(19)
(11) EP 0 026 706 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
08.04.1981  Bulletin  1981/14

(21) Numéro de dépôt: 80401361.3

(22) Date de dépôt:  25.09.1980
(51) Int. Cl.3E21B 47/022
(84) Etats contractants désignés:
DE FR GB IT NL

(30) Priorité: 27.09.1979 FR 7924029

(71) Demandeurs:
  • SOCIETE DE PROSPECTION ELECTRIQUE SCHLUMBERGER
    F-75340 Paris Cédex 07 (FR)

    FR IT 
  • Schlumberger Limited
    New York, N.Y. 10017 (US)

    DE GB NL 

(72) Inventeur:
  • Ringot, Jean
    F-91190 Gif sur Yvette (FR)

(74) Mandataire: Hagel, Francis et al
Etudes et Productions Schlumberger A L'ATTENTION DU SERVICE BREVETS 26, rue de la Cavée B.P. 202
92142 Clamart Cédex
92142 Clamart Cédex (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Procédé et appareil pour la détermination de paramètres de direction d'un puits exploré en continu


    (57) Ce procédé et cet appareil utilisent les signaux de mesure d'un accéléromètre et d'un magnétomètre à trois axes sensibles logés dans une sonde explorant le puits.
    La sonde est continûment déplacée dans le puits pendant la mesure. Dans le cas le plus courant, le signal de l'accéléromètre est préfiltré, puis combiné au signal du magnétomètre pour le débarrasser de l'altération qu'il subit en raison du déplacement de la sonde dans le puits, puis soumis à un filtrage passe-bas très sélectif, et enfin à nouveau combiné au signal du magnétomètre pour la détermination de paramètres de direction du puits.
    Ce procédé et cet appareil permettent une exploration rapide du puits et améliorent la qualité des mesures.




    Description


    [0001] La présente invention concerne un procédé et un appareil pour la détermination de paramètres de direction d'un puits en fonction de la profondeur, et plus particulièrement un procédé et un appareil qui utilisent les signaux de mesure d'un accéléromètre et d'un magnétomètre à trois axes sensibles logés dans·une sonde explorant le puits. La sonde est continûment déplacée dans le puits pendant la mesure. Dans le cas le plus courant, le signal de l'accéléromètre est préfiltré, puis combiné au signal du magnétomètre pour le débarrasser de l'altération qu'il subit en raison du déplacement de la sonde dans le puits, puis soumis à un filtrage passe-bas très sélectif, et enfin à nouveau combiné au signal du magnétomètre pour la détermination de paramètres de direction du puits.

    [0002] L'écorce terrestre est constituée de couches de natures, d'épaisseurs et d'inclinaisons diverses, et il est depuis longtemps apparu que toute information concernant les couches successives, et en particulier leur inclinaison, présentait un intérêt certain dans des domaines tels que celui de la recherche pétrolière. Cependant, de telles informations sur l'inclinaison des couches n'étant pas directement accessibles dans l'état actuel de la technique, on a classiquement recours à des sondes, que l'on déplace dans un puits traversant ces couches, et qui fournissent des informations sur leur orientation par rapport aux couches traversées par le puits.

    [0003] On comprend aisément que ces informations représentatives d'une orientation de nature relative soient insuffisantes et qu'il soit par conséquent nécessaire, pour connaître l'orientation des couches, de déterminer l'orientation topographique tridimensionnelle du puits et la position prise par la sonde dans le puits à la profondeur d'investigation.

    [0004] Il est aussi bien connu, dans les techniques d'aviation, que l'orientation topographique tridimensionnelle d'un avion ou d'une fusée peut être déterminée en utilisant les signaux de mesure d'un accéléromètre et d'un magnétometre à trois axes sensibles. Ces signaux sont immédiatement utilisables quand l'avion vole à une vitesse constante et qu'il a une trajectoire régulière. Quand il y a des perturbations ou des accélérations soudaines, les signaux de l'accéléromètre et du magnétomètre perdent généralement leur intérêt dans cette détermination d'orientation.

    [0005] C'est dans ce cadre très général que s'inscrivent le procédé décrit dans le brevet des Etats Unis n° 3 862 499 délivré à C.E. Isham et al, ainsi que celui de la présente invention, qui vise à la détermination de paramètres représentatifs de l'orientation topographique du puits et, bien que de façon facultative, à la détermination de la position prise par la sonde dans le puits.

    [0006] Selon le procédé connu, la sonde est descendue dans le puits et stabilisée à une certaine profondeur. Les signaux d'un accéléromètre et d'un magnétomètre montés dans la sonde sont relevés alors que la sonde est fixe dans le puits en l'absence de toute perturbation. Ces signaux à composantes stationnaires sont combinés pour obtenir deux paramètres de direction du puits, à savoir l'angle de déviation, défini comme l'angle formé entre l'axe longitudinal du puits et la verticale, et l'azimut, défini comme l'angle formé entre deux plans verticaux dont l'un contient l'axe longitudinal du puits et l'autre la direction du nord. Puis la sonde est déplacée dans le puits et stabilisée à une autre profondeur. De nouveaux signaux sont produits lorsque la sonde est fixe, et sont combinés pour obtenir de nouvelles valeurs de l'angle de déviation et de l'azimut.

    [0007] Ce procédé, en dépit de ce qu'il permet d'obtenir une précision satisfaisante sur les paramètres mesurés a chaque station de la sonde, présente plusieurs limitations, et notamment les deux inconvénients importants ci-dessous.

    [0008] Le premier, immédiat, est que la nécessité de stabiliser la sonde pour chaque mesure occasionne une augmentation préjudiciable de la durée de l'exploration du puits.

    [0009] Le second est que l'orientation du puits entre deux mesures étant physiquement inobservable, toute variation de l'orientation, qui apparaît et disparaît entre deux mesures successives, augmente de façon critique l'erreur sur la localisation des points du puits situés au-dessous de cette variation d'orientation.

    [0010] Dans ce contexte, la présente invention a pour but de proposer un procédé de détermination de paramètres d'un puits qui soit plus rapide que le procédé connu précédemment décrit.

    [0011] La présente invention a également pour but de proposer un procédé permettant de déterminer physiquement des variations de l'orientation du puits en tout point d'une portion longitudinale explorée de ce puits.

    [0012] Le procédé de l'invention est essentiellement caractérisé en ce que les phases consistant à produire lesdits signaux d'accélération et de repérage et à déplacer la sonde sont simultanées et sensiblement continues, en ce que ladite phase de détermination des paramètres de direction est scindée en une étape de stabilisation virtuelle par laquelle on élimine les effets du déplacement de la sonde, dans les composantes de l'un des signaux, constituant un signal à stabiliser, au moyen des composantes de l'autre signal, constituant un signal stabilisateur, et en une étape finale de combinaison des composantes desdits signaux, ladite phase de détermination des paramètres comprenant une opération intermédiaire de filtrage passe-bas portant au moins sur des composantes stabilisées dudit signal à stabiliser et par laquelle on élimine de ces composantes les variations de fréquence supérieure à la fréquence maximale des variations imputables à l'accélération de la pesanteur.

    [0013] De préférence, ladite phase de détermination des paramètres de direction comprend en outre une étape préliminaire à ladite étape de stabilisation virtuelle, comportant une opération de préfiltrage des composantes du signal d'accélération, par laquelle on atténue sensiblement, dans ces composantes, les variations de signal présentant une fréquence supérieure à la plus grande fréquence possible du mouvement de rotation de la sonde autour de son axe longitudinal.

    [0014] De façon simple, on utilise respectivement, pour produire lesdits signaux d'accélération et de repérage, un accéléromètre et un indicateur de direction, cet accéléromètre et cet indicateur de direction ayant chacun un premier et un second axe sensibles transversaux, perpendiculaires entre eux et à l'axe longitudinal de la sonde, et un troisième axe sensible, de direction longitudinale et confondu avec l'axe de la sonde, lesdits signaux comprenant chacun deux composantes axiales transversales et unè composante axiale longitudinale et ledit indicateur de direction étant par exemple un magnétomètre donnant dans le repère de ses trois axes .sensibles la direction du vecteur de champ magnétique terrestre.

    [0015] L'étape préliminaire de la phase de détermination des paramètres de direction comprend la détermination d'une composante diagonale transversale du signal stabilisateur à partir des composantes axiales transversales de ce signal et l'élimination des effets de rotation, au moyen des composantes axiales et diagonale transversales de ce même signal, dans les composantes axiales transversales du signal a stabiliser pour en obtenir des composantes stabilisées en rotation, correspondant à une position de référence de la sonde autour de son axe longitudinal.

    [0016] L'étape préliminaire comprend les opérations consistant à : déterminer une composante diagonale transversale du signal de repérage à partir des composantes axiales transversales de ce signal ; déterminer à partir de cette composantes diagonale transversale et de la composante axiale longitudinale de ce même signal de repérage le signe de la différence entre un premier angle, formé entre ledit vecteur de direction fixe et l'axe longitudinal de la sonde, et un angle limite de valeur prédéterminée ; définir les signaux stabilisateur et à stabiliser, respectivement par les signaux de repérage et d'accélération lorsque le signe de ladite différence est positif, et par les signaux d'accélération et de repérage lorsque ce signe est négatif; et déterminer une composante diagonale transversale du signal stabilisateur à partir de ses composantes axiales transversales lorsque ce signal stabilisateur est défini par ledit signal d'accélération.

    [0017] L'étape finale de combinaison des composantes desdit signaux comprend une opération préliminaire de normation consistant à déterminer au moins une norme, une composante longitudinale normée, et une composante diagonale transversale normée du signal d'accélération.

    [0018] L'étape finale de combinaison des composantes des signaux comprend une opération de détermination d'un premier desdits paramètres de direction, cette opération impliquant la combinaison de composantes diagonale transversale et axiale longitudinale, filtrées et normées, dudit signal d'accélération, ce premier paramètre représentant l'angle formé entre la verticale et. l'axe longitudinal de la sonde.

    [0019] Cette étape finale de combinaison de composantes des signaux comprend aussi une opération de détermination d'un second desdits paramètres de direction, cette opération impliquant la combinaison des trois composantes axiales normées et stabilisées dudit signal à stabiliser, et des composantes longitudinale et diagonale transversale normées dudit signal stabilisateur, ce second paramètre représentant l'angle formé entre la trace horizontale du plan vertical passant par l'axe longitudinal de la sonde et la projection horizontale dudit vecteur de direction fixe différen1e ie la verticale.

    [0020] Lorsque le signe de la différence déterminé au cours de ladite étape préliminaire est positif, ladite étape finale comprend une opération de réintroduction des effets de rotation de la sonde, fournissant à partir des deux composantes axiales transversales stabilisées du signal d'accélération et des composantes transversales diagonale et axiales du signal de repérage, deux composantes axiales transversales du signal d'accélération qui ne sont à nouveau plus stabilisées par rapport à ladite position de référence de la sonde autour de son axe longitudinal.

    [0021] L'étape finale de combinaison des composantes des signaux comprend avantageusement une opération de détermination d'un troisième desdits paramètres de direction, cette opération impliquant la combinaison des trois composantes axiales non stabilisées dudit signal d'accélération et des trois composantes axiales non stabilisées dudit signal de repérage, ce troisième paramètre représentant l'angle formé entre la projection horizontale dudit vecteur de direction fixe différente de la verticale et la projection horizontale d'un vecteur perpendiculaire à l'axe longitudinal et joignant cet axe à un point fixe de la sonde.

    [0022] En outre cette étape finale de combinaison des composantes des signaux peut aussi comprendre une opération de détermination d'un quatrième desdits paramètres de direction, cette opération impliquant la combinaison des deux composantes axiales transversales non stabilisées-du signal d'accélération, ce quatrième paramètre représentant l'angle dièdre formé entre un plan vertical contenant l'axe longitudinal de la sonde et un plan contenant l'axe de la sonde et passant par ledit point fixe de la sonde.

    [0023] De préférence l'étape finale de combinaison des composantes des signaux comprend, après l'opération de détermination du premier paramètre de direction, une opération de comparaison de ce paramètre à une valeur minimale prédéterminée et, lorsque le premier paramètre est inférieur à cette valeur minimale, une opération consistant à forcer à la valeur zéro les seconds et/ou quatrième paramètres.

    [0024] Dans des conditions courantes d'exploration du puits, il est avantageux que le filtrage passe-bas élimine, par une atténuation croissant rapidement à partir de 3 dB, les variations de signal présentant une fréquence supérieure à 8.10 2 Hz et que le préfiltrage consiste en une atténuation, croissante à partir de 3 dB, des variations de signal présentant une fréquence supérieure à 2,5 Hz.

    [0025] Un mode particulier de réalisation de l'invention sera décrit ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence au dessin annexé, sur lequel :

    - La figure 1 est une vue schématique représentant, en coupe, un puits exploré par une sonde ;

    - La figure 2 est un diagramme fonctionnel (flov-chart) représentant les. principales opérations de la phase de détermination de valeurs de paramètres dans le procédé de l'invention ;

    - Les figures 3a et 3b sont des représentations schématiques de circuits multifilaires pour la circulation et le traitement des composantes des signaux d'accélération et de repérage dans la phase de détermination des paramètres, et sur lesquelles chaque conducteur est assigné à une seule composante d'un des deux signaux ces figures sont raccordées par les faisceaux de conducteurs φ1et φ2;

    - La figure 4 est un diagramme représentant les caractéristiques du filtre de préfiltrage ;

    - La figure 5 est un diagramme représentant les caractéristiques du filtre passe-bas.



    [0026] Comme il a précédemment été indiqué, le procédé de l'invention vise à la détermination de différents paramètres, liés à l'orientation topographique prise par un puits 1 à une profondeur donnée.

    [0027] A cette fin, on dispose d'une sonde allongée 2 que l'on descend initialement dans le puits 1 au moyen d'un câble 3 solidaire la sonde et enroulé sur un treuil 4.

    [0028] Entre le treuil et le bord supérieur du puits, le câble passé sur une roue de mesure 5 reliée à un compteur 6 enregistrant les rotations de la roue 5. La profondeur à laquelle la sonde se trouve dans le puits, qui est évidemment fonction de la longueur du câble déroulée du treuil, peut, de façon connue, être déduite de l'indication du compteur6.

    [0029] La sonde 2 comporte des arceaux de centrage 7 lui permettant de toujours adopter dans le puits une position dans laquelle son axe longitudinal 2 a est, sur:la longueur de cette sonde au moins, sensiblement confondu avec l'axe longitudinal 1 a du puits,l'orientation de l'axe de la sonde s'assimilant ainsi à l'orientation du puits à la profondeur d'exploration.

    [0030] A l'intérieur de la sonde sont logés un accélérométre 8 et un magnétomètre 9 fermement solidaires de la sonde.

    [0031] L'accéléromètre fournit un signal à trois composantes axiales dont les amplitudes représentent les longueurs des projections, sur trois axes sensibles respectifs, du vecteur associé à l'ensemble des accélérations que subit la sonde, et le magnétomètre fournit un signal à trois composantes axiales dont les amplitudes représentent les longueurs des projections, sur trois axes sensibles respectifs, du vecteur associé au champ magnétique traversant la sonde, c'est-À-dire en pratique au champ magnétique terrestre.

    [0032] Toutefois, le magnétomètre 9 pourrait être remplacé par un gyroscope délivrant un signal à trois composantes constituant une information de repérage de la sonde par rapport à la direction caractéristique du gyroscope, ou par tout autre indicateur de direction, pourvu d'une part que la direction du vecteur représentéepar le signal que fournirait cet indicateur soit fixe et connue et d'autre part qu'elle soit différente de la verticale.

    [0033] Les axes sensibles de l'accéléromètre et du magnétomètre forment un trièdre rectangle fixe par rapport à la sonde, l'accéléromètre et le magnétomètre ayant un premier axe sensible dans. la direction longitudinale de la sonde et deux axes sensibles transversaux.

    [0034] La sonde ayant été descendue dans le puits à une profondeur connue est remontée à l'aide du treuil et du câble à une vitesse sensiblement constante tandis que l'accéléromètre et le magnétomètre produisent leurs signaux respectifs, qui sont transmis vers la surface par le câble 3, et récupérés en surface en corrélation avec le signal du compteur 6.

    [0035] En raison notamment des irrégularités de la paroi du puits et de l'élesticité du câble 3, la sonde 2 est soumise à des accélérations qui, outre l'accélération de la pesanteur, comprennent l'accélération due au mouvement de la sonde 2 dans le puits. En effet, d'une part la sonde subit des mouvements transversaux et des chocs contre la paroi et d'autre part, en dépit du fait que le câble est réenroulé à vitesse sensiblement constante, la sonde avance dans la direction longitudinale par progressions saccadées en un mouvement dit de "yo-yo". En outre, la sonde subit généralement un mouvement supplémentaire de rotation autour de son axe longitudinal.

    [0036] Si lon peut considérer les composantes du signal de repérage, issu du magnétomètre, comme sensiblement indépendantes des mouvements brusques de la sonde, par contre les composantes du signal d'accélération, issu de l'accéléromètre, sont, dans une très large mesure, représentatives de ces mouvements parasites d'amplitude limitée, qui le perturbent de façon critique.

    [0037] Aussi la phase de détermination des paramètes de direction du puits à partir des signaux de l'accéléromètre et du magnétomètre suppose-t-elle différentes étapes et opérations visant notamment à récupérer de ces signaux les informations qu'ils auraient directement fournies s'ils avaient été produits alors que la sonde était au repos etn'avait subi aucune rotation autour de son axe longitudinal.

    [0038] Dans la description qui est faite ci-dessous de ces différentes étapes et opérations, les définitions suivantes seront utiltsées :

    - S désigne un signal quelconque de nature vectorielle, de composantes axiales Sx, Sy et Sz;

    - S désigne la norme partielle ou composante diagonale de ce signal

    - Sxyz désigne la norme :

    du signal S ;

    - Sζo et Sζ désignent une même composante axiale du signal S, respectivement avant et après une opération modifiant cette composante ; ζo et ζ peuvent respectivement adopter les significations suivantes : xo et x; y0 et y ; zo et z ; xoyo et xy ;

    - Sζ désigne une composante normée si

    - γS et µS désignent respectivement les signaux d'accélération et de repérage, de nature vectorielle, respectivement issus de l'accéléromètre et du magnétomètre et ayant les composantes axiales respectives γSx, γSy, γSz et µSx, µSy et µSz;

    - aS et pS (a = actif p = passif) désignent respectivement un signal stabilisateur et un signal à stabiliser, la nature de la stabilisation étant expliquée en détail ultérieurement.



    [0039] En se référant à la figure 2, qui représente la phase de détermination des valeurs des paramètres, on voit que cette phase comprend une étape préliminaire ETO, une étape de stabilisation virtuelle ET1, comportant elle-même une opération D1 ou D2 d'élimination des effets de rotation, et une étape finale ET2 de combinaison des composantes traitées des signaux YS et µS,l'étape ET1 et l'étape finale ET2 étant séparées par une opération intermédiaire OIF de filtrage passe-bas F2 13 ou F2 47.

    [0040] L'étape préliminaire ETO comprend, outre d'éventuelles opérations I 13 et I 46 d'inversion du signe des composantes des signaux YS et µS, des opérations de préfiltrage F1 du signal YS, de retard R1 du signal µS, de normation N1 du signal µS, de choix avec test "T= 0 ?" et, éventuellement de normation N3 du signal YS.

    [0041] Les opérations I 13 et 1 46 consistent à changer le signe des composantes des signaux YS et µS et ne sont nécessaires que lorsque l'étape ETO porte sur les signaux directement fournis par l'accéléromètre'et le magnétomètre comme représentatifs de vecteurs de directions opposéesà celles des vecteurs d'accélération d'une part et de champ magnétique terrestre d'autre part.

    [0042] Les opérations de préfiltrage F1 et de retard R1 seront expliquées en détail ultérieurement.

    [0043] Outre l'obtention de composantes préfiltrées du signal d'accélération, l'étape préliminaire ETO a deux finalités essentielles. En effet, comme cela a été précédemment mentionné, les composantes des signaux d'accélération et de repérage sont généralement porteuses d'une information provenant d'un phénomène parasite, à savoir la rotation de la sonde autour de son axe. Pour éliminer les effets de cette rotation sur les valeurs des composantes axiales transversales de l'un des signaux ci-après dénommé "signal à stabiliser", on a recours, dans l'étape ultérieure de stabilisation virtuelle ET1, à l'utilisation des composantes axiales transversales et d'une composante transversale, dite diagonale, de l'autre signal,ci-après dénommé "signal stabilisateur". Or, suivant l'orientation topographique de l'axe longitudinal de la..sonde, il peut être préférable, soit d'utiliser les composantes du signal du magnétomètre pour corriger les composantes du signal de l'accéléromètre, soit, inversement, d'utiliser les composantes du signal de l'accéléromètre pour corriger les composantes du signal du magnétomètre. L'étape préliminaire ETO apparaît donc avoir notamment pour fonction d'une part de permettre de déterminer lequel des deux signaux YS et µS doit jouer le rôle de signal à stabiliser pS, l'autre signal devant évidemment jouer le rôle de signal stabilisateur aS, et d'autre part de fournir, pour les besoins de l'étape de stabilisation virtuelle ET1, la composante transversale diagonale du signal stabilisateur, c'est-à-dire aS selon la notation précédemment introduite.

    [0044] L'opération de détermination de aS, est incluse dans le bloc N3 ou dans le bloc N1 selon, respectivement, que le rôle de S est tenu par le signal YS ou par le signal µS. Cependant, comme le choix avec test "T1 = 0 ?" suppose, ainsi qu'il apparaîtra ci-dessous, l'utilisation de la composante diagonale de l'un des deux signaux, et très préférablement de µS, on détermine d'abord µSxy au cours de l'opération N1, on utilise ensuite µSxy pour conduire le test "T1 = 0 ?" qui permet de décider lequel des deux signaux doit jouer le rôle de sigral stabilisa - teur a S et on détermine aSxy = YSxy au cours de l'opération N3 si le test "Tl = 0 ?" a conduit à assigner à S le rôle de signal stabilisa- teur S.

    [0045] La description détaillée des différentes opérations de toute la phase de détermination des paramètres se réfère généralement ci-après aux figures 3a et 3b sur lesquelles sont représentées des lignes de circulation matérielle ou virtuelle d'information, affectées chacune, con- trairement au cas de la figure 2, à une seule composante ou norme de signal.

    [0046] Aux blocs I 13, 1 46 ; F1 ; R1, R2.14, R2.59; F2.13 et F2.47 de la figure 2 correspondent respectivement les inverseurs I1 à I13 et I4 à I6, les filtres de préfiltrage F1.1 à F1.3, les cellules-tampons R1.1 à R1.5, R2.1 à R2.4 et R2.5 à R2.9 et les filtres F2.1 à F2.3 et F2.4 à F2.7 des figures 3a et 3b.

    [0047] Les blocs N1 à N4, D1 et D2, E1, DEV 1, DEV 2, RB 1 et RB 3 AZI1.1 et AZI1.2, AZIM1 et AZIM3 sont à considérer comme des opérations sur la figure 2, et comme des générateurs de fonctions, propres à effectuer ces opérations, sur les figures 3a et 3b.

    [0048] Sur les figures 3a et 3b, les notations des composantes des signaux ne tiennent pas compte, pour des raisons de simplification, de ce que ces composantes gardent évidemment, à tous les niveaux, la mémoire des traitements qui leur ont été appliqués dans les blocs qu'elles ont traversés.. antérieurement.

    [0049] Les composantes axiales YSxo, YSyo, S et µSxo, µSyo,et µS de sortie de l'accéléromètre et du magnétomètre, disponibles au début de la phase de détermination des valeurs de paramètres, peuvent être considérées comme ayant chacune sur chacun des intervalles de temps élémentaires At, une amplitude constante.

    [0050] Les composantes axiales du magnétomètre, de signe éventuellement corrigé par les inverseurs I4; I5 et I6, sont appliquées au générateur de fonction N1, qui délivre à sa sortie la norme µSxyz, les composantes axiales normées µSx= µSxo / µSxyz, µSy= µSyo / µSxyz, µSz= µSzo / µSxyz. et la composante diagonale transversale normée



    [0051] Les composantes axiales de l'accéléromètre, de signe éventuellement corrigé par les inverseurs I1, I2 et I3, sont appliquées aux fil- tres de préfiltrage identiques F1.1 à F1.3·

    [0052] Si ζo représente xo, yo ou z pour une composante avant filtrage, si ζ représente x, y, z pour une composante après filtrage, si k et ℓ représentent des nombres entiers et si YSζ,iΔt représente l'amplitude de la composante ζ du signal YS au cours du ilème intervalle de temps Δt, le caractéristique des filtres F1.1 à F1.3 est de délivrer pour tout ℓ, un signal de sortie tel que :

    avec. ak = 0,54 - 0,46 cos



    [0053] La caractéristique de ces filtres F1 est représentée sur la figure 4 qui porte, en abscisse, la fréquence et, en ordonnée, l'atténuation, dans le cas où la valeur de chaque composante du sigrial YS de l'accéléromètre est échantillonnée toutes les 8,3 millisecondes (Δt = 8,3 ms). De nouvelles composantes filtrées apparaissent donc tous les 15.5Δt, soit environ toutes les 1/7,5 secondes. Le rôle des filtres F1 est d'atténuer très sensiblement, dans les composantes filtrées, les variations de signal présentant une fréquence supérieure à la fréquence maximale possible du mouvement de rotation de la sonde autour de son axe. On voit sur la figure 4 que les fréquénces supérieures à 2,5 Hz subissent une atténuation supérieure à 3 dB.

    [0054] Comme l'apparition de la composante filtréeYSζ,15.5Δt suppose l'apparition antérieure de la composante non filtrée YSζo, (15.5)(ℓ+1)Δt le signal de sortie du filtre F1 présente un certain retard par rapport au signal d'entrée. Comme il convient évidemment d'utiliser ensemble les composantes des signaux de l'accéléromètre et du magnétomètre relatives à une même profondeur instantanée de la sonde dans le puits, les composantes µSx, µSy, µSz, µSxy et la norme µSxyz du signal de repérage, issu du magnétomètre, subissent dans les cellules R1.1 à R1.5 un retard équivalent à celui que provoque le filtrage F1 sur les composantes du signal d'accélération.

    [0055] Le diviseur DV, auquel sont appliquées ensuite les composantes µSz et µSxy, effectue le rapport µSxy / µSz, qui représente la tangente de l'angle a formé entre la direction du vecteur de champ magnétique terrestre et celle de l'axe de la sonde. L'information µSxy / µSz est ensuite appliquée au comparateur COMP 1 quip compare à une limite de valeur prédéterminée L1. Si la quantité

    est positive ou nulle, la sortie du comparateur COMP 1 se met dans l'état T1 = 0 (cas général), et, si u est négatif, dans l'état T1 = 1(cas particulier, le moins fréquent), T1 étant par exemple défini par la fonction explicite T1=1- INT 2 u |u| où "INT" désigne la fonction "partie entière de". Ainsi, pour la valeur, généralement appropriée, de 5.10-2 pour L1, la sortie T1 ducomparateur COMP 1 sera désactivée si l'angle

    est supérieur ou égal à 3° (cas général).

    [0056] 

    T1 de le sortie du comparateur COMP 1 permet d'opérer un aiguillage, symboliquement réalisé par deux relais MT1 et MT1. Le relais KT1 ferme ses contacts lorsque T1 = 1 - T1 est égal à 1 et le relais MT1 ferme ses contacts lorsque T1 est égal à 1. Lorsque T1 est nul,(cas général), c'est-à-dire lorsque T1 est égal à 1 (fig.3a) le signal µS du magnétomètre est utilisé comme signal stabilisateur aS et le signal YS de l'accéléromètre comme signal à stabiliser pS, ce qui signifie que le signal du magnétométre est utilisé pour corriger le signal de l'accéléromètre des effets de rotation de la sonde. Inversement lorsque T1 est égal à 1 (cas particulier), c'est-à-dire lorsque T1 est nul, le signal stabilisateur aS est le signal YS de l'accéléromètre, qui sert à corriger le signal µS du magnétomètre, constituant le signal à stabiliser pS.

    [0057] De façon plus concise, les relais MT1 et MT -réalisent la dé'finition :

    pour les deux valeurs de T1.

    [0058] Dans le. cas=T1= 1 (cas particulier), les composantes YS xo et YSxy provenant de F1.1 et F,.2 sont combinées en N3 pour obtenir la com-posante transversale diagonale



    [0059] L'étape ET1 de stabilisation virtuelle consiste essentiellement à corriger les composantes axiales transversales dusignal à stabiliser, en éliminant dans ces composantes les effets de la rotation de la sonde, au moyen des composantes transversales diagonale et axiales du signal stabilisateur, dans les blocs D1 ou D2;pour des composantes pSxo, pSyo, aSx, aSy, aSxy d'entréè.D1 et D2 fournissent en sortie les nouvelles composantes pSx et pSy telles que :

    pSxo et pSyo proviennent de F1.1 et F1.2 si T1 = 0 (cas général) et de R1.1 et R1.2 si T1 = 1 (cas particulier) ; aSx et aSy proviennent de

    R1.1 et R1.2 si T1= 0 (cas général) et de F1.1 et F 2 si Tl = 1 (cas particulier) et aSxy provient de N1 par R1.4 lorsque T1= 0 (cas général), et de N lorsque T1= 1 (cas particulier). Les composantes pS x et pS stabilisées sont sensiblement celles qui auraient été obtenues en y absence de rotation de la sonde autour de son axe longitudinal. Les composantes pSx et pSy provenant des blocs D1 ou D2, la composante axiale longitudinale S du signal de l'accéléromètre (définissant pS z si T1= 0 et aS2 si T1= 1), et, si T1 =1 (cas particulier), la composante diagonale aSxy du signal stabilisateur, subissent ensuite, dans les blocs F2.1 à F2.7 un filtrage passe-bas dont la caractéristique est donnée par

    avec bk = 0,54 - 0,46 cos



    [0060] La caractéristique de ces filtres F2 est représentée sur la figure-5 qui porte, en abscisse,la fréquence et en ordonnée,l'amplitude transmise, dans le cas où la valeur de chaque composante devant être filtrée est échantillonnée toutes les 1/7,5 secondes (Δt = 1/7,5 s). De nouvelles composantes filtrées apparaissent donc tous les 31.5Δt, soit environ toutes les 4.2 secondes.

    [0061] Le rôle des filtres F2 est d'éliminer, des composantes filtrées, les variations de l'amplitude présentant une fréquence supérieure à la fréquence maximale des variations d'amplitude qui sont imputables à l'accélération de la pesanteur et qui dérivent essentiellement des variations de l'angle formé entre la verticale et l'axe longitudinal de la sonde. On voit sur la figure 5 que les fréquences supérieures à 8.10-2 Hz subissent une atténuation supérieure à 3 dB et très rapidement croissante.

    [0062] Comme l'apparition d'une composante filtrée Sξ,(31.5)ℓΔt sup- pose l'apparition antérieure de la composante non filtree Sξo, (31.5Xℓ+1)Δt les composantes à la sortie des filtres F2.1 à F2.7 subissent un retard de 31.5 Δt. Pour éliminer les incidences de ce. retard, les composantes non filtrées subissent des retards équivalents dans les cellules tampons R2.1 à R2.9.

    [0063] Après le filtrage passe-bas, les composantes du signal de l'accéléromètre sont normées. Lorsque T1 = 0 (cas général), les composantes de γS = pS sont normées en N2, qui fournit la norme γSxyz = pSxyz et les composantes normées diagonale γSxy = pSxy et axiales γSx = pSx, γSy =pSy et γSz = pSz. Lorsque T1 = 1 (cas particulier), les composantes de γS = aS sont normées en N4, qui fournit la norme γSxyz = aSxyz et les composantes normées longitudinale γSz = aSz et diagonale γSxy = aSxy.

    [0064] En outre, lorsque T1 = 0 (cas général), de nouvelles compo- santes transversales γSx = pSx et γSy = pSy du signal de l'accéléromètre sont obtenues dans E1, à la sortie de N2, en utilisant les composantes transversales aSx = µSx, aSy = µSy et aSxy = µSxy du signal de repérage issu du magnétomètre. Cette opération E1 constitue l'opération inverse de l'opération D précédemment mentionnée et a pour effet de réintroduire, dans les composantes du signal de l'accéléromètre, l'information relative à la rotation de la sonde autour de son axe longitudinal.

    [0065] Si γSxo et γSyo sont les composantes de γS à la sortie de N2 et µSx, µSy, µSxy les composantes transversales de µS à la sortie de R2.1, R2.2 et R2.4, les nouvelles composantes de γS à la sortie de E1 sont :





    [0066] Il convient ici de faire remarquer que ces composantes γSx et γSy ne sont pas du tout identiques ni proportionnelles aux composantes du signal de sortie de l'accéléromètre. Si, en effet, ces nouvelles composantes YSx et γS y contiennent à nouveau l'information relative à la rotation de la sonde autour de son axe longitudinal par rapport à une position de référence, par contre elles sont débarassées des informations perturbatrices provenant des chocs de la sonde contre la paroi du puits.

    [0067] L'étape finale ET2 de combinaison des composantes des signaux d'accélération et de repérage aboutit, par différentes opérations décrites ci-après, à la détermination de différents paramètres représentatifs de l'orientation topographique du puits et de la position de la sonde dans le puits par rapport à une position de référence correspondant à un calage de la sonde pour les mouvements de rotation autour de son axe longitudinal.

    [0068] Les composantes transversale diagonale γSxy et longitudinale YSz du signal de l'accéléromètre, normées en N2 ou en N4, sont combinées pour obtenir la valeur d'un premier paramètre, DEV, représentant l'angle β formé entre la verticale et l'axe longitudinal de la sonde.

    [0069] Si T1 = 0 (cas général), le paramètre DEV est obtenu en DEV 1 qui fournit l'information de même nom DEV 1, et si T1 = 1, DEV est obtenu en DEV 2, fournissant l'information DEV 2. Les générateurs de fonctions DEV 1 et DEV 2 sont identiques et fournissent l'information défi- nie par



    [0070] Dans le cas T1 = 0 (cas général), l'information DEV 1 est, dans le comparateur COMP 2, comparée à un angle L2 de valeur prédéterminée, par exemple égale à 0.5° ; en fonction du résultat de cette comparaison, on multiplie par 0 ou 1 la valeur de deux autres informations RB1 et AZIM 1, qui seront définies ultérieurement. Ceci est, de façon schématique, représenté par la possibilité, pour le comparateur COMP 2, de commander deux relais MT2.1 et MT2.2 fermés ou commutés à la masse. Le comparateur COMP 2 et les relais MT2.1 et MT2.2 sont équivalents à un test "T2 = 0?" dans lequel T2 est une fonction à valeur 1 si l'angle v défini par .v = DEV 1 - L2 est positif ou nul et à valeur nulle si-v est négatif. La fonction T2 peut par exemple prendre la forme explicite : T2 = INT 2v-|v| où INT désigne la fonction "partie entière de". Pour définir les informations RB1 et AZIM 1, précédemment évoquées, il est avantageux de définir deux fonctions, H et J, de deux variables N et D, telles que :

    et

    Autrement dit, J(N,D) est égal à : Arctg

    + π si D est négatif, et à Arctg

    si D est positif, 2π étant ajoutés si Arctg

    est négatif.

    [0071] Les deux composantes transversales axiales du signal à stabiliser pSx, pSy, débarassées des effets de rotation de la sonde et filtrées, provenant de N2 lorsque T1 = 0 (cas général) et de F2.6 et F2.7 lorsque T1 = 1, la composante longitudinale normée pSz de ce même signal, provenant de N2 lorsque T1 = 0 (cas général) et de R2.9 lorsque T1 = 1, et les composantes diagonale et longitudinale S xy et S z du vecteur stabilisateur, provenant de R2.4 et R2.3 lorsque T1 = 0 (cas général) et de N4 lorsque T1 = 1, sont combinées pour obtenir la valeur d'un second paramètre, AZIM, représentant l'angleζ formé entre la trace horizontale du plan vertical passant par l'axe longitudinal de la sonde et la projection horizontale du vecteur de champ magnétique terrestre.

    [0072] Pour T1 = 0 (cas général),le bloc AZIM 1 réalise la fonction élaborant l'information de même nom, AZIM 1, précédemment évoquée et définie par :

    AZIM 1 = J(N,D) avec

    Après le test "T2 = 0 ?", l'information AZIM 1 devient AZIM 2 telle que AZIM 2 = T2.AZIM 1.

    Pour T1 = 1, le bloc AZIM 3 réalise la fonction élaborant l'information AZIM 3, définie par :

    AZIM 3 = J(N,D) avec

    Le paramètre AZIM est donc égal à AZIM 2 si T1 = 0 (cas général) et à AZIM 3 si T1 = 1.



    [0073] Les trois composantes axiales γSx, γSy et γSz du signal de l'accéléromètre, contenant les effets de rotation de la sonde, c'est-à-dire provenant, lorsque T1 = 0 (cas général) de F1 en ce qui.concerne γSx et γSy et de N2 pour γSz, et, lorsque Tl = 1, de R2.5 et R2.6 en ce qui concerne γSx et YS , et de N4 pour γSz, et les trois composantes axiales µSx, µSy et µSz du signal du magnétomètre , contenant également les effets de rotation de la sonde, c'est-à-dire provenant, lorsque T1 = 0 (cas général), de R2.1, R2.2 et R2.3 et, lorsque T1 = 1, de R2.7, R2.8 et R2.9, sont combinées pour obtenir la valeur d'un troisième paramètre, AZI 1, représentant l'angle δ formé entre la projection horizontale du vecteur de champ magnétique terrestre et la projection horizontale d'un vecteur perpendiculaire à l'axe longitudinal de la sonde et joignant cet axe à un point fixe P de la sonde, distant de ce même axe. Cette combinaison est faite, lorsque T1 = O (cas général) par AZI1.1 qui fournit l'information AZI1.1 telle que AZI1.1 = J(N,D) avec

    et

    Lorsque T1 = 1, la combinaison des six composantes axiales des signaux est réalisée par AZI1.2, de la même façon, c'est-à-dire avec les mêmes expressions pour N et D. Le paramètre AZI 1 est donc égal à AZI1.1 si T1 = 0 et à AZI1.2 si T1 = 1.

    [0074] Les deux composantes axiales transversales YS x et γSy du signal de l'accéléromètre, contenant les effets de rotation de la sonde, c'est-à-dire provenant de El lorsque Tl = 0 (cas général) et de R2.5 et R2.6 lorsque T1 = 1, sont combinées respectivement en RB1 et RB3 pour.obtenir la valeur d'un quatrième paramètre, RB, représentant l'angle maximalθ, ou angle dièdre, formé entre un plan vertical contenant l'axe longitudinal de la sonde et un plan contenant l'axe de la sonde et passant par le point fixe P de celle-ci. Les informations RB1 et RB3 s'expriment par la même combinaison de composantes, à savoir J(N,D) avec N = γSy et D = - γSx. Après le test "T2 = 0 ?", l'information RB1 devient RB2 telle que RB2 = T2.RB1. Le paramètre RB est donc égal à RB2 si T1 = O et à RB3 si T1 = 1.

    [0075] Sur la figure 3b, le relais à doubles contacts T1T1, commandé par le comparateur COMP 1, représente de façon schématique le raccordement de la phase de détermination de la valeur des paramètres à une opération d'affichage AFF de ces paramètres. Ainsi ce relais T1T1 permet d'obtenir, à la fin de la phase de détermination, les paramètres DEV, AZIM, AZI1 et RB qui, sous une forme explicite, s'expriment par :









    [0076] Il est toutefois possible, et éventuellement avantageux, de déterminer au cours de l'étape finale ET2, la valeur d'autres paramètres tels que Sin i, i étant l'angle d'inclinaison du vecteur de champ magné- .tique terrestre. Cette possibilité est illustrée sur la figure 3b (cas T1 = 1). Le paramètre Sin i est donné par :



    [0077] D'autre part, l'affichage de grandeurs telles que la norme µSxyz du signal du magnétomètre, et la norme γSxyz du signal de l'accéléromètre, après filtrage passe-bas, permet d'exercer un contrôle sur la signification réelle des valeurs obtenues pour les différents paramètres.

    [0078] Comme il est dit précédemment, la valeur de Ll doit être choisie assez faible. de préférence inférieure ou égale à 5.10-2 (5.10-2= tg 3°). En effet, le signal YS de l'accéléromètre étant très perturbé par les accélérations subies par le sonde en raison de son nouvement, il est avantageux de restreindre au maximum l'utilisation du signal S de l'accéléromètre en tant que signal stabilisateur aS pour débarasser le signal de magnétomètre des effets de rotation de la sonde, donc de restreindre au maximum les cas T1 = 1.

    [0079] Bien que, dans le procédé de l'invention, la phase de détermination de la valeur des paramètres puisse, en utilisant les indications précédentes, être mise en oeuvre selon des modalités diverses, et par exemple au moyen d'un dispositif matériel conçu spécialement à cette fin et répondant au schéma des figures 3a et 3b, il est apparu que la voie la plus adaptée consistait à recourir à un traitement automatique de données au moyen d'un ordinateur. Dans une telle composante, les blocs des figures 2, 3a et 3b représentent des sous-programmes, à l'exception des comparateurs de la figure 3a qui représentent des tests, et des relais des figures 3a et 3b, qui représentent des branchements conditionnels.


    Revendications

    1. Procédé de détermination d'au moins deux paramètres de direction d'un puits en fonction de la profondeur, comprenant les phases consistant à : produire un signal d'accélération à trois composantes représentant un ensemble d'accélérations subies par une sonde qui est déplacée dans le puits et détectées suivant trois axes de référence liés à cette sonde ; produire un signal de repérage à trois composantes représentant un vecteur de direction fixe différente de la verticale, rapporté auxdits trois axes de référence ; déterminer lesdits paramètres de direction par une combinaison des composantes desdits signaux, caractérisé en ce que les phases consistant à produire lesdits signaux d'accélération et de repérage et le déplacement de la sonde sont simultanées et sensiblement continues, en ce que ladite phase de détermination des paramètres de direction est scindée en une étape de stabilisation virtuelle par laquelle on élimine les effets du déplacement de la sonde dans les composantes de l'un desdits signaux, constituant un signal à stabiliser, au moyen des composantes de l'autre signal, constituant un signal stabilisateur.
     
    2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que ladite phase de détermination des paramètres comprend en outre une opération intermédiaire de filtrage passe-bas, portant au moins sur des composantes stabilisées dudit signal à stabiliser et par laquelle on élimine de ces composantes les variations de fréquence supérieure à la fréquence maximale des variations imputables à l'accélération de la pesanteur.
     
    3. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que ladite phase de détermination des paramètres de direction comprend en outre une étape préliminaire à ladite étape de stabilisation virtuelle, comportant une opération de préfiltrage des composantes du signal d'accélération, par laquelle on atténue sensiblement, dans ces composantes, les variations de signal présentant une fréquence supérieure à la plus grande fréquence possible du mouvement de rotation de la sonde autour de son axe longitudinal.
     
    4. Procédé suivant la revendication 1 ou 3, caractérisé en ce que lesdits signaux d'accélération et de repérage sont rapportés à un premier et un second axe sensibles transversaux, perpendiculaires entre eux et à l'axe longitudinal de la sonde, et à un troisième axe sensible, de direction longitudinale et confondu avec l'axe de la sonde, lesdits signaux comprenant chacun deux composantes axiales transversales et une composante axiale longitudinale.
     
    5. Procédé suivant la revendication 4, dans lequel la phase de détemination desdits paramètres de direction comprend une étape préliminaire à l'étape de stabilisation virtuelle, caractérisé en ce qu'on détermine, dans cette étape préliminaire, une composante diagonale transversale du signal stabilisateur à partir des composantes axiales transversales de ce signal, et en ce qu'on élimine lesdits effets de rotation, au moyen des composantes axiales et diagonale transversales de ce même signal, dans les composantes axiales transversales du signal à stabiliser, pour en obtenir des composantes stabilisées en rotation, correspondant a une position de référence de la sonde autour de son axe longitudinal.
     
    6. Procédé suivant la revendication 5, caractérisé en ce que l'étape préliminaire comprend les opérations consistant à : déterminer une composante diagonale transversale du signal de repérage à partir des composantes axiales transversales de ce signal ; déterminer à partir de cette composante diagonale transversale et de la composante axiale longitudinale de ce même signal de repérage le signe de la différence entre un premier angle, formé entre ledit vecteur de direction fixe et l'axe longitudinal de la sonde, et un angle limite de valeur prédéterminée ; définir les signaux stabilisateur et à stabiliser, respectivement par les signaux de repérage et d'accélération lorsque le signe de ladite différence est positif, et par les signaux d'accélération et de repérage lorsque ce signe est négatif ; et déterminer une composante diagonale transversale du signal stabilisateur a partir de ses composantes axiales transversales lorsque ce signal stabilisateur est défini par ledit signal d'accélération.
     
    7. Procédé suivant la revendication 6, caractérisé en ce que ladite étape finale de combinaison des composantes des signaux comprend une opération de détermination d'un premier desdits paramètres de direction, cette opération impliquant la combinaison de composantes diagonale transversale et axiale longitudinale, filtrées et normées, dudit signal d'accélération, ce premier paramètre représentant l'angle formé entre la verticale et l'axe longitudinal de la sonde.
     
    8. Procédé suivant la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que ladite étape finale de combinaison de composantes des signaux comprend une opération de détermination d'un second desdits paramètres de direction, cette opération impliquant la combinaison des trois composantes axiales normées et stabilisées dudit signal à stabiliser et des composantes longitudinales et diagonale transversale normées dudit signal stabilisateur, ce second paramètre représentant l'angle formé entre la trace horizontale du plan vertical passant par l'axe longitudinal de la sonde et la projection horizontale dudit vecteur de direction fixe différente de la verticale.
     
    9. Procédé suivant la revendication ou 5, caractérisé en ce que, lorsque le signe de la différence déterminé au cours de ladite étape préliminaire est positif, ladite étape finale comprend une opération de réintroduction des effets du déplacement de la sonde, fournissant, à partir des deux composantes axiales transversales stabilisées du signal d'accélération et des composantes transversales diagonale et axiales du signal de repérage, deux composantes axiales transversales du signal d'accélération qui ne sont à nouveau plus stabilisées par rapport à ladite position de référence de la sonde.
     
    10. Procédé suivant la revendication'7, caractérisé en ce que ladite étape finale de combinaison comprend, après l'opération de .détermination du premier paramètre de direction, une opération de comparaison de ce paramètre à une valeur minimale prédéterminée et, lorsque le premier paramètre est inférieur à cette valeur minimale, une opération. consistant à forcer a la valeur zéro un second paramètre de direction, représentant l'angle formé entre la trace horizontale du plan vertical passant par l'axe longitudinal de la sonde, et la projection horizontale dudit vecteur de direction fixe différente de la verticale.
     
    11. Appareil pour la détermination de paramètres de direction d'un puits, comprenant :

    - une sonde,

    - des moyens pour centraliser la sonde dans un puits,

    - des premiers moyens, compris dans la sonde, pour produire des signaux représentant les accélérations subies par la sonde quand la sonde est déplacée dans le puits,

    - des seconds moyens, compris dans la sonde, pour produire des signaux représentant un vecteur de direction fixe différente de la verticale, et

    - des moyens pour déterminer lesdits paramètres de direction par un traitement et une combinaison desdits signaux,


    caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement et de combinaison comprennent en outre des moyens additionnels pour le traitement et la combinaison des signaux afin'de déterminer les paramètres de direction, représentant la position de la sonde dans le puits a chaque profondeur, de façon que lesdits paramètres soient débarrassés des effets du déplacement de la sonde dans le puits.
     
    12. Appareil suivant la revendication 11, caractérisé en ce que lesdits moyens additionnels de traitement et de combinaison comprennent en outre :

    - des moyens pour débarrasser les signaux produits par lesdits premiers moyens des effets du déplacement de la sonde, par une combinaison des composantes des signaux produits par lesdits premiers et seconds moyéns, et

    - des. moyens pour déterminer lesdits paramètres de direction par une combinaison des composantes desdits signaux débarrassés des effets du déplacement de la sonde et des signaux produits par lesdits seconds moyens.


     
    13. Appareil suivant la revendication 11, caractérisé en ce qu'il comprend en outre :

    - des moyens pour effectuer le déplacement de la sonde dans le puits, et

    - des moyens pour produire des mesures représentant le déplacement de la sonde dans le puits.


     
    14. Appareil suivant la revendication 13, caractérisé en ce qu'il comprend en outre :

    - des moyens pour coordonner lesdites mesures de déplacement avec lesdits paramètres de direction.


     




    Dessins






















    Rapport de recherche