Domaine Technique
[0001] La présente invention concerne les systèmes d'affichage à tube cathodique (CRT) pour
le traitement de textes et plus particulièrement, un système d'affichage à balayage
par trames et sous-trames dans lequel chaque caractère est formé et cycliquement rafraîchi
avant que ne soit formé ou rafraîchi le caractère suivant.
Etat de la Technique Antérieure
[0002] Dans les affichages associés aux systèmes de traitement de texte dans lesquels la
copie finale produite par l'imprimante du système de traitement comporte un espacement
proportionnel, c'est-à-dire, les caractères alphanumériques à imprimer et, par voie
de conséquence, à afficher sont des caractères de largeur et d'espacement variables,
il est souhaitable d'avoir un appareil relativement simple et efficace qui utilise
un minimum de support logique et de mémorisation pour afficher ces informations alphanumériques
suivant la même configuration que celle obtenue sur la copie d'impression finale.
[0003] De même, étant donné qu'il est quelquefois souhaitable dans une copie finale d'avoir
des caractères de pas différents sur une même page, voire sur une même ligne, le besoin
se fait vivement sentir d'un système d'affichage simple et efficace qui puisse effectuer
ces changements de pas pour des caractères alphanumériques affichés sur une même page
ou sur une même ligne.
Exposé de l'invention
[0004] En conséquence, l'objet fondamental de la présente invention est un système d'affichage
alphanumérique dans lequel chaque caractère à afficher a une position de caractère
particulière est soit formé soit rafraîchi avant que le caractère suivant ne soit
lui-même formé.
[0005] Le système de la présente invention est un système d'affichage à tube cathodique
CRT pour afficher un bloc ou une page comprenant plusieurs caractères alphanumériques
disposés en plusieurs lignes de caractères, comportant un moyen de rafraîchissement
cyclique dans lequel chaque caractère est totalement rafraîchi avant de passer au
caractère suivant. Le système comprend des moyens pour assurer un balayage répétitif
de la trame du tube cathodique CRT, le balayage se faisant par lignes horizontales
en suivant chacune de ces lignes horizontales de caractères, chaque balayage de ligne
horizontale comprenant une sous-trame de lignes de balayage verticales où chaque position
des caractères de la ligne ainsi parcourue est balayée par un groupe de lignes verticales.
Le système comprend en outre des moyens pour moduler l'intensité de la lumière le
long des lignes de balayage vertical de chacun de ces groupes de lignes afin de fournir
sélectivement un caractère alphanumérique à la position ainsi balayée par le groupe
de lignes.
[0006] Le système de balayage à tube cathodique de la présente invention fonctionne en combinaison
avec des moyens d'emmagasinage auxquels on peut avoir séquentiellement accès pour
emmagasiner des représentations codées des caractères affichés selon une séquence
de positions d'emmagasinage correspondant aux positions des caractères de la page,
ou bloc, affichée, et avec des moyens d'accès en séquentiel à ces représentations
codées de chaque caractère à afficher à partir des moyens d'emmagasinage, et en synchronisation
avec les moyens de balayage par trame atteignant la position à laquelle doit être
affiché un caractère particulier. Des moyens sensibles aux données auxquelles on a
eu accès appliquent au tube d'affichage cathodique des signaux qui représentent tout
le caractère à afficher à une position de caractère particulière avant le déplacement
des moyens de balayage par trame sur la position de caractère suivante. Ensuite, des
moyens sensibles à ces signaux appliqués modulent l'intensité de la lumière le long
des lignes de balayage vertical de chacun des groupes de lignes de balayage vertical
afin de fournir le caractère affiché à une position particulière, ce qui fait que
chaque caractère de la page, ou du bloc, est soit initialement formé soit simplement
rafraîchi dans sa totalité avant de procéder de la même façon sur le caractère suivant.
[0007] En outre, des caractères à espacement proportionnel et à largeur variable, peuvent
être affichés en faisant varier le nombre de lignes de balayage verticales dans le
groupe à partir duquel doit être formé un caractère particulier.
[0008] De même le pas des caractères alphanumériques affichés peut être modifié en changeant
le déplacement horizontal entre les lignes de balayage vertical d'un groupe, des moyens
sont également utilisés pour faire varier la hauteur des caractères en modifiant la
hauteur de la ligne de balayage vertical dans le groupe de lignes à partir duquel
est formé le caractère alphanumérique.
[0009] Brève Description des Figures
La figure 1 représente de façon simplifiée un exemple de caractères alphanumériques
affichés sur le tube cathodique CRT du système de la présente invention.
La figure 2 représente schématiquement le moyen d'emmagasinage matriciel associé au
tube cathodique CRT pour emmagasiner les données correspondant à la position des caractères
alphanumériques affichés.
La figure 3 représente schématiquement le moyen d'emmagasinage auquel on a accès de
façon séquentielle, associé au moyen d'emmagasinage matriciel, pour emmagasiner les
représentations codées des caractères affichés séquentiellement.
La figure 4 représente schématiquement le moyen d'emmagasinage auquel on a accès de
façon séquentielle, qui peut être utilisé à la place de la combinaison des moyens
d'emmagasinage des figures 2 et 3 pour l'emmagasinage des représentations codées des
caractères dans une séquence de positions d'emmagasinage correspondant spatialement
à la position des caractères affichés.
La figure 5 représente schématiquement les caractères alphanumériques disposés en
colonnes sur le tube d'affichage CRT du système de la présente invention.
La figure 6 représente schématiquement un moyen d'emmagasinage matriciel associé au
tube cathodique CRT pour emmagasiner les données relatives aux positions des caractères
alphanumériques affichés de la figure 5.
La figure 7 représente schématiquement le moyen d'emmagasinage à accès séquentiel
associé au moyen d'emmagasinage matriciel pour emmagasiner les représentations codées
des caractères affichés successivement.
Les figures 8 à 11 sont les représentations schématiques correspondant respectivement
aux figures 1 et 4, dans lesquelles les attributs relatifs aux caractères codés sont
également emmagasinés dans les moyens d'emmagasinage à accès séquentiel.
Les figures 12 à 14 sont les représentations schématiques correspondant respectivement
aux figures 1 à 3 dans lesquelles l'affichage alphanumérique de la figure 1 est pro-
portiellement espacé et, par voie de conséquence, le fonctionnement du moyen d'emmagasinage
matriciel de la figure 13 est basé sur un changement de code plutôt que sur la position
des caractères.
La figure 15 représente schématiquement les lignes de balayage du faisceau électronique
lorsqu'il parcourt le tube cathodique CRT alors qu'il utilise le balayage par sous-trames,
ou micro-balayage, conformément à la présente invention.
La figure 16 est une vue agrandie d'une région de position de caractère, pour montrer
la réalisation pratique du micro-balayage conforme à la présente invention lors de
l'affichage des caractères.
Les figures 17 et 18 sont des schémas montrant la logique de commande de l'affichage
du système de la présente invention, où l'information relative aux positions des caractères
et l'information relative aux représentations codées pour engendrer les caractères
sont respectivement emmagasinées dans deux moyens d'emmagasinage distincts.
Les figures 19 et 20 sont des schémas montrant la logique de commande de l'affichage
du système de la présente invention où l'information relative aux positions des caractères
est emmagasinée dans un seul moyen d'emmagasinage.
La figure 21 est un schéma logique des portions des circuits électroniques d'affichage
à tube cathodique des figures 18 et 20.
La figure 22 représente un diagramme des temps illustrant l'effet d'une tension de
rampe pour accèlérer le balayage horizontal du tube cathodique.
Description du Mode de Réalisation Préféré
[0010] Le système d'affichage à tube cathodique CRT de la présente invention s'applique
tout particulièrement à un système de traitement de texte décrit dans lequel la mémoire
comporte un moyen d'emmagasinage à accès séquentiel pour emmagasiner des représentations
codées d'un bloc ou d'une page de caractères alphanumériques affichés sur un tube
cathodique CRT. Dans le moyen d'emmagasinage à accès séquentiel, les représentations
codées des caractères affichés doivent se trouver dans une séquence de positions d'emmagasinage
correspondant spatialement aux positions des caractères du bloc, ou de la page, alors
affiché.
[0011] Un mode de réalisation de la mémoire à accès séquentiel est décrit en référence aux
figures 1, 2, 3 et 4. La figure 1 représente une portion d'un tube cathodique CRT
sur lequel est affiché un morceau de page portant des données alphanumériques. La
figure 4 représente une organisation de mémoire à accès séquentiel afin d'emmagasiner
les représentations codées des caractères affichés sur le tube CRT de la figure 1
dans une suite de positions d'emmagasinage correspondant spatialement aux positions
des caractères du bloc affiché sur le tube CRT de la figure 1. A des fins d'illustration,
on suppose que le caractère "N" sur le tube CRT de la figure 1 se trouve dans la quatrième
position de la troisième rangée et que chaque rangée de l'affichage a 100 positions
de caractères. Dans ce cas, la désignation "spc (203)" dans la mémoire à accès séquentiel
de la figure 4 indique qu'il faut procéder à 203 espacements, c'est-à-dire, il y aura
un déplacement sur deux lignes de 100 espacements chacune plus trois espacements-sur
la troisième ligne. On arrive à l'emplacement où la représentation codée du caractère
"N" est mise en séquence, représentation qui, à son tour, en utilisant le système
qui sera décrit de façon détaillée dans la suite, applique au dispositif d'affichage
des signaux représentant le caractère "N" en synchronisation avec les circuits de
balayage du tube CRT. Cette opération est suivie d'un accès aux représentations codées
des caractères respectifs "0" et "W", figure 4, et du rafraîchissement de ces caractères
en synchronisation avec le balayage du tube CRT.
[0012] Conformément à un mode de réalisation plus particulier illustré sur les figures 2
et 3, l'organisation de la mémoire à accès séquentiel pour emmagasiner les représentations
codées des caractères affichés, est divisée en deux unités de mémoire qui fonctionnent
en même temps. Une des unités est une mémoire matricielle qui emmagasine les données
représentant uniquement la position des caractères affichés, comme le montre la figure
2 sur laquelle la position des bits "1" (élément d'information binaire) correspond
spatialement à la position des caractères alphanumériques respectifs alors affichés
sur le tube CRT de la figure 1. Durant le fonctionnement, comme cela sera décrit de
façon plus détaillée dans la suite, il y a accès à l'unité de mémoire matricielle
de positions de la figure 2 en synchronisation avec un balayage répété du tube CRT
afin de rafraîchir le caractère affiché. Par exemple, lorsque le tube cathodique CRT
atteint le caractère "N", il y a accès au bit 10 dans la mémoire matricielle de la
figure 2; accès qui, à son tour, provoque l'accès à la représentation codée 11 du
caractère "N" dans l'autre unité de mémoire représentée sur la figure 3 où les représentations
codées des caractères affichés sont emmagasinées suivant la même séquence que celle
des emplacements d'emmagasinage de positions de la figure 2 et, en conséquence, suivant
la même séquence que celle dans laquelle sont balayés les caractères sur le dispositif
d'affichage de la figure 1. Bien entendu, dans l'unité de mémoire à accès séquentiel
de la figure 3, aucune information de position n'est donnée, puisque cette dernière
n'est donnée que par l'unité matricielle de la figure 2 qui fonctionne avec l'unité
de mémoire représentée sur la figure 3, comme cela sera décrit dans la suite.
[0013] La correspondance spatiale de la représentation codée des caractères alphanumériques
de la mémoire avec les carac- tèrescalphanumériques véritables affichés sur le tube
CRT, est représentée sur les figures 5, 6 et 7 dans le cas où l'information alphanumérique
affichée est agencée par colonne. L'information de position emmagasinée dans l'unité
de mémoire matricielle représentée sur la figure 6 correspond directement à l'agencement
en colonnes des données alphanumériques de la figure 5. En conséquence, en utilisant
les circuits qui seront décrits dans la suite, il y a extraction des bits de position
"1" de l'unité de mémoire matricielle, figure 6, en synchronisation avec le balayage
du tube d'affichage CRT de la figure 5. En conséquence, il y a accès dans la mémoire
à accès séquentiel de la figure 7 à la représentation codée des caractères alphanumériques
affichés, cet accès se faisant ligne par ligne en parcourant toute la ligne au lieu
de se faire colonne par colonne comme dans les systèmes d'accès de l'art antérieur
dans lesquels il y a accès aux données codées de toutes les lignes de la première
colonne avant d'avoir accès aux données codées des lignes de la deuxième colonne.
[0014] Les figures 8 à 11 montrent la façon suivant laquelle le système de la présente invention
traite les attributs de caractère tels que le soulignement d'un caractère ou le décalage
d'un caractère vers le haut ou vers le bas par rapport à la ligne de caractères. Dans
le tube cathodique CRT de la figure 8, les données alphanumériques affichées montrent
que les deux lettres "is" sont soulignées et que le chiffre "2" est élevé à la puissance
"N". Lorsqu'il y a combinaison de l'unité de mémoire matricielle de position, figure
9, et du moyen d'emmagasinage à accès séquentiel pour les représentations codées des
caractères, figure 10, l'information concernant les attributs de caractère est emmagasinée
uniquement en association avec les données codées auxquelles il y a accès séquentiel,
figure 10. Par exemple, pour souligner les deux lettres "is", un code de début de
soulignement (CDS) est emmagasiné avant les deux lettres "is" et un code de fin de
soulignement (CFS) est emmagasiné après les deux lettres "is". Pour le "N" décalé
vers le haut, le code de demi-interligne inversée (RHI) est utilisé avant "N" et un
code de demi-interligne (HI) est utilisé après le "N" pour repasser sur la ligne de
caractères. En revanche, comme le montre la figure 11 où l'information de position
des caractères ainsi que les représentations codées des caractères sont emmagasinées
dans une unité de mémoire à accès séquentiel, les données codées représentant les
divers attributs de caractère, tels que les codes CDS, CFS, RHI, ou HI, sont emmagasinés
similairement en étant associés aux représentations codées des caractères alors affichés.
[0015] Le système de la présente invention fonctionne de manière à appliquer sur le tube
CRT des signaux qui représentent tout le caractère à afficher et son rafraîchissement
à une position d'affichage particulière avant le déplacement du moyen de balayage
sur la position d'affichage suivante. La logique de commande fondamentale est représentée
sur les figures 19 et 20.
[0016] Le système est commandé par un microprocesseur classique 12 qui fournit les données
requises qui vont être décrites dans la suite. Les signaux de commande de la déflexion
principale du faisceau du tube CRT 13 commandent les bobines de déflexion d'axes X
et Y du tube CRT. La logique représentée sur les figures 19 et 20 permet au faisceau
électronique de balayage du tube CRT de se déplacer de la gauche vers la droite, comme
le montre schématiquement la figure 15. Sur la figure 15, chaque ligne 14 du trajet
de déflexion principale correspond à une ligne contenant plusieurs positions de caractères
et formant une partie de toute une page affichée. En outre, comme cela sera décrit
dans la suite, des signaux dont la fréquence est plus élevée, sont appliqués à un
moyen de micro-déflexion de manière à engendrer une micro-trame, ou sous-trame, sous
la commande des signaux fournis par la logique des figures 19 et 20. Ce balayage par
micro-trame qui fournit le caractère particulier est représenté sur la figure 16 et
produit le caractère affiché "N". Le caractère "N" est produit par le signal vidéo
qui est commandé à partir d'un générateur de caractères qui fonctionne en synchronisation
avec la micro-trame pour produire le caractère. En d'autres termes, lorsque la ligne
14 qui correspond au trajet de déflexion principale atteint une position de caractère
15, un caractère tel que celui représenté sur la figure 16, est complètement engendré
avant que le balayage de la ligne de déflexion principale 14 ne passe à la position
de caractère suivante.
[0017] En référence aux figures 19 et 20, les données alphanumériques à afficher sur le
tube cathodique CRT 13 sont emmagasinées dans une mémoire à accès sélectif (RAM) 16
dans le microprocesseur 12 qui commande le système de traitement de texte. Dans le
mode de réalisation préféré, la mémoire RAM 16 contient les représentations codées
des données d'un bloc, ou page, de caractères alphanumériques à afficher sur le tube
CRT 13 suivant une séquence de positions d'emmagasinage correspondant spatialement
aux positions des caractères de la page ou du bloc à afficher sur le tube CRT. La
mémoire RAM 16 contient également des codes de commande qui déterminent la position
des caractères ainsi que les caractéristiques des caractères affichés, par exemple,
un soulignement de caractère. Durant la déflexion principale le long d'une ligne 14,
lors du balayage du tube CRT représenté sur la figure 15, le sélecteur d'adresses
17, figure 19, demande au compteur d'adresses 19 un signal qui indique la position
du faisceau de balayage le long de la ligne de déflexion principale 14, figure 15.
Le compteur d'adresses 19, sous la commande de la logique de commande d'entrée 24,
commande les séquences des données de caractères provenant de la mémoire RAM 16 de
façon qu'une séquence de données de caractère soit envoyée au générateur de caractères,
qui sera décrit dans la suite, suivant une séquence correspondant spatialement à l'affichage
du tube CRT 13. Le but du sélecteur d'adresses 17, figure 19, est de multiplexer les
signaux de position provenant du compteur d'adresses 19 avec toutes les autres adresses
alors envoyées à la mémoire RAM 16 le long du bus 18 du microprocesseur ou avec d'autres
fonctions indépendantes du microprocesseur. Le moyen de sélection de données 20 remplit
une fonction de multiplexage similaire en ce qui concerne les données extraites de
la mémoire RAM du microprocesseur, c'est-à-dire, les données relatives à d'autres
fonctions indépendantes du microprocesseur. Ces données sont envoyées par le bus de
données 21 tandis que le bit de données qui indique le caractère à afficher à la position
indiquée par le compteur 19 sur le tube CRT 13, est envoyé le long du bus 22 au registre
d'entrée 23 tandis que le compteur d'adresses 19 est incrémenté de "un". La logique
de commande d'entrée 24 qui fonctionne sous la commande d'une horloge à haute fréquence
(60 nanosecondes) 25 examine le multiplet de données du registre 23, par l'entremise
du bus 27, pour déterminer si le multiplet est un code d'instruction, un code de commande
ou un code de caractère. Par exemple, un code d'instruction pourrait être le suivant:
"CHARGER LES DEUX MULTIPLEtS SUIVANTS DANS LE COMPTEUR D'ADRESSES 19". Dans ce cas,
la logique de commande 24 transmet les deux multiplets suivants dans le compteur 19,
par les bus 37 et 38. En revanche, s'il est déterminé que le multiplet dans le registre
23 est un code de commande, ce multiplet passe, par l'entremise du bus 29, à la mémoire-tampon
RAM 28. Par définition, un code de caractère suit un code de commande. Ainsi, chaque
fois qu'un multiplet de code de commande est détecté et chargé dans la mémoire-tampon
28, le multiplet suivant qui doit être un multiplet de code de caractère est extrait
de la mémoire RAM et est chargé dans la mémoire-tampon 28 qui peut emmagasiner huit
multiplets de codes de commande et huit multiplets de codes de caractère.
[0018] La mémoire-tampon RAM à seize multiplets 28 est d'un usage particulièrement intéressant
dans les systèmes d'affichage où l'espacement attribué au caractère est variable,
suivant la largeur du caractère. Par exemple, le "W" peut occuper un espacement qui
est presque deux fois l'espacement occupé par un "I". Ainsi, est-il concevable, pour
un balayage particulier sur toute une ligne du tube CRT, qu'une ligne ayant de nombreux
caractères étroits puisse contenir un nombre de caractères dépassant jusqu'à 20% le
nombre de caractères que peut contenir une ligne ayant de plus larges caractères.
Etant donné que le balayage du tube cathodique CRT est constant, c'est-à-dire, le
temps qu'il faut à la déflexion principale pour parcourir une ligne 14 est constant,
il s'ensuit que, dans une ligne ayant jusqu'à 20% de caractères supplémentaires, le
traitement des données de cette ligne, pour un temps donné, est beaucoup plus important
que le traitement d'une ligne ayant moins de caractères. La mémoire-tampon à seize
multiplets 28 sert pour l'emmagasinage des codes de commande et de caractères qui
peuvent ensuite être envoyés aux moyens générateurs de caractères du système de la
présente invention en synchronisation avec la déflexion principale sur la ligne de
balayage 14 de la figure 15.
[0019] La mémoire-tampon 28 fonctionne sous la commande du compteur 30 qui sert de pointeur
d'entrée aux positions de la mémoire 28, par la porte 31, et du compteur 32 qui sert
de pointeur de sortie aux positions de la mémoire-tampon 28, par la porte 31. Les
compteurs d'entrée et de sortie 30 et 32 sont commandés par la logique de commande
24, d'une part par les lignes d'horloge 33 et d'effacement 34 en direction du compteur
30, et d'autre part par les lignes d'horloge 35 et d'effacement 36 en direction du
compteur 32.
[0020] Lorsque la mémoire-tampon est chargée, l'appareil se trouve à l'étape à partir de
laquelle le caractère alphanumérique à afficher sur une ligne d'affichage donnée peut
être rafraîchi en synchronisation avec le moyen de balayage du tube CRT. Avant de
passer à la description sur la façon dont les caractères sont engendrés en synchronisation
avec le balayage du tube CRT, le cycle de balayage du tube CRT va être brièvement
décrit en référence aux figures 15 et 16. Le signal vidéo est commandé par le générateur
de caractères en synchronisation avec un balayage qui implique un balayage horizontal
de déflexion principale le long des lignes 14 de la figure 15 ainsi qu'un balayage
vertical par micro-trame, comme le montre la figure 16. En d'autres termes, lorsque
le faisceau parcourt horizontalement la ligne 14, il est soumis à une sous-trame verticale
le long de la ligne 39, comme le montre en détail la figure 16. A des fins d'illustration,
on considérera que les caractères sont à proportion fixe, c'est-à-dire une même surface
d'écran - appelée zone de caractère - est réservée à chaque caractère indépendamment
de la largeur du caractère. Sur la figure 16, la relation de temps entre un échappement
horizontal et les lignes de balayage vertical dans la micro-trame est telle que le
faisceau est dévié de façon que huit lignes de balayage vertical à 300 nanosecondes
par ligne de balayage soit l'équivalent de cinq échappements de 480 nanosecondes chacun.
En d'autres termes, chaque zone de caractère 40, 40' ou 40" correspond à une largeur
de cinq échappements, et le balayage vertical 39 est divisé en huit lignes de balayage.
Comme cela sera expliqué dans la suite de façon plus détaillée, c'est durant ce balayage
vertical dans une zone de caractère particulière que le générateur de caractères,
en rendant sélectivement active la combinaison requise d'unités de ligne vidéo 41,
permet au caractère alphanumérique d'être affiché et cycliquement rafraîchi. Dans
l'exemple représenté sur la figure 16, la lettre "N" apparaît dans la zone de caractère
40 alors que la zone de caractère 40' reste "blanche". C'est-à-dire qu'il n'y a aucune
unité de ligne vidéo active, et la zone de caractère 40" contient une portion du caractère
alphanumérique "F".
[0021] On va maintenant décrire la génération des caractères alphanumériques sur le tube
d'affichage en synchronisation avec le balayage du tube CRT en se reportant aux figures
19 et 20 et, plus particulièrement, à l'étape à laquelle la mémoire-tampon 28 est
chargée des multiplets de codes de caractères et de codes de commande des caractères
à afficher. Immédiatement après le chargement des registres de lignes de balayage
42 et 43 par les données qui représentent la portion du dernier caractère précédent
affiché sur les deux dernières lignes de balayage (septième et huitième lignes) de
la zone réservée à ce caractère, le code de commande et le code de caractère du caractère
suivant sont respectivement extraits de la mémoire-tampon par les bus 44 et 45 pour
être chargés dans le registre de caractères 46 et le registre de commande 147. En
utilisant la séquence des temps décrite préalablement, on a environ 600 nanosecondes
pour retrouver dans les mémoires permanentes (ROS) 47 et 48 du générateur de caractères,
la configuration vidéo sur les deux lignes de balayage suivantes qui sont les deux
premières lignes de balayage du caractère suivant. A ce stade, on suppose que les
données de caractère et de commande qui ont été respectivement chargées dans les registres
46 et 147 représentent un caractère normal à afficher sans changement de code de commande.
L'adresse appliquée aux mémoires 47 et 48 comprend onze bits appliqués par les bus
54 et 49. Ces onze bits renferment les huit bits provenant du registre de caractères
46 envoyés sur le bus 50, et les trois bits provenant du compteur d'adresses 51 envoyés
le long du bus 52. Sous la commande de la logique de commande de sortie 53 qui commande
la génération des caractères de la même façon que la logique de commande d'entrée
24 commande l'acheminement des données de commande et d'instruction de caractères
depuis la mémoire RAM du processeur, les deux premières lignes de balayage de la configuration
de caractères sélectionnée sont respectivement envoyées des mémoires 47 et 48, par
les bus 55 et 56, aux registres de balayage 42 et 43 qui ont été conditionnés pour
une opération de chargement par un signal provenant de la logique de commande de sortie,
par la ligne 57. Le registre de lignes de balayage 42 emmagasine les données indiquant
la configuration par points ou par unités vidéo de la première ligne de balayage de
la paire, tandis que le registre de balayage 43 procède de la même façon pour la seconde
ligne de la paire.
[0022] De manière à mettre sélectivement en service les points d'une ligne de balayage donnée
conformément aux données emmagasinées soit dans le registre 42, soit dans le registre
43, le générateur d'impulsions 75 sous la commande de la logique de commande de sortie
53, fournit une impulsion d'envoi soit à la porte 58 associée au registre de balayage
43 soit à la porte 59 associée au registre de balayage 42. De cette manière, le générateur
d'impulsions conditionne la porte 58, par exemple, toutes les 15 nanosecondes afin
qu'elle laisse passer les données provenant du registre de lignes de balayage 43,
le long du bus 60 ou bien il conditionne la porte 59 pour qu'elle laisse passer les
données provenant du registre de lignes de balayage 42, le long su bus 61. Ainsi,
lorsqu'une ligne de balayage particulière est parcourue, les données indiquant s'il
s'agit d'un affichage d'unités vidéo ou de points sont transmises par le bus 62, le
multiplexeur à lignes à retard 63 qui fournit les retards d'interface nécessaires,
et la ligne 65, aux circuits électroniques d'affichage 64 du tube cathodique CRT,
d'où elles sont transmises à l'unité de commande vidéo 200 (figure 21) qui applique
la configuration vidéo correspondante qui apparaît sur le tube CRT 13. Une fois achevées
les deux premières lignes de balayage d'une zone de caractère donnée, la logique de
commande de sortie 53 incrémente le compteur d'adresses 51 à l'aide d'un signal approprié
sur la ligne 66 afin de changer l'entrée à trois bits provenant du compteur d'adresses
51, par le bus 52, ce qui a pour effet de permettre aux mémoires 47 et 48 du générateur
de caractères de fournir respectivement les deux lignes de balayage suivantes de la
zone de caractère alors balayée. Après quoi la procédure ci-dessus se répète jusqu'à
obtention similaire de l'adresse des deux lignes de balayage suivantes de la zone
de caractère, opération qui se répète pour les huit lignes de balayage à la suite
desquelles le caractère doit être affiché. La formation d'un caractère est indiquée
par un signal sur le du bus 67 en provenance soit de la mémoire 47 soit de la mémoire
48 du registre de caractères. Après quoi, la logique de commande de sortie envoie
une nouvelle demande de caractère, sur la ligne 68, à la logique de commande d'entrée
24, et cette logique 24 amorce la procédure décrite préalablement pour obtenir le
caractère suivant provenant de la mémoire RAM 16 du microprocesseur.
[0023] La logique de commande des figures 19 et 20 est pourvue de moyens pour placer spatialement
les caractères emmagasinés dans une mémoire, telle que celle représentée sur la figure
4, dans laquelle l'information concernant la position spatiale est emmagasinée séquentiellement
avec les caractères correspondant. On suppose avoir une opération d'espacement qui
est indiquée par un code d'espacement, à savoir le code spc (0-255); la valeur entre
parenthèses indiquant le nombre d'espacements. Dans ce cas, et en référence aux figures
19 et 20, en supposant que l'on ait un code d'espacement spc (150), la première entrée
provenant de la mémoire RAM 16 en direction du registre d'entrée 28 est alors le code
de commande indiquant une opération d'espacement. Alors, la logique de commande 24
qui a examiné les données présentes dans le registre 23, par le bus 27, détermine
que l'on a affaire à un code de commande d'espacement. Ensuite, sous la direction
de la logique de commande d'entrée 24, le multiplet de données suivant qui indique
le nombre 150 passe dans la mémoire-tampon 28 avec le code de commande d'espacement,
et n'est pas chargé dans le registre de caractères 46, mais, en revanche, passe dans
le compteur d'espacement 69 qui a été conditionné, par l'entremise de la porte 71
et de la ligne 70, par le code de commande d'espacement présent dans le registre de
commande 147. Le compteur 69 est alors décrémenté par l'horloge de 480 nanosecondes,
72 (qui correspond à la vitesse d'échappement). Aussi longtemps qu'il reste un compte
dans le compteur 69, un signal est appliqué, par la ligne 73, à la logique de commande
de sortie 53 qui, à son tour, inhibe le générateur d'impulsions 75. Ainsi, il n'y
a aucun signal appliqué depuis le générateur d'impulsions 75 aux portes de conditionnement
58 et 59, et les lignes de balayage restent "blanches" c'est-à-dire, qu'aucun caractère
n'est affiché. Lorsque le compteur 69 est à zéro, un signal "0" est appliqué par la
ligne 73 à la logique de commande de sortie 53 et le générateur d'impulsions 75 recommence
à envoyer des impulsions afin de permettre l'affichage du caractère suivant à la position
repérée.
[0024] Un autre mode de réalisation de la présente invention va maintenant être décrit en
référence aux figures 17 et 18, mode de réalisation dans lequel l'organisation de
la mémoire fournissant le moyen d'emmagasinage à accès séquentiel des représentations
codées des caractères affichés, est partagée en deux unités de mémoire, à savoir,
une unité de mémoire matricielle qui emmagasine uniquement les données représentant
les positions des caractères affichés, comme le montre la figure 2, unité dans laquelle
les positions de bit "1" correspondent spatialement aux positions des caractères alphanumériques
respectifs affichés sur le tube CRT, et une seconde unité de mémoire comme le montre
la figure 3, dans laquelle les représentations codées des caractères affichés sont
emmagasinées suivant la même séquence que celle de l'information de position de la
figure 2 et, en conséquence, suivant la même séquence que celle du balayage des caractères
sur le tube d'affichage.
[0025] Les figures 17 et 18 représentent une modification de la logique de commande des
figures 19 et 20 pour placer spatialement les caractères affichés en utilisant les
deux moyens d'emmagasinage qui fonctionnent ensemble à la place d'un seul moyen d'emmagasinage.
Etant donné que la plupart des fonctions de la logique de contrôle des figures 17
et 18 sont identiques à celles décrites préalablement en référence aux figures 19
et 20, les figures 17 et 18 utilisant les mêmes références numériques pour désigner
les unités fonctionnelles qui restent inchangées, le fonctionnement de ces unités
ne sera pas décrit à nouveau. La description suivante portera essentiellement sur
les unités fonctionnelles supplémentaires ou modifiées. Sur la figure 17, une portion
116 de la mémoire RAM 16 contient une matrice de positions du type illustré sur la
figure 2. Une autre portion 116' de la mémoire RAM 16 contient des données de code
de caractère, comme le montre la figure 3, dans un ordre séquentiel, sans aucune information
de position. En référence aux figures 17 et 18, on va étudier la façon dont les positions
dans lesquelles les données de caractère et de commande de caractère emmagasinées
séquentiellement dans la section 116' de la mémoire RAM 16, sont affichées par le
système générateur de caractères de la figure 18 à la position spatiale appropriée.
Pour adresser la mémoire RAM 16, il y a un compteur d'adresses 119 qui, comme le compteur
d'adresses 19, se trouve sous la commande de la logique de commande d'entrée 24. Ce
dernier, en conditionnant respectivement les lignes 100 et 101, peut actionner soit
le compteur d'adresses 119 qui adresse les multiplets de données dans la mémoire de
position 116, soit le compteur d'adresses 19 puis, de la manière décrite préalablement
en référence aux figures 19 et 20, adresse les données de code de caractère emmagasinées
séquentiellement dans la section de mémoire 116'. Indépendamment du compteur d'adresses
sélectionné, la section appropriée de la mémoire RAM 16 est adressée de la manière
décrite préalablement (figure 19) par l'entremise du sélecteur d'adresses 17, et la
sortie de données provenant de la mémoire RAM 16 est envoyée, par le dispositif de
sélection de données 20, au registre d'entrée 23, comme cela a été décrit préalablement.
[0026] En sélectionnant une séquence d'instructions appropriée, la logique de commande d'entrée
24 a la possibilité de conditionner le compteur d'adresses 19, par la ligne 101, pour
adresser la section de mémoire 116', donc, de charger la mémoire-tampon à 16 bits
28 d'une séquence de données de codes de commande et de codes de caractère, comme
cela a été décrit préalablement. Ces données sont prêtes à être appliquées au générateur
de caractères et, ensuite, au registre de lignes de balayage 42 et 43 sous la commande
de la logique de commande de sortie 53, de la manière décrite préalablement en référence
à la figure 20. Cependant, dans le mode de réalisation des figures 17 et 18, la position
à laquelle chaque caractère séquentiel doit être affiché, est déterminée par la logique
de commande d'entrée 24 qui conditionne le compteur d'adresses 119, par la ligne de
conditionnement 100, de sorte qu'il adresse l'unité de mémoire matricielle 116. La
logique de commande d'entrée 24 envoie la sortie de données de position provenant
de l'unité matricielle 116, par l'entremise du registre d'entrée 23, au registre de
position 102. Dans cette séquence d'adressage, le multiplet suivant de données de
position provenant de l'unité 116, comme le montre la figure 2, a été transféré sur
le registre de position 102. Ensuite, l'horloge de 480 nanosecondes, 103 (qui représente
la vitesse d'échappement) décompte les huit bits de données chargés dans le registre
de position 102 (chacun de ces bits représentant une position de caractère) jusqu'à
ce que soit atteint un bit "1" qui détermine qu'un caractère doit être affiché à la
position de caractère représentée par le bit "1". Lorsqu'il en est ainsi, un signal
de caractère est envoyé sur la ligne 104 à la logique de commande de sortie 53 (figure
18). En revanche, lorsque le multiplet de données transféré de l'unité de mémoire
116 au registre 102 ne contient que des "0", la procédure d'adressage se répète et
le multiplet de données suivant de la séquence est transféré au registre de position
102 à partir de l'unité de mémoire de position 116, et la séquence se répète jusqu'à
ce qu'un bit "1" produise un signal sur la ligne 104. La logique de commande de sortie
53 inhibe le générateur d'impulsions 75 (dont le fonctionnement a déjà été décrit
préalablement en référence à la figure 20). En conséquence, aucune impulsion n'est
appliquée à la porte 58 ou à la porte 59, portes qui sont respectivement associées
aux registres 43 et 42. Ainsi, les lignes de balayage restent "blanches" et aucun
caractère n'est affiché à la position de caractère particulière représentée par les
bits "0" du multiplet de données provenant de l'unité de mémoire de position 116.
Lorsqu'un bit "1" dans l'unité de mémoire de position du registre 102, produit finalement
un signal de caractère sur la ligne 104, la logique de commande de sortie 53 actionne
le générateur d'impulsions 75, qui, à son tour, conditionne les portes 58 et 59 pour
permettre au caractère suivant emmagasiné dans la mémoire ROS 47 et dans la mémoire
ROS 48 du générateur de caractères d'être affiché sur le tube cathodique CRT 13 à
la position représentée par le bit "1" du multiplet de données provenant de l'unité
de mémoire de position 116 du tube CRT 13 de la manière décrite préalablement en référence
à la figure 20.
[0027] D'après les descriptions précédentes du système en référence d'une part aux figures
19 et 20 et d'autre part aux figures 17 et 18, il est à remarquer que, en ce qui concerne
la position spatiale du caractère engendré, la combinaison du registre de position
102 et de l'horloge 103 traite les données spatiales provenant de l'unité de mémoire
116 de la même manière que le fait la combinaison du compteur 69 et de l'horloge 72
des figures 19 et 20 lorsqu'elle traite les données spatiales emmagasinées avec les
données de code de commande et de caractère du système.
[0028] En référence aux figures 19 et 20, on va étudier la façon dont le système de la présente
invention traite un code de commande associé à un caractère particulier. Bien que
cette étude se fasse à l'aide du mode de réalisation des figures 19 et 20, les circuits
impliqués dans cette fonction sont rigoureusement identiques à ceux des figures 17
et 18. Comme cela a été mentionné préalablement, lorsqu'il n'y a pas d'information
de commande associée à un caractère particulier, par exemple, lorsqu'il n'y a pas
de soulignement ou de demi-interlignage, etc., alors que la désignation particulière
de code de caractère est emmagasinée dans le registre de caractères 46, un code de
commande blanc accompagne le caractère et est emmagasiné dans le registre 147 en ayant
toutefois aucun effet. En revanche, lorsqu'il y a un code de commande associé au caractère,
ce code de commande est emmagasiné dans le registre 147. Par exemple, supposons que
le code de commande soit le code de début de soulignement CDS, comme cela a été mentionné
préalablement pour la lettre "i" de la figure 11. Ce code en provenance du registre
147 est chargé dans le registre de commande d'affichage 105. Lorsque ce code de commande
se trouve dans le registre de commande d'affichage 105, durant l'affichage des caractères
"i" et "s" (figure 11), le registre de commande 105 fournit un signal sur la ligne
108, à la logique de commande de sortie 53 qui fournit les signaux de soulignement,
par les lignes 109 et 110, aux portes respectives 111 et 112 pour que celles-ci fassent
passer un signal de soulignement par les lignes 113 et 114, aux registres 42 et 43,
ainsi que les configurations de ligne de balayage appliquées a ces registres, par
les bus 55 et 56. Ceci fait qu'une portion de la configuration de soulignement apparaît
au bas de chaque configuration de ligne de balayage afin de souligner les lettres
"is", comme le montre la figure 8. Puis, avec le code de fin de soulignement (CFS)
qui suit la lettre "s", figure 11, le registre de commande 105 met fin au soulignement
par la ligne 106.
[0029] Lorsque les codes de commande de demi-interlignage, et de demi-interlignage dans
le sens inverse accompagnent un caractère particulier, le registre de commande 105
commande les circuits électroniques 64 du tube d'affichage CRT, à l'aide de signaux
sur les lignes 106 et 107 afin de soumettre le caractère affiché à un demi-interlignage
vers le haut et à un demi-interlignage vers le bas.
[0030] En référence aux figures 12, 13 et 14, on va maintenant décrire l'affichage de caractères
alphanumériques à espacement proportionnel. A titre d'exemple, la figure 12 montre
une portion du tube CRT sur lequel est affichée une portion de page portant des données
alphanumériques à espacement proportionnel. Par "données à espacement proportionnel",
on entend les données qui sont uniformément espacées indé- pendarnment de la largeur
des caractères. A cette fin, les zones de caractères, c'est-à-dire, la largeur de
l'échappement réservé au caractère particulier à la position d'affichage particulière,
doit avoir une largeur variable. Dans les opérations d'affichage décrites préalablement,
les zones de caractère à chaque position d'affichage correspondaient à cinq unités
d'échappement correspondant chacune à un temps de 480 nanosecondes. Avec l'espacement
proportionnel, la largeur des zones de caractère peut être quelconque, allant de trois
à sept de ces unités d'échappement de 480 nanosecondes. Ainsi, en utilisant une unité
de mémoire matricielle de position pour emmagasiner l'agencement spatial des caractères,
il faut utiliser une matrice, du type représenté sur la figure 13, dans laquelle ce
n'est pas la position du caractère qui est représentée par un seul bit, mais chaque
unité d'espacement. Lorsqu'il n'y a pas de caractère, on a simplement une chaîne de
0 jusqu'à la position d'échappement suivante où la présence d'un "1" indique le début
d'un caractère. Avec cet agencement, chaque espacement peut être représenté par une
chaîne de cinq "0" représentant cinq unités d'échappement, tandis que la zone de caractère
réservée à des caractères étroits peut comprendre trois unités d'échappement, à savoir,
deux bits "1" suivis par un bit "0" - comme le montre la figure 13 en 115, position
qui représente le caractère étroit "I" de l'affichage de la figure 12, ou bien quatre
bits "1" suivis par un bit "0" - comme le montre la figure 13 en 117, position qui
représente le caractère "S" de l'affichage de la figure 12. Dans cet agencement, le
caractère "W" serait représenté par sept unités d'échappement, à savoir, six "1" et
le bit "zéro", ce dernier bit servant à délimiter les caractères entre eux.
[0031] Avec ces caractères à espacement proportionnel de dimension variable, la logique
de commande d'affichage décrite préalablement en référence aux figures 17 et 18 fonctionne
de la manière décrite si ce n'est, bien entendu, que le signal de caractère sur la
ligne 104 en provenance du registre de position 102 pour passer à la logique de commande
de sortie 53, signale simplement qu'une portion d'un caractère doit être affichée
à cette position d'échappement. Ainsi, par exemple, pour un caractère ayant une zone
de caractère de six positions d'échappement, une chaîne de cinq "1" est appliquée
à la logique de commande 53, par la ligne de signal 104, tandis qu'un caractère étroit
occupant uniquement trois positions d'échappement correspond à une chaîne de deux
"1" appliquée par la ligne 104 à la logique de commande 53. Tant que la chaîne de
"1" du caractère particulier est appliquée à la logique de commande 53, le générateur
d'impulsions est actionné pour fournir les signaux décrits préalablement qui conditionnent
les portes 58 et 59 pour transmettre les configurations de lignes de balayage depuis
les registres de lignes de balayage 43 et 42. Pour maintenir la synchronisation entre
la position d'échappement et le caractère alors affiché, le générateur de caractères,
(c'est-à-dire les mémoires ROS 47 et 48), fournit la configuration de caractère sur
un moins grand nombre de lignes de balayage pour un caractère étroit, et sur un plus
grand nombre de lignes de balayage pour un caractère large.
[0032] Dans les modes de réalisation où les données spatiales -ou de position- sont emmagasinées
en combinaison avec les données de caractère dans les moyens d'emmagasinage du système
représentés sur les figures 19 et 20, le fonctionnement est encore plus direct. Pour
les espacements séparant les caractères, le compteur d'espacement 69 compte simplement
le nombre de positions d'échappement séparant le dernier caractère affiché du caractère
suivant à afficher, point auquel un signal est envoyé sur la ligne 73 à la logique
de commande de sortie 53 de manière à actionner le générateur 75 et à permettre au
caractère défini dans les mémoires ROS 47 et 48 du générateur de caractères, d'être
affiché suivant un nombre sélectionné de lignes de balayage dépendant, bien entendu,
de la largeur du caractère.
[0033] Les circuits électroniques d'affichage CRT 64, figure 18 et 20, sont représentés
de façon plus détaillée sur la figure 21. Le circuit de balayage par trame horizontal
principal 202 applique une tension aux moyens de déflexion 201 pour effectuer le balayage
de trame principal 14 (figure 15) tandis que le circuit de déflexion verticale principal
203 applique une tension aux moyens de déflexion CRT 204 pour effectuer le déplacement
vertical durant le retour de la trame représenté sur la figure 15. Le circuit de balayage
de sous-trame verticale 205 applique, un signal, par l'entremise de l'amplificateur
de commande 207, afin de permettre aux moyens de déflexion 206 d'appliquer la configuration
de sous-trame de balayage vertical 39 (figure 16) sur le trajet de déflexion horizontale
principal 14 afin de produire la configuration de balayage de sous-trame décrite préalablement
en référence à la figure 16. Dans cette sous-trame, la déflexion horizontale durant
le retour de ces lignes de balayage vertical est, bien entendu, assurée par le moyen
de déflexion horizontale principal 201 qui est commandé par le circuit de balayage
horizontal principal 202.
[0034] Durant ce balayage, les signaux de données décrits préalablement qui représentent
le point vidéo à afficher ou non, sont transmis à l'unité d'affichage CRT, par la
ligne 65 qui est connectée au circuit de commande vidéo 200 afin de fournir la modulation
classique du faisceau de balayage qui donne finalement la séquence de points ou d'unités
vidéo formant le caractère alphanumérique.
[0035] Il est à noter, d'après la figure 16, que les lignes de balayage vertical 39 ne sont
pas tout à fait verticales. Ces lignes de balayage vertical et, en conséquence, les
caractères alphanumériques formés le long de ces lignes, sont légèrement inclinés
sur la droite qui, bien entendu, est le sens de la déflexion horizontale principale
du faisceau le long du trajet de la trame horizontale 14. Ainsi, la vitesse horizontale
constante du faisceau empêche un balayage rigoureusement vertical. Tandis que ce léger
défaut est tolérable et ne gêne aucunement la lecture de l'affichage alphanumérique,
il peut être facilement redressé en utilisant éventuellement le circuit représenté
sur la figure 21. Une portion du signal de tension qui est appliqué à partir de l'unité
de balayage par sous-trame verticale 205 au moyen de commande de déflexion verticale
206, est appliquée à l'amplificateur de commande 208 et, en conséquence, aux moyens
de déflexion horizontale de compensation 209 en fermant le commutateur 210. Ceci a
pour résultat de réduire le niveau de tension au noeud 212 en utilisant la résistance
211 qui joue le rôle d'un diviseur de tension et applique le niveau de tension réduite
choisi à l'amplificateur de commande 208, en passant par le moyen de sommation 213.
Ce dernier remplit cette fonction de sommation qui sera décrite dans la suite, mais
qui n'intervient pas dans ce cas de fonctionnement simple. Lors de l'application de
ce niveau de tension, l'amplificateur de commande 208 permet au moyen de déflexion
horizontale 209 de s'opposer à la déflexion horizontale principale fournie par le
moyen de déflexion 201 durant l'affichage d'un caractère. Ceci provoque un ralentissement
suffisant de la déflexion horizontale durant la formation du caractère pour que les
lignes de balayage vertical 39 (figure 21) soient bien verticales. Il est à noter
que le commutateur 210 n'a été donné qu'à titre d'exemple lorsqu'il y a incorporation
de cet appareil de correction dans.le dispositif d'affichage fondamental. Ainsi, si
cette correction est requise durant le fonctionnement, le commutateur 210 est bien
entendu remplacé par une connexion continue.
[0036] Conformément à un autre aspect de la présente invention, l'appareil a la possibilité
de modifier le pas pour un seul caractère ou un seul mot sur toute une ligne sans
avoir à modifier la logique de génération de caractères ou la représentation codée
des divers caractères emmagasinés dans le générateur de caractères. Lorsqu'on désire
une modification du pas, un signal peut être appliqué à la logique de commande de
sortie 53 (figures 18 et 20), à la suite de quoi la logique de commande de sortie
53 produit sur la ligne 214 un signal qui est appliqué à un générateur de tension
de rampe 215 se trouvant dans les circuits électroniques de commande du tube cathodique,
figure 21. Supposons, à des fins d'illustration, que l'appareil affiche normalement
des caractères à pas de douze, c'est-à-dire qu'il y a douze caractères par pouce et
que, lors de l'application d'un signal sur la ligne 214, des caractères à pas de dix
doivent être affichés. Le générateur de tension de rampe 215 de la figure 21 est représenté
comme étant connecté-au moyen de sommation 213, par le commutateur facultatif 216
(à nouveau, ce commutateur est incorporé pour montrer que ces moyens de modification
de pas sont facultatifs. Le fonctionnement du générateur de tension de rampe 215 et
son effet sur l'accélération du balayage par trame horizontale principal sont décrits
en référence à la figure 21 ainsi qu'au diagramme des temps de la figure 22. Comme
le montre la figure 22, le fonctionnement dans le temps est tel que lorsqu'on doit
afficher des caractères à pas de douze (on suppose que ces caractères étroits ont
une largeur normale), la déflexion horizontale principale est telle que, comme cela
a été mentionné préalablement, le balayage horizontal parcourt cinq unités d'échappement
217, figure 22, toutes les huit lignes de balayage par sous-trame verticale. Cette
relation est illustrée pour le cas du caractère initial à pas de douze représenté
sur le diagramme des temps de la figure 22. Dans le cas où on souhaite modifier le
pas d'un caractère, par exemple dans le cas où on voudrait avoir un caractère plus
large à pas de dix, le signal sur la ligne 214 en provenance de la logique de commande
53 (figure 18 et 20) est appliqué au générateur 215 de la figure 21 et provoque l'application
d'une plus forte tension, par l'entremise du moyen de sommation de tension 213, à
l'amplificateur de commande 208 qui commande le moyen de déflexion horizontale secondaire
209. En référence à la figure 22, étant donné que les lignes de balayage vertical
sont rigoureusement verticales sans aucune inclinaison, on peut supposer que le moyen
de compensation décrit préalablement, fournit par la résistance 211 et le moyen de
sommation 213, une tension à appliquer également à l'amplificateur de commande 208.
Les deux niveaux de tension s'ajoutent dans le moyen de sommation 213 à la tension
provenant du générateur 215. L'effet net du niveau de tension appliqué depuis l'amplificateur
de commande 208 sur le moyen de déflexion horizontale secondaire 2J9 est suffisant
pour augmenter la vitesse du déplacement horizontal jusqu'au niveau représenté sur
la figure 22 dans le cas d'un caractère à pas de dix de sorte que soient parcourues
six unités d'échappement horizontal 217' toutes les huit lignes de balayage vertical.
Par suite de l'effet de compensation de l'autre tension qui est appliquée depuis le
noeud 212 sur le moyen de sommation 213, les lignes de balayage vertical ne peuvent
pas être inclinées.
[0037] Il est important de noter que, malgré l'accélération de l'échappement dans le caractère
le plus large, c'est-à-dire le caractère à pas de dix, le temps qu'il faut à toute
la trame horizontale pour un seul parcours horizontal 14 (figure 15), doit rester
inchangé indépendamment du nombre de pas de ce caractère. En conséquence, après l'affichage
de chaque caractère à pas de dix, la tension du générateur de rampe chute immédiatement
à zéro, comme le montre la pente 218 de la figure 22. En conséquence, alors que le
faisceau trace le caractère à une vitesse supérieure à la normale pour former de larges
caractères à pas de dix, il revient légèrement en arrière à la fin de la formation
de ce large caractère pour qu'il s'écoule suffisamment de temps avant que le faisceau
ne se trouve à la position correcte pour commencer la formation du caractère suivant.
Ce laps de temps se traduit par une brèche 219 sur la distance parcourue par l'échappement
pour qu'aucune distance ne soit parcourue avant que ne soit amorcé le caractère suivant
au point 220. Avec ce laps de temps, le temps moyen pour former le large caractère
à pas de dix est rigourement le même que celui nécessaire pour former le caractère
normal plus étroit à pas de 12.