[0001] L'invention concerne une semelle pour chaussure d'athlétisme ainsi qu'une chaussure
d'athlétisme comportant une telle semelle.
[0002] La pratique de l'athlétisme, notamment de la course à pied, impose, dans les compétitions,
le port de chaussures spéciales dont les semelles présentent des saillies, ou pointes,
pour assurer un bon accrochage sur la piste et une propulsion efficace.
[0003] Au cours de l'entraînement et pendant les épreuves, les pieds des coureurs, et aussi
des sauteurs, développent des efforts intenses, subissent des chocs brutaux et les
accidents et blessures ne sont pas rares.
[0004] L'apparition de pistes en matière synthétique relativement dure, pour améliorer les
performances et minimiser l'effet des intempéries, rend le problème plus aigu.
[0005] Les semelles de chaussures les plus fréquemment utilisées pour la pratique de l'athlétisme,
ou chaussures à pointes, comprennent, dans un premier type, pour l'avant de la semelle,un
patin qui maintient les pointes et, pour l'arrière, une demi-semelle en caoutchouc
avec, ou non, une partie dans un matériau amortisseur; dans un second type, la semelle
règne d'un bout à l'autre de la chaussure, maintient les pointes et comporte, ou non,
au talon un matériau amortisseur.
[0006] Le patin ou la semelle est habituellement en matériau semi-rigide propre à maintenir
solidement accrochées quatre ou six pointes de différentes longueurs selon la nature
du terrain prévu pour la compétition, ledit matériau faisant partie du groupe comprenant
de hauts polymères de polyamides, de polyesters, de polyuréthannes, naturels ou synthétiques,
à dureté élevée, égale ou supérieure à 40 Shore D, et dont le module de flexion est
égal ou supérieur à 400 daN/cm
2.
[0007] La partie arrière de la semelle est en une ou plusieurs matières souples, choisies
parmi le groupe consistant en des hauts polymères, naturels ou synthétiques, par exemple
un caoutchouc de butadiène-styrène, un polyisoprène, un polybutadiène, etc., la matière
formant un compact microcellulaire dont la dureté, faible, est égale ou inférieure
à 80 Shore A et ayant un module de flexion égal ou inférieur à 100 daNjcm
2.
[0008] A l'exception des pointes, la surface des patins peut être lisse ou présenter des
aspérités destinées à améliorer l'accrochage sur tel ou tel type de terrain.
[0009] D'une manière générale, ces patins, en raison de leur rigidité, ne contribuent pas
au confort du pied.
[0010] Les dispositifs amortisseurs au talon sont notoirement insuffisants et n'évitent
pas le risque de blessure.
[0011] Egalement, malgré la présence de différentes aspérités, l'accrochage sur les différentes
natures de sol n'est pas des plus satisfaisants.
[0012] L'invention a pour objet une semelle qui, simultanément, permet au coureur équipé
de chaussures avec de telles semelles, d'accomplir des performances optimales et lui
procure des conditions de confort inconnues jusqu'ici.
[0013] Cette semelle est caractérisée par des alternances de zones rigides et de zones souples
sur la partie correspondant au patin, un coussinet amortisseur au talon, les pointes
étant inclinées vers l'arrière de la chaussure et ainsi non perpendiculaires à la
surface du patin.
[0014] Un angle d'environ 75° avec ladite surface s'est révélé approprié.
[0015] Les zones rigides sont destinées à recevoir et à maintenir fortement les pointes.
[0016] Par contre, entre chacune de ces zones, la semelle est souple, de sorte que le contact
et par conséquent l'adhérence avec le sol, sont les meilleurs possibles.
[0017] On obtient les zones souples par une épaisseur de matière la plus petite possible;
inversement une zone rigide est d'assez forte épaisseur.
[0018] Le fait d'alterner des zones souples avec des zones rigides permet un meilleur déroulement
du pied. On ne s'oppose donc pas à une des fonctions principales du pied et par conséquent
on améliore le confort.
[0019] Le ou les coussinets ont pour fonction, d'une part, d'amortir les chocs ressentis
par le pied lors de la reprise de contact de celui-ci avec le sol, donc d'assurer
un meilleur confort et diminuer le risque d'accidents musculaires et autres blessures,
d'autre part, par leur déformation, d'améliorer encore l'adhérence du patin avec le
sol, donc de fournir une meilleure sécurité pour le sportif et de moins dégrader les
pistes.
[0020] Les épaisseurs maximales du patin et du talon sont égales à celles des coussinets.
[0021] Celle-ci est d'environ 10 mm à l'avant et de 15 mm environ au talon.
[0022] On sait que les pointes sont ordinairement orthogonales à la surface du patin. Il
en résulte des incidents en ce qui concerne la liaison entre les pointes et le patin
: l'effort exercé sur la pointe, lors de la course, n'est en effet pas dirigé dans
l'axe de celle-ci; il se produit alors des forces tendant à arracher la pointe et
son embase du patin. D'autre part, lors de la prise de contact avec le sol, les pointes,
orthogonales au patin, n'entrent pas tout de suite en contact avec la piste, ce qui
peut se traduire par un manque d'adhérence avec le terrain.
[0023] Le fait de donner, selon l'invention, une inclinaison à la pointe, permet de remédier
à ces inconvénients; l'ensemble patin/pointes est plus résistant à l'égard des forces
d'arrachement; lors de la reprise de contact du pied avec le sol, la pointe se présente
verticalement à la surface dans laquelle elle doit pénétrer. Il y a donc meilleure
adhésion et élimination de risques de glissade.
[0024] Dans le cas d'une semelle selon l'invention, où le talon est réalisé dans la même
matière que le patin, le talon comporte un évidement pour la mise en place d'un coussinet
amortisseur et présente une surépaisseur constituée par une série de nervures inclinées
qui, lors de la reprise de contact avec le sol, se couchent, ajoutant ainsi leur action
à l'effet amortisseur du coussinet.
[0025] Dans la description qui suit, faite à titre d'exemple non limitatif, on se réfère
aux dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 est une vue, par la face inférieure, d'un corps de semelle avec bossage,
nervures et découpe;
- la figure 2 en est une vue par sa face supérieure;
- la figure 3 est une vue en coupe suivant la ligne 3-3 de la figure 1;
- la figure 4 est une vue d'un flan à protubérances par sa face inférieure;
- la figure 5 est une vue en coupe suivant la ligne 5-5 de la figure 4;
- la figure 6 est une vue par la face inférieure d'une semelle selon l'invention,
pour sa partie avant;
- la figure 7 est une vue en coupe suivant la ligne 7-7 de la figure 6;
- la figure 8 est une vue à plus grande échelle, partie en coupe et partie en élévation,
d'un bossage muni de sa pointe;
- la figure 9 est une vue d'un coussinet de talon par la partie supérieure;
- la figure 10 est une vue en coupe suivant la ligne 10-10 de la figure 9;
- la figure 11 est une vue à grande échelle en coupe verticale d'une protubérance
pour une forme de réalisation;
- la figure 12 est une vue analogue à la figure 11, mais pour une autre réalisation;
- la figure 13 est une vue analogue aux figures 11 et 12, mais pour encore une autre
réalisation.
[0026] La semelle 21 (figure 1),en matière plastique à haut degré de polymérisation, a un
contour 22 de forme habituelle et comprend une partie antérieure 23, une partie médiane
24 et une partie postérieure 25.
[0027] Le corps 26 de la semelle 21 est souple en raison de sa minceur. A partir de sa face
inférieure 27 font saillie, à la partie antérieure 23, et venus de moulage avec le
corps, des bossages 28 et, à la partie postérieure 25, des reliefs rectilignes transversaux
ou nervures 29, disposés parallèlement, laissant à l'extrémité postérieure une languette
mince 31.
[0028] Le corps 26 présente des découpes, à savoir une découpe 32, sensiblement au centre
de la partie antérieure 23 de la semelle, en forme générale de V, ou de croissant,
à deux branches 33 et 34, ou cornes, et à sommet 35 tourné vers l'avant, une découpe
antérieure triangulaire sensiblement isocèle 36, à angle aigu tourné vers l'avant,
encadrée par deux bossages antérieurs 28
1 et 28
2, un bossage médian 28
3 adjacent au bord externe 37 de la semelle et trois bossages 28,, 28
5, 28
6 présents dans la zone la plus large de la partie antérieure 23, la partie antérieure
23 du corps de la semelle présentant des découpes ou ajours triangulaires isocèles
38 et 39, à angle aigu tourné vers l'avant entre, d'une part, les bossages 28
4 et 28
5 et, d'autre part, les bossages 28
6 et 28
e.
[0029] Chaque bossage est à contour polygonal, avantageusement hexagonal ou octogonal, limité
par deux faces transversales parallèles 41, 42 sensiblement de même longueur, deux
longues faces obliques 43, 44 légèrement divergentes à partir de la face postérieure
42 et deux ou quatre faces 45, 46 et 47, 48 (sùivant que le contour est hexagonal
ou octogonal) jusqu'à la face antérieure 41. La face postérieure 42 d'un bossage est
moins haute que la face antérieure 41 (figure 3), de sorte que l'embase du bossage
est oblique ou bien, comme représenté, montre une face 47' horizontale, c'est-à-dire
parallèle à la surface inférieure 27 du corps 26,et une face oblique 49.
[0030] C'est de cette face oblique, à pente ascendante vers l'arrière lorsque la semelle
est dans sa position d'utilisation, que fait saillie une pointe 51 (figure 7) dont
le corps conique 52 (figure 8) se prolonge par une tige filetée 53 coopérant avec
un manchon 54 taraudé intérieurement, et dépendant du fond 55 d'une cuvette métallique
ou insert 56 noyé dans le bossage 26, un épaulement 57 de la pointe étant prévu au
raccordement entre le corps 52 et la tige 53 qui prend appui contre la face oblique
49 dudit bossage. L'axe 58 de la pointe 51 perpendiculaire à la face oblique 49 est
ainsi dirigé vers l'arrière à partir de la racine.
[0031] Chacune des nervures 29 est limitée par deux faces parallèles 61 et 62 (figure 3)
dirigées vers l'arrière à partir de la surépaisseur 63 du corps 26 dont elle dépend
et par une face frontale 64. Les nervures 29 bordent une ouverture ou ajour de talon
30 et sont perpendiculaires à la ligne moyenne 65 de la semelle.
[0032] Chacun des ajours ou découpes de la semelle est prévu pour le passage d'une protubérance,
à savoir une protubérance 71 (figures 4 et 5) triangulaire, de forme conjuguée de
celle de la découpe 36, une protubérance 72 de forme conjuguée de la découpe 32, en
forme générale de V, et des protubérances 73 et 74, triangulaires, de formes conjuguées
respectivement des découpes 38 et 39.
[0033] Les protubérances 71, 72, 73 et 74 dépendent d'un flan 75, par exemple en haut polymère,
mince et souple, dont le contour 76 est celui de la partie antérieure 23 du corps
de semelle 26, de sorte que,lorsque les protubérances sont introduites dans les découpes
conjuguées, le contour 76 est dans le prolongement du contour 22 de la semelle.
[0034] Les protubérances issues du flan 75 sont limitées par une paroi de même épaisseur
que celui-ci, de sorte qu'elles sont souplement écrasables, leurs caractéristiques
d'écrasement dépendant de leur forme. A la permanence de la forme de la protubérance
la plus grande, 72, en forme de croissant, contribuent deux cloisons 77 et 78 interposées
entre les parois opposées 79 et 81 limitant les branches du V.
[0035] Lorsque les protubérances sont engagées dans les découpes correspondantes, les faces
inférieures 82, 83, 84, 85 des protubérances sont à un niveau légèrement supérieur
à celui des faces horizontales 47' des bossages.
[0036] Dans la découpe 30 de talon est engagée une talonnette 91 (figures 9 et 10), en forme
générale de cuvette, dont la paroi verticale 92 coopère avec le bord 90 de l'ouverture
30 et qui présente un rebord 93 dont la face inférieure 94 s'applique sur la surface
supérieure de la feuille constitutive du corps de semelle 26. La hauteur du bord 92
de la cuvette est légèrement supérieure à celle des protubérances 71, 72, etc. de
sorte que le talon du porteur de la chaussure est légèrement surélevé par rapport
à sa plante de pied.
[0037] Du fond 95 de la cuvette 91 dépendent des cloisons verticales longitudinales 96,
97, 98, 99 et transversales 101 et 102. Les cloisons 96 et 97 sont prolongées vers
l'arrière par des cloisons obliques 103 et 104, la hauteur des cloisons étant légèrement
inférieure à celle de la cuvette. Ces cloisons ont un rôle de raidissement. Dans une
variante, la hauteur des cloisons est égale à celle de la cuvette.
[0038] L'assemblage de la semelle est extrêmement aisé. Il suffit de présenter le flan muni
de ses protubérances en face du corps 26 de la semelle à découpes et d'engager les
protubérances du flan dans lesdites découpes. De même, la talonnette est présentée
par sa cuvette 91 en face de la découpe 30 et est simplement enfoncée dans celle-ci,
le mouvement étant limité par coopération du rebord 93 de la talonnette avec la feuille
26.
[0039] La chaussure à pointes comportant une telle semelle permet au coureur de tirer parti
à plein de ses possibilités physiques et évite dans la plus grande mesure les accidents
musculaires ou articulaires.
[0040] Les zones souples transversales ménagées par les intervalles entre les bossages permettent
le libre jeu des articulations du pied.
[0041] L'inclinaison vers l'arrière des pointes, de l'ordre de 75°, est favorable à la propulsion.
Un bon appui est conféré par la coopération des faces horizontales des bossages avec
la piste.
[0042] L'action dégradante des chaussures à pointes sur la piste est réduite au minimum.
[0043] Les protubérances souples procurent un amortissement accroissant le confort ressenti
par l'athlète et conférant à la chaussure un rendement exceptionnel. De telles protubérances
absorbent le choc lors de la prise de contact du pied avec le sol, et cela par une
déformation progressive sous l'effet de la contrainte. Lorsque la contrainte cesse,
la protubérance reprend sa forme initiale. L'air présent dans la protubérance contribue
à l'absorption de l'énergie.
[0044] Les protubérances augmentent l'adhérence de la semelle au sol, et cela par un léger
effet de succion ou ventouse produit par leur déformation.
[0045] Les parties arrière des protubérances ou coussinets sont en arrière par rapport aux
pointes des bossages adjacents et leur avant à l'avant de la racine des pointes. Ainsi,
le pied repose d'abord sur les coussinets, et c'est seulement ensuite que les pointes
ont contact avec le sol.
[0046] Dans la forme de réalisation montrée sur la figure 11, une protubérance ou coussinet
est formé par une surépaisseur 111 d'un flan 112.
[0047] Dans la forme de réalisation montrée sur la figure 12, un tampon 113 en matière expansée
souple est compris entre le flan 114 et une pausserie 115.
[0048] Dans la forme de réalisation montrée sur la figure 13, une protubérance 116 est définie
par la paroi 117 d'un alvéole 118 que présente un flan 119, et dans l'alvéole 118
est logé un tampon 121 d'un flan 122 superposé au flan 119.
[0049] La semelle peut être fabriquée par moulage d'un haut polymère, naturel ou synthétique,
du groupe comprenant les polyesters, les polyamides, les polyuréthannes.
[0050] Elle peut aussi être fabriquée par moulage en double passage, les coussinets ou protubérances
étant en un polymère de dureté et de module de flexion plus faibles que ceux du polymère
utilisé pour le reste de la semelle.
[0051] La semelle peut aussi réulter de l'assemblage des coussinets ou protubérances du
corps de semelle avec les bossages par collage, soudage, à la chaleur ou aux ultrasons,
etc.
1. Semelle pour chaussure à pointes d'athlétisme caractérisée en ce qu'elle comporte
des zones souplement écrasables (82), des zones rigides (28) et des zones de liaison
souples (75).
2. Semelle selon la revendication 1, caractérisée en ce que les zones souplement écrasables
(82) consistent en des protubérances creuses.
3. Semelle selon la revendication 1, caractérisée en ce que les zones rigides (28)
consistent en des bossages destinés à maintenir prisonnières les embases prévues pour
la fixation des pointes.
4. Semelle selon la revendication 3, caractérisée en ce que les pointes (51) sont
dirigées vers l'arrière de la semelle à partir de leurs attaches.
5. Semelle selon la revendication 3, caractérisée en ce que les bossages rigides sont
disposés suivant deux rangées transversales.
6. Semelle selon les revendications 2, 3 ou 5 caractérisée en ce qu'entre deux bossages
d'une rangée se trouve une protubérance souplement écrasable.
7. Semelle selon la revendication 5, caractérisée en ce qu'un bossage supplémentaire
médian est prévu près du bord extérieur de la semelle.
8. Semelle selon la revendication 7, caractérisée en ce que la semelle présente une
protubérance souplement écrasable, adjacente audit bossage.
9. Semelle selon la revendication 8, caractérisée en ce que cette protubérance est
en forme de croissant dont la convexité est tournée vers l'avant.
10. Semelle de chaussure d'athlétisme, caractérisée en ce que, comportant un corps
de semelle en feuille mince et souple, sa partie de talon présente des surépaisseurs
ou nervures rectilignes transversales.
11. Semelle selon la revendication 10, caractérisée en ce que les nervures sont dirigées
vers l'arrière à partir de la feuille dont elles dépendent.
12. Semelle selon la revendication 10, caractérisée en ce que la semelle présente
au talon une protubérance souplement écrasable.
13. Semelle selon les revendications 2, 6, 8, 9 ou 12, caractérisée en ce que les
protubérances souplement écrasables sont en forme de cuvette.
14. Semelle selon la revendication 13, caractérisée en ce que l'intérieur des cuvettes
comporte des saillies de raidissement.
15. Semelle selon la revendication 6, caractérisée en ce que les protubérances entre
deux bossages sont en forme de triangle isocèle avec l'angle aigu opposé à la base
dirigée vers l'avant.
16. Semelle selon les revendications 1 et 2, caractérisée en ce que la semelle est
obtenue directement par moulage d'un haut polymère, les différences de dureté étant
obtenues par variation d'épaisseur.
17. Semelle selon les revendications 1 et 2, caractérisée en ce que la semelle est
obtenue par double injection, les parties souplement écrasables étant réalisées dans
un haut polymère de bas module d'Young et les parties rigides ou de liaison étant
réalisées dans un haut polymère de module d'Young élevé.
18. Semelle selon les revendications 1 et 2, caractérisée en ce que la semelle est
obtenue par assemblage de parties souplement écrasables réalisées par moulage d'un
haut polymère de faible module d'Young et de parties rigides dans lesquelles sont
pratiqués des évidements pour la mise en place des parties souplement écrasables et
réalisées dans un haut polymère de module d'Young élevé.
19. Chaussure comprenant une semelle selon l'une des revendications 1 à 18.