[0001] La présente invention concerne un dispositif perfectionné permettant de communiquer
une fausse torsion par friction à au moins un fil en mouvement.
[0002] La technique qui consiste à communiquer à un fil une fausse torsion par friction
est connue depuis fort longtemps. Cette technique consiste, d'une manière générale,
à mettre le fil en mouvement en contact avec une surface mobile se déplaçant transversalement
par rapport au trajet dudit fil, de telle sorte que celui-ci soit tordu en amont et
retrouve sa torsion initiale en aval.
[0003] Cette technique pour laquelle de nombreuses applications ont été envisagées est surtout
utilisée à ce jour pour texturer des fils chimiques, c'est-à-dire pour leur communiquer
de la voluminosité et de l'élasticité, grâce à un traitement thermique suivi d'un
refroidissement du fil en amont de l'organe de fausse torsion.
[0004] Diverses autres applications de la fausse torsion ont été également envisagées, notamment
pour réaliser des fils fantaisie, des fils présentant une torsion alternée sur leur
longueur, des fils autotordus.
[0005] Ainsi, il a été proposé de réaliser des fils à torsion alternée, c'est-à-dire comportant
des zones successives de sens S et de sens Z sur leur longueur, en utilisant une broche
de fausse torsion et en faisant varier la longueur de remontée de torsion en amont
de cette broche, selon une fréquence déterminée (USP 3 415 048).
[0006] Comme surface mobile permettant de communiquer une torsion par friction à un fil,
de nombreuses solutions ont également été proposées. Celles qui, à ce jour sont utilisées
dans le domaine de la texturation, font appel soit à des douilles contre la surface
desquelles le fil est en contact (fausse torsion par friction interne), soit à des
disques montés sur des axes parallèles, se chevauchant les uns les autres, le fil
en mouvement venant en contact avec la surface extérieure de ces disques (fausse torsion
par friction externe).
[0007] Il a été également proposé notamment dans les brevets français 1 191 361, 1 255 922,
et dans le brevet américain 2 908 133 d'utiliser comme organe permettant de communiquer
la fausse torsion une ou plusieurs courroies sans fin contre la surface de laquelle
le fil vient frotter.
[0008] Ainsi que cela est indiqué dans le brevet français 1 147 515 (USP 2 943 433), il
a été également envisagé de faire passer le fil à tordre entre deux courroies mobiles,
ces courroies étant disposées obliquement l'une par rapport à l'autre, de telle sorte
que l'on confère au fil une impulsion dans la direction de leur déplacement pendant
leur passage entre les courroies.
[0009] Cependant, comme cela est indiqué dans ce document, si ce dispositif de fausse torsion
a l'avantage de pouvoir fonctionner à des vitesses relativement faibles, il présente
l'inconvénient qu'il est nécessaire, là où les courroies se croisent, de les conduire
exactement suivant des plans parallèles et de les maintenir à une distance l'une de
l'autre légèrement inférieure à l'épaisseur du fil que l'on désire pourvoir d'un faux-tors.
[0010] Cela implique un guidage des courroies complexes au point de vue construction.
[0011] Par suite, le brevet précité propose de remplacer ces courroies par deux hyperboloides
entraînées en rotation, les angles de croisement entre l'axe de ces hyperboloïdes
et les droites génératrices étant égaux et ayant une amplitude de 30° à 45°, le fil
passant entre eux suivant une ligne droite croisant l'un et l'autre des axes des hyperboloides
sous des angles égaux.
[0012] Si cette solution est séduisante, elle présente cependant l'inconvénient de nécessiter
l'utilisation de pièces de forme complexe, difficiles à réaliser et conduit également,
comme dans le cas du dispositif à courroies, à un ensemble relativement encombrant
du fait que les deux organes entre lesquels passe le fil sont disposés l'un au-dessus
de l'autre.
[0013] Par ailleurs, la surface de contact des deux hyperboloides étant une droite, il est
pratiquement impossible de maintenir le fil selon cette droite,ce qui entraîne donc
une action variable des hyperboloides.
[0014] Enfin,en ce qui concerne les dispositifs à courroies croisées superposées, il a été
constaté, qu'en fonctionnement normal, elles avaient tendance à se déplacer latéralement
sur leurs galets de guidage, ce qui perturbe leur fonctionnement.
[0015] Or, on a trouvé, et c'est ce qui fait l'objet de la présente invention, un dispositif
perfectionné permettant de communiquer une fausse torsion par friction à un fil en
mouvement au moyen de courroies sans fin, qui présente les avantages des dispositifs
de ce type proposé antérieurement, et qui, par ailleurs, en surmonte les inconvénients,
notamment par le fait qu'il présente un encombrement réduit, permet d'assurer un contact
mutuel entre les deux courroies de manière beaucoup plus précise.
[0016] D'une manière générale, l'invention concerne un dispositif permettant de communiquer
une fausse torsion par friction à un fil en mouvement du type comportant deux courroies
sans fin, inclinées l'une par rapport à l'autre, ayant deux brins en contact mutuel,
le fil passant entre ces courroies dans la zone où elles sont en contact de telle
sorte que, d'une part, elles lui communiquent une fausse torsion, et d'autre part,
ont tendance à le délivrer, le dispositif selon l'invention se caractérisant par le
fait que lesdites courroies sont montées sur deux paires de rouleaux dont les diamètres
et le positionnement les uns par rapport aux autres sont tels que l'une des courroies
passe à l'intérieur de l'autre.
[0017] De manière connue, le dispositif conforme à l'invention est associé d'une part à
des moyens permettant de délivrer au moins un fil entre les deux courroies, ainsi
qu'à des moyens permettant de renvider le fil traité.
[0018] Par ailleurs, il peut être associé à tout moyen connu permettant soit de traiter
le fil thermiquement en amont et/ou en aval dudit dispositif par exemple lorsque l'on
désire réaliser un fil texturé, un fil rétracté..., soit de faire varier le débit
du fil et/ou la longueur de remontée de torsion en amont dudit dispositif, lorsque
l'on désire obtenir un fil présentant une torsion alternée sur sa longueur.
[0019] Bien entendu, de tels moyens pourraient éventuellement être combinés.
[0020] Par ailleurs, il peut être utilisé aussi bien pour traiter des fils à filaments continus
que des filés de fibres, voire même des mèches seules ou en association avec d'autres
éléments textiles.
[0021] S'il suffit qu'au moins l'un des brins de la courroie interne soit en contact avec
l'un des brins de la courroie externe, les deux courroies peuvent cependant être montées
sur des rouleaux de guidage et d'entraînement identiques, de telle sorte que les deux
brins soient en contact mutuel.
[0022] En outre, en jouant sur le diamètre dès galets de guidage, il est possible de faire
varier la pression de contact entre les deux courroies, et par suite de modifier la
torsion communiquée par celle-ci. Il est également possible de prévoir des moyens
permettant d'orienter axialement les galets les uns par rapport aux autres afin de
bien centrer chaque courroie sur lesdits galets.
[0023] Par ailleurs, si les rouleaux de guidage peuvent avoir une section cylindrique, ils
peuvent être éventuellement bombés.
[0024] De même, les rouleaux de guidage sont de préférence disposés dans un même plan, mais
il pourrait être envisagé de les décaler les uns par rapport aux autres, de telle
sorte que les brins en contact des deux courroies s'enveloppent mutuellement.
[0025] De plus, l'introduction du ou des fils entre les courroies peut se faire soit dans
le même plan que leur plan de contact, soit éventuellement, en ayant un angle différent
à l'entrée et à la sortie desdites courroies.
[0026] Enfin le dispositif conforme à l'invention convient parfaitement, dans une variante,
à l'obtention de fils autotordus, ledit dispositif étant alors dans ce cas associé,
d'une part, à des guides permettant d'amener au moins deux fils parallèles entre les
surfaces en contact des deux courroies, et d'autre part, en aval, a un guide permettant
de réunir les deux fils ainsi traités.
[0027] Bien entendu, dans ce cas, des moyens sont associés aux courroies afin qu'elles puissent
communiquer à au moins l'un des fils une torsion alternée sur sa longueur, ces moyens
pouvant être du type de ceux décrits dans le brevet américain 3 415 048, c'est-à-dire
qu'ils permettent de faire varier la longueur de remontée de torsion communiquée par
la broche conforme à l'invention.
[0028] Enfin, les deux courroies formeront entre elles un angle fonction de la torsion que
l'on désire communiquer au fil. Avantageusement, cet angle qui est défini par l'angle
compris entre les deux droites définissant le sens de déplacement des courroies sera
de préférence supérieur à 90°. On a constaté qu'un angle voisin de 130° convenait
parfaitement lorsque l'on désirait réaliser à l'aide du dispositif selon l'invention
des fils à torsion alternée réunis en aval des courroies par autotorsion, alors qu'un
angle voisin de 150° convient plus particulièrement bien pour communiquer une fausse
torsion au fil.
[0029] L'invention et les avantages qu'elle apporte seront cependant mieux compris grâce
à la suite de la description et des exemples donnés, à titre indicatif mais non limitatif,
et qui sont illustrés par les schémas annexés dans lesquels:
- la figure 1 illustre schématiquement en perspective un dispositif conforme à l'invention
dans son application à la texturation d'un fil par fausse torsion,
- la figure 2 est une vue de dessus du dispositif selon la figure 1,
- la figure 3 est une vue schématique de dessus montrant l'application de ce dispositif
pour l'obtention de fils autotordus,
- la figure 4 illustre schématiquement en vue de côté le montage d'une courroie sur
ses deux galets de guidage, ainsi que des moyens permettant de tendre ladite courroie.
[0030] Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 1, le dispositif selon l'invention est constitué
essentiellement de deux courroies sans fin 1, 2 dont les brins supérieurs 3, 4 sont
en contact mutuel et sont inclinés l'un par rapport à l'autre. Dans le cas présent,
ces courroies forment entre elles un angle de 130°. Conformément à l'invention, ces
courroies sont montées sur des rouleaux d'entraînement et de guidage 5, 6, 7 et 8,
positionnés les uns par rapport aux autres, de telle sorte que l'une des courroies
(courroie 2) passe à l'intérieur de l'autre (courroie 3). Les rouleaux d'entraînement
et de guidage 5, 6, 7 et 8 sont entraînés en rotation par des moyens non représentés
et sont disposés de manière conventionnelle sur un boîtier support solidaire du bâti.
[0031] Dans l'exemple illustré par la figure 1, la tension des deux courroies est obtenue
en soumettant l'un des rouleaux (rouleaux 5 et 7) supportant chacune des courroies,
à l'action de ressorts 21, 25. Ces ressorts comportent un point fixe 22, 26 et agissent
sur des bras 20, 24 montés à l'extrémité d'axes d'articulation 23, 27. Ces axes peuvent
être montés eux-mêmes de manière à pouvoir régler leur orientation dans un plan parallèle
à l'axe des rouleaux de guidage 5, 6, 7, 8 afin d'avoir un positionnement correct
des courroies sur lesdits rouleaux.
[0032] Dans la variante illustrée par la figure 4, la tension de la courroie 1 ou 2, est
obtenue en prévoyant entre les deux rouleaux 5, ou 7, et 6 ou 8, un ensemble de liaison
réalisé en deux parties et soumis à l'action d'un ressort 30 exerçant une pression
sur les rouleaux par l'intermédiaire d'une partie coulissante 31. Bien entendu, cette
figure 4 illustre le principe de réalisation d'un tel dispositif mais, dans la réalité,
il est nécessaire que les ensembles permettant de régler la tension des courroies
soient réalisés de telle manière que ces dernières puissent passer l'une à l'intérieur
de l'autre. Par exemple, il suffit de réaliser les deux ensembles tendeurs pour chaque
courroie de telle sorte qu'ils aient une épaisseur inférieure à la moitié de l'espacement
entre les courroies afin qu'ils puissent être disposés l'un au dessus de l'autre.
[0033] Grâce à ces modes de réalisation, il est possible en faisant varier la tension des
courroies, de régler la torsion que l'on désire communiquer au fil.
[0034] Le fil 9 provenant d'une source d'alimentation non représentée est délivré, par tout
moyen approprié, tel qu'un délivreur 10, entre ces deux courroies pour être ensuite
renvidé ou subir un traitement complémentaire conventionnel.
[0035] Dans le mode de réalisation illustré par la figure 1, le dispositif est appliqué
à la texturation d'un fil 9, et comporte donc entre le délivreur 10 qui sert d'organe
bloqueur de remontée de la torsion, un four de traitement thermique 11 ainsi qu'une
zone de refroidissement 12. Le fil reçoit lors de son passage entre les courroies
1 et 2, une torsion qui remonte dans le four et à sa sortie, retrouve sa torsion initiale.
[0036] Ainsi que cela est illustré à la figure 3, un tel dispositif peut également être
utilisé pour communiquer une torsion alternée à deux fils 16, 17 en mouvement, ces
deux fils étant réunis par autotorsion à la sortie du dispositif. Dans ce cas, en
amont et en aval des courroies, dans le sens de passage des fils, on dispose des guides
13,
14 et 18, 19. Les guides 13, 14 et 18, 19 permettent de maintenir les deux fils 16,
17 à traiter en parallèle lors du passage entre les deux courroies 1 et 2, le guide
15 permettant de les rassembler à la sortie du dispositif.
[0037] Dans le mode de réalisation illustré à cette figure, la torsion alternée est communiquée
au fil de manière conventionnelle, soit en faisant varier la vitesse de délivrance
des fils, soit, de préférence, en faisant varier la longueur de remontée de torsion
en amont du dispositif de fausse torsion.
Exemple 1 :
[0038] On utilise un dispositif conforme à l'invention constitué de deux courroies sans
fin 1 et 2, ayant une longueur de 28 centimètres, et montées sur des rouleaux 5, 6,
7 et 8, ayant un diamètre de 2, 5 centimètres. La largeur des courroies est de 1,5
centimètre.
[0039] Ces courroies sont entraînées à une vitesse de 550 mètres par minute et les deux
brins de la courroie 1 sont en contact avec ceux de la courroie 3, l'angle formé entre
les deux courroies étant de 150°.
[0040] Sur ce dispositif, on délivre un fil de polyester de 72 décitex/34 brins, à une vitesse
de 400 mètres par minute.
[0041] La torsion communiquée au fil en amont et qui remonte jusqu'au délivreur 10 est de
l'ordre de 2 400 tours par mètre.
[0042] On obtient de cette manière un fil texturé présentant des caractéristiques comparables
aux fils texturés au moyen de broches à friction interne et qui dans certains cas,
peuvent être considérés comme améliorés par le fait que non seulement les courroies
communiquent au fil une torsion mais favorisent également sa progression.
Exemple 2 i
[0043] On utilise le même dispositif de fausse torsion qu'à la figure 1, mais en amont de
celui-ci, on dispose ainsi que cela est représenté à la figure 3, deux guides 13,
14 en amont, et deux guides 18, 19 en aval, ce qui permet d'amener entre les deux
faces en contact des courroies, deux fils 16 et 17 espacés.
[0044] Dans cet exemple, l'espacement entre les deux fils est réglé à 10 millimètres.
[0045] Par ailleurs, un guide 15 prévu à la sortie des deux courroies et des moyens non
représentés permettent de faire varier la remontée de torsion en amont du dispositif
de telle sorte que pendant 0,65 seconde, cette remontée se fasse sur une distance
de 27 centimètres et que, pendant 0,65 seconde , elle se fasse sur une distance de
5 centimètres.
[0046] De cette manière, on délivre deux fils 16, 17 constitués chacun d'une âme formée
par un fil polyester texturé par fausse torsion de 167 décitex, 33 brins, recouvert
de laine de 20 microns, le titre total de chaque fil élémentaire étant de 250 décitex.
[0047] Les deux fils sont délivrés à une vitesse de 205 mètres par minute.
[0048] Les deux courroies tournent à la même vitesse que dans l'exemple 1.
[0049] A la sortie du dispositif, c'est-à-dire du guide 15, on obtient un fil assemblé par
autotorsion des deux fils 16 et 17, ce fil assemblé présentant sur sa longueur une
alternance de zones tordues à environ 50 tours sens Z et à 50 tours, sens S.
[0050] Les exemples qui précèdent montrent bien les avantages apportés par l'invention et
notamment la grande souplesse du dispositif.
[0051] Par ailleurs, on a constaté qu'en cours de fonctionnement de longue durée, que par
rapport aux dispositifs à courroies antérieurs, dans lesquels les deux courroies étaient
superposées l'une par rapport à l'autre, une très bonne stabilité latérale des courroies
et par suite une plus grande régularité du fil produit.
[0052] Bien entendu, un tel dispositif n'est pas limité aux exemples de réalisation donnés
précédemment, mais en couvre également toutes les variantes. Ainsi, si dans les exemples
illustrés donnés dans la présente demande, l'invention a été décrite pour un dispositif
dans lequel les courroies sont de section rectangulaire, on pourrait utiliser des
courroies ayant des sections de toute autre forme, par exemple des courroies de section
circulaire, voire même des courroies constituées par une pluralité de courroies élémentaires
placées côte à côte.
1/ Dispositif permettant de communiquer une fausse torsion par friction à un fil en
mouvement du type comportant deux courroies sans fin (1)-(2), inclinées l'une par
rapport à l'autre, ayant deux brins en contact mutuel, le fil (9) passant entre ces
courroies dans la zone où elles sont en contact, de telle sorte que, d'une part, elles
lui communiquent une fausse torsion, et d'autre part, ont tendance à le délivrer,
caractérisé par le fait que lesdites courroies (1)-(2) sont montées sur deux paires
de rouleaux (5)-(6) et (7)-(8) dont les diamètres et le positionnement les uns par
rapport aux autres sont tels que l'une des courroies (2) passe à l'intérieur de l'autre
(1).
2/ Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il est associe
d'une part à des moyens (10) permettant de délivrer au moins un fil entre les deux
courroies (1)-(2) et d'autre part, à des moyens permettant de renvider le fil traité.
3/ Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait qu'il
est associé à des moyens (11) de traitement thermique du fil (9).
4/ Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait qu'il
est associé à des moyens permettant de faire varier le débit du fil et/ou la longueur
de remontée de torsion en amont de telle sorte que le fil produit présente une torsion
alternée sur sa longueur.
5/ Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que les
deux courroies (1)-(2) sont montées sur des rouleaux (5)-(6) et (7)-(8) de guidage
et d'entraînement identiques, de telle sorte que les deux brins des deux courroies
soient en contact mutuel.
6/ Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que l'introduction
du ou des fils entre les courroies est effectué dans le même plan que leur plan de
contact.
7/ Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que l'introduction
du ou des fils entre les courroies se fait selon un angle différent à centrée et à
la sortie desdites courroies.
8/ Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait qu'il
est associé d'une part à des guides (13)-(14)-(18)-(19) permettant d'amener au moins
deux fils (16)-(17) parallèles entre les surfaces en contact des courroies (1)-(2)
et, d'autre part, en aval, avec un guide (15) permettant de réunir par autotorsion
les deux fils ainsi traités.
9/ Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait que l'angle
formé par les droites définissant les directions des deux courroies est différent
de 90° et est avantageusement compris entre 130 et 150°.
10/ Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé par le fait que les
courroies sont montées sur des galets associés à des moyens (30)-(3) permettant de
régler leur tension.