'un palier, par 8
(fig. 4) le cadre châssis d'un palier intermédiaire, par 9 les limons d'une volée,
par 10 la marche d'une volée, par 11 la tôle plancher d'un palier intermédiaire, par
12 la tôle plancher d'un palier d'étage, par 13 le socle sur lequel repose et est
fixée la colonne support (montants 3), par 14 les équerres pour la fixation des montants
3 au socle 13, par 15 les trois tirants horizontaux qui vont encadrer les montants
verticaux 3 formant colonne support et qui ne sont pas prolongées au-delà de celle-ci,
par 16 les deux tirants horizontaux se prolongeant au-delà d'un montant 3 de la colonne
support 4 et formant une partie du cadre châssis 8 d'un palier intermédiaire, par
17 le tirant horizontal se prolongeant au-delà de deux montants 3 de la colonne support
4 et formant une partie du cadre châssis 18 (fig. 4) d'un palier d'étage, par 19 les
montants tenant les traverses 5, 6 des garde-corps des volées d'escalier, par 20 les
montants tenant les traverses 7 du garde-corps des paliers, par 21 les rampes des
garde-corps des volées, par 22 les rampes des garde-corps des paliers, par 23 les
tirants horizontaux complémentaires du cadre-châssis 18 (fig. 4) du palier d'étage,
par 24 les tirants horizontaux complémentaires des cadres-châssis 8 (fig. 4) des paliers
intermédiaires.
[0008] En se référant aux figures 2, 3, 4, on voit le principe général adopté pour porter
l'escalier et qui consiste en la colonne-support 4 (montants verticaux 3) qui soutient
de bas en haut (pour une section d'escalier d'un étage comme seulement représenté)
le cadre-châssis 8 du palier intermédiaire inférieur et auquel est accrochée la première
volée montante, le cadre-châssis 8 du palier intermédiaire supérieur et auquel est
accrochée la deuxième volée montante, le cadre-châssis 18 du palier d'étage et auquel
est accrochée la troisième volée montante.
[0009] Si comme représenté, la colonne support 4 forme un carré, on conçoit aisément que
l'on peut également la prévoir rectangulaire, une volée d'escalier ayant dès lors
une hauteur différente des deux autres. Si l'on augmente ou diminue les dimensions
du carré ou du rectangle que peut constituer la colonne support 4 et de ce fait diminuer
ou augmenter la hauteur des volées d'escalier, ces différentes modifications possibles
vont donc permettre une adaptation facile de l'escalier à une hauteur quelconque d'étage
prévu d'un bâtiment à construire ou déjà existant sans même que l'on soit amené à
modifier la pente des volées d'escalier, qui bien sûr reste également une possibilité
d'adaptation (peu importante) à différentes hauteurs; ce qui est particulièrement
remarquable dans l'invention, c'est que l'on peut simplement, en modifiant les dimensions
(largeur, longueur) de la section transversale de la colonne-support 4 et sans que
l'on ait à modifier la distance standard que l'on s'est fixée entre les marches, y
parvenir.
[0010] Bien entendu, les dimensions (largeur, longueur) et la forme carrée ou rectangulaire
de la colonne support 4 peuvent être choisies pour d'autres raisons, esthétiques ou
en fonction de la place disponible, en effet, on peut, pour une même hauteur d'étage,
en choisissant un rectangle plutôt qu'un carré, rectangle dont la longueur plus la
largeur également deux fois le côté du carré, augmenter ou diminuer la distance, hors
tout, entre la façade et l'extrémité extérieure de l'escalier.
[0011] Si généralement on va prévoir deux paliers intermédiaires et trois volées d'escalier
entre deux paliers d'étage (ou rez-de-chaussée et premier étage), on pourra être amené,
pour des hauteurs importantes entre deux étages (par exemple bâtiments publics et
industriels) à prévoir, après la troisième volée, à nouveau un palier intermédiaire
(remplaçant le palier d'étage habituel), puis les paliers intermédiaires et les trois
volées d'escalier avant de retrouver un palier d'étage (soit tourné tout autour de
la colonne-support); par contre, pour une hauteur relativement faible d'étage : (en
descendant) un palier d'étage, une volée d'escalier, un palier intermédiaire, puis
une nouvelle volée d'escalier conduisant directement vers un palier d'étage.
[0012] En se référant plus particulièrement aux figures 5 à 14, on décrira maintenant plus
en détail les différentes pièces qui vont constituer l'escalier et la manière préférentielle,
les profils utilisés ainsi que les moyens prévus pour l'assemblage et l'emboftage
des différentes pièces, car il s'agit d'un avantage et d'une caractéristique particulièrement
remarquables de la présente invention que les assemblages et emboîtages peuvent se
réaliser sur place et sans aucune difficulté, sans aucune soudure, par simple fixation
au mur qui a pour seul but de maintenir l'ensemble de l'escalier contre le mur, les
parties successivement assemblées depuis le bas vers le haut servant d'escalier pour
poursuivre le montage successif vers le haut.
[0013] En se référant à la figure 5, on voit l'assemblage de la colonne support 4 qui est
constituée par des séries successives de quatre montants verticaux 3 ayant un profil
en coin droit et à l'extrémité supérieure desquels sont fixés, par des boulons à la
partie inférieure 15a des tirants horizontaux simples ou 16a des tirants horizontaux
prolongés d'un côté qui les uns comme les autres sont constitués par deux profilés
creux emboîtés partiellement l'un dans l'autre (il en est de même pour les tirants
17 prolongés au-delà de deux montants 3), à l'inverse (non représenté à la fig. 5)
c'est sur les parties supérieures 15b, 16b ou 17b que l'on fixera l'extrémité inférieure
des montants verticaux 3 de la série suivante. Au noeud, c'est-à-dire au croisement
des tirants 16 que l'on détaillera ultérieurement par rapport à la fig. 6, on prévoit
d'y fixer, par boulons, trois équerres de coin 25 pour l'assemblage du châssis pallier
intermédiaire 8 qui est constitué des tirants horizontaux prolongés 16 et des tirants
horizontaux complémentaires 24, ceux-ci sont également en deux parties superposées
24a, 24b, deux profilés creux partiellement emboités.
[0014] Comme visible, tous les tirants horizontaux tant 15 que 16 et 24, comme d'ailleurs
17 et 23 se termineront en biseau, mais de plus , dans les coins ou il n'ya pas de
montants 3, on glisse intérieurement deux pièces de coin 26a, 26b, à l'intérieur respectivement
des parties inférieures 16a, 24a (ainsi qu'au 17a, 23a non représenté en détail) ou
deux parties inférieures 24a (ainsi que 23a) et des parties supérieures 16b, 24b,
la fixation de ces pièces de coin 26 étant assurée par rivetage (figure 14).
[0015] En se référant à la figure 6, on voit que pour permettre le croisement des tirants
16, on a prévu, sur un premier tirant horizontal prolongé 16, respectivement une découpe
inférieure vers le haut 27a reprenant la moitié de la hauteur de la partie 16a de
ce tirant, et une découpe supérieure vers le bas 27b reprenant la moitié de la hauteur
de la partie 16b de ce tirant et, en regard, sur une même hauteur, respectivement
une découpe supérieure, vers le bas 28a de la partie inférieure 16a de l'autre tirant
et une découpe inférieure, vers le haut 28b de la partie supérieure 16b de l'autre
tirant.
[0016] Alors que le premier tirant 16 comportant les découpes 27 est présenté emboîté, l'autre
comportant les découpes 28 est placé à cheval par le haut et le bas et ensuite emboîté.
[0017] En se référant à la figure 7, on voit la manière dont sont accrochés en tête (c'est-à-dire
à l'extrémité supérieure) les limons 9 d'une volée d'escalier, limons 9 constitués
comme les tirants principaux 15, 16, 17 et complémentaires 23, 24 de deux profilés
partiellement emboîtés 9a, 9b (voir fig. 11), profilés que l'on prévoit d'ailleurs
tous identiques pour des raisons de rationalisation de fabrication. Sur le tirant
horizontal prolongé 16 (ou 17), on fixe perpendiculairement à sa face extérieure,
par soudure par exemple, une pièce en U droit 29 à l'intérieur de laquelle on glisse
et fixe par boulonnage, l'extrémité du limon 9, extrémité de tête 30 découpée en biais
pour donner la pente nécessaire au limon 9. Afin qu'il ne dépasse pas le U 29, on
prévoit une découpe 31 sur une petite longueur du chant extérieur de la partie 9b
du limon (une découpe identique peut être prévue à la partie 9a de ce même limon).
[0018] En se référant à la figure 8, on voit la manière dont sont accrochés, à la base (c'est-à-dire
à l'extrémité inférieure) les limons 9 d'une volée d'escalier, tout au moins du côté
extérieur; en effet, on peut prévoir qu'à la base, la volée d'escalier pose sur le
palier, les limons 9 étant simplement convenablement découpés en biais, pour ce faire,
à l'extrémité inférieure. Toutefois, du côté extérieur, il est préférable d'assurer
une fixation comme visible à la figure 8, on prévoit de fixer (par soudure par exemple)
sur le chant supérieur des tirants 24 (il en est de même pour les tirants 23) une
pièce en U droit 32 dans laquelle on va glisser l'extrémité inférieure du limon 9
convenablement découpée en biais et l'y fixer par boulonnage.
[0019] En se référant à la figure 9, on voit les détails de l'assemblage réalisé pour constituer
un palier d'étage ayant comme base le châssis 18 (fig. 4). Sur la face intérieure
du tirant horizontal prolongé 17 de la colonne support 4 et des tirants complémentaires
23 (dont un seul représenté à la fig. 9), on fixe (par soudure par exemple) au niveau
des parties supérieures 17b et 23b, une pièce en forme générale de U droit 33, ce
qui va permettre de glisser perpendiculairement entre les branches latérales 33a,
33b, un ou plusieurs tirants droits 40 qui vont constituer la base pour la tôle plancher
12 d'un palier d'étage, tôle 12 qui repose également sur l'extérieur de la branche
33b du U droit. De préférence, comme visible, l'arriére du U droit 33 est légèrement
prolongé vers le haut et comporte un petit retour 33c vers l'extérieur, assurant le
parfait maintien de la pièce U 33. On pourrait d'ailleurs constituer un cadre au moyen
de quatre pièces U 33 qui seraient simplement (non plus soudées, ni fixées) encastrées
dans le cadre-châssis 18, par ailleurs, pour assurer le rigide du cadre formé par
les U droit 33, ceux-ci sont également prolongés vers le bas et comportent un retour
33d vers l'intérieur, de la même manière, on assemblera les paliers intermédiaires
comme également visible à la figure 10, les montants 20 des garde-corps des paliers
d'étage comme d'ailleurs ceux des paliers intermédiaires, sont simplement emboîtés
et posés à l'intérieur des tirants 17, 23 (et/ou 16, 24), une découpe 34 étant prévue
à la face supérieure de la partie supérieure (17b, 23b) de ces tirants, les montants
20, posant dans les parties supérieures, étant ensuite rivetés.
[0020] Comme représenté en A à cette figure 10, les deux parties a et b du tirant 17 comme
tous les autres tirants 15, 16, 23, 24 et comme représenté en B à la fig. 11, les
parties a et b des limons 9 (profilés identiques) sont réalisés au moyen de deux tubes
a, b de profil général rectangulaire placé debout, dont le supérieur b se termine
en dessous par une partie en U droit 35, légèrement plus réduite (voir fig. 6) alors
que l'inférieur a se termine au-dessus, dans le prolongement de ses côtés, en U droit
de manière à former une encoche droite 36 dans laquelle va s'embotter la partie 35
du profilé supérieur b; l'inférieur a ayant, en outre intérieurement dans le bas,
un renforcement sous la forme d'un U droit 37. Comme visible aux figures 10 et 12,
en C, les montants 20 ont un profil rectangulaire simple identique à celui des montants
19, voir D fig. 11, comme celui des tirants 40 (fig. 9). En pratique, comme visible
à la figure 10, les montants 20 vont poser sur l'extrémité des branches du U 35 de
la partie 17b (ou 23b, 24b, 16b).
[0021] En se référant à la figure 11, on voit que les montants 19 seront emboftés et fixés
par rivetage de la manière que les montants 20, sauf qu'ils seront emboîtés dans la
partie supérieure 9b des limons 9 et que le montant 19 sera découpé en biais à sa
base de manière à reprendre la pente donnée à la volée d'escalier.
[0022] En se référant aux figures 9 et 12, on voit que les traverses du garde-corps 7 (traverses
placées droites) sont constituées par un tube rond (profil en E, fig. 13) glissé dans
des trous 38 prévus de part en part dans les chants des montants 20, on donne dans
les coins une courbure 7a (fig. 9) à ces traverses 7 qui sont fixées par rivetage
aux montants 20.
[0023] En se référant à la figure 11, on voit que les traverses du garde-corps 6 (ou 5),
traverses placées inclinées, sont constituées par un tube rond (profil en F identique
à celui en E, fig. Il) glissé dans un trou 39 prévu dans le chant d'un côté des montants
19, comme parfaitement visible à la figure 11, on a donné à la partie supérieure (arrivée)
des traverses 6, une courbure 6a vers le bas de manière à les ramener à l'horizontale
et inversement à la partie inférieure (départ) des traverses 6, une courbure 6b vers
le haut pour la même raison et de manière que les traverses 6 glissent droites dans
les montants 19, auxquels elles sont fixées par rivetage.
[0024] En se référant aux figures 12 et 13, on voit que les rampes 22 consistent en un profilé
de forme π (droit placé à cheval et fixé par rivetage sur la tête des montants 20,
il en sera de même des rampes 21 placées sur les montants 19 (non représentés en détail).
[0025] En se référant à la figure 15, on voit le profilé adopté pour les marches 10 qui
sont placées sur deux tubes 41, la partie supérieure et formant la face extérieure
42 de la marche 10 est partiellement rainurée sur au moins sa partie principale, de
manière habituelle, de sorte à éviter le glissement, l'avant 42a est rabattu de préférence
comme représenté en léger arrondi, la face intérieure 43 comporte, de manière habituelle,
un certain nombre d'ailes parallèles 44, perpendiculaires et placées transversalement
à la marche assurant la rigidité de celle-ci. Deux de ces ailes sont situées près
des extrémités longitudinales et présentent des dispositions particulières, l'une
45 à l'avant est d'une part plus longue 46 que les autres 44 et comporte du côté tourné
vers l'arrière un retour arrondi 47 d'environ un quart de cercle au diamètre extérieur
d'un tube 41 qui va ainsi être maintenu à la fois par la face intérieure 43 de la
marche 10, la partie perpendiculaire de l'aile 45 et l'arrondi 47, celui-ci se termine
comme visible à la figure 15 par une petite patte 48 tournée vers le bas, facilitant
l'accrochage de la marche 10 sur le tube 41, l'autre aile 49 à l'arrière, plus longue
que les autres ailes 44 est située à distance juste supérieure, à celle du diamètre
extérieur du tube 41, de la dernière aile 44 vers l'arrière de manière à ce que le
tube 41 soit tenu entre ces deux ailes 44 et 49, de préférence, en outre, comme visible,
l'aile 49 comporte du côté du tube 41, un petit bossage 50 empêchant, après introduction
de force, au tube 41 de ressortir.
[0026] Afin de bloquer définitivement la marche sur les tubes 41, on peut prévoir en outre
(non représenté) de riveter, en quelques points, l'aile 49 au tube 41 correspondant.
[0027] An conçoit aisément qu'au montage d'une marche 10 sur les tubes 41, on viendra la
placer d'abord sur le tube avant 41 puis en l'abaissera sur le tube arrière 41.
[0028] En outre, le profilé constituant les marches 10 comporte de préférence, comme représenté,
les moyens de fixer une contre-marche (non représentée), moyens qui consistent d'une
part à prévoir à l'extrémité arrière de la marche 10, une aile supplémentaire perpendiculaire
51 pourvue d'un retour vers l'extérieur formant un crochet droit 52 de manière à aménager
une rainure longitudinale 53 tournée vers le haut, et d'autre part à prévoir à l'aile
45, 46, du côté opposé à l'arrondi 47, un crochet droit 54 aménageant une rainure
longitudinale 55 tournée vers le bas. Une contre-marche (non représentée), une simple
plaque, va être parfaitement tenue en étant passée dans la rainure 52 s'appuyant contre
l'aile 51 d'une marche inférieure et prise dans la rainure 55 et s'appuyant contre
l'aile 46 d'une marche juste supérieure. Dans le cas de la première marche en partant
du bas d'une volée, pour la contre-marche en regard, on utilisera, à l'un des côtés
longitudinaux, les moyens habituels de fixation aux tirants 16 ou 17.
[0029] En se référant à la figure 16, on voit une manière préférentielle d'assemblage des
deux tubes 41 d'une marche 10 à un limon 9 (l'un à la partie 9a, l'autre 9b de celui-ci),
le tube 41 sera découpé longitudinalement, sur une partie de son épaisseur, à ses
extrémités, sur une petite distance 56 de manière à former un angle buté 57 (fig.
17). Après avoir introduit le tube 41 dans l'ouverture du profilé limon 9 dont la
partie 58a (côté extérieur) est de diamètre légèrement inférieur à la partie 58b (côté
intérieur) et correspondant respectivement au diamètre extérieur du tube 41, respectivement
à la partie découpée 56 et sa partie normale, de manière que la butée 57 du tube est
arrêtée par le bord intérieur de l'ouverture 58a du limon 9, on replie, de force,
l'extrémité 59 du tube ressortant du limon 9 sur toute sa périphérie et l'on assure
ainsi la fixation définitive du tube 41 au limon 9; on peut également prévoir cette
fixation de manière classique, c'est-à-dire, par boulonnage par exemple.
[0030] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite et
représentée, en particulier certains détails d'assemblage ne sont pas indispensables
pour l'obtention d'un escalier conforme aux principes généraux de l'invention, mais
ils apparaissent néanmoins intéressants dans le but de rationalisation de ces composantes,
d'une parfaite esthétique et d'éviter des assemblages compliqués, in situ nécessitant
le recours à des grues, échafaudages, etc... et/ou travaux tels que soudure, accrochage
important à la façade d'un bâtiment, etc... alors que le montage in situ d'une échelle
conforme à l'invention va s'effectuer depuis le socle 13 de départ à une première
hauteur du palier intermédiaire inférieur : première série de montants 3 et tirants
15, 16, 24, etc... puis, de ce premier palier réalisé, on va pouvoir réaliser le second,
etc...
[0031] Comme déjà indiqué, le nombre de paliers intermédiaires entre deux étages peut varier
mais également, on peut envisager, pour renforcer la colonne-support, de prévoir des
cadres-châssis supplémentaires uniquement composés de tirants 15 comme d'autres moyens,
étançon, équerre, etc... et par exemple des équerres de renforcement en dessous du
palier d'étage, par ailleurs, la forme de la réalisation des marches 10 est susceptible
de réalisation différente, on peut prévoir des contre-marches, on peut envisager que
les planchers tant 11 que 12 et les marches 10 sont constitués par un caillebotis
permettant une évacuation des eaux et des poussières (sable par exemple).
1. Escalier métallique extérieur, plus particulièrement réalisé en aluminium, pour
un bâtiment a étages ou d'une certaine hauteur, destiné plus généralement à l'évacuation,
sortie ou entrée par l'extérieur de personnes d'un immeuble à multiples étages, caractérisé
en ce qu'il est essentiellement fixé et porté par quatre mon- tants droits (3) formant colonne support (4), placés verticalement en carré ou rectangle,
autour de deux côtés au moins, de laquelle sont fixées les volées d'escalier, montants
(3) assemblés entre eux à différentes hauteurs et au moins au niveau des paliers (8,
18), par quatre tirants horizontaux (15,16,17) dont un (17) des quatre qui va se situer
au niveau d'un palier d'étage (18), se prolonge au-delà d'un deuxième montant (3)
pour tenir et porter sur tout un côté, ce palier (18), ou y être fixé à un palier
existant, ainsi qu'y fixer la volée descendante de ce palier, et deux tirants (16)
des quatre (15, 16) situés au niveau d'un palier intermédiaire (8) se prolongent au-delà
d'un montant (3) pour former partie du châssis d'un palier intermédiaire (8) et y
fixer, sur un des deux tirants prolongés (16), la volée descendante de ce palier (8).
2. Escalier selon la revendication 1, caractérisé en ce que les montants droits (3)
formant colonne-support (4) sont constitués par des tronçons de montants successifs
en forme de coin droit placé bout à bout et réunis entre eux par les tirants horizontaux
(15, 16, 17).
3. Escalier selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que
les tirants horizontaux (15, 16, 17) sont formés par deux profilés creux de forme
générale rectangulaire, partiellement emboîtés l'un sur l'autre et chacun des cadres-châssis
des paliers intermédiaires (8) et d'étage (18) sont formés par ces dits tirants horizontaux
(15, 16, 17) ainsi que d'autres tirants horizontaux identiques (23, 24).
4. Escalier selon la revendication 3 caractérisé en ce que les tirants horizontaux
(15, 16, 17, 23, 24) ont leurs extrémités découpées en biseau droit et sont assemblés
entre eux, au coin des montants, par boulonnage sur ceux-ci, à leur entrecroisement
par emboîtement de chacun des deux profilés d'un tirant à cheval sur l'autre, des
découpes étant prévues à cet effet, et au coin extérieur des paliers par emboitement
d'une pièce de coin (26) dans chacun des deux profilés des tirants et rivetage de
ceux-ci sur la pièce de coin (25).
5. Escalier selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que
les paires de limons (9) d'une volée d'escalier sont constituées par les deux mêmes
profilés (9a, 9b) emboités que les tirants (15, 16, 17, 23, 24), profilés également
partiellement emboités l'un sur l'autre et paire de limons (9) qui sont fixés, par
boulonnage à leur tête, dans une pièce en U (29) fixée à la face d'un tirant prolongé
(16, 17) d'un châssis de palier (8, 18), et de préférence, à leur base, au moins l'un
d'eux, l'extérieur, est fixé par boulonnage dans une pièce en U (32) fixée sur le
chant d'un tirant prolongé (16, 17).
6. Escalier selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que
les montants droits (19, 20) des garde-corps des paliers (8, 18) et des volées d'escalier
sont constitués par un profilé rectangulaire creux qui s'emboîte dans le profilé supérieur
d'un tirant (17, 24) ou limon (9), et y est fixé par rivetage, et que les traverses
6, 7 de ces dits garde-corps sont emboîtées dans le chant des montants (19, 20) et
fixées par rivetage.
7. Escalier selon la revendication 6, caractérisé en ce que les traverses (6) des
garde-corps des volées d'escalier sont inversement repliées à leut tête et à leur
base, de manière à s'emboîter perpendiculairement et droit dans les montants (19)
des garde-corps des des volées d'escalier.
8. Escalier selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'une
pièce en U(33) est fixée sur la face intérieure de la partie supérieure (b) des tirants
(16, 17, 23, 24) des châssis des paliers (8, 18) et sur le côté extérieur de la branche
supérieure duquel U (33) on pose la tôle plancher (11, 12) des paliers (8, 18).
9. Escalier selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que
la colonne support (4) repose et est fixée par boulonnage à un socle (13) et le châssis
du palier d'étage (18) est fixé par boulonnage à la façade du bâtiment (2).
10. Escalier selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que
les profilés creux de forme générale rectangulaire constituant les tirants (15, 16,
17, 23, 24) et les limons (9), présentent en profil, le profilé supérieur (b), une
partie inférieure légèrement plus réduite en forme de U droit (35), et le profilé
inférieur (a) se termine à sa partie supérieure dans le prolongement de ses côtés,
en U droit, formant encoche droite pour le U droit (36) du profilé supérieur (b) et,
en outre, l'inférieur (a) est intérieurement renforcé à sa partie inférieure par un
U droit (37).
Il. Escalier selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que
les marches (10) qui sont placées sur deux tubes (41) eux-mêmes fixés aux limons (9),
présentent, sur leur face intérieure (43), un certain nombre d'ailes parallèles (44,
45, 49) perpendiculaires et placés transversalement aux marches (10), dont deux de
ces ailes (45, 49) situées près des extrémités longitudinales sont d'une part plus
longue, et d'autre part, l'une (45), celle située à l'avant comporte, du côté tourné
vers l'arrière, un retour arrondi (47) d'environ un quart de cercle au diamètre extérieur
des tubes (41) de manière à maintenir l'un de ceux-ci à la fois par la face intérieure
(43) de la marche (10), la partie perpendiculaire de la dite aile (45) et l'arrondi
(47), et l'autre aile (49), celle située à l'arrière est située à distance juste supérieure
à celle du diamètre extérieur du tube (41) de la dernière aile de longueur normale.
12. Escalier selon la revendication 11, caractérisé en ce que le retour arrondi (47)
de l'aile avant se termine par une petite patte (48) tournée vers le bas et l'aile
arrière prolongée (49) comporte, sur sa face tournée du côté avant, un bossage (50).
13. Escalier selon l'une quelconque des revendications 11 et 12, caractérisé en ce
que pour permettre la fixation d'une contre-marche, simple plaque, l'aile avant (45)
comporte, sur sa face tournée vers l'avant, un crochet droit (54) aménageant une rainure
(55) tournée vers le bas, la marche comporte, à son extrémité arrière, une aile supplémentaire
perpendiculaire (51) pourvue d'un retour extérieur formant crochet droit (52) aménageant une rainure tournée (53) vers le haut.
14 Escalier selon l'une quelconque des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que
les tubes (41) portant les marches (10) sont découpés sur une partie de leur épaisseur,
à leurs extrémités (56), de manière à former un angle buté (57) et qu'après avoir
été introduit dans des trous (58) dans le flanc des profilés formant les limons (9)
dont celui (58a) du côté extérieur est juste supérieur au diamètre extérieur de la
partie découpée des tubes (41), et l'extrémité extérieure (59) du tube (41) est repliée
de force sur toute sa périphérie.