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(11) | EP 0 026 721 A1 |
| (12) | DEMANDE DE BREVET EUROPEEN |
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| (54) | Stabilisateur à éléments flottants pour planche à voile |
| (57) L'invention concerne un dispositif stabilisateur pour planche à voile, du type formé
par deux flotteurs latéraux amovibles, comprénant des moyens de positionnement destinés
à assurer un blocage angulaire desdits flotteurs (8-9, 30-31) par rapport à la planche
à voile (1 lesdits moyens étant constitués par:
- au moins un organe de positionnement proprement dit (10-11, 35-36-37-38), solidaire de chaque flotteur (8-9, 30-31) destinés à venir: • d'une part, en regard de la tranche (61) de la planche (1), • et, d'autre part, directement au contact de partie au moins d'uneface (60) de cette planche (1 ), - et par au moins une attache (14-15, 54-55) sous tension, connectée auxdits organes (10-11, 35-36-37-38), reliant les flotteurs (8-9, 30-31) entre eux en entourant la planche (1 ) sur partie au moins de sa section transversale. |
- d'une planche rigide proprement dite, formée d'une coque en matière plastique, notamment en polyéthylène contenant une mousse expansée, destinée à recevoir sur la face supérieure les pieds du pratiquant en station debout, et qui comporte une dérive centrale et un aileron de direction situés sous la planche (face inférieure),
- d'un mât articulé à sa base et relié à .la planche d'une manière amovible par une liaison souple autorisant toutes les positions du mât par rapport à la planche, notamment grâce à une articulation type cardan ou demisDhère.
- d'une voile reliée d'une part, au mât et d'autre part, à l'extrémité d'un wishbone ou barre de commande disposée sensiblement perpendiculairement au mât et qui est utlisée pour la manoeuvre de cette embarcation.
- la direction du vent,
- comprendre la manoeuvre à effectuer (par exemple relever la voile ou l'incliner),
- assurer la stabilité.
- soit elles sont trop lourdes et trop compliquées,
- soit surtout, elles nécessitent ou de modifier la forme des coques, ou de prévoir dans les coques des systèmes d'amarrage qui d'une part, compliquent sérieusement la fabrication des planches et, d'autre part, sont dangereux lors de l'emploi.
- soient faciles à mettre en place,
- soient adaptables à n'importe quel type de planche à voile,
- ne nécessitent l'adjonction d'aucune structure particulière sur la planche elle-même, de sorte que lorsque le pratiquant s'est familiarisé avec les manoeuvres, il peut continuer à pratiquer ce sport avec la même planche, simplement après avoir enlevé le système stabili- sateur,
- restent parfaitement en place lors de la pratique de ce sport, c'est-à-dire n'ait plus tendance à rouler autour de la tranche de la planche, ce qui est d'autant plus difficile que pour certaines planches cette tranche est très pointue.
- au moins un organe de positionnement proprement dit solidaire de chaque flotteur destiné à venir :
. d'une part, en regard de la tranche de la planche,
. et, d'autre part, directement au contact de partie au moins d'une face de cette planche,
- et par au moins une attache sous tension, connectée auxdits organes de positionnement reliant les flotteurs entre eux en entourant la planche sur partie au moins de sa section transversale.
- deux goussets latéraux parallèles soudés au flotteur, ouverts à leurs deux extrémités,
- de tiges rigides enfilées dans lesdits goussets et sur lesquelles sont fixées les extrémités des sangles.
- les flotteurs sont en matière plastique souple (feuille de PVC ou tissu enduit de PVC) soudée, et gon- fiables, ce qui après usage donne un volume réduit, donc une plus grande facilité pour le transport et le stockage ;
- les tiges rigides, qui éventuellement ont reçu un traitement approprié pour résister à l'eau, traversent les goussets dans des lumières, de manière à recevoir l'extrémité des sangles ;
- les sangles sont en matières textiles d'usage courant pour la fabrication de ces produits, notamment en nylon.
La figure 1 représente une vue perspective sommaire d'une planche à voile équipée d'un stabilisateur conforme à l'invention.
La figure 2 montre, vue de dessus, un exemple de réalisation d'un flotteur.
Les figures 3 à 8 représentent respectivement en coupe (figures 3, 5, 6 et 8) ou en vue perspective sommaire (figures 4 et 7) différents modes de fonctionnement de ces flotteurs sur une planche à voile avec attache rigide ou semi-rigide.
La figure 9 est une explication sommaire du processus de fonctionnement du dispositif stabilisateur selon l'invention.
La figure 10 montre en perspective sommaire une planche à voile équipée de deux dispositifs stabilisateurs.
La figure 11 est une représentation perspective d'un dispositif préféré conforme à l'invention.
La figure 12 est une représentation en coupe longitudinale d'un flotteur de la figure 11, alors que la figure 13 est une représentation en coupe transversale.
La figure 14 représente une tige destinée à être insérée dans les goussets 35-36 de la figure 13.
La figure 15 représente un renfort du gousset de la figure 12.
La figure 16 est une vue perspective sommaire du système d'attache préféré conforme à l'invention.
- d'une planche proprement dite 1, formée d'une coque par exemple en polyéthylène, contenant une mousse expansée,sous laquelle est fixée une dérive centrale 5 et un aileron 6 ;
- d'un mât 2 qui porte la voile 3 et le wishbone 4 (ou organe de commande) perpendiculaire au mât 2 ; ce mât 2 est relié à la planche 1 par une articulation 7 du type cardan ou autre demi-sphère, autorisant le déplacement du mât 2 dans plusieurs directions ;
- de deux flotteurs latéraux amovibles respectivement 8 et 9 placés sensiblement au milieu de la longueur de la planche 1, par exemple à hauteur de la dérive 5.
- de deux flotteurs gonflables amovibles 30 et 31, ayant sensiblement la forme d'un boudin cylindrique arrondi à ses deux extrémités en feuille de PVC coloré, par exemple de 50/100 ème de millimètre d'épaisseur ; cette feuille est soudée selon une ligne de soudure 32 ou 33 par haute fréquence ; 34 désigne l'orifice de gonflage, par exemple à la bouche
- de quatre goussets souples parallèles, respectivement 35-36,et 37-38 soudés latéralement en 39-40 et 41-42 au boudin 30, également en feuille de PVC coloré ;
- de quatre tringles 43-44 (pour la commodité du dessin et afin de ne pas le-surcharger inutilement, on a représenté seulement deux tringles, étant entendu qu'il y a une tringle par gousset} rigides, dont la forme particulière est représentée à la figure 14 ; ces tringles ou tiges cylindriques en métal se caractérisent par deux déformations en forme de U arrondiés 45 et 46 positionnées exactement à une distance appropriée correspondant à la distance L (voir figures 12 et 14) entre deux parties 47 et 48 ayant chacune deux lumières 49 et 50, ménagées dans chaque gousset 35 à 38 et dont la résistance à la déchirure est améliorée par un renfort 51.
- tout d'abord, une fois en place, lorsque l'on exerce une traction, au moment du montage sur la planche, sur les sangles 52 ou 53 (ou 54 et 55) elles répartissent les efforts sur les deux longueurs de soudure 39 et 40 ; donc en tirant sur une seule sangle, par exemple 52, au lieu d'appliquer l'effort seulement sur les largeur de la sangle 52, on appliquera cet effort sur la somme des longeurs des deux soudures 39-40, ce qui améliore considérablement la résistance à la déchirure ;
- ensuite, en se déplaçant ou en pouvant jouer verticalement dans les lumières 49 et 50, ces deux tringles 43 et 44 transmettent les efforts là ou ils doivent s'appliquer et permettent ainsi aux goussets souples 35 à 38 de s'adapter parfaitement au profil de la tranche de la planche 1 ; par voie de conséquence, cela évite que les flotteurs 30 et 31 ne se déplacent angulairement par rapport à la planche 1. Compte-tenu de cet excellent blocage, il n'y a pas de déplacement relatif des flotteurs par rapport à la planche et donc pas d'usure par frottement.
- longeur des flotteurs : 80 cm,
- diamètre des flotteurs: 18 cm,
- on ajuste tout d'abord la longueur des sangles inférieures 54 et 55 à la largeur de la planche 1 ; pour ce faire, on peut se servir de la planche comme gabarit ou éventuellement, on peut retourner la planche dans l'eau ; pour ajuster cette longueur, il suffit de déplacer le passant 56 ou 57, étant précisé qu'une extrémité de la sangle 54 et 55 est solidaire du gousset 36, alors que la sangle 54 ou 55 forme une boucle autour de la tringle 44 de manière à ce que son extrémité soit solidaire du passant 56 et 57 à la manière d'une ceinture ;
- puis on glisse les flotteurs 30 et 31 le long de la planche jusqu'à venir à hauteur de la dérive 5 ;
- en utilisant les boucles d'extrémités 58 et 59, on serre alors seulement les sangles supérieures 52 et 53 en vérifiant que ces flotteurs 30 et 31 sont sensiblement dans le plan horizontal de la planche.
- l'augmentation très nette de la stabilité de la planche ainsi équipée, ce qui est particulièrement intéressant pour l'initiation, notamment dans les écoles de planches à voile et également pour l'apprentissage des diverses manoeuvres ;
- la possibilité de s'adapter sur n'importe quel type de planche à voile et plus précisément de section ou de tranche très variées ;
- la fixation sur la planche peut se faire très rapidement sans aucune modification de celle-ci ;
- la possibilité d'être enlevé sans aucun problème, lorsque le pratiquant a acquis une technique suffisante ;
- l'absence de gêne dans l'évolution de la planche à voile ou dans ses performances, notamment au stade où celle-ci est utilisée, c'est-à-dire dans l'initiation ;
- son faible poids et son encombrement réduit ;
- l'absence de danger pour le pratiquant en cas de chute ;
- et en particulier, la possibilité de servir d'amortisseur ;
- la grande simplicité de conception, donc de fabrication, donc de prix,
- la possibilité pour les deux flotteurs de servir de bouée de secours, notamment pour un autre pratiquant en difficulté ;
- la possibilité, après initiation, d'être utilisée par des pratiquants recherchant un certain confort dans les manoeuvres, sans toutefois que les performances notamment de vitesse soient trop fortement diminuées ;
- la possibilité de permettre au futur pratiquant d'acquérir dès le début une planche performante, donc nettement instable, et de l'équiper ainsi pour l'initiation ; à l'heure actuelle, le pratiquant potentiel achète tout d'abord une planche à voile moins performante mais plus stable, afin de faciliter ses débuts sur l'eau, puis est obligé de la revendre pour en acheter une plus performante lorsqu'il a acquis une pratique satisfaisante ;
- la possiblité d'avoir un parc de location de planches à voiles homogène que l'on loue à des pratiquants avertis ou à des pratiquants débutants ;
- alors que l'initiation actuelle (sans stabilisateur) nécessite un plan d'eau très calme, l'utilisation du stabilisateur permet une initiation sur un plan d'eau non calme (fort clapot par exemple) ;
- il permet aussi l'initiation avec une eau froide (puisque les chutes sont alors rares) ;
- la possiblité de glisser dans l'un des goussets une pagaie, ce qui améliore la sécurité, le pratiquant pouvant alors toujours revenir à son point de départ ;
- et enfin la possibilité d'être utilisé par tous (adultes, enfants).
- au moins un organe de positionnement proprement dit (10-11, 35-36-37-38), solidaire de chaque flotteur (8-9, 30-31) destiné à venir :
. d'une part, en regard de la tranche (61) de la planche (1),
. et, d'autre part, directement au contact de de partie au moins d'une face (60) de cette planche (1),
- et par au moins une attache (14-15, 54-55) sous tension, connectée auxdits organes (10-11, 35-36-37-38), reliant les flotteurs (8-9, 30-31) entre eux en entourant la planche (1) sur partie au moins de sa section transversale.
- chaque gousset (35-38) présente sur son axe longitudinal une paire de renforts (51) présentant chacun deux lumières (49-50) parallèles,
- les tiges rigides (43-44) enfilées dans les goussets ressortent sur ces lumières (49-50) à l'endroit où vient se placer l'extrémité des sangles (52-55) qui coulissent sur ces tiges (49-50).
- chaque flotteur (30-31) a la forme d'un boudin cylindrique gonflable effilé à ses deux extrémités,
- chaque flotteur comporte deux goussets souples latéraux parallèles (35-36, 37-38), soudés latéralement audit flotteur (30 ou 31), chaque gousset (35-36, 37-38) :
. étant ouvert à ses deux extrémités,
. présentant sur son axe longitudinal une paire de renforts (47, 48) ayant-chacun deux - lumières (49, 50) parallèles,
. étant destiné à enserrer entre eux la tranche de la planche 1,
- des tiges rigides (43,44) sont enfilées à l'intérieur de chaque gousset (35-36, 37-38), lesdites tiges traversant lesdits goussets par lesdites lumières (49, 50) à l'endroit où vient se fixer l'extrémité des sangles tendues (52, 53, 54, 55) qui coulissent sur ces tiges, lesdites sangles reliant sous tension les flotteurs (30, 31) entre eux et entourant fermement la planche 1 sur partie du moins de sa section transversale.