[0001] Procédé et installation de séchage et/ou préchauffage de charbon à cokéfier.
[0002] L'invention concerne un procédé de séchage et/ou préchauffage par entraînement et/ou
fluidisation de charbon à cokéfier au moyen d'un gaz caloporteur neutre ou réducteur
partiellement recyclé et maintenu à une température appropriée de l'ordre de 250 à
65C°C, dans lequel on introduit le charbon à sécher et/ou préchauffer dans une enceinte
de séchage et/ou préchauffage au moyen d'un dispositif d'introduction à débit connu
et/ou réglable. L'invention concerne également une installation pour la mise en oeuvre
du procédé.
[0003] La quasi-totalité du coke sidérurgique est fabriquée dans les fours à coke traditionnels
où la charge est portée aux environ de 1000°C. Le refroidissement du coke au détournement
est très généralement réalisé par arrosage massif d'eau dans une tour d'extinction.
La chaleur sensible du coke ainsi perdue représente de 40 à 45% de la chaleur mise
en jeu pour chauffer les fours à coke qui est de 550 à 600 thermies par tonne de charbon
sec enfourné. C'est le poste des pertes de chaleur le plus important dans le bilan
thermique de la cokéfaction. On a songé depuis longtemps à récupérer la chaleur sensible
du coke au moyen d'une extinction par voie sèche dont le principe est le suivant.
Le coke chaud est refroidi par circulation de gaz inertes en cycle fermé, par contact
direct. La chaleur sensible récupérée par les gaz est utilisée pour fabriquer de la
vapeur.
[0004] Mais on reproche en général aux procédés d'extinction à sec de fournir de la vapeur
dont on n'a généralement pas l'usage. L'emploi de cette chaleur dans la cokerie même
serait évidemment bien préférable à la mise en place de turbines permettant la fabrication
d'électricité. Le préchauffage du charbon pourrait en être une application, comme
il a déjà été décrit dans le brevet DE 453 464 , et plus récemment dans le brevet
FR 2 173 997 et ses équivalents DE 2 304 541 et US 3 843 458 et 3 728 230 qui proposent
d'utiliser pour le séchage du charbon un gaz chauffé dans un échangeur de chaleur
par du gaz d'extinction, lorsque ce dernier a déjà fourni une partie de sa chaleur
à un générateur de vapeur.
[0005] Dans le brevet DE 453 464, l'échange thermique n'est qu'imparfait. Dans l'autre procédé
précité on a cherché à isoler les deux circuits d'extinction et de gaz caloporteurs
par un ensemble d'échangeurs complexes gaz-gaz et gaz-liquide, en apportant la chaleur
au charbon à deux stades distincts de séchage et de chauffage et en introduisant des
condenseurs de vapeur d'eau. Mais, alors, si on met en contact du charbon déjà séché
avec des gaz à plus de 350°C, on va le dégrader.
[0006] Le but de l'invention est d'éviter ces inconvénients et de proposer un nouveau procédé
et une installation pour sa mise en oeuvre qui permettent d'obtenir une bonne régulation
de la température du gaz caloporteur et une bonne utilisation de la chaleur sensible
des fumées d'extinction à sec du coke, tout en évitant l'introduction dans les fumées
d'extinction de vapeur d'eau susceptible de gazéifier le coke. Un autre but de l'invention
est de garantir en toutes circonstances l'apport de chaleur en quantité nécessaire
au gaz caloporteur, c'est-à-dire au charbon à sécher et/ou préchauffer, tout en ayant
une possibilité d'utilisation de la chaleur en excédent par rapport à cette quantité
nécessaire, notamment si celle-ci est faible ou nulle par suite d'arrêt volontaire
ou accidentel du sécheur et/ou préchauffeur. Un autre but est, encore, de pouvoir,
à tout instant, désolidariser les deux installations d'extinction et de séchage et/ou
préchauffage pour les affranchir chacune des pannes survenant à l'autre..
[0007] Ces buts sont atteints, selon l'invention, dans un procédé du type rappelé au début,
par le fait qu'on utilise, pour le réchauffage du gaz caloporteur au moins une fraction
non encore refroidie des fumées d'extinction à sec du coke chaud défourné et on procède
à l'échange thermique entre gaz caloporteur et fumées d'extinction à sec du coke chaud
à travers une paroi d'échange thermique d'échangeur thermique.
[0008] Il est avantageux que le débit de fumées d'extinction qu'on introduit dans l'échangeur
thermique soit asservi au débit du dispositif d'introduction du charbon à sécher et/ou
préchauffer dans l'enceinte de séchage et/ou préchauffage.
[0009] Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention la fraction des fumées
d'extinction utilisée au chauffage du gaz caloporteur et la fraction non utilisée
sont utilisées à la production de chaleur par échange thermique, et une partie de
la chaleur nécessaire au séchage et/ou préchauffage du charbon est apportée complémentairement
par une chambre de combustion dont le débit calorique est asservi à la température
mesurée dans l'enceinte de séchage et/ou préchauffage.
[0010] Par les moyens précédents, qui sont très simples, on voit qu'on évite le montage
d'appareillages compliqués et qu'on s'affranchit des problèmes de condensation d'eau,
car il n'est pas gênant, qu'à la limite, le caloporteur ne soit plus que de la vapeur
d'eau, alors que ce serait dommageable si c'étaient les fumées d'extinction recyclées
qui en contenaient.
[0011] Les buts de l'invention sont également atteints par une installation de séchage et/ou
préchauffage de charbon à cokéfier combinée, en une installation unique, avec une
installation d'extinction à sec de coke chaud détourné comportant :
- une enceinte de séchage et/ou préchauffage par entraînement et/ou fluidisation,
- des moyens d'introduction dans ladite enceinte d'un gaz caloporteur à débit sensiblement
constant servant également de fluide d'entraînement et/ou fluidisation du charbon
à sécher et d'entraînement du charbon séché et/ou préchauffé,
- des moyens de recyclage d'une partie au moins du gaz caloporteur,
- des moyens d'introduction dans l'enceinte à débit connu et/ou réglable du charbon
à y sécher et/ou préchauffer,
- une chambre d'extinction à sec de coke avec un circuit d'utilisation thermique et
de recyclage des gaz d'extinction, par le fait qu'elle comporte :
- un échangeur thermique dans lequel le gaz caloporteur est chauffé à travers une
paroi d'échange thermique par les fumées d'extincticn directement amenées d'une chambre
d'extinction à sec de coke chaud défourné par une canalisation d'entrée et récupérées
par une canalisation de sortie.
[0012] Il est conforme à l'invention que :
- les canalisations d'entrée et de sortie des fumées de l'échangeur thermique soient
réunies par une dérivation
- un jeu de vannes permette de régler la répartition du débit des fumées d'extinction
en deux fractions respectivement entre l'échangeur et la dérivation
- des moyens soient prévus pour asservir le débit de la fracticn de fumées d'extinction
traversant l'échangeur au débit du dispositif d'introduction du charbon dans l'enceinte.
[0013] Selon d'autres caractéristiques la canalisation commune réunissant la canalisation
de sortie des fumées de l'échangeur et la dérivation amène les fumées à un autre appareil
d'utilisation thermique, les moyens d'introduction du gaz caloporteur dans l'enceinte
de séchage et/ou préchauffage comportent en outre une chambre de combustion interposée
entre la canalisation de sortie du gaz caloporteur de l'échangeur et les moyens d'introduction
du gaz caloporteur dans l'enceinte de séchage et/ou préchauffage.
[0014] Dans une installation
'dans laquelle l'enceinte de séchage et/ou préchauffage comprend des moyens de mesure
de la température, il est avantageux que la chambre de combustion comporte des moyens
de régulation de débit calorique asservis aux moyens de mesure de la température dans
l'enceinte de séchage et/ou préchauffage, ou à sa sortie, comme il est connu en soi.
[0015] D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description, qui sera donnée
ci-après uniquement à titre d'exemple, d'un mode de réalisation de l'invention. On
se reportera à cet effet au dessin unique annexé qui représente le schéma d'une installation
conforme à l'invention.
[0016] Une installation de traitement préalable de charbon à cokéfier comprend un broyeur
préchauffeur 1 de broyage et préchauffage en lit fluidisé. Ce broyeur- préchauffeur
1 comprend une enceinte de fluidisation 2 à l'intérieur de laquelle tourne un broyeur
à marteaux 3. Le gaz de fluidisation et de chauffage pour la fluidisation et le préchauffage
du charbon est produit en partie dans une chambre de combustion 4 par combustion de
gaz amené à son brûleur 5 par une canalisation 6 avec de l'air pulsé par un ventilateur
7. En outre les fumées provenant du traitement préalable du charbon sont recyclées,
à travers un échangeur thermique 13 et une conduite 14, dans la chambre de combustion
par un ventilateur 8. L'échangeur 13 est d'un type à échange thermique à travers une
paroi de séparation, par exemple des tubes ou un serpentin, évitant toute communication
entre les deux circuits gazeux qui doivent échanger de la chaleur. Les gaz chauds
provenant de l'échangeur thermique 13 et de la chambre de combustion 4 sont amenés,
à travers un venturi 10, à une canalisation verticale 9 de transport pneumatique et
de préséchage, dans laque-le débouche, d'une vis transporteuse 11, le charbon stocké
dans une trémie 12. La canalisation verticale 9 débouche comme il est connu en soi,
dans l'enceinte 2 de fluidisation et de broyage et préchauffage. Du sommet de l'enceinte
2 part une conduite 15 de transport pneumatique du charbon broyé et préchauffé par
le gaz de fluidisation agissant à nouveau comme vecteur gazeux de transport. La conduite
15 amène le gaz vecteur et le charbon transporté à une batterie de cyclones 16 au
vortex 17 du dernier ou du dernier groupe desquels est raccordée une canalisation
18 servant à collecter les gaz qui sont ensuite répartis entre une conduite d'extraction
19 et une conduite de recyclage 20, ayant un étranglement de mesure de débit 28 et
raccordée au ventilateur 8. Aux peintes 21 des cyclones 16, on recueille le charbon
préchauffé prêt à être enfourne dans un four à coke, ce pour quoi il est amené par
un ensemble transporteur 22 à une trémie à charbon chaud 23.
[0017] On a, d'autre part, une installation d'extinction à sec du coke chaud défourné, dont
l'appareil principal est une chambre d'extinction à sec 30, de type connu, qui comprend
une préchambre 31, constituant sas d'introduction du coke à éteindre et qu'on introduit
par une ouverture 32. De la préchambre 31, le coke descend dans la chambre de refroidissement
33 qui constitue échangeur thermique entre le solide chaud constitué par le coke et
des fumées neutres ou réductrices amenée à la chambre de refroidissement 33 par un
ventilateur 34 et une canalisation 35 et évacuées vers l'utilisation thermique de
leur chaleur sensible par une canalisation 36. Les gaz et la vapeur libérés, par le
coke dans la préchambre 31, sont extraits par une conduite d'extraction 37. Le coke
refroidi est extrait en 38. Les fumées neutres ou réductrices sont utilisées en circuit
fermé de la canalisation 36 au ventilateur 34. A la sortie d'un séparateur de poussières
39, une canalisation 40 conduit ces fumées à l'échangeur 13 à travers une canalisation
41, 42 dont le débit est contrôlé par une vanne 43 ou un jeu de vannes. En amont de
la vanne 43, la conduite 41, 42 est bouclée par une canalisation de dérivation 44
qui peut comporter une vanne 45 contribuant avec la vanne 43 à régler la répartition
des débits de fumées chaudes entre l'échangeur 13 et la canalisation 44. A leur jonction
les canalisations 42 et 44 débouchent dans une conduite 45 d'amenée à une chaudière
46, à la sortie de laquelle les fumées d'extinction, maintenant froides, sont ramenées
au ventilateur 34 à travers un dépoussièreur 47 et la canalisation 48. On voit la
très grande simplicité de l'installation combinée, l'exclusion de tout risque de perturbation
l'une par l'autre des deux installations de base, la simplicité de leur désaccouplement
par la simple fermeture de la vanne 43.
[0018] L'installation de l'invention comporte encore des dispositifs de régulation.
[0019] Elle comporte, comme il est connu en soi, un circuit de régulation R2 assurant la
combustion stoechiométrique au brûleur 5.
[0020] L'installation a également un circuit de régulation R
1 du débit de gaz à la conduire 6 pour asservir le débit calorique d'appoint à la température
mesurée dans l'enceinte 2, ou à sa sertie, par une sonde thermométrique 24. Le débit
de gaz caloporteur recyclé est réglé à la sortie de l'échangeur 13 par vannes 25 et/ou
26 asservies à la pression au vortex 17 par un circuit de régulation R
3.
[0021] Enfin, et conformément à une particularité préférée de l'invention, la répartition
du débit des fumées d'extinction chaudes entre l'échangeur 41 et la dérivation 44
est assurée par la vanne 43 dont la commande en débit réglable est asservie,par un
circuit de régulation R
4, au débit de la vis d'alimentation 11 en charbon du sécheur et/ou préchauffeur 1.
[0022] Pour une unité d'extinction 30 de 56 t/h de coke refroidi de 1 000°C à 220°C, la
quantité de vapeur produite est de 26,1 t/h ayant comme caractéristiques : 440°C,
40 kg/cm
2. La quantité de chaleur récupérée est de l'ordre de 325 thermies par tonne de coke,
ou encore 240 thermies par tonne de charbon sec. Pour une unité de préchauffage a
200°C, on estime qu'il faut 210 à 240 th/t de coke. A 260°C il faut environ 300 th/t
de cokeo Le bilan thermique est donc favorable au procédé selon l'invention. Pour
une unité d'extinction à sec de 56 t/h, le débit de fumées est de 90 000 m
3 N/h à une température de 750 à 800°C. On pourra donc associer une installation d'extinction
de 56 t/h de coke et un préchauffeur de 80 t/h de charbon humide.
[0023] Dans l'installation décrite on pourra prendre comme température de consigne à la
sonde thermométrique 24, la température de 250°C.
[0024] La température de préchauffage sera donc maintenue à 260°C avec une bonne finesse
par action automatique sur le débit de gaz au brûleur 5 de la chambre de combustion
4. Le circuit de régulation R
2 ajustera en conséquence le débit d'air pour que la combustion reste stoechiométrique.
La vitesse des gaz dans l'enceinte 2 de préchauffage sera maintenue constante en agissant
sur le débit de fumées neutres recyclées dans la chambre de combustion, par le circuit
R
3, qui maintient constante la perte de charge des cyclones secondaires en jouant sur
le débit de fumées recyclées.
[0025] Le débit de charbon est réglé à une valeur ccnstante, choisie entre la 1/2 capacité
et la capacité nominale. Si l'on modifie volontairement le débit de charbon, ou si
l'humidité du charbon est variable, la température de préchauffage et la vitesse des
gaz sont maintenues automatiquement à leur valeur de consigne comme on vient de l'exposer.
La conduite de l'appareil est donc extrêmement souple.
[0026] Des remarques complémentaires peuvent être faites pour montrer d'autres avantages
de l'invention. Le dépoussiérage final des fumées d'exhaure sera grandement facilité.
En effet la quantité de fumées rejetées à l'atmosphère sera sensiblement équivalente
au volume de vapeur d'eau provenant de l'humidité du charbon c'est-à-dire 9 000 m
3 N/h pour une unité de 80 t/h de capacité. Dans la version classique du préchauffeur,
le volume de fumées rejetées à l'atmosphère est de 25 000 m
3 N/h. Il faut noter également que les fumées de préchauffage du charbon, à partir
du moment où l'équilibre sera atteint, contiendront essentiellement de la vapeur d'eau,
provenant de l'humidité du charbon. Les fumées d'exhaure pourraient donc éven- tuellenent
être condensées, ce qui permettrait de supprimer les rejets à l'atmosphère. Quant
aux fumées d'extinctions à sec, elles peuvent encore produire environ 2 t/h de vapeur
en cédant leur chaleur sensible résiduelle dans la chaudière 46.
1) Procédé de séchage et/ou préchauffage par entraînement et/ou fluidisation de charbon
à cokéfier au moyen d'un gaz caloporteur neutre ou réducteur partiellement recyclé
et maintenu à une température appropriée de l'ordre de 250 à 650°C dans lequel on
introduit le charbon à sécher et/ou préchauffer dans une enceinte de séchage et/ou
préchauffage au moyen d'un dispositif d'introduction à débit connu et/ou réglable,
caractérisé en ce qu'on utilise, pour le réchauffage du gaz caloporteur au moins une
fraction non encore refroidie des fumées d'extinction à sec du ccke chaud défourné
et on procède à l'échange thermique entre gaz calopcrteur et fumées d'extinction à
sec du coke chaud à travers une paroi d'échange thermique d'échangeur thermique.
2) Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le débit de fumées d'extinction
qu'on introduit dans l'échangeur thermique est asservi au débit du dispositif d'introduction
du charbon à sécher et/ou préchauffer dans l'enceinte de séchage et/ou préchauffage.
3) Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la fraction des fumées
d'extinction utilisée au chauffage du gaz caloporteur et la fraction non utilisée
sont utilisées à la production de chaleur par échange thermique.
4) Procédé selon la revendication 1, caractérisé en qu'une partie de la chaleur nécessaire
au séchage et/ou préchauffage du charbon est apportée complémentairement par une chambre
de combustion dont le débit calorique est asservi à la température mesurée dans l'enceinte
de séchage et/ou préchauffage.
5) Installation de séchage et/ou
préchauffage de charbon à cokéfier combinée, en une installation unique, avec une installation
d'extinction à sec de coke chaud défourné comportant :
- une enceinte (2) de séchage et/ou préchauffage par entraînement et/ou fluidisation,
- des moyens d'introduction (9) dans ladite enceinte d'un gaz caloporteur à débit
sensiblement constant servant également de fluide d'entraînement et/ou fluidisation
et du charbon à sécher et d'entraînement du charbon séché et/ou préchauffée,
- des moyens de recyclage (8) d'une partie au moins du gaz caloporteur,
- un dispositif d'introduction (11) dans l'enceinte (2) à débit connu et/ou réglable
du charbon à y sécher et/ou préchauffer,
- une chambre (30) d'extinction à sec de coke avec un circuit d'utilisation thermique
et de recyclage (34) des gaz d'extinction,
caractérisée en ce qu'elle comporte un échangeur thermique (13) dans lequel le gaz
caloporteur est chauffé à travers une paroi d'échange thermique par les fumées d'extinction
directement amenées de la chambre (30) d'extinction à sec de coke chaud défourné par
une canalisation d'entrée (41) et récupérées par une canalisation de sortie (42).
6) Installation selon la revendication 5, caractérisée en ce que :
- les canalisations d'entrée (41) et de sortie (42) des fumées de l'échangeur thermique
(13) sont réunies par une dérivation (44)
- un jeu de vannes (43,45) permet de régler la répartition du débit des fumées d'extinction
en deux fractions respectivement entre l'échangeur (13) et la dérivation (44),
- des moyens (R2) sont prevus pour asservir le débit de la fraction de fumées d'extinction
traversant l'échangeur (13) au débit du dispositif d'introducticn (11) du charbon
dans l'enceinte (2).
7) Installation selon la revendication 6, caractérisée en ce que la canalisation commune
réunissant la canalisation de sortie des fumées de l'échanGeur et la dérivation amène
les fumées à un autre appareil d'utilisation thermique.
8) Installation selon la revendication 6, caractérisée en ce que les moyens d'introduction
(9) du gaz caloporteur dans l'enceinte (2) de séchage et/ou préchauffage comportent
en outre une chambre de combustion (4).
9) Installation selon la revendication 8, caractérisée en ce que la chambre de combustion
(4) est interposée entre la canalisation de sortie (14) du gaz caloporteur de l'échargeur
(13) et les moyens d'introduction du gaz caloporteur dans l'enceinte de séchage et/ou
préchauffage.
10) Installation selon la revendication 8, dans laquelle l'enceinte (2) de séchage
et/ou préchauffage comprend des moyens de mesure (24) de la température, caractérisée
en ce que la chambre de combustion (4) comporte des moyens de régulation de débit
calorique (R1) asservis aux moyens de mesure (24) de la température dans l'enceinte (2) de séchage
et/ou préchauffage ou à sa sortie.