Domaine technique
[0001] La présente invention concerne les unités d'affichage alphanumériques qui peuvent
être utilisées dans des systèmes de traitement de données ou dans des systèmes de
bureau. Plus particulièrement, la présente invention concerne des unités d'affichage
simples, peu coûteuses, qui peuvent être associées à une imprimante ou une machine
à écrire dans un système de traitement de texte.
Etat de la technique antérieure
[0002] Des unités d'affichage relativement simples dans lesquelles plusieurs sources de
lumière passent répétitivement par plusieurs positions et sont sélectivement allumées
et éteintes, sont bien connues dans l'art antérieur où elles sont utilisées dans des
dispositifs alphanumériques simples à la place d'ensembles sophistiqués plus coûteux
dans lesquels une source de lumière distincte est utilisée pour chaque point de l'affichage.
Ce type d'affichage obtenu à l'aide d'une seule source de lumière mobile, simplifie
et réduit nettement le nombre et la complexité des sources de lumière nécessaires;
il reste cependant sujet à une distorsion produite par des irrégularités dans le mouvement
des sources de lumière qui peuvent être dues à des phénomènes variés tels que des
déséquilibres dans l'unité d'entraînement ou des bruits produits par l'unité.elle-même.
Les systèmes d'affichage rudimentaires utilisant des groupes de diodes luminescentes
mobiles pour produire des caractères alphanumériques variables, sont décrits dans
les brevets des E.U.A. No. 3 846 784 et 3 958 235.
[0003] Etant donné que les équipements de bureau font de plus en plus appel à la micro-électronique,
il se fait vivement sentir le besoin de petites unités d'affichage interactives bon
marché qui puissent être utilisées dans le traitement de texte.
[0004] De façon générale, le tube cathodique (CRT) est considéré comme étant trop gros,
trop complexe et trop coûteux pour les opérations simples que vise la présente invention.
D'autres réalisations font appel à la matrice de sources de lumière mentionnée ci-dessus
pour fournir un affichage de une ou plusieurs lignes. Cependant, une unité de ce type,
reviendrait très cher dans un système de traitement de texte bon marché.
Brève description de la présente invention
[0005] Un objet fondamental de la présente invention est de fournir une unité d'affichage
simple et bon marché qui utilise un groupe de sources de lumière soumis à une oscillation
dans lequel les sources de lumière sont sélectivement allumées et éteintes durant
l'oscillation.
[0006] Un autre objet de la présente invention est une unité d'affichage de ce type qui
utilise un groupe de sources de lumière qui oscillent très uniformément.
[0007] Un autre objet de la présente invention est une unité d'affichage qui utilise un
groupe de sources de lumière dabs laquelle les vibrations transmises à l'équipement
associé sont rendues minimales.
[0008] Un autre objet de la présente invention est une unité d'affichage qui utilise un
groupe de sources de lumière qui exige un minimum d'énergie.
[0009] Les objets de la présente invention sont réalisés dans une unité d'affichage pilotée
par diapason qui comprend un support rigide, par exemple le châssis d'une machine
à écrire ou d'une imprimante, auquel elle est suspendue élastiquement. L'unité d'affichage
comprend une base à partir de laquelle s'étend au moins un bras d'affichage qui lui
est fixé, plusieurs sources de lumière montées sur le bras d'affichage et s'étendant
sur au moins une rangée et au moins un bras d'équilibrage fixé à cette base parallèlement
au bras d'affichage. Conformément à cet aspect de la présente invention, les moyens
pour faire osciller le bras d'affichage et le bras d'équilibrage sont fixés à cette
base. Ces moyens d'oscillation font osciller le bras d'affichage et le bras d'équilibrage
en opposition de phase , c'est-à-dire, s'équilibrant l'un et l'autre. En outre, des
moyens sont utilisés avec chacune des sources de lumière pour permettre à au moins
une source de lumière d'être allumée pour chacune des positions d'un ensemble de positions
sur lesquelles l'oscillateur déplace la rangée de sources de lumière. Etant donné
que toute l'unité d'affichage, y compris les moyens d'oscillation, ne fait qu'un bloc,
l'unité peut être isolée de la machine, par exemple de la machine à écrire, de l'imprimante
ou de tout autre équipement, ce qui fait que la transmission des vibrations de l'unité
d'affichage oscillante au châssis de la machine est réduite à un minimum. A cet égard,
pour obtenir de meilleurs résultats, les moyens utilisés pour que l'unité d'affichage
soit suspendue élastiquement au support, ou châssis, doivent être placés de sorte
que l'unité d'affichage soit suspendue au châssis par son centre de gravité.
[0010] Conformément à un autre aspect de la présente invention, le pilotage par diapason
se fait de sorte que les bras d'équilibrage qui oscillent en opposition de phase par
rapport aux bras d'affichage sur celui-ci, exercent durant l'oscillation, un couple
d'équilibrage qui s'oppose au couple exercé par les bras d'affichage et les lumières
qu'ils portent. En outre, ces deux couples sont créés en des points équidistants de
la base.
[0011] Grâce à l'équilibrage des deux couples durant l'oscillation, l'unité d'affichage
est soumise à une vibration très uniforme et donne finalement un affichage alphanumérique
clair et facile à lire. En outre, l'équilibre des couples dans l'unité d'affichage
indépendante réduit au minimum les effets de vibration durant l'oscillation, ce qui
facilite encore davantage l'isolement des vibrations pouvant être transmises par l'unité
d'affichage jusqu'à l'équi- pement associé.
[0012] Un autre aspect de la présente invention concerne des moyens d'oscillation qui nécessitent
un minimum d'énergie. Etant donné que les sources d'énergie élevée sont lourdes, encombrantes
et coûteuses, il faut que les systèmes de bureau et les équipements associés se contentent
d'une source ayant une énergie relativement faible, par exemple, de l'ordre de 5 watts.
Le problème à résoudre consiste donc à concilier ces faibles besoins en énergie avec
une unité d'affichage capable d'osciller sur des distances correspondant à l'affichage
de plusieurs lignes d'un texte. Pour résoudre ce problème, la présente invention utilise
des moyens d'oscillation qui comprennent un aimant permanent coopérant avec un électro-aimant
dont le noyau de la bobine est parallèle à l'axe d'oscillation des bras d'affichage.
De cette façon, le noyau peut être placé de sorte que, à mi-course du bras d'affichage,
là où les besoins en énergie sont les plus grands, l'aimant permanent porté par les
bras d'affichage soit lui-même placé de sorte que la région où la densité du flux
est maximale sur cet aimant permanent, traverse l'axe du noyau afin que soit utilisée
la force magnétomotrice maximale.
Brève description des dessins
[0013] Les références qui indiquent des éléments identiques sont les mêmes sur toutes les
figures qui illustrent un mode de réalisation préféré de la présente invention.
La Figure 1 représente une vue schématique partielle d'un mode de réalisation préféré
de l'unité d'affichage de la présente invention.
La Figure 2 représente une vue en coupe faite suivant la ligne 2-2 de la Figure 1.
La Figure 3 représente une vue de face partielle de la configuration alphanumérique
produite en allumant et éteignant sélectivement les diodes luminescentes en des positions
de coordonnées particulières au cours de l'oscillation d'une rangée de diodes luminescentes
durant un cycle d'oscillation.
La Figure 4 représente un schéma illustrant graphiquement le sens et l'amplitude des
couples durant un cycle d'affichage.
La Figure 5 représente un graphique illustrant la tension périodique, le courant et
le déplacement des diodes luminescentes en fonction du temps durant le fonctionnement
de l'unité d'affichage de la présente invention.
La Figure 6 représente un schéma du circuit utilisé dans le pilotage par diapason.
La Figure 7 représente un schéma du circuit utilisé pour allumer sélectivement les
diodes luminescentes durant l'oscillation.
La Figure 8 représente un graphique illustrant les impulsions de chronologie utilisées
pour allumer sélectivement les diodes durant un cycle d'affichage.
Description d'un mode de réalisation de l'invention
[0014] Au cours de la description détaillée d'un mode de réalisation de la présente invention,
la partie mécanique de l'unité d'affichage va être décrite en référence aux Figures
1 à 4. Puis, les circuits logiques intervenant dans le pilotage par diapason et, en
conséquence, dans l'unité d'affichage, vont être décrits en référence aux Figures
5 et 6. Après quoi, les circuits pour allumer sélectivement les différentes sources
de lumière, c'est-à-dire les diodes luminescentes (LED) vont être décrits en référence
aux Figures 7 et 8.
[0015] Les Figures 1 et 2 représentent l'unité d'affichage 10, qui comporte une base 11
rattachée au châssis de machine 12 par l'élément de suspension élastique 13 qui peut
être fait dans un matériau tel que du caoutchouc ou tout autre matériau élastomère.
Des bras d'affichage 14 et 15, qui sont constitués par des lames élastiques sont fixés
à la base 11. Le panneau d'affichage 16 est monté à l'extrémité des bras d'affichage
14 et 15 par des dispositifs de maintien 17 et 18 qui peuvent être faits dans un matériau
quelconque approprié, par exemple, dans une matière plastique moulée. Une rangée 19
de diodes luminescentes (LED) 10 est montée sur le panneau d'affichage 16. La rangée
19 peut contenir par exemple 192 diodes luminescentes 20 classiques. Les bras d'affichage
14 et 15 portent également les aimants permanents 21 et 22 qui font partie des moyens
d'oscillation 23. Les aimants permanents 25-et 26 ont chacun un support d'aimant 24
et 24', supports qui les fixent respectivement à chacun des bras 14 et 15. Les aimants
permanents 25 et 26 ont chacun un circuit magnétique 27 et 27' en fer doux.
[0016] Le support latéral 28 qui s'étend de façon rigide depuis la base 11 supporte l'électro-aimant
29 des moyens d'oscillation 23. L'électro-aimant comprend une bobine de détection
30, une bobine de commande 31 et un noyau 32, et cet électro-aimant est suspendu de
façon rigide au support 28 qui se trouve à une certaine distance des aimants 25 et
26.
[0017] Les bras d'équilibrage 33 et-34 qui sont également, de préférence, des lames élastiques
en porte à faux, sont fixés à la base 11. Le poids d'équilibrage 35 est supporté par
les bras 33 et 34. Avec la structure représentée sur les Figures 1 et 2, l'unité d'affichage
indépendante 10 qui est suspendue au châssis 12 de la machine par le moyen de suspension
élastique 13, peut être équilibrée de sorte que la rangée de diodes luminescentes
19 puisse être soumise à une oscillation uniforme dans les sens indiqués par la double
flèche. Pour ce faire, le couple résultant produit par la combinaison des bras d'équilibrage
33 et 34 et du poids d'équilibrage 35 est égal et opposé au couple résultant exercé
par l'oscillation des bras d'affichage 14 et 15, par les aimants permanents 21 et
22 ainsi que par le panneau d'affichage 16 monté sur ces bras. En outre, ces deux
couples résultants agissent sur des points équidistants de la base.
[0018] L'équilibrage de ces couples résultants va être mieux compris en référence à la Figure
4 qui représente graphiquement les diverses forces et leurs distances de la base.
[0019] Sur cette figure:
m16 est la masse du panneau d'affichage 16 F16 est le-couple exercé par le panneau 16 durant l'oscillation
m(21,22) est la masse des aimants 21 et 22 F(21,22) est le couple exercé par les aimants 21 et 22
m(14,15) est la masse des bras d'affichage 14 et 15 F(14,15) est le couple exercé par les bras 14 et 15
m35 est la masse du poids d'équilibrage 35 F35 est le couple exercé par le poids 35 durant l'oscillation
m(33,34) est le couple exercé par les bras 33 et 34 md est la masse totale de l'ensemble d'affichage Fd est le couple exercé par l'ensemble d'affichage m est la masse de l'ensemble d'équilibrage
F est le couple exercé par l'ensemble d'équilibrage F est égal et opposé à Fd et
Fc et Fd sont équidistants de la base 12.
[0020] Le couple F peut être calculé pour un élément quelconque de la façon suivante: dans
un système oscillant

où a représente l'amplitude d'une alternance exprimée en centimètres, ω = 2πN, la
fréquence où N est exprimé en hertz et y le déplacement exprimé en centimètres.
[0021] L'accélération

où y représente l'accélération dans le sens de l'oscillation exprimée en cm/sec.
2. D'où, le couple maximum est F = ÿ
maxm où m représente la masse en

[0022] Bien que l'unité d'affichage indépendante soit tout à fait bien équilibrée en ce
qui concerne les oscillations principales, il est à noter qu'il y a quelques oscillations
secondaires qui n'ont en pratique aucun effet sur le mode de réalisation de la présente
invention. Ces oscillations secondaires se font dans et hors du plan de déplacement,
c'est-à-dire, du plan dans lequel l'information alphanumérique est affichée. Il y
a effet secondaire car l'oscillation des bras se fait selon un arc par rapport aux
points où les bras rejoignent la base. Si besoin est, ces oscillations secondaires
peuvent être davantage réduites en allongeant les bras ce qui a pour effet de réduire
la courbure des arcs d'affichage.
[0023] De manière à obtenir un affichage numérique cohérent et clair, la rangée de diodes
luminescentes 19 doit être soumise à une oscillation verticale à une fréquence au
mois égale à 50 hertz. Dans le mode de réalisation illustré, une rangée de 192 diodes
luminescentes s'étendant sur 9,60 cm est soumise à une oscillation verticale à une
fréquence de 50 hertz et se déplace verticalement sur 2 cm afin de fournir 38 rangées
distantes centre à centre de 0,5 cm durant la course descendante, l'oscillation de
cette rangée définissant un angle de 68° de part et d'autre du milieu de la course.
Le cycle d'oscillation est représenté sur la Figure 5.
[0024] Pour synchroniser le cycle d'affichage avec les moyens d'oscillation représentés
sur la Figure 6, il est fait appel à un émetteur 36 (Figure 1) qui comprend un détecteur
d'impulsions 37 qui peut être un détecteur de position verticale de type classique,
c'est-à-dire,-un détecteur qui projette un faisceau de lumière sur une bande de chronologie
photographique (non représentée) montée près du détecteur 37 au dos du panneau d'affichage
16. De façon classique, le détecteur 37 projette le faisceau de lumière sur la bande
de chronologie et détecte les impulsions résultantes afin d'obtenir l'information
relative au temps et à la position.
[0025] Comme cela a été mentionné préalablement en référence aux Figures 1 et 2, l'affichage
va se faire en allumant et éteignant sélectivement les diodes luminescentes 20 à des
positions particulières du cycle d'oscillation de la rangée 19.
[0026] Cet affichage sera mieux compris en se référant à la Figure 3. Cette figure est une
vue schématique partielle montrant de face la configuration alphanumérique produite
lorsque les diodes luminescentes 20 sont sélectivement allumées et éteintes à des
positions de coordonnées particulières lors de l'oscillation de la rangée 19 (représentée
à la position de repos) durant un cycle d'oscillation suivant le trajet défini par
les flèches. Ainsi, lorsque la rangée 19 oscille à une fréquence supérieure à 50 hertz
et lorsque les diodes luminescentes créant la configuration sont allumées chaque fois
que des diodes particulières atteignent des positions de coordonnées sélectionnées,
il y aura maintien de la configuration alphanumérique représentée sur la Figure 3.
Par exemple, au fur et à mesure que la rangée 19 est soumise à oscillation, la diode
luminescente 20' est allumée chaque fois que la rangée 19 passe par les positions
de coordonnées 40, 39 et 38 afin de former les segments appropriés du caractère "E".
De façon semblable, la diode luminescente 20 est allumée sur sept positions de coordonnées
le long de la ligne 41 durant le cycle d'oscillation afin de former la portion centrale
du caractère "T".
[0027] Afin d'obtenir une apmitude d'oscillation maximale avec un minimum d'énergie, l'appareil
de la présente invention est de préférence agencé de sorte que la ligne centrale 42
passant par les aimants permanents 25 et 26 soit coaxiale avec le noyau 32 de l'électro-aimant
à mi-course de l'oscillation qui coïncide avec la position de repos de la rangée 19.
Ainsi, lorsque la rangée 19 oscille autour de l'axe 43, là où les bras d'affichage
14 et 15 sont rattachés à la base 11, le noyau 32 est fixé dans une position rigoureusement
parallèle à l'axe d'oscillation 43. Lorsque les aimants permanents 25 et 26 passent
par le point milieu de l'oscillation, la région correspondant à la densité de flux
maximale va coïncider avec l'axe du noyau pour fournir alors la force magnétomotrice.
En conséquence, la force magnétomotrice va être à son maximum au milieu de l'oscillation,
là où les besoins d'entraînement sont les plus grands. Ceci aura pour conséquence
de réduire au minimum les besoins en énergie, ce qui va donc permettre à l'unité d'affichage
de la présente invention de satisfaire aux spécifications de bureau classique, c'est-à-dire
un besoin en énergie qui est de l'ordre de 5 watts.
[0028] Les circuits pour faire osciller l'appareil d'affichage vont maintenant être décrits
en référence aux Figures 1 et 2 et aux.Figures 5 et 6. Le pilotage par diapason implique,
de façon générale, l'induction d'une tension périodique dans la bobine de détection
30. Cette tension sinusoïdale est représentée schématiquement sur le graphique de
la Figure 5. Lorsque cette tension est positive, le courant circule dans la bobine
de commande, comme le montre le graphique. Ce courant présent dans la bobine produit
une force magnétomotrice assurant le pilotage par diapason. Durant l'alternance suivante,
la tension dans la bobine de détection est négative et il n'y a pas production de
force magnétomotrice..Tandis que les polarités des tensions appliquées aux bobines
de détection et de commande de l'appareil de la Figure 2 sont agencées de manière
à produire une force magnétomotrice durant la course descendant l'oscillation, si
besoin est, le courant dans la bobine de commande pourrait être inversé durant l'alternance
suivante afin de produire une force magnétomotrice dans les deux sens. Quoiqu'il en
soit, la Figure 5 montre la vibration de l'extrémité libre de la lame élastique, c'est-à-dire,
le déplacement produit par le courant de la bobine de commande durant une alternance.
La Figure 5 présente également les impulsions de position détectées qui vont être
utilisées pour allumer ou éteindre les diodes.luminescentes. Cette opération sera
décrite de façon plus détaillée dans la suite. Pour les besoins de la présente invention,
les impulsions de chronologie pour allumer et éteindre les diodes luminescentes sont
représentées comme ne fonctionnant que durant la course descendante. Avec des circuits
électroniques supplémentaires, les impulsions de chronologie des diodes luminescentes
pourraient également être produites pour la course ascendante, ce qui améliorerait
la brillance de l'affichage. Cependant, il faudrait faire appel à des circuits de
commande supplémentaires.
[0029] Les circuits de commande de bobine et de régulation d'amplitude sont représentés
sur la Figure 6. En référence aux Figures 2 et 6, l'énergie d'oscillation est fournie
par la bobine de commande 31. Cette énergie est bien entendu consommée par l'amortissement
mécanique, l'impédance électrique et la réluctance magnétique. Pour maintenir une
amplitude constante de l'oscillation, l'énergie à l'entrée doit être régulée par le
circuit de la Figure 6. Cette régulation se fait en régulant le courant circulant
dans la bobine de commande. Durant le fonctionnement des moyens d'oscillation, le
déplacement des aimants permanents 25 et 26 rattachés respectivement aux lames élastiques
14 et 15, induit une tension dans la bobine de détection 30. Ce - signal de tension
est amplifié par l'amplificateur 44, et est redressé et filtré dans le dispositif
de redressement et de filtrage 45. Il est ensuite comparé à une tension de référence
46 au moyen d'un intégrateur 47 qui commande la tension dans la bobine de commande
31. Si le signal de tension est supérieur à la référence, il y a réduction du courant
dans la bobine de commande. Si le signal de tension est inférieur à la référence,
il y a augmentation du courant. L'augmentation du courant dans la bobine de commande
augmente la force appliquée aux aimants permanents 25 et 26 ce qui augmente l'amplitude
du déplacement et la vitesse ce qui, à son tour, augmente la tension dans la bobine
de détection. La réduction du courant a l'effet opposé.
[0030] De cette manière, un courant est envoyé dans la bobine de commande 31 à un niveau
qui entraîne les bras d'affichage à une amplitude qui engendre une tension dans la
bobine de détection 30 qui est égale à la tension de référence 46 appliquée à l'intégrateur
47 par le circuit de réglage d'amplitude 48. En faisant varier la tension de référence
en augmentant ou en diminuant la tension positive appliquée à l'intégrateur 47 à l'aide
du circuit de réglage 48, l'amplitude du mouvement oscillatoire peut être fixée au
niveau voulu.
[0031] Le circuit de régulation d'amplitude 50 commande donc l'amplitude du courant dans
la bobine de commande. Le circuit de commande de bobine 4
q fonctionne de sorte que le courant ne soit appliqué à la bobine de commande que lorsque
la tension positive est appliquée à la bobine de détection. Lorsque cette tension
positive est appliquée, elle est amplifiée dans l'amplificateur 51 et elle est appliquée
à la base du transistor Tl pour rendre ce dernier conducteur afin de permettre au
niveau de tension positive régulé au noeud 52 d'être appliqué à la bobine de commande
31. Lorsque la tension dans la bobine de détection 30 devient négative, le niveau
de tension appliqué à la base du transistor Tl tombe en-dessous de l'état de fonctionnement,
et le transistor Tl est bloqué pour supprimer le courant dans la bobine de commande
31.
[0032] Il est à noter que, durant le cycle initial, lorsque l'alimentation du circuit oscillateur
représenté sur la Figure 5 est mise en marche, le bruit électrique et mécanique enclenche
l'intégrateur 47 qui démarre un cycle de commande qui se déroule alors de la manière
décrite préalablement.
[0033] Il existe plusieurs techniques pour déterminer le moment où les diodes luminescentes
doivent être excitées pour engendrer un point particulier dans la matrice résultant
du mouvement de la rangée 19. Un procédé consiste à détecter le moment où la tension
positive de la bobine de détection devient négative. Ensuite, étant donné que le système
mécanique oscille dans un état stationnaire, un intervalle de temps fixe déterminé
électroniquement avant l'allumage de la diode luminescentes va éclairer la position
de données dans la matrice. Cependant, des variations de l'amplitude et la fréquence
de la vibration vont faire que l'image affichée va se déplacer vers le haut et vers
le bas ou se dilater ou se contracter, ce qui va entraîner une certaine distorsion
de l'image. Un moyen pour assurer que l'image va toujours avoir la même dimension
et qu'elle ne va pas être déformée tout en restant toujours à la même position, est
représenté sur la Figure 1. Comme cela a été mentionné préalablement, un dispositif
en forme de peigne, par exemple, une bande de chronologie photographique (non représentée)
est attaché au dos du panneau d'affichage 16 à côté du détecteur 37. Le détecteur
37 comprend un ensemble diode luminescente photo-résistance qui projette un faisceau
de lumière à travers la bande de chronologie et détecte les impulsions résultantes
permettant d'obtenir l'information relative au temps et à la position qui est utilisée
pour exci er une diode luminescente chaque fois qu'une position verticale de la matrice
est détectée comme étant une fenêtre de la bande de chronologie.
[0034] Comme.cela a été mentionné en référence à la Figure 5, les impulsions de position
détectées durant une seule impulsion de courant dans la bobine de commande vont être
utilisées pour allumer les diodes luminescentes nécessaires en ce point de déplacement
particulier pour afficher la ligne requise de caractères. La Figure 7 illustre ce
qui se passe en un point de déplacement particulier lorsque les caractères d'une ligne
particulière sont affichés. A titre d'illustration, on suppose que la rangée de diodes
luminescentes comporte 192 diodes (LED 1 à LED 192). L'information qui doit être affichée
est emmagasinée dans un système de commande, non représenté. Les caractères devant
être affichés sur une ligne particulière du panneau d'affichage sont transférés par
l'interface du système, jusqu'au générateur de caractères classique qui engendre la
configuration de points correspondant à la forme du caractère qui doit être maintenu
dans la rangée de diodes LED afin d'afficher la ligne d'information alphanumérique
requise. Ces données sont ensuite transférées à la logique de commande d'affichage
qui, à son tour, va coordonner l'information en commandant l'allumage et l'extinction
et la combinaison de diodes LED 1 à 192 pour une position de déplacement particulière
telle que détectée par le détecteur de position 37 qui applique les impulsions de
position détectées à la logique de commande d'affichage. Les diodes luminescentes
d'une rangée particulière ne doivent pas être toutes conditionnées simultanément pour
que l'oeil perçoive l'affichage. Chacun des huit dispositifs d'attaque est connecté
à 24 diodes luminescentes. Lorsque le dispositif de détection 37 détecte une position
de déplacement au cours d'une oscillation, comme le montre la Figure 5, il peut y
avoir 20 positions détectées, voire davantage, pour chaque cycle d'oscillation. On
suppose que le dispositif de détection a détecté une des impulsions représentées sur
la Figure 5.Le détecteur de position envoie cette impulsion la logique de commande
d'affichage de la Figure 7. A chaque impulsion de position détectée, par exemple l'impulsion
P1 de la Figure 8, plusieurs impulsions en cascade P11 à Pl8.sont respectivement appliquées
pour actionner les dispositifs d'attaque Al à A8 qui, à leur tour, conditionnent les
groupes associés de 24 diodes luminescentes, c'est-à-dire que l'application d'une
impulsion au dispositif d'attaque Al conditionne les diodes LED 1 à 24 et l'impulsion
finale appliquée au dispositif d'attaque A8 conditionne le dernier groupe de diodes
LED 169 à 192. Simultanément à ces impulsions en cascade appliquées aux dispositifs
d'attaque Al à A8, par la logique de commande d'affichage, les dispositifs d'attaque
de diode LED sélectionnés parmi les dispositifs d'attaque de diode LED L1 à L24 nécessaires
pour actionner les diodes LED dans le groupe de 24 diodes alors actionné par le dispositif
de commande d'anode particulier, vont être mis en service par la logique de commande
d'affichage. Par exemple, on suppose pour l'information alphanumérique particulière
affichée à une ligne de déplacement particulière représentée par , l'impulsion Pl
de la Figure 8, que les diodes particulières LED 1 à 3 et 23 et 24 ainsi que les diodes
LED 170, 171 et 192 doivent être affichées; alors, à l'apparition de l'impulsion P11,
qui met en service le dispositif d'attaque Al, la logique de commande d'affichage
va également mettre en service les dispositifs d'attaque Ll à L3, L23 et L24; ensuite,
lorsque l'impulsion P18 met en service le dispositif d'attaque A8, la logique de commande
d'affichage va mettre en service les dispositifs d'attaque L2, L3 et L24. Etant donné
que le phénomène de cascade des dispositifs d'attaque Al à A8 est très rapide, par
exemple, les impulsions Pll à P18 sont appliquées pendant un temps de 130 microsecondes
dans un système qui oscille à une fréquence de l'ordre de 50 hertz, voire davantage,
l'oeil ne peut pas discerner cet effet de cascade et il croit voir toutes les diodes
luminescentes sélectionnées dans la rangée 20, actionnées en même temps. Bien entendu,
il est concevable d'utiliser un dispositif d'attaque pour chacune des 192 diodes luminescentes,
cas dans lequel il serait fait usage d'un seul dispositif d'attaque commun à plusieurs
anodes et l'effet de cascade des autres dispositifs d'attaque communs à plusieurs
anodes ne serait plus nécessaire. Cependant, dans ce dernier cas, il faudrait faire
appel à un nombre considérable de circuits supplémentaires, c'est-à-dire qu'il faudrait
19.3 connexions électriques au lieu des 32 utilisées dans le mode de réalisation préféré.
[0035] Alors que la présente invention a été illustrée en utilisant des sources de lumière
qui s'allument lorsqu'elles sont soumises à des impulsions, il est évident que d'autres
éléments d'image pourraient être utilisés qui seraient éteints lorsqu'ils seraient
soumis à des impulsions comme par exemple, des dispositifs à cristal liquide.
[0036] Bien que l'on ait décrit dans ce qui précède et représenté sur les dessins les caractéristiques
essentielles de l'invention appliquées à un mode de réalisation préféré de celle-ci,
il est évident que l'homme de l'art peut y apporter toutes modifications de forme
ou de détail qu'il juge utiles, sans pour autant sortir du cadre de ladite invention.
1.- Unité d'affichage pilotée par diapason, caractérisée en ce qu'elle comprend:
un support,
une base pour l'unité d'affichage, .
des moyens pour suspendre élastiquement ladite base audit support,
au moins un bras d'affichage fixé à ladite base,
plusieurs sources de lumière montées sur ledit bras d'affichage sur au moins une rangée,
au moins un bras d'équilibrage fixé à ladite base parallèlement audit bras d'affichage,
des moyens pour faire osciller ledit bras d'affichage et lesdites sources de lumière
qu'il porte et pour faire osciller en opposition de phase ledit bras d'équilibrage
fixé à ladite base
des moyens d'excitation de chacune desdites sources de lumière pour en allumer au
moins une pour chacune des différentes positions parcourues par ladite rangée de sources
de lumière au cours d'une oscillation.
2.- Unité d'affichage selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle a au moins
deux bras d'affichage.
3.- Unité d'affichage selon la revendication 2, caractérisée en ce que ladite rangée
de sources de lumière forme un surface d'oscillation parallèle à l'axe d'oscillation
desdits bras d'affichage.
4.- Unité d'affichage selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que
les sources de lumière sont placées en plusieurs rangées parallèles.
5.- Unité d'affichage selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que
lesdits moyens d'excitation allument lesdites sources de lumière oscillantes pour
créer un affichage de caractères alphanumériques suivant une ligne perpendiculaire
au mouvement de l'oscillation.
6.- Unité d'affichage selon la revendication 4, caractérisée en ce que lesdits moyens
d'excitation allument lesdites sources de lumière oscillantes pour créer un affichage
de caractères alphanumériques suivant une ligne parallèle au mouvement de l'oscillation.
7.- Unité d'affichage selon la revendication 2, caractérisée en ce que deux bras d'équilibrage
sont fixés à ladite base à un niveau différent du niveau auquel sont fixés lesdits
bras d'affichage.
8.- Unité d'affichage selon la revendication 2, caractérisée en ce que deux bras d'équilibrage
sont fixés à ladite base au même niveau que les bras d'affichage.
9.- Unité d'affichage selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que
ladite base est séparée dudit support par un moyen élastique.
10.- Unité d'affichage selon l'une des revendications 2 à 9, caractérisée en ce que
lesdits moyens d'oscillation comprennent un aimant permanent monté sur chacun des
bras d'affichage associé à un électro-aimant dont la bobine a un noyau que est parallèle
à l'axe d'oscillation desdits bras d'affichage.
11.- Unité d'affichage selon la revendication 2, caractérisée en ce qu'elle comprend
d'autres sources de lumière montées sur ledit bras d'équilibrage sur au moins une
rangée, et,
des moyens d'excitation pour chacune desdites autres sources de lumière pour en allumer
au moins une pour chacune des positions parcourue par ladite rangée d'autres sources
de lumière dudit bras d'équilibrage.