[0001] La présente invention concerne un procédé pour le formage d'une matière qui, placée
dans certaines conditions de température et de contrainte, est susceptible de devenir
superplastique.
[0002] On sait que les matières superplastiques présentent la propriété de se déformer,
lorsqu'elles sont dans les conditions appropriées, d'une manière semblable à celle
du verre fondu et des matières plastiques; en effet, leur allongement à la rupture
est alors compris entre 300 % et plus de 2000 %, contre moins de 100 % dans des conditions
normales. Il est donc possible de travailler ces matières avec des méthodes voisines
de celles mises en oeuvre pour les matières plastiques, en particulier le soufflage.
[0003] Certaines matières, telles que les alliages Pb-Sn et Al-Zn, présentent la propriété
de superplasticité à une température modérée et c'est avec elles que les premiers
essais de formage ont été effectués, en raison de leur mise en oeuvre facile (voir
à ce sujet l'article "Superplasticity in an Al-Zn alloy" dans TRANSACTIONS of the
A.S.M., volume 57, 1964 pages 980-990).
[0004] Cependant, la plupart des matières ne sont superplastiques qu'à une température élevée,
généralement supérieure à la moitié de leur température de fusion exprimée en degrés
Kelvin.
[0005] On connaît déjà, notamment par les brevets américains N° 3 340 101 et 3 595 060,
un procédé pour le formage d'une pièce à partir d'un flan qui est placé dans un moule
comportant l'empreinte de la pièce à obtenir et qui est soumis aux conditions pour
lesquelles sa matière constitutive est superplastique, le formage résultant d'une
pression et/ou d'une dépression appliquée audit flan de façon que celui-ci se déforme
pour venir épouser ladite empreinte.
[0006] Un tel procédé de formage présente de nombreux avantages:
- une économie de matière première importante, par rapport au matriçage et à l'emboutissage;
- possibilité de préparer les flans avant utilisation (usinage, laminage) ce qui permet
d'augmenter l'économie de matière et de réduire le dimensionnement, et donc le coût,
de l'outillage, tout en obtenant une pièce finie;
- possibilité de fabrication à partir de tôles standard du commerce;
- possibilité de réalisation de très grandes pièces (les limites étant celles des
moyens de chauffage);
- possibilité d'utiliser des flans provenant de tôles soudées (pour les formats hors
standard, les renforts locaux, etc...);
- obtention de pièces sans contraintes résiduelles;
- formage sans plissage;
- précision relative de forme inférieure à 10-3;
- état de surface (du côté empreinte) identique à celui de l'outillage;
- gain d'usinage des pièces formées, seule la face opposée à l'empreinte devant éventuellement
être usinée.
[0007] Toutefois, ce procédé connu n'a été mis en application que pour le formage de pièces
à partir de flans dont l'épaisseur, rapportée à la surface d'ouverture de l'empreinte,
ou à la plus grands dimension de cette ouverture, est faible. Par exemple, dans le
cas d'une ouverture d'empreinte circulaire (demi-sphère par exemple) ayant un diamètre
ϕ, l'épaisseur e du flan peut être telle que le rapport

(l'épaisseur relative) soit au plus égal à 2 %. De plus, dans ce procédé connu, la
pression appliquée au flan est déterminée, avant le formage grâce au calcul ou à des
expériences antérieures, en fonction du flan et de la forme de l'empreinte, et une
fois que le formage est commencé, il ne procure aucun moyen pour adapter cette pression
à la réaction particulière du flan en cours de formage, qui, d'ailleurs, ne peut être
détectée de l'extérieur du moule. Ainsi, dans le cas de fabrication en série de pièces
à partir de flans, théoriquement identiques, il est impossible de tenir compte des
hétérogénéités entre ces flans.
[0008] La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients en permettant
de former des flans d'épaisseur relative importante (par exemple au moins égale à
5 %) et de moduler le formage en fonction de la réaction du flan au cours de ce formage.
[0009] A cette fin, selon l'invention, le procédé pour le formage d'une pièce à partir d'un
flan qui est placé dans un moule comportant l'empreinte de la pièce à obtenir et qui
est soumis aux conditions pour lesquelles sa matière constitutive est superplastique,
ce formage résultant d'une différence de pression appliquée entre les deux faces dudit
flan de façon que celui-ci se déforme plastiquement pour venir épouser ladite empreinte,
est remarquable en ce que ladite différence de pression est appliquée par impulsions
successives.
[0010] Ainsi, la Demanderesse s'est aperçue que l'on pouvait former facilement des pièces
à partir de flans d'épaisseur relative importante, tout en utilisant des différences
de pression relativement modérées.
[0011] De préférence, on applique des impulsions successives de pression du côté du flan
opposé à l'empreinte, à la manière d'un gonflage. Il est alors possible de mesurer
et/ou d'enregistrer au fur et à mesure de l'arrivée de ces impulsions, la pression
résultante cumulée se trouvant du côté du flan opposé à l'empreinte et de suivre ainsi
la déformation progressive et donc la réaction, du flan en cours de formage. Grâce
à un tel processus, on peut donc agir sur certains paramètres tels que fréquence,
durée et amplitude des impulsions de pression, de façon à adapter et-à moduler la
déformation du flan en fonction de sa réaction propre au formage.
[0012] On peut, par exemple, appliquer audit flan des bouffées successives d'un gaz à pression
constante, mais réglable, selon une fréquence réglable. Une telle adaptation ou modulation
du formage à la déformation du flan peut être automatique grâce à un asservissement.
Avantageusement, on réalise un moule comportant deux empreintes en regard et, entre
ces deux empreintes, on dispose un ensemble de deux flans écartés ou non l'un de l'autre
et reliés de façon étanche à leur périphérie et c'est dans la cavité ainsi délimitée
que l'on envoie lesdites impulsions de pression.
[0013] De préférence, les flans sont rendus solidaires l'un de l'autre par une couronne
fixée de façon étanche à leur périphérie et servant au centrage et au maintien desdits
flans par rapport au moule, ce qui permet une répartition régulière des déformations
et des épaisseurs.
[0014] Il est avantageux que les bouffées de gaz soient d'un gaz neutre, tel que l'argon,
et que dans l'empreinte règne également une atmosphère neutre. Ainsi, la pièce formée
est intégralement protégée contre l'oxydation et l'hydrogénation, ce qui permet d'obtenir
des pièces fines sans surépaisseur.
[0015] Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être
réalisée.
[0016]
La figure 1 est une vue schématique, partiellement en coupe, d'un outillage utilisé
pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention.
Les figures 2 et 3 illustrent le procédé selon l'invention.
[0017] L'outillage montré par la figure 1 est particulièrement approprié à la réalisation
de demi-sphères qui, assemblées deux à deux, sont susceptibles de former un réservoir
sphérique, par exemple destiné à des applications aéronautiques ou spatiales.
[0018] A cet effet, cet outillage comporte un moule 1 composé de deux coquilles 2 et 3,
susceptibles d'être assemblées l'une à l'autre par l'intermédiaire de leurs brides
4 et 5 et de dispositifs de serrage 6. Ces coquilles comportent chacune une empreinte
hémisphérique 7 ou 8 respectivement, lesdites empreintes se trouvant disposées en
regard l'une de l'autre lorsque les coquilles 2 et 3 sont assemblées. Bien entendu,
comme il apparaît de la suite, le diamètre ϕ des empreintes hémisphériques 7 et 8
correspond au diamètre extérieur des demi-sphères à obtenir aux coefficients de dilatation
près. Les empreintes 7 et 8 sont en communication avec une ambiance d'argon par l'intermédiaire
de trous d'évent 9 et 10, respectivement. Les coquilles 2 et 3 sont réalisées en fonte
réfractaire de nickel-chrome, ou mieux en un. acier réfractaire fortement allié, par
exemple.
[0019] Entre les deux coquilles 2 et 3 du moule 1 est disposé un ensemble métallique comportant
deux flans circulaires 11 et 12 d'épaisseur e, par exemple en alliage de titane, tel
que l'alliage TA6V à 6 % d'aluminium et 4 % de vanadium, réunis à leur périphérie
par une couronne 13, soudée de façon étanche sur leur pourtour. Dans cet ensemble
métallique les flans ou disques 11 et 12 en position écartée ou non définissent une
cavité intérieure 14, limitée à sa périphérie par la couronne 13. Un embout de raccord
15 est prévu dans celle-ci, en vue de permettre de faire communiquer la cavité intérieure
14 avec une source de gaz sous pression 16, par l'intermédiaire d'une conduite 17.
[0020] Le diamètre des flans 11 et 12 et de la couronne 13 est supérieur à celui des empreintes
7 et 8, de sorte que lorsque l'ensemble 11, 12, 13, 14 et 15 est mis en place dans
le plan de joint des coquilles 2 et 3, la couronne 13 et une couronne périphérique
des flans 11 et 12 se trouvent à l'extérieur desdites empreintes et sont pressées
par les parties correspondantes des coquilles 2 et 3. La hauteur de la couronne 13
est supérieure à l'épaisseur hors tout de l'ensemble des disques 11 et 12, de sorte
que cette couronne présente deux saillies annulaires 18 et 19 par rapport aux surfaces
extérieures des disques 11 et 12. Dans leurs faces en regard, à la périphérie des
empreintes 7 et 8, les coquilles 2 et 3 comportent alors des gorges annulaires 20
et 21 respectivement, dans lesquelles peuvent être introduites les saillies annulaires
18 et 19. Ainsi, l'ensemble 11 à 15 peut être facilement mis en place et centré, ainsi
que maintenu fermement dans les coquilles 2 et 3.
[0021] Le moule 1 enfermant l'ensemble 11 à 15 est placé dans un four 22, seulement schématisé
par un cadre en traits mixtes. De plus,'dans la conduite 17, on prévoit une vanne
23 et un manomètre 24, disposé du côté de l'embout 15. Le manomètre 24 peut être du
type enregistreur.
[0022] Pour obtenir des demi-sphères à partir des flans 11 et 12, après que la température
dans le four 22 ait été stabilisée à la valeur désirée, on opère de la façon illustrée
par les figures 2 et 3, qui donne, en ordonnées, la pression P à l'intérieur de la
cavité 14 en fonction du temps t, porté en abscisses, cette pression P étant mesurée
par le manomètre 24.
[0023] Comme le montre la figure 3 qui reprend à plus grande échelle un détail D de la figure
2, le gaz sous pression, par exemple de l'argon, provenant de la source 16 est envoyé
par bouffées successives de volume constant dans la cavité 14.
[0024] Pour réaliser une telle bouffée, on ouvre à un instant t
0 la vanne 23, que l'on referme aussitôt. Il en résulte à l'intérieur de la cavité
14, une impulsion de pression 25; mais, la bouffée de gaz envoyée dans ladite cavité
14 se détend rapidement et, à l'instant t
1, il subsiste une surpression ΔP par rapport à la pression régnant dans ladite cavité
avant l'instant t
0. Cette surpression ΔP créée dans la cavité provoque la déformation des flans 11 et
12 qui se bombent en direction des empreintes 7 et 8, en chassant l'argon contenu
dans celles-ci par les trous d'évent 9 et 10. Aussi, à la fin de cette déformation
qui correspond à une augmentation de valeur de la cavité 14, la surpression ΔP diminue
jusqu'à la valeur Δ'P, inférieure. Lorsque cette valeur Δ'P est stabilisée, ou même
avant qu'elle ne soit stabilisée, on envoie par une nouvelle ouverture de la vanne
23, une autre bouffée de gaz, qui engendre une autre impulsion de pression 26 produisant
des effets analogues à ceux décrits ci-dessus pour l'impulsion de pression 25.
[0025] Ainsi, pas-à-pas, on déforme des flans 11 et 12 qui passent par une pluralité d'états
bombés intermédiaires 11', 12' jusqu'à ce qu'ils soient appliqués (en 11", 12") contre
les empreintes 7 et 8 dont ils épousent la forme. L'évolution de la pression dans
la cavité 14 qui se déforme est enregistrée en permanence en fonction du temps par
le manomètre enregistreur 24, ce qui permet de moduler à tout instant le rythme du
gonflage en agissant sur la pression de gaz sortant de la source 16 et/ou sur l'espace
de temps séparant deux bouffées de gaz successives. Eventuellement, on peut prévoir
un dispositif d'asservissement 27, qui, en fonction de la pression détectée dans la
cavité 14 par l'intermédiaire d'une ligne 28, commande, par une ligne 29 l'ouverture
de la vanne 23 pour une courte durée déterminée et à des intervalles de temps fonction
de la pression détectée, et, par une ligne 30, la pression du gaz émis par la source
16.
[0026] Entre l'instant initial de formage (positions 11 et 12 sur la figure 1) et l'instant
t auquel les flans 11 et 12 épousent les empreintes 7 et 8 (positions 11" et 12" sur
la figure 1) la pression P,compte non tenu des différentes impulsions de pression
25, 26 etc..., varie selon la partie de courbe OA de la figure 2, correspondant au
formage F des demi-sphères. Si, une fois que les flans 11 et 12 épousent les empreintes
7 et 8, on continue d'effectuer des cycles.de gonflage de la cavité 14, la pression,
à l'intérieur de celle-ci varie de façon linéaire, selon la courbe AB de.la figure
2 (compte non tenu des pointes de pression). Au-delà du temps t , la zone délimitée
par la portion de courbe AB correspond au calibrage C des demi-sphères.
[0027] La partie de droite AB est raccordée à la portion de courbe OA, de sorte qu'au point
A, la courbe OAB présente un point anguleux et que la détection de la fin de formage
F et du début du calibrage C est particulièrement aisée dans le procédé selon l'invention
grâce au manomètre enregistreur 24, ce qui évite l'agencement d'un capteur de déplacement.
[0028] Pendant le formage, dans les cavités 7 et 8, règne une ambiance d'argon pour protéger
les surfaces externes des flans et des demi-sphères formées à partir de ceux-ci, cette
ambiance ajoutant ses effets à un produit de protection, par exemple à base de graphite,
généralement appliqué sur les flans 11 et 12.
[0029] Après formage, calibrage et refroidissement, les deux demi-sphères reliées entre
elles par la couronne 13 et les brides formées par les couronnes périphériques des
flans 11 et 12 comprises entre cette couronne 13 et les bords des empreintes 7 et
8, sont sorties du moule 1 et soumises à d'autres opérations de traitement, d'usinage,
de préparation, etc... ne faisant pas partie de la présente invention.
[0030] On donne maintenant ci-après, des exemples de réalisation de coques formées par la
mise en oeuvre du procédé selon l'invention, en utilisant le dispositif de la figure
1 ou un dispositif voisin.
EXEMPLE I:
[0031] On réalise des demi-sphères en TA6V ayant un diamètre ϕ de 580 mm, à partir de flans
11 et 12 d'épaisseur e = 3 mm.
[0032] Dans ce cas, l'épaisseur relative des flans est faible, puisque égale à § = 0,5 %.
[0033] La température du four 22 est amenée à 920°C et après stabilisation à cette valeur
à l'intérieur du moule 1, on envoie, toutes les deux minutes, des bouffées d'argon
sous une pression de 10 bars.
[0034] Au bout de deux heures, on obtient des ébauches dont l'épaisseur minimale au voisinage
du pôle, est de 1,1 mm.
[0035] Ces ébauches sont usinées chimiquement jusqu'à une épaisseur de 0,6 mm et soudées
deux à deux à l'aide d'un faisceau d'électrons de façon à réaliser des capacités sphériques.
Ces capacités sphériques résistent à l'éclatement à des pressions de 40 bars.
EXEMPLE II :
[0036] On réalise des demi-tores en TA6V ayant un diamètre intérieur de 200 mm et un diamètre
extérieur de 400 mm avec une épaisseur de peau minimale de 1,5 mm.
[0037] Deux flans de 7 mm d'épaisseur sont usinés avant formage pour avoir une épaisseur
interne finale évolutive pour un travail à isocontrainte de la pièce finie.
[0038] La température des flans est amenée à 920°C et, toutes les deux minutes environ,
on introduit dans le moule de formage des bouffées d'argon pour parvenir à une pression
finale de 7 bars. Au bout de deux heures, on obtient des demi-tores, qui assemblés
deux à deux forment des tores résistant à la pression d'éclatement de 220 bars.
EXEMPLE III :
[0039] On réalise des demi-sphères en TA6V ayant un diamètre de 235 mm, à partir de flans
11 et 12 d'épaisseur e = 5mm, soit une épaisseur relative de

= 2 %. ,
[0040] La température des flans est amenée à 920°C et on forme des demi-sphères par bouffées
d'argon pour parvenir à une pression finale de 4 bars environ.
EXEMPLE IV :
[0041] On réalise des demi-sphères en TA6V ayant un diamètre. φ de 200 mm, à partir de flans
11 et 12 d'épaisseur e = 15 mm, soit une épaisseur relative e φ =
7,
5 %, de la façon mentionnée dans l'exemple I. On obtient des demi-sphères qui sont
usinées jusqu'à présenter une une épaisseur de 5 mm.
1.-Procédé pour le formage d'une pièce à partir d'un flan (11,12) qui est placé dans-un
moule (1) comportant une empreinte (7,8) de la pièce à obtenir et qui est soumis aux
conditions pour lesquelles sa matière constitutive est superplastique, ce formage
résultant d'une différence de pression appliquée entre les deux faces dudit flan (11,12)
de façon que celui-ci se déforme plastiquement pour venir épouser ladite empreinte
(7, 8), caractérisé en ce que ladite différence de pression est appliquée par impulsions
successives.
2.- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on applique des impulsions
de pression successives (25,26) du côté du flan (11,12) opposé à l'empreinte (7,8),
à la manière d'un gonflage.
3.- Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'on mesure et/ou enregistre
(en 24), au fur et à mesure de l'arrivée desdites impulsions de pression, la pression
résultante cumulée se trouvant du côté du flan opposé à l'empreinte.
4.- Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'on agit sur la fréquence-,
la durée et/ou l'amplitude des impulsions de pression pour adapter et moduler la déformation
du flan (11 en fonction de sa rêaction au formage.
5.- Procédé selon l'une des enandications 2 à 4, caractérisé en ce qu'or pplique au
flan (11,12) des bouffées successiy d'un gaz à pression constante, mais réglable,
selo the fréquence réglable.
6.- Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'adaptation et la modulation
de la déformation du flan (11,12) en fonction de sa réaction au formage est automatisée
par un asservissement (27).
7.- Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'on
réalise un moule (1) comportant deux empreintes (7,8) en regard, en ce que, entre
ces deux empreintes, on dispose un ensemble de deux flans (11,12) reliés de façon
étanche à leur périphérie, et en ce que l'on envoie les impulsions de pression (25,
26) à l'intérieur de la cavité étanche (14) ainsi délimitée entre lesdits flans (11,12).
8.- Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que lesdits flans (11,12)
sont rendus solidaires l'un de l'autre par une couronne (13) fixée de façon étanche
à leur périphérie et en ce que cette couronne (13) sert au centrage et au maintien
desdits flans (11,12) par rapport au moule (1).
procède selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que dans
ladite empreinte (7,8) règne une atmosphère neutre.
10.-Pièce, notamment en alliage de titane, obtenue par mise en oeuvre du procédé selon
l'une quelconque des revent nations 1 9.