[0001] L'invention concerne un système de coffrage pour la coulée d'un mur ou cloison en
béton et un procédé pour l'assemblage de ce système, dans lesquels deux parois qui
définissent entre elles une cavité de coulée sont constituées par des panneaux jointifs
supportés par des montants pourvus de moyens qui permettent de régler l'aplomb et
l'écartement des parois.
[0002] Par les brevets français Nos 742.964 et 1.478.907 on connait déjà des systèmes correspondant
au préambule de la revendication 1 et qui permettent de réaliser un procédé d'assemblage
correspondant au préambule de la revendication 9.
[0003] Selont le brevet français No 742.964 on utilise, pour constituer les parois de la
cavité de coulée, des panneaux qui. sont fixés directement aux faces intérieures des
montants. Ces panneaux, qui peuvent être en bois, ont une hauteur limitée (80 cm environ),
ont une longueur variable et sont divisés en deux ou plusieurs parties jointives.
Ces parties sont reliées par des joints verticaux, tels que par exemple des charnières
ou des emboîtements. Cette division des panneaux vise à permettre leur transport sous
un faible encombrement. Il est toutefois évident que des joints verticaux, tels que
des charnières ou des emboîtements, d'une part rendent ces panneaux coûteux, d'où
la nécessité de les réutiliser autant que possible, et d'autre part constituent autant
de points faibles, c'est-à-dire des endroits où les panneaux sont susceptibles de
céder sous la poussée latérale hydrostatique du béton fluide, à moins qu'on n'adopte
des joints très robustes et donc coûteux. La présence de ces points faibles n'a pas
beaucoup d'importance dans le cas de panneaux de hauteur limitée, telle que 80 cm.
Ces panneaux ne permettent toutefois que de couler un mur ou cloison par reprises
successives de cette hauteur limitée.
[0004] Si par le système du brevet français No 742.964 on voulait couler d'un seul coup
un mur ou cloison d'une hauteur comme celle d'un étage d'un bâtiment, la solution
à prévoir serait celle de disposer des montants aux endroits de tous les joints verticaux,
et ceci demanderait un nombre de montants exorbitant.
[0005] Selon le brevet français No 1.478.907 les inconve- nients ci-dessus sont éliminés
en partie en utilisant des panneaux métalliques allongés horizontalement et qui sont
appliqués les uns au-dessus des autres contre les montants. Les panneaux sont assujettis
aux montants au moyen d'un système d'accrochage assez complexe qui leur permet de
coulisser horizontalement. Dans ce cas également on utilise des panneaux spéciaux
et donc coûteux, que l'on a tout intérêt à réutiliser autant que possible.
[0006] Cette solution présente encore un autre inconvénient : les longueurs des murs que
l'on peut obtenir sont dictées par les longueurs des panneaux disponibles. Or, étant
donné qu'il s'agit de panneaux spéciaux, il ne serait pas économique de prévoir toute
une gamme de panneaux d'un grand nombre de longueurs différentes.
[0007] Les systèmes des brevets français Nos 742.964 et 1.478.907 ont en commun l'inconvénient
de ne pas permettre, d'un part,l'utilisation de panneaux économiques, tels que les
planches de bois utilisées couramment dans l'industrie du bâtiment, et d'autre part
de ne pas permettre l'utilisation de panneaux destinés à être laissés sur place, après
la prise du béton, pour constituer un revêtement du mur ou de la cloison, tel qu'un
revêtement d'isolation thermique et/ou phonique.
[0008] Le but de l'invention cst celui de réaliser un système qui permette d'une part l'utilisation
de panneaux économiques, tels que des planches de bois, et d'autre part l'utilisation
de panneaux destinés à être laissés sur place, et ceci en permettant en même temps
la coulée de murs ou de cloisons de n'importe quelle longueur.
[0009] L'invention, telle qu'elle est caractérisée dans les revendications, permet d'atteindre
ce but grâce au fait que les longerons permettent la fixation côte à côte de panneaux
très économiques, tels que des planches de bois. Ceci permet de prévoir, à peu de
frais, un grand assortiment de panneaux de largeurs différentes, en éliminant de ce
fait la difficulté d'obtention des longueurs de mur ou de cloison voulues.
[0010] Les longerons, dont le nombre et la distribution peuvent être choisis de la manière
qui convient le plus, permettent de trasférer convenablement la poussée hydrostatique
du béton fluide aux montants. En plus, l'espacement de ces derniers peut être choisi
d'une façon arbitraire, étant donné que cet espacement ne dépend pas de la largeur
des panneaux.
[0011] L'invention sera exposée dans ce qui suit avec plus de détails en faisant référence
aux dessins qui représentent une forme de réalisation préférée et quelques variantes.
[0012] Sur les dessins :
la figure 1 est une vue en perspective d'un système de coffrage appliqué à la réalisation
d'un ensemble de murs ou de cloisons;
la figure 2 est une vue en perspective éclatée, à plus grande échelle, d'une partie
du système de la figure 1;
la figure 3 est une vue en perspective d'une partie inférieure d'un montant du système
et d'un trépied de soutien de ce montant;
la figure 4 est une vue en perspective qui représente avec plus de détails la façon
dont on réalise la liaison entre les montants et les panneaux du système;
la figure 5 est une vue de dessus d'un montant, de son trépied de soutien et d'une
traverse inférieure associée au montant;
la figure 6 est une vue en perspective d'une patte d'accrochage utilisée pour assujettir
à un montant un longeron du système;
la figure 7 est une coupe transversale exécutée, à plus grande échelle, dans le plan
indiqué par la ligne VII-VII de la figure 1;
la figure 8 est une vue en perspective d'une bride pour la fixation de panneaux consécutifs
à un longeron;
la figure 9 est une vue en perspective de la partie inférieure d'un montant et de
la partie d'extrémité correspondante d'une traverse inférieure;
la figure 10 est une coupe transversale, semblable à la figure 7, d'une partie inférieure
du système, dans laquelle est représentée une variante de la disposition des longerons
et de la fixation des panneaux à ces longerons, et dans laquelle est représenté en
outre un.chariot susceptible d'être engagé avec une traverse inférieure pour obtcnir
la translation d'une paroi de panneaux vers l'autre;
la figure 11 est une vue en perspective à plus grande échelle d'une zone d'angle telle
que celle entourée du cercle XI de la figure 1;
la figure 12 est une vue en perspective à plus grande échelle d'un élément de butée
utilisé dans une liaison d'angle comme celle de la figure 11, et
la figure 13 est une vue en perspective d'un longeron en équerre utilisable dans une
zone d'angle.
[0013] Les différentes parties du système de coffrage représenté ainsi que leurs détails
seront maintenant décrits, en faisant référence aux dessins, au cours de la description
du procédé d'assemblage de ce système.
[0014] Préalablement à la coulée d'un mur ou d'une cloison en béton, on pose sur une semelle
ou autre surface de base préconstituée, une paire de planches de bois 10 et 12 (figures
1, 2 et 7), parallèlés et espacées l'une de l'autre. Les deux planches 10 et 12 sont
disposées à une distance prédéterminée l'une de l'autre et avec la planche 10 parallèle
et située à une distance prédéterminée par rapport à La ligne de base LB d'une face
du mur ou de la cloison à couler.
[0015] Sur les planches 10 et 12 on place, à des intervalles prédéterminés ou voulus, des
moyens d'étayage sous la forme de trépieds 14 (figures là 5).
[0016] Chaque trépied 14 est constitué par un châssis de profilés qui, vu de côté, présente
une conformation en triangle rectangle. Le côté inférieur, sensiblement horizontal,
du triangle est défini par une paire d'éléments 16, l'autre côté, sensiblement vertical,
est défini par une paire d'éléments 18, et le côté oblique est défini par une paire
d'éléments 20 ou contrefiches. Les zones d'angle de liaison des éléments 16 et 18
sont posées sur la planche 10. Chacun des éléments 18 est muni d'une jambe latérale
22. Les deux jambes 22 prennent également appui sur la planche 10 et servent à empêcher
le trépied 14 de basculer de côté.
[0017] La zone d'angle de liaison des éléments 16 et 20 est munie d'un pied 24 pourvu d'une
vis de réglage 26. La vis 26 sert à régler l'aplomb des éléments 18, dans le but qui
sera mieux éclairci par la suite.
[0018] Les trépieds 14 sont placés sur les planches 10, 12 de façon qu'ils se trouvent alignés
autant que possible.
[0019] Après que la pose des trépieds 14 a été accomplie, à chacun d'eux on associe un montant
28 (figures 1 à 5, 7, 9 et 10).
[0020] Chaque montant 28 comprend un élément profilé en U en tôle robuste, indiqué par 30.
Aux ailes de cet élément est soudée une structure de renfort en treillis 32.
[0021] Aux ailes de l'élément 30 sont soudés des organes d'accrochage latéraux 34 qui s'engagent
dans des organes d'accrochage correspondants 36 des éléments parallèles 18 du trépied
14. L'accrochage réciproque des organes 34 et 36 est réalisé de façon à retenir le
montant 28 dans une station dressée dans laquelle la face extérieure plane 38 de l'élément
profilé 30 est parallèle aux éléments 18. Les éléments 18 portent en outre, près des
organes d'accrochage 36 situés plus en haut, des crochets pivotants respectifs 40
qui sont destinés à engager les organes d'accrochage 34 pour rendre plus solide la
liaison entre le montant 28 et son trépied 14.
[0022] Chaque montant 28 a une longueur un peu plus grande que la hauteur de mur ou de la
cloison à réaliser (3,25 m par exemple).
[0023] Lorsque les montants 28 ont été fixés aux trépieds 14 dans la façon décrite ci-dessus,
on règle l'aplomb transversal de ces montants 28 au moyen des vis 26 associées aux
pieds 24. Par aplomb 'transversal on entend l'aplomb dans un plan vertical normal
à ladite ligne de base LB (figure 1).
[0024] Dans l'âme de chaque élément profilé 30, c'est-à-dire dans sa paroi qui définit la
face plane 38, est ménagée une série de fentes transversales disposées par paires.
Les fentes de chaque paire sont indiquées par 42a e 42b. Le pas des fentes 42a, d'une
part, et le pas des fentes 42b, d'autre part, sont constants. L'écartement entre les
fentes 42a, 42b de chaque paire a une valeur prédeterminée, qui sera spécifiée plus
loin.
[0025] Les fentes 42a, 42b constituent des formations de fixation. A ces formations il est
possible d'associer, selon la disposition réputée la plus convenable, des pattes d'accrochage
44, visibles sur les figures 2, 4, 7 et 10 dans la condition installée et une desquelles
est représentée avec plus de détails en figure 6. Une patte d'accrochage 44 est constituée
par un élément en tôle plié de façon à ce qu'il présente un logement 46 sensiblement
en U, ayant en coupe transversale une forme équarrie. Le logement 46 est défini, entre
autres, par une paire de joues en tôle 48 et 50. A partir de l'extrémité libre de
la joue 50 est pliée d'équerre vers l'extérieur une languette plane 52 qui est percée
d'un trou 54.
[0026] L'installation d'une patte 44 est effectuée en introduisant la languette 52 dans
la fente 42a ou 42b sélectionnée, de façon à ce que la joue 50 soit appliquée contre
la face plane 38 et que le trou 54 se trouve du côté de la face intérieure de l'âme
de l'élément profilé 30. Le trou 54, dans cette position, reçoit une cheville de retenue
56. Les pattes 44 dans la condition installée sont clairement visibles sur les figures
7 et 10. Dans ces conditons les logements 46 sont ouverts vers le haut.
[0027] On dispose des pattes 44 le long des montants 28 à des intervalles arbitraires convenables,
de 30 cm à 80 cm par exemple, ainsi qu'il est représenté entre autres en figure 7.
[0028] Lorsque les pattes 44 ont été fixées, on introduit dans les logements 46 de celles-ci
des longerons 58, visibles sur les figures 1, 2, 4, 10 et 11.
[0029] Chaque longeron 58 comprend un fer en C 60 à faces extérieures planes et parallèles
entre elles. La cavité-du fer 60 est remplie par une latte équarrie en bois ou matière
tendre analogue. La latte 62 est retenue dans le fer 60 au moyen de clous ou de vis
tels que 64. La latte 62 présente une face accessible, indiquée par 66, qui correspond
à la face ouverte du fer 60 et qui se trouve au même niveau que les bords des ailes
de ce dernier.
[0030] La section transversale des longerons 58 est de préférence carrée à faces planes,
ainsi que représenté, et l'écartement des joues 48, 50 des pattes 44 correspond à
la longueur du côté de la section des longerons 58. Les deux joues 48 et 50 ont au
contraire une hauteur plus grande que la longueur dudit côté, pour pouvoir recevoir
dans chaque logement 46 au moins deux longerons 58 superposés.
[0031] Les longerons 58 ont une longueur convenable, de 2 à 4 m par exemple, de façon à
ce qu'ils puissent s'étendre au moins entre deux montants 28 adjacents et disposés
à une distance raisonnable l'un de l'autre.
[0032] Au moyen des longerons 58 insérés dans les pattes 44, on relie de cette façon les
montants 28 adjacents au moins deux par deux, et ceci par intervalles dans le sens
de la hauteur des montants. Lorsque la liaison d'une paire de montants 28 a été réalisée
de cette façon, on peut relier un montant 28 adjacent ultérieur en insérant dans le
logement 46 d'une patte 44, déjà occupé par un longeron 58, une extrémité d'un autre
longeron 58 superposé, ainsi qu'il est représenté en figure 4. Vers son autre extrémité,
ce dernier longeron pourra être superposé, dans une même patte 44, à un autre longeron
de liaison à un montant encore successif de la série. Selon une alternative, cette
autre extrémité pourra être appliquée sur le fond du logement 46 d'une patte 44. Dans
cette alternative, une patte 44 dans laquelle se trouvent deux longerons 58 superposés
sera fixée dans la fente inférieure 42a d'une paire de fentes d'un montant, tandis
qu'à son autre extrémité le longeron supérieur sera supporté par le fond du logement
46 d'une patte 44 fixée dans une fente supérieure 42b d'une paire de fentes situées
au même niveau de la paire de fentes du montant adjacent.
[0033] En tous cas, la disposition des longerons 58 pour relier entre eux les différents
montants 28 de la série peut être choisie de la façon réputée la plus convenable.
[0034] Grâce à la liaison des montants 28 au moyen des longerons 58 on obtient comme premier
résultat celui de parfaire l'alignement des montants 28, et ceci grâce à l'encastrement
plutôt précis des longerons 58 dans les logements 46. Lorsque cet alignement a été
réalisé on pourra régler ultérieurement l'aplomb transversal au moyen des vis 26,
si cela devrait s'avérer nécessaire.
[0035] Lorsque l'alignement des montants 28 a été réalisé, les faces planes 67 des longerons
58 opposées à celles tournées vers les faces 38 des montants définissent à leur tour
un plan vertical.
[0036] Les longerons 58, grâce à la façon dont ils sont reçus dans les logements 46 des
pattes 44, peuvent coulisser dans leur direction horizontale d'allongement. Les longerons
58 n'ont donc pas une position obligée par rapport aux montants 28. Ceci permet d'une
part de choisir à discrétion la distance entre les montants 28 consécutifs et d'autre
part de ne pas faire dépasser les longerons 58 par rapport à la position dans laquelle
un mur ou une cloison doit se terminer, par exemple peur se raccorder à un mur ou
cloison disposé à 90° ou pour exécuter sans discontinuité de coulée un mur ou cloison
disposé à 90°.
[0037] Dans les figures 4 et 7 les longerons 58 sont installés avec leurs faces 66 en matière
tendre tournées vers le haut.
[0038] Lorsque le structure de montants 28 et longerons 58 décrite ci-dessus a été formée,
on forme ensuite une première paroi P (figures 1, 7 et 10) de délimitation de la cavité
de coulée du béton. Pour constituer cette paroi P1 on plaque des panneaux consécutifs
68 contre les faces planes 67 des longerons 58. Les panneaux 68 sont allongés verticalement,
tandis que leur largeur horizontale peut être choisie à discrétion. On peut utiliseg
des panneaux 68 de n'importe quelle matière convenable et notament des simples planches
de bois du type usuel utilisé pour la réalisation des coffrages.
[0039] Chaque fois qu'un panneau 68 a été plaqué contre les longerons 58, on le fixe à ces
longerons au moyen de brides 70, visibles sur les figures 2 et 4 et une desquelles
est mieux représentée en figure 8.
[0040] Chaque bride 70 est constituée par un élément en tôle découpé et plié. Cet élément
comprend une aile 72 susceptible d'être appliquée sur la face supérieure accessible
66 de la latte 62. L'aile 72 est percée d'un trou 74 (ou de plusieurs trous) pour
le passage d'un clou 76 ou organe analogue, susceptible d'être enfoncé dans le bois
ou autre matière tendre de la latte 62. L'aile 72 est reliée, au moyen d'un gousset
triangulaire 74 plié d'équerre, à un voile 76 disposé dans un plan perpendiculaire
à celui de l'aile 72. Le voile 76 se termine, à son extrémité opposée au gousset'74,
par un couple de rebords 78a, 78b pliés à angle droit par rapport au voile 76 et des
deux côtés de celui-ci.
[0041] Pour retenir un panneau 68 plaqué contre les faces planes 67 des longerons 58, on
place sur chaque longeron 58 une bride 70, ainsi que représenté en figure 4, de façon
à ce que le rebord 78a resserre le panneau 68 entre lui et la face 67, et que le voile
76 soit plaqué contre la côté du panneau. Dans ces conditions on enfonce le clou 76
dans la latte 62. On plaque le panneau 68 successif contre les faces 67 en l'insérant
entre celles-ci et le rebord 78b. De cette façon le voile 76 s'etend dans la fente
verticale entre les deux panneaux 68.
[0042] L'assemblage de la première paroi P du coffrage est terminé lorsque les panneaux
jointifs 68 ont été fixés sur toute la longueur de mur ou de la cloison à couler.
[0043] Le choix d'un matériau économique, tel que le bois, pour les panneaux 68 permet de
disposer de tout un assortiment de ces panneaux de largeurs différentes, telles qu'elles
permettent la réalisation d'une paroi de panneaux ayant exactement la même longueur
de mur ou de la cloison.
[0044] Le démontage ultérieur de la paroi de panneaux 68, après la prise du béton, peut
être effectué d'une façon simple en enlevant les clous 76, après quoi les panneaux
68 et les brides 70 peuvent être récupérés.
[0045] Pour compléter le coffrage de coulée d'un mur ou d'une cloison il faut réaliser une
deuxième paroi de panneaux, opposée à celle décrite ci-dessus. Cette deuxième paroi
est indiquée par P sur les figures 1, 7 et 10.
[0046] Dans ce but on utilise une deuxième série de montants 80 semblables aux montants
28, mais auxquels on n'associe pas des trépieds de soutien tels que 14. On relie les
montants 80 entre eux au moyen de longerons, encore indiqués par 58, qui sont accrochés
dans des pattes d'accrochage, encore indiquées par 44. Pour les mêmes motifs exposés
ci-dessus, l'encastrement des longerons 58 dans les pattes 44 assure l'alignement
des montants 80, en réalisant un châssis assez rigide et plan, même si les montants
80 sont dépourvus de trépieds de soutien. A ce châssis on fixe des panneaux 69, analogues
aux précédents, au moyen de brides telles que 70, en constituant de cette façon le
deuxième paroi P
2 du coffrage.
[0047] La deuxième paroi P
2 peut être construite à une distance de la première P1correspondant à l'épaisseur
d'un mur à obtenir, si cette distance est telle qu'elle permet le passage d'une personne
entre les deux parois P
l, P
2 et surtout s'il s'agit de couler un mur en béton sans fers d'armature.
[0048] Dans le cas le plus fréquent, toutefois, après la réalisation de la première paroi
P
1 on met en place les fers d'armature (non représentés) et on fixe aux panneaux 68
de la première paroi P
1, dans les positions voulues, des cadres éventuels (non représentés) de délimitation
des ouvertures des portes, des fenêtres et d'autres cavités, pour le passage de canalisations
par exemple. Dans ce cas il convient mieux de réaliser la deuxième paroi P
2 dans une position éloignée de la première P
1. Dans ce but, après que la première paroi P
1 a été formée on place au sol, en alignement transversal avec ses montants 28, des
éléments transversaux respectifs ou traverses inférieures 82 (figures 1, 2, 4, 5,
7, 9 et 10).
[0049] Chaque traverse 82 est constituée par un élément métallique profilé en U renversé,
l'âme duquel est percée d'une série de trous 84 espacés d'un pas d (figure 5). A son
autre extrémité l'âme de l'élément 82 est percée d'une paire de trous 86 espacés d'une
quantité d
2 inférieure à d
1.
[0050] Les parties inférieures des montants 28 et 80 présentent des fenêtres 88 pour le
passage d'une traverse 82. A l'intérieur de ces fenêtres sont fixés aux éléments profilés
des montants, ainsi qu'il est mieux visible en figure 9, un fer en L transversal supérieur
90 et un fer en U transversal inférieur 92. Avec la traverse 82 reçue dans les fenêtres
88 des deux montants 28, 80, pour fixer ces montants à cette traverse on utilise des
organes de fixation 94, un desquels est mieux visible en figure 9. Chacun de ces organes
94 comprend une broche 96, de préférence tronconique, qui peut être engagée sélectivement
dans les trous 82 ou dans les trous 86 et dont l'extrémité peut être logée dans le
canal du fer 92. La broche 96 est pourvue d'une tête 98 en L couché, dont une branche
100 est susceptible d'être accrochée au fer 90, le tout comme représenté sur les figures
7 et 10.
[0051] On comprendra que le choix des trous 82, d'une part, et 86, d'autre part, établit
l'écartement entre les deux parois P
1, P
2 du coffrage, c'est-à-dire l'épaisseur de mur ou de la cloison que l'on veut obtenir.
Pour disposer d'une gamme d
p largeurs étendue, le pas d
1 des trous 82 peut être de 5 cm, tandis que l'écartement d
2 des deux trous 86 peut être de 2,5 cm. Ceci permet d'obtenir des épaisseurs de mur
ou cloison échelonnées de 2,5 en 2,5 cm.
[0052] Pour construire la deuxième paroi P
2 dans une position très éloignée de la première paroi P
1 déjà construite et mise d'aplomb on fixe les montants 80, en position dressée, aux
traverses 82, à l'aide des organes de fixation 94 et à une distance convenable de
la première paroi P
1, ainsi qu'il est représenté en figure 10. Ensuite on construit la deuxième paroi
P
2 de la façon décrite ci-dessus.
[0053] Par la suite on approche de la première paroi P
1 la structure de la deuxième paroi P
2' Si la structure de la deuxième paroi P
2 est très lourde, on accouple les extrémitiés correspondantes des traverses 82 à un
chariot 102 (figure 10) muni d'un galet de roulement 104 et qui comprend un coulisseau
106 susceptible d'être déplacé verticalement au moyen de dispositif à vis 108 et écrou.
Le coulisseau 106 présente une double fourchette 110 dans laquelle peut être engagée
l'extrémité de la traverse 82. Le déplacement de la deuxième paroi se fait alors avec
les montants 80 soulevés du sol, par roulement des chariots 102 sur leurs galets 104.
Au cours de ce rapprochement de la deuxième paroi P
2 de la première P
1, les traverses 82 sont introduites dans les fenêtres 88 des montants 28 (si elles
n'avaient pas été déjà introduites au prélabl.e), et sont ensuite verrouillée à l'aide
des organes de fixation 94, de façon à ce que, à sa base, la face intérieure de la
deuxième paroi P
2 se trouve à une distance de la face intérieure opposée de la première paroi P égale
à l'épaisseur de mur ou de la cloison à obtenir.
[0054] Les traverses 82, si on ne prenait pas des mesures appropriées, resteraient noyées
dans la base de l'ouvrage en béton et ne pourraient pas être récupérées. Pour pouvoir
les récuperer, on glisse autour de chaque traverse 82 un manchon 112 (figures 2, 7
et 10) en matière rigide, telle que de la tôle ou de la matière plastique par exemple.
Avec le manchon 112 on glisse également autour de la traverse 82 une paire de douilles
terminales 114 à bride. Les brides des douilles 114 sont destinées à assurer l'étanchéité
contre les faces intérieures des deux parois de la cavité de coulée et le manchon
112, interposé entre les brides des douilles 114, est destiné à isoler la traverse
82 par rapport au béton.
[0055] Après que le coffrage aura été démonté, les montants 112 resteront noyés dans le
béton durci et les traverses 82 et les douilles 114 pourront être retirées.
[0056] Pour compléter la liaison transversale entre les deux parois P et P
2 on relie enfin transversalement les parties supérieures des paires de montants 28,
80.
[0057] Pour permettre cette liaison transversale, chaque montant 28, 80 présente, à son
sommet, une paire de broches 116, de préférence tronconiques (figures 1, 2, 4 et 7).
[0058] On relie les sommets des paires de montants 28, 30, ainsi que représenté sur les
figures 1, 2 et 7, au moyen de paires d'éléments transversaux ou traverses supérieures
118. Les traverses 118 sont identiques aux traverses inférieures 82 et présentent
des trous 120 et 122 analogues aux trous 84 et 86, respectivement, des traverses inférieures.
[0059] Les broches 116 sont susceptibles d'être engagées sélectivement dans les trous 120,
122 de façon à obtenir également au sommet des deux parois P
1 et P
2 un écartement de leurs faces intérieures égal à l'épaisseur de mur ou de la cloison
à obtenir.
[0060] Par ce réglage de l'écartement supérieur on obtient aussi l'aplomb de la deuxième
paroi P , car la première paroi P avait déjà été mise d'aplomb précédemment.
[0061] En figure 10 est représentée une variante de la disposition des longerons et de la
fixation des panneaux à ces longerons. En figure 10 on retrouve encore les pattes
d'accrochage 44, mais les longerons, indiqués par 58a, sont encastrés dans ces pattes
44 avec leur face exposée en matière tendre, indiquée - par 66a, tournée vers les
panneaux, indiqués par 68a. Cette variante se prête à la fixation de panneaux 68a
en matière tendre, telle que du bois, susceptible de recevoir des clous 76a enfoncés
à partir de la face des panneaux tournée vers la cavité de coulée. Les panneaux 68a
peuvent être les planches de bois usuelles mentionnées précédemment, mais la variante
de la figure 10 se prête notamment à l'application de panneaux 68a destinés à faire
partie intégrante du mur ou de la cloison, tels que par exemple des panneaux en matériau
d'isolation thermique et phonique. Dans ce cas l'utilisation des brides 70 décrites
ci-dessus ne serait pas possible, car ces brides 70 ne porraient pas être enlevées,
tandis qu'il est possible de déclouer les longerons 58a des panneaux 68a et de trancher
ensuite au ras de ces panneaux les pointes en saillie des clous.
[0062] Un système de coffrage tel que représenté se prête à la coulée, d'un seul coup, de
plusieurs murs périmétraux et cloisons intérieures d'un étage d'un bâtiment, selon
une disposition qui peut être déduite immédiatement de la figure 1.
[0063] Les coffrages correspondant aux divers murs ou cloisons seront tous réalisés de la
façon décrite ci-dessus et reliés entre eux aux angles. En ce qui concerne les angles
extérieurs, les longerons 58 peuvent faire saillie par rapport aux arêtes, ainsi qu'il
est représenté en figure 11. Cette saillie est même souhaitable, car elle permet d'installer,
sur les parties en saillie, des éléments de butée 124, un desquels est mieux représenté
en figure 12. Chaque élément de butée 124 comprend un tronçon de profilé en C 126
destiné à embrasser le longeron 58 et qui présente des trous 128 pour sa fixation
au moyen de clous à la latte 62 en matière tendre. A l'une de ses extrémités, l'élément
124 porte une paire d'ailettes d'épaulernent 130 renforcées par des goussets 132 et
destinées à être appliquées contre les longerons 58, à leurs croisements, pour s'opposer
à la poussée du béton fluide sans que dans ce but la présence de montants, tels que
28 ou 80, à l'endroit de l'arête soit nécessaire.
[0064] En ce qui concerne les angles intérieurs, où les longerons 58 ne peuvent pas faire
saillie par rapport aux panneaux d'angle, on utilise des éléments de raccordement
ou longerons en equerre, tel que celui représenté en figure 13, dont la structure
est analogue à celle des longerons 58. Un élément tel que représenté en figure 13
comprend deux tronçons de profilés en C 60a, 60b, soudés entre eux à angle droit et
dans chacun desquels est insérée et fixée au moyen de clous une latte 62a, 62b de
bois ou matière tendre similaire.
[0065] Sur les figures 11 et 13 les faces accessibles en matière tendre sont celles tournées
vers le haut, pour l'utilisation avec les brides 70.
[0066] Pour l'application à la variante de la figure 10, les faces accessibles seraient
au contraire celles tournées vers les panneaux 68.
1. Système de coffrage pour la coulée d'un mur ou cloison en béton, ce système comprenant
des montants métalliques (28, 80) susceptibles d'être disposés verticalement en deux
séries de montants espacés dans chaque série et disposés en vis-à-vis par paires d'une
série à l'autre, des panneaux (68, 68a) susceptibles d'être assujettis aux montants
(28, 80) de chaque série de façon à constituer une paire de parois planes (P1, P2) en vis-à-vis pour délimiter entre elles une cavité de coulée du béton, des moyens
d'étayage réglables (14) associés à chacun des montants (28) de l'une des séries pour
maintenir ces montants dans leur position verticale à partir du sol et permettre le
réglage de leur aplomb transversal et celui de la paroi (Pl) assujettie à ces montants (28), et des éléments transversaux de liaison inférieurs
(82) et supérieurs (118) destinés à relier transversalement les parties inférieures
et supérieu- res des couples de montants (28, 80) en vis-à-vis des deux séries, ces éléments transversaux
(82, 118) étant susceptibles de permettre un réglage de l'ecartement de ces parties
inférieures et superieu- res et partant un réglage de l'aplomb de la paroi (P ) assujettie
à la série de montants (80) dépourvus de moyens d'étayage (14) et son parallélisme
par rapport à l'autre paroi (P1), caractérisé en ce que chaque montant (28, 80) des deux séries de montants présente,
sur sa face (38) destinée à être tournée vers l'intérieur de la cavité de coulée,
une série de formations de fixation (42a, 42b) espacés de long du montant, en ce que
le système comprend en outre des pattes d'accrochage (44) susceptibles d'être fixées
sélectivement auxdites formations (42a, 42b), et des longerons (58, 58a) chacun desquels
est susceptible d'être accroché à au moins deux pattes (44) fixées sensiblement à
un même niveau à deux montants (28, 80) consécutifs, ces longerons (58, 58a) étant
au moins en partie en une matière tendre (62, 62a) susceptible de recevoir et de retenir
des organes de fixation à enfoncement (76, 76a), tels que des clous, ayant au moins
une face accessible (66, 66a) de cette matière tendre et au moins une face plane (66a,
67) et étant susceptible d'être accrochée aux pattes d'accrochage (44) de façon à
ce que les faces planes (66a; 67) soient tournées vers l'intérieur de la cavité de
coulée et les faces des plusieurs longerons définissent un plan vertical commun, et
en ce que les panneaux (68, 68a) des parois (P1, P 2) sont des panneaux allongés de largeurs arbitraires, lesquels sont destinés à être
appliqués côte a côte contre les faces planes (66a; 67) des longerons (58, 58a) et
à être fixés à ces longerons au moyen desdits organes de fixation à enfoncement (76;
76a).
2. Système de coffrage selon la revendication 1, caractérisé en ce que longerons (58,
58a) ont en coupe transversal e une forme équarrie et les pattes d'accrochage (44)
sont constituées par des éléments en tôle pliés de façon à présenter un logement (46)
sensiblement en U ayant en coupe transversale une forme équarrie correspondante à
celle des longerons (58, 58a), les pattes (44) étant susceptibles d'être fixées aux
montants (28, 80) de façon à ce qu'une joue (50) du logement soit plaquée contre la
face intérieure (38) de montant (28, 80) et le logement (46) soit ouvert vers le haut.
3. Système de coffrage selon la revendication 2, .caractérisé en ce que chacun des
montants (28,-80) présente une paroi plane en tôle qui définit ladite face intérieure
(38), lesdites formations de fixation sont constituées par des fentes (42a, 42b) horizontales
ménagées dans cette paroi et les pattes (44) en tôle pliée comprennent une languette
(52) pliée en équerre vers l'extérieur à partir de ladite joue (50) du logement (46),
cette languette étant susceptible d'être introduite à travers les fentes (42a, 42b)
et étant percée d'un trou (54) susceptible de recevoir une cheville (56) de retenue
sur l'arrière de la paroi de tôle de montant (28, 80).
4. Système de coffrage selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que les logements
en U (46) des pattes d'accrochage (44) sont susceptibles de recevoir au moins deux
longerons (58; 58a) superposés et les formations de fixation sont disposées par paires
dans lesquelles les deux formations (42a, 42b) sont écartées l'une de l'autre, dans
la direction d'allongement du montant (28, 80), d'une quantité égale à la dimension
d'un longeron (58; 58a) dans cette même direction.
5. Système de coffrage selon la revendication 2, caractérisé en ce que les longerons
comprennent un fer en C (60; 60a) dont la cavité est remplie par une latte (62; 62a)
de ladite matière tendre, ladite face accessible (66, 66a) étant la face de la latte
qui correspond à la face ouverte du fer en C.
6. Système de coffrage selon la revendication 5, caractérisé en ce que ladite face
plane est en même temps la face accessible (66a) de la latte (62a), les logements
(46) des pattes (44) sont susceptibles de recevoir les longerons (58a) avec ladite
face accessible tournée vers l'intérieur de la cavité de coulée, et lesdits panneaux
(68a) sont en une matière susceptible d'être traversée par des organes de fixation
à enfoncement (76a), tels que des clous, pour permettre la fixation directe aux lattes
(62a) au moyen de ces organes.
7. Système de coffrage selon la revendication 5, caractérisé en ce que ladite face
plane est une face latérale différente du fer en C et les logements (46) des pattes
d'accrochage (44) sont susceptibles de recevoir les longerons (58) avec ladite face
accessible (66) tournée vers le haut, et en ce que le système comprend en outre des
brides de fixation (70) constituées par des éléments en tôle pliée et découpée de
façon à ce qu'ils comprennent une aile (72) susceptible d'être appliquée sur ladite
face accessible (66). cette aile étant percée d'au moins un trou (74) peur le passage
d'un organe de fixation à enfoncement (76), tel qu'un clou, un voile (77) disposé
dans un plan perpendiculaire à celui de l'aile (72) et susceptible de s'étendre à
travers une fente entre deux panneaux (68) jointifs et un couple de rebords (78a,
78b) pliés à angle droit par rapport au voile (77) des deux côtés de celui-ci, ces
rebords (78a, 78b) étant destinés à retenir les deux panneaux (68) jointifs par les
faces de ceux-ci tournées vers l'intérieur de la cavité de couJée.
8. Système di coffrage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce qu'il comprend des éléments de butée (124) susceptibles d'être fixés à des parties
croisées et superposées de deux longerons (58) qui font saillie par rapport à une
arête de deux parois de panneaux (68) faisant un angle entre elles, ces éléments de
butée (124) comprenant une partie (126) profilée en C qui est destinée à embrasser
la partie en saillie de l'un des longerons (58), et des ailettes d'épaulement (130)
destinées à être plaquées latéralement contre la partie en saillie de l'autre longeron
(58).
9. Procédé pour l'assemblage d'un système de coffrage pour la coulée d'un mur ou cloison
en béton, selon lequel on dispose deux séries de montants métalliques (28, 80) espacés
et alignés dans chaque série et disposés en vis-à-vis par paires d'une série à l'autre,
on relie entre elles les parties inférieures et supérieures des paires de montants
(28, 80) en vis-à-vis au moyen d'éléments transversaux de liaison inférieurs (82)
et supérieurs (118) susceptibles de permettre un réglage de l'écartement entre ces
parties inférieures et supérieures, on assujettit aux montants (28, 80) des deux séries
des panneaux (68; 68a) jointifs pour constituer, entre ces deux séries de montants,
une paire de parois planes (P1, P2) en vis-à-vis pour délimiter une cavité de coulée du béton, on régle l'aplomb transversal
d'une série de montants (28) pour régler l'aplomb de la paroi (P1) assujettie à ces montants et on règle ledit écartement des parties inférieures et
supérieures des montants (28, 80) pour régler l'aplomb de l'autre paroi (P2) et le parallélisme des deux parois (Pl, P2), caractérisé en ce que, lorsque les montants (28, 80) de chaque série ont été alignés,
on accroche à leurs faces (38) destinées à être tournées vers l'intérieur de la cavité
de coulée, une pluralité de longerons (58, 58a) situés à des niveaux arbitraires différents,
et ceci de façon à ce que chaque longeron (58, 58a) s'étende au moins d'un montant
(28, 80) à un autre montant (28, 80) consécutif, ces longerons (58, 58a) étant au
moins en partie en une matière tendre (62, 62a) susceptible de recevoir et de retenir
des organes de fixation à enfoncement (76, 76a) tels que des clous, ayant au moins
une face accessible (66, 66a) en cette matière tendre et au moins une face plane (66a,
67) et étant accrochés aux montants (28, 80) de façon à ce que leurs faces planes
soient tournées vers l'intérieur de la cavité de coulée et les faces planes de plusieurs
longerons (58, 58a) définissent un plan vertical commun, et en ce que pour constituer
les deux parois (P1, P2) on utilise des panneaux (68, 68a) allongés et de largeurs arbitraires qui sont appliqués
côte à côte entre lesdites faces planes (66a, 67) des longerons et qui sont fixées
à ces derniers au moyen d'organes de fixation (76, 76a) à enfoncement.
10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'accrochage des longerons
(58, 58a) est effectué de façon à ce qu'ils puissent coulisser dans la direction de
leur longueur.