[0001] La présente invention a pour objet un appareil de kinésithérapie, notamment pour
les traitements de rééducation d'un membre ou segment de membre et permettant de contrôler
les caractéristiques cinématiques et dynamiques des mouvements exécutés par le patient
ainsi que celles des contractions musculaires statiques ou dynamiques s'y rattachant
en vue d'intervenir sur lesdites caractéristiques en fonction des résultats obtenus.
[0002] Le problème de la rééducation après accident d'un membre ou segment de membre ou,
d'une manière beaucoup plus générale, le problème de la contraction musculaire dynamique
génératrice de mouvement conduit à envisager un certain nombre de paramètres parmi
lesquels :
-la force opposée au mouvement ou exercée dans le sens de ce dernier,
- l'amplitude du mouvement,
- la fréquence du mouvement,
- le temps de travail.
[0003] On n'étudiera pas ici l'intérêt intrinsèque, séparé ou combiné sur le plan médical
ou physiologique de ces paramètres qui sont bien connus de l'homme de l'art, mais
tout praticien est convaincu de l'intérêt qu'il y aurait, en vue d'une optimisation
des processus, à pouvoir les contrôler étroitement en temps réel ou a posteriori par
voie d'enregistrements ou de signalisations, mais encore de l'intérêt que présenterait,
sur le plan d'une motivation psychologique, la possibilité pour le patient de suivre
ses efforts, d'en apprécier les résultats, de se corriger lui-même et de tendre, par
esprit de compétitivité, à une certaine perfection.
[0004] C'est là précisément le problème que vise à résoudre l'invention en se posant comme
impératif supplémentaire, celui d'un appareil relativement simple et ne mettant en
jeu que les dispositifs éprouvés ou des modules aisément assemblables.
[0005] Pour la solution du problème ainsi posé, l'invention propose un appareil de kinésithérapie
destiné à contrôler et à modifier au moins l'une des caractéristiques cinématiques,
dynamiques ou statiques d'un mouvement répétitif, notamment alternatif, d'un membre
ou segment de membre exécuté par un patient entre des positions réglables, l'une de
repos et l'autre consigne en aval de la première dans le sens du mouvement, qui est
caractérisé en ce qu'il comporte, montée sur un support orientable, une platine sur
laquelle est articulé par l'une de ses extrémités, autour d'un axe, un bras de contrôle
adapté à être entraîné par ledit membre ou segment de membre durant son mouvement
et à coopérer avec une pluralité de moyens susceptibles de délivrer des signaux image
desdites caractéristiques du mouvement, d'enregistrer lesdits signaux et, en réponse
à certains présélectionnés desdits signaux, de modifier au moins l'une desdites caractéristiques.
[0006] Selon une première de ces caractéristiques, il est prévu en outre au moins une position
intermédiaire entre lesdites positions de repos et consigne et des contacts électriques
respectivement disposés au niveau desdites positions de repos, intermédiaire et consigne,
sur un secteur à graduations étalonnées, monté à rotation contrôlée sur ladite platine
et autour dudit axe, contacts susceptibles d'être activés lors de leur franchissement
par ledit bras de contrôle et d'émettre des signaux image de son départ de la position
de repos et de son retour à celle-ci ainsi que du franchissement des positions intermédiaire
et consigne.
[0007] On appréciera, à ce stade, que l'invention permet effectivement, dans un premier
temps, le contrôle des caractéristiques d'un mouvement angulaire effectué par un patient
dans le cours de la rééducation d'un membre ou segment de membre et, de plus, grâce
aux signaux provoqués, une visualisation par affichage lumineux, numérique et/ou sonore
destinée à ce patient.
[0008] Avantageusement, il est prévu l'activation, au franchissement de ladite position
consigne, d'un moyen adapté à décaler angulairement vers l'aval ou vers l'amont d'une
valeur prédéterminée ledit secteur gradué et au moins l'un de ses contacts associés
; ledit moyen est constitué par un moteur du type pas-à-pas agissant par l'intermédiaire
d'un mécanisme connu en soi sur ledit secteur gradué.
[0009] On retrouve ici l'avantage d'une stimulation en quelque sorte sportive du patient
l'incitant, dans un cadre bien défini, à améliorer ses résultats.
[0010] L'appareil présente encore nombre d'autres caractéristiques, ressortant notamment
des revendications qui tendent toutes au double but du contrôle du travail et de la
motivation du patient.
[0011] Ces caractéristiques ainsi que les avantages s'y rattachant se retrouvent également
dans la description qui va suivre d'un mode de réalisation de l'invention, en référence
aux dessins annexés dans lesquels :
la figure 1 est une vue d'ensemble de l'appareil de kinésithérapie selon l'invention
permettant d'en définir les éléments essentiels ;
la figure 2 est une vue plus détaillée de la platine de contrôle des caractéristiques
angulaires du mouvement ;
la figure 3 est une vue d'un accessoire permettant la fixation de dispositifs auxiliaires
et équipé de tels dispositifs ;
la figure 4 est une vue en perspective d'éléments mobiles attelés au pied du patient
;
la figure 5 est une vue plus détaillée et en coupe partielle de l'un des dispositifs
auxiliaires de la figure 4.
[0012] Dans la description qui va suivre ainsi que dans les figures auxquelles on se réfère,
l'appareil de kinésithérapie selon l'invention est supposé mis en oeuvre pour la rééducation
des jambes (genou). Il va de soi que l'appareil est aisément adaptable à d'autres
problèmes de rééducation et comporte à cet effet des moyens de réglage mécaniques
et électriques qui font intervenir des dispositifs connus en eux-mêmes et qui ne seront
donc pas décrits en détail ici.
[0013] On précisera ici que la notion de mouvement évoquée ci-après définit aussi bien le
déplacement d'un membre ou segment de membre qu'une simple contraction musculaire
sans déplacement apparent.
[0014] En se référant tout d'abord à la figure 1, on trouvera désignée dans son ensemble
par 1 une table de soins sur laquelle est rapporté l'appareil de kinésithérapie selon
l'invention désigné par 2 dans son ensemble.
[0015] L'appareil peut se décomposer essentiellement en une armoire de commande, de traitement
et d'enregistrement des signaux ainsi que de visualisation et de signalisation 3,
une tringlerie de support 4, une platine 5, un équipage de contrôle 6.
[0016] Cet équipage de contrôle 6, articulé dans son ensemble autour d'un axe 7, est lui-même
constitué d'un bras 8 que prolonge une tige 9, orientable par rapport au bras 8, portant
un étrier 10 à deux branches flexibles 11 et 12, montées réglables sur une traverse
13.
[0017] Encore que l'on reviendra plus loin à certains détails du fonctionnement de l'appareil
de kinésithérapie selon l'invention, il paraît utile, dès ce stade, d'expliquer succinctement,
en référence à la figure 2, le principe de son action.
[0018] Le but visé étant de contrôler le mouvement alternatif d'élévation et d'abaissement
d'une jambe, l'équipage 6 est réglé de manière à ce que le mollet 14 du patient coopère
avec la traverse 13 dans le sens "montée" (flèche M), le contact au retour (flèche
R) étant assuré par un ressort de rappel d'action très douce 15. Au niveau de la platine
5, la possibilité est offerte de contrôler les caractéristiques angulaires (course,
vitesse, fréquence, etc.) du mouvement tandis que la "linéarité" du mouvement (trajectoire
maintenue dans un plan médian entre les branches 11, 12) est surveillée par des moyens
associés à l'étrier 10.
[0019] Grâce au traitement dans l'armoire de commande 3 des signaux dont l'émission est
provoquée à différents stades du mouvement, ce dernier peut être suivi et corrigé,
le patient étant en mesure d'être averti visuellement ou acoustiquement du résultat
de ses efforts.
[0020] La figure 3 fait ressortir certains détails de la platine 5 dont la fonction essentielle
est le contrôle des caractéristiques angulaires du mouvement. Cette platine est, dans
son ensemble, montée orientable à l'extrémité de la tige 16 de la tringlerie de support
4. Elle présente une plaque en demi-cercle 17 montée dans un étrier 18 dans lequel
est tourillonné l'axe 7 (autour duquel oscille par ailleurs le bras 8), un secteur
mobile 19 et un ensemble moteur-réducteur du type pas-à-pas 22 associé audit secteur
19. La plaque 17 et le secteur 19 sont munis de graduations 21 permettant de définir
l'amplitude du mouvement du patient. A la partie inférieure de la platine 5 est agencé
le groupe moteur pas-à-pas 22 agissant par l'intermédiaire d'un mécanisme 23 (du type
à vis sans fin et roues dentées par exemple) sur le secteur 19 qui est adapté à pivoter
autour de l'axe 7. Le secteur 19 est équipé d'une pluralité de contacts susceptibles
d'être activés au passage du bras 8, et - dont ne sont représentés que les contacts
24 et 25 définissant notamment les positions dites intermédiaire et consigne. Partant
d'une position de repos dans laquelle la jambe du patient reposerait sur la table
1, le mouvement de celle-ci amène le bras 8 à activer successivement un contact de
repos (normalement fermé non représenté), puis le contact 24 qui peut correspondre
à une course minimale exigée ou est destiné à contrôler la vitesse du mouvement à
un angle donné et, enfin, le contact 25 qui définit la valeur consigne à atteindre
dans un temps et éventuellement après un nombre d'aller-retour d'échauffement prédéterminé.
[0021] Le signal émis au passage du contact 24 est exploité par les dispositifs de l'armoire
3 à diverses fins de contrôle, mais celui émis par l'activation du contact 25 est
spécialement destiné à provoquer, après validation par l'armoire de commande, l'avancement
d'un "pas" angulaire préfixé, dans un sens ou dans l'autre, du secteur porte-contacts
19. Autrement dit, sous réserve de validation, l'activation du contact 25 de point
consigne entraîne automatiquement une stimulation à un effort progressivement poussé
dans les limites prédéterminées.
[0022] Dans le cas d'un mouvement de la jambe suivant la figure 2, on conçoit que le déplacement
peut se faire, idéalement, suivant un plan vertical parallèle au bras 8 et médian
par rapport aux branches 11, 12 de l'étrier 10. Pour le contrôle de cette caractéristique
de "linéarité", les montures 26, 27, coulissant sur la traverse 13, des branches 11,
12 sont munies de micro-rupteurs activés lorsque l'une de ces deux branches est légèrement
déformée, en flexion, par l'impact de la jambe déviant de sa trajectoire médiane.
Les signaux correspondants sont traités dans l'armoire de commande 3 et se traduisent
par les visualisations correspondantes et, notamment, par l'inhibition provisoire
de la commande du moteur pas-à-pas 22 ; c'est ce processus auquel il avait été fait
allusion plus haut au titre de la validation de l'activation du contact de point consigne
25.
[0023] On notera que l'étrier 10 est monté orientable à l'extrémité de la tige 9 elle-même
orientable par rapport au bras 8 lequel, à son tour, peut pivoter avec la platine
5. Toutes les possibilités de réglage directionnel (flèches F, G, H) sont ainsi offertes
pour définir les caractéristiques du mouvement et son plan médian.
[0024] On peut aussi prévoir que les branches 11, 12 comportent des moyens (électrodes,
résistances chauffantes, etc.) préactivés et susceptibles d'intervenir correctivement
sur la trajectoire du membre ou segment de membre à son approche prédéterminée de
l'une des deux branches.
[0025] La figure 4 donne un aperçu de certains dispositifs additionnels susceptibles, dans
le cas d'un mouvement selon la figure 2 par exemple, d'intervenir sur les caractéristiques
du mouvement. Le talon du patient étant pris entre deux demi-coquilles 28 maintenues
par des serrages élastiques 29, ces coquilles portent une équerre-support 30 sur laquelle
sont montés un stimulateur directionnel 31, un poids additionnel 32 et un cadre d'accrochage
33 à galet mobile 34 d'un contrepoids (non représenté).
[0026] Le stimulateur directionnel 31 a pour objet d'imprimer au membre ou segment de membre
en mouvement une impulsion directionnelle appelant, de la part du patient, une réaction
musculaire (torsion, flexion ou combinaison des deux) déterminée pour s'opposer à
ladite impulsion. Le stimulateur 31 comporte un tube, préférentiellement transparent,
35 obturé à ses extrémités par des embouts vissés 36. Sur ces embouts 36 sont rapportés
des électro-aimants 37 dont les plongeurs à ressort se terminent extérieurement par
une collerette 38 et intérieurement par un contact d'excitation de l'électro-aimant
37. A l'intérieur du tube est placée une bille pesante 39. Toute inclinaison du tube
35 (par torsion du pied ou inclinaison de la jambe durant son mouvement) se traduit
par un impact de la bille sur l'une des collerettes 38, et activation éventuelle de
l'un des électro-aimants 37 avec, le cas échéant, renvoi de la bille vers l'autre
extrémité du tube. En réglant les positions des embouts (par vissage), la force des
ressorts des plongeurs, le poids de la bille, on peut-prédéterminer les conditions
de déclenchement du mouvement de la bille (course simple ou va-et- vient) et son amortissement.
Le tube 35 est normalement monté pivotant et coulissant sur l'équerre 30 pour faire
travailler les muscles visés dans des conditions bien définies, obligeant le patient
à réagir pour éviter de sortir du plan médian qui lui est imposé entre les branches
de l'étrier 10.
[0027] Le cadre d'accrochage 33, monté également pivotant et coulissant, vise un but de
même nature. Grâce au galet 34 mobile sur un rail 40 entre des butées réglables 41,
un contre-poids attelé à l'élingue 42 peut solliciter des muscles différents (rotateur
interne ou externe, par exemple).
[0028] Bien entendu, les dispositifs 31 et 33 peuvent être disposés à tout autre emplacement
de l'équerre 30 et notamment intervertis entre eux.
[0029] On rappellera pour finir que l'armoire de commande 3 comporte une pluralité de moyens,
tous connus en eux-mêmes, pour "comptabiliser" tous les signaux émis au cours du mouvement
et à déclencher, en réponse à certains de ces signaux, l'activation de moyens de signalisation
et/ou de visualisation variés, notamment de moyens de signalisation optique directionnels.
[0030] Il va de soi que l'appareil de kinésithérapie selon l'invention se prête à de très
nombreuses variantes de réalisation en fonction du mouvement soumis à contrôle et
du membre ou segment de membre, objet de la rééducation, variantes qui toutes font
partie intégrante de la présente demande.
1. Appareil de kinésithérapie destiné à contrôler et à modifier au moins l'une des
caractéristiques cinématiques, dynamiques ou statiques d'un mouvement répétitif, notamment
alternatif, d'un membre ou segment de membre, exécuté par un patient entre des positions
réglables, l'une de repos et l'autre consigne en aval de la première dans le sens
du mouvement, caractérisé en ce qu'il comporte, montée sur un support orientable,
une platine sur laquelle est articulé par l'une de ses extrémités, autour d'un axe,
un bras de contrôle adapté à être entraîné par ledit membre ou segment de membre durant
son mouvement et à coopérer avec une pluralité de moyens susceptibles de délivrer
des signaux image desdites caractéristiques du mouvement, d'enregistrer lesdits signaux
et, en réponse à certains présélectionnés desdits signaux, de modifier au moins l'une
desdites caractéristiques.
2. Appareil de kinésithérapie selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est
prévu en outre au moins une position intermédiaire entre lesdites positions de repos
et consigne et des contacts électriques respectivement disposés au niveau desdites
positions de repos, intermédiaire et consigne, sur un secteur à graduations étalonnées,
monté à rotation contrôlée sur ladite platine et autour dudit axe, contacts susceptibles
d'être activés lors de leur franchissement par ledit bras de contrôle et d'émettre
des signaux image de son départ de la position de repos et de son retour à celle-ci
ainsi que du franchissement des positions intermédiaire et consigne.
3. Appareil de kinésithérapie selon la revendication 2, caractérisé par l'activation,
au franchissement de ladite position consigne, d'un moyen adapté à décaler angulairement
vers l'aval ou vers l'amont d'une valeur prédéterminée ledit secteur gradué et au
moins l'un de ses contacts associés.
4. Appareil de kinésithérapie selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit
moyen est constitué d'un moteur du type pas-à-pas agissant par l'in- . termédiaire
d'un mécanisme connu en soi sur ledit secteur gradué.
5. Appareil de kinésithérapie selon une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé
en ce que ledit bras de contrôle comporte un moyen adapté, d'une part, à contrôler
les déviations transversales du mouvement dudit membre ou segment de membre par rappport
à un plan de déplacement angulaire médian prédéterminé et, d'autre part, à émettre
un signal lorsque ladite déviation atteint, dans un sens ou dans l'autre, par inclinaison
ou torsion dudit membre ou segment de membre, une valeur préréglée.
6. Appareil de kinésithérapie selon la réven- dication 5, caractérisé en ce que ledit
moyen est constitué d'un étrier à deux branches flexibles d'écartement réglable, articulé
par son sommet à l'extrémité libre dudit bras de contrôle qu'il accompagne dans sa
course et positionné de manière à ce que les deux branches soient situées symétriquement
de part et d'autre du plan de déplacement médian préfixé dudit bras, et en ce que
lesdites branches sont munies de contacts électriques qui sont activés par l'impact
dudit membre ou segment de membre lorsque son mouvement dévie de ladite valeur préréglée
dudit plan médian.
7. Appareil de kinésithérapie selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'émission
du signal correspondant à l'impact sur l'un des contacts des branches dudit étrier
inhibe l'activation immédiate du moyen adapté à décaler ledit secteur gradué.
8. Appareil de kinésithérapie selon une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé
en ce que ledit membre ou segment de membre est pris entre deux demi-coquilles rigides
façonnées, formant enveloppe amovible, et en ce qu'il est prévu sur ladite enveloppe
un moyen adapté à lui communiquer des impulsions directionnelles.
9. Appareil de kinésithérapie selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit
moyen est constitué d'une bille de poids approprié mobile dans un tube d'axe sensiblement
horizontal, monté axialement coulissant et orientable autour d'un axe vertical par
rapport audit plan médian du déplacement angulaire, entre deux butées réglables définissant
la course de ladite bille et dont chacune est munie d'un contact qui, en réponse à
son activation par la bille, imprime à cette dernière, par le jeu d'un électro-aimant,
une impulsion de renvoi d'intensité réglable.
10. Appareil de kinésithérapie selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que
ladite enveloppe comporte en outre un dispositif d'attelage, monté coulissant et pivotant,
de l'une des extrémités d'une élingue dont l'autre est solidaire d'un contrepoids,
dispositif constitué d'un rail sensiblement horizontal sur lequel se déplace entre
des butées réglables une roulette à laquelle est atteléeladite élingue.
11. Appareil de kinésithérapie selon une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé
en ce que ledit bras comporte un dispositif d'accouplement, d'un type connu en soi,
auquel est incorporé un limiteur d'effort qui intervient pour permettre le glissement
dudit accouplement dans le cas où la sollicitation appliquée au bras excède une valeur
préfixée.
12. Appareil de kinésithérapie, selon une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé
en ce qu'il est prévu une centrale de commande et de traitement adaptée à l'enregistrement
chronologique et au comptage des différents signaux émis au cours du mouvement répétitif
dudit membre ou segment de membre, à activer, en réponse à certains desdits signaux
ou à leur fréquence, des moyens de signalisation optiques, notamment directionnels,
et acoustiques, ainsi qu'à contrôler certaines interactions prédéfinies desdits signaux.
13. Appareil de kinésithérapie selon la revendication 6, caractérisé en ce que lesdites
branches sont munies de moyens.susceptibles d'agir, en vue d'un effet directionnel,
sur ledit membre ou segment de membre à son approche prédéterminée de l'une des deux
dites branches.