(19)
(11) EP 0 030 495 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
17.06.1981  Bulletin  1981/24

(21) Numéro de dépôt: 80401705.1

(22) Date de dépôt:  28.11.1980
(51) Int. Cl.3B63H 9/08, B63B 35/72, B63B 15/00, B63H 9/10
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE FR GB IT LI NL SE

(30) Priorité: 30.11.1979 FR 7929473
21.01.1980 FR 8001218

(71) Demandeur: Dudouyt, Jean-Paul
F-44500 La Baule les Pins (FR)

(72) Inventeur:
  • Dudouyt, Jean-Paul
    F-44500 La Baule les Pins (FR)

(74) Mandataire: Chambon, Georges et al


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(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Gréement d'esquif léger ou de planche à voile


    (57) L'invention concerne le gréement des esquifs légers à mât unique sur lequel est enfilée, à l'aide d'un fourreau rapporté, une voile triangulaire dont l'empointure est reliée à l'extrémité d'une bôme ou d'un wishbone.
    Selon l'invention, le fourreau (11) a un périmètre plus grand que celui du mât (13) et il est tendu par une garniture de remplissage (14) en mousse synthétique.
    Un tel gréement convient particulièrement pour une planche à voile.




    Description


    [0001] L'invention concerne legréement des esquifs légers à mât unique et notamment des planches à voile.

    [0002] Un telgréement comporte très généralement une voile triangulaire portée par le mât et dont l'empointure munie d'un oeillet, est fixée à l'extrémité soit d'une bôme classique longeant la bordure, soit, dans le cas d'une planche à voile, d'une bôme à deux branches appelée du nom anglaisde "wishbone", la voile passant alors entre les deux branches.

    [0003] Parfois, la voile est complétée par une voile auxiliaire déflectrice en forme de triangle aplati dont les coins inférieur et supérieur sont reliés au pied et à la tête du mât, respectivement par une amure et par une drisse tandis que l'empointure porte un oeillet fixé à l'extrémité d'un support prolongeant la bôme ou le wishbone au-delà du point d'attache de ce dernier sur le mât.

    [0004] Le plus souvent la voile est enfilée sur le mât grâce à un fourreau rapporté formé par une bande de toile dont les deux zones marginales longitudinales sont appliquées et cousues respectivement sur les deux faces de la voile sur toute la hauteur du bord de cette dernière tourné vers le mât. Dans le cas d'une planche à voile, il serait plus exact de parler de deux fourreaux s'étendant le long du mât, respectivement de part et d' aitre d'une échancrure située au niveau du point d'attache du wishbone sur le mât, toutefois dans tout ce qui suit le vocable fourreau désignera indifféremment un fourreau sans solution de continuité ou un fourreau en deux parties.

    [0005] Un premier objet de l'invention est de prévoir que le fourreau a un périmètre intérieur nettement plus grand que le périmètre exté-.. rieur du mât et qu'il est tendu par une garniture de remplissage en mousse semi-souple de matière synthétique à cellules fermées présentant une section en coin effilé qui, à l'opposé de la pointe épouse le profil du mât.

    [0006] Afin de faciliter le transport et le garage de l'esquif, il est. fréquent d'utiliser un mât tubulaire en plusieurs tronçons emboîtés, démontables ou télescopiques. Pour permettre à l'utilisateur de choisir le degré de souplesse du mât, il est alors avantageux de prévoir que le tronçon tubulaire supérieur qui s'étend sur sensiblement la moitié de la hauteur du mât, peut être emboîté dans une embase constituée au gré de l'utilisateur, par un tronçon de tube unique de plus grande section ou par l'assemblage par emboîtement de deux tronçons de tube ayant sensiblement la même longueur, le tronçon inférieur ayant une section plus petite pour être emboîtée à l'intérieur de l' autre qui forme alors le tronçon central et la partie la plus rigide du mât. La plus grande souplesse du tronçon inférieur par rapport à celle du tronçon médian permet d'améliorer la "défense" sur coup de vent.

    [0007] De préférence, les tronçons tubulaires présentent une section ovale dont le grand axe est situé dans le plan de la voile. Eventuel- lement, l'un au moins des tronçons est renforcé par une cloison intérieure médiane perpendiculaire au grand axe ou par enfoncement à frottement doux, au niveau de l'effort maximal, d'un tube de renfort rond.

    [0008] Lorsque la voile présente du côté du mât un "rond de bord", c' est-à-dire lorsque le fourreau s'étend en arc de cercle avec une convexité tournée vers le mât, un autre objet de l'invention prévoit que le mât est pré-cambré pour présenter une courbure de même sens que celle du fourreau mais de rayon plus grand que celui de cette dernière. Ainsi on diminue l'effort exercé sur les angles haut et bas de la voile lors de l'étarquage de l'amure de l'empointure, ce qui permet un allégement des renforts classiques par surépaisseur.

    [0009] Si le gréement comporte une voile auxiliaire déflectrice dont l'empointure est alors fixée sur l'extrémité d'un support rigide prolongeant la bôme ou le whisbone, un autre objet de l'invention est de prévoir que ce support est constitué par une tringle pliée en forme de M à jambages allongés, la pointe centrale rentrante étant destinée à recevoir l'oeillet de l'empointure de la voile déflectrice et les deux jambages pouvant être écartés élastiquement et présentant leurs extrémités libres coudées vers l'intérieur pour coopérer respectivement avec deux emplantures ou deux trous ménagés sur la bôme ou le wishbone de part et d'autre de son point d'attache sur le mât. Ce montage permet le débattement de la voile auxiliaire de l'un à l'autre des jambages du M, organisant ainsi au voisinage du mât, entre cette voile auxiliaire et le fourreau de la voile principale, quelle que soit la force "prise" par le vent, un "effet de fente" qui empêche le décollement des filets d'air de l'extrados de la voile principale, ce qui favorise l'écoulement du vent relatif lors des bords grand largue.

    [0010] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre et à l'examen des dessins annexés représentant, à titre d'exemple non limitatif, certains modes de réalisation de l'invention et dans lesquels :

    - la figure 1 montre en élévation une voile d'esquif léger avec un fourreau selon l'invention, le mât devant recevoir cette voile et la garniture de remplissage du fourreau étant représentée à côté,

    - la figure 2 est une coupe du fourreau enfilé sur le mât,

    - la figure 3 montre, schématiquement, les deux montages possibles d'un mât selon l'invention,

    - la figure 4 est une élévation d'un gréement avec voile déflectrice,

    - la figure 5 est une vue de dessus du gréement de la figure 4,

    - les figures 6 et 7 montrent le verrouillage d'un mât de planche à voile sur son pied.



    [0011] Sur les figures 1 et 2, une voile 10 triangulaire est munie le Long de son bord de mât d'un fourreau 11 formé par une bande oblongue iont les zones marginales longitudinales sont appliquées et cousues sur les deux faces respectivement dudit bord. En fait, ici, la voile est destinée à une planche à voile et le fourreau 11 est en deux par- :ies s'étendant de part et d'autre d'une échancrure 12 située au ni- veau du point d'attache du wishbone de la planche sur le mât.

    [0012] Le périmètre intérieur du fourreau 11 est nettement plus grand que le périmètre extérieur du mât 13 sur lequel il doit être enfilé et les parois du fourreau sont tendues par une garniture de remplissage 14 en mousse synthétique à cellules fermées ayant une section en coin à pointe 15 effilée. Afin de faciliter son introduction, cette garniture est sectionnée en tronçons, quatre dans l'exemple représenté. Cette disposition améliore l'aérodynamisme de la voile et, en outre, rend le mât insubmersible, ce qui facilite son relevage lorsqu'il a été couché accidentellement sur le plan d'eau et interdit le retournement dans le cas d'un catamaran par exemple.

    [0013] Il est à noter que la largeur du fourreau n'est pas limitée, que ce dernier peut être très important et, qu'à la limite, on peut concevoir une voile à double épaisseur entièrement matelassée par une garniture en mousse synthétique à condition évidemment, de donner des formes convenables à chaque tronçon de la garniture et de prévoir un soufflet au niveau de l'échancrure 12 dans le cas d'une planche àvoile.

    [0014] A la figure 1 le mât 13 est constitué de façon connue par des tronçons tubulaires emboîtés, à savoir un tronçon supérieur 13a qui s'étend sur sensiblement la moitié de la hauteur totale du mât et un tronçon inférieur 13b. Afin de permettre d'adapter la souplesse du mât aux conditions d'utilisation, il est possible de mettre à la disposition de l'utilisateur soit une embase formée par un tronçon unique 13b, soit une embase formée par l'emboîtement de deux tronçons 13c, 13d (figure 3) ayant sensiblement la même longueur. Cependant, pour améliorer la défense sur coup de vent, notamment dans le cas d'une planche à voile, c'est la partie inférieure du mât, sous le wishbone, qui doit présenter une bonne souplesse et, selon l'invention, c'est le tronçon médian 13c qui a le-plus grand diamètre et constitue la partie la plus rigide, les tronçons 13a et 13d venant s'embotter respectivement aux deux extrémités de ce tronçon 13c.

    [0015] De préférence, la section des tronçons tubulaires constituant le mât, est un ovale dont le grand axe est sensiblement dans le plan de la voile (figure 2). Dans ce cas, à un ou plusieurs niveaux, notamment au niveau de l'effort maximal (sensiblement le niveau du point vélique), il est possible de prévoir un renforcement, soit par une cloison intérieure médiane 16 perpendiculaire au grand axe (représentée en traits mixtes à la figure 2), soit en introduisant à frottement doux un ou plusieurs tronçons de tube rond.

    [0016] Lorsque la voile 10 présente du côté du mât 13 un rond de bord, c'est-à-dire lorsque le fourreau 11 s'étend en arc de cercle, le mât 13 peut être pré-cambré, comme cela est représenté aux figures 1 et 3. Toutefois, la cambrure du mât au repos doit avoir un rayon de courbure un peu supérieur à celui du fourreau. Cette pré-cambrure diminue l'effort exercé sur les angles de la voile lorsqu'on étarque l'amure 25 (figure 5) d'empointure, ce qui permet d'alléger les renforts classiques par surépaisseurs et diminuerle plissage de la voile.

    [0017] Comme il a été dit ci-avant, la voile 10 enfilée sur le mât est parfois associée à une voile auxiliaire déflectrice 17 (figure 4 et 5) en forme de triangle aplati dont les coins inférieur et supérieur sont reliés au pied et à la tête-du mât, respectivement par une amure 18 et une drisse 19, tandis que l'empointure porte un oeillet 20 fixé à l'- extrémité d'un support 21 prolongeant la bôme ou le wishbone au-delà du point d'attache de ce dernier sur le mât. Un tel gréement est représenté aux figures 4 et 5 sur une planche à voile 22, avec de façon classique un pied de mât 23 et un wishbone 24. Comme dans cet exemple il s'agit d'une planche à voile, l'utilisateur doit pouvoir passer de babord à tribord ou inversement sans lâcher le wishbone et le support 21 doit être relativement court (environ 35 à 40 cm) pour que son extrémité passe devant la poitrine de l'utilisateur lorsque ce dernier tient, avec ses bras allongés devant lui., les deux branches du wishbone, mais lorsqu'il s'agit de tout autre esquif léger, la longueur du support peut être quelconque. Comme cela est bien visible à la figure 5, le support 21 a la forme générale d'un M à jambages allongés. L'angle rentrant du M est destiné à recevoir l'oeillet 20 de la voile auxiliaire et les jambages peuvent être écartés élastiquement pour amener leurs extrémités libres, coudées vers l'intérieur, à s'engager dans des trous ou des emplantures prévues en 26a, 26b sur l'embout 27 de fixation du wishbone 24 sur le mât 13. Cette disposition permet le débattement de la voile auxiliaire d'un jambage à l'autre du M, ce qui organise en 29 entre la voile auxiliaire 17 et le fourreau 11 un effet de fente empêchant le décollement des filets d'air de l'extrados de la voile 10.

    [0018] Lorsque le gréement équipe une planche à voile, il est avantageux de prévoir un moyen d'amarrage permettant une séparation aisée et rapide du mât par rapport à son pied et de la voile par rapport au mât. C'est pourquoi l'invention prévoit un emboîtement à frottement doux du mât sur le touret du pied de mât et un verrouillage par agrafage élastique, l'agrafe élastique étant constituée par un étrier dont les extrémités des branches, recourbées vers l'intérieur, viennent s'engager chacune dans deux perforations radiales conjuguées du mât et du touret et dont la partie transversale comporte une boucle utilisée comme point d'attache de l'amure étarquant la voile. Un tel moyen de verrouillage du mât d'une planche à voile est représenté aux figures 6 et 7.

    [0019] A la figure 6, un pied de mât traditionnel comporte une articulation 30 en caoutchouc moulé ayant la forme d'un hyperboloide de révolution limité par deux sections droites dans chacune desquelles est noyée une platine métallique affleurante 31, respectivement 32, portant un axe central fileté 33, respectivement 34, en saillie vers 1' extérieur. L'axe 34 de la platine inférieure 32 est vissé ou autrement fixé dans une embase 35 (représentée schématiquement en traits interrompus) qui s'emboîte et est immobilisée fermement par un moyen convenable dans un puits 36 ménagé dans une planche à voile 37.

    [0020] Sur l'axe 33 de la platine supérieure 31, est vissée une pièce intermédiaire 38 en matière synthétique moulée qui comporte un socle 38a surmonté en son centre d'une partie cylindrique oblongue 38b. Le diamètre du socle 38a est sensiblement égal à celui de la platine 31. Sur la partie 38b est monté, libre en rotation, un touret 39 en matière synthétique qui est muni à sa partie inférieure d'une collerette débordante 40 et est retenu en position longitudinale par une broche 41 traversant diamétralement la partie 38b juste au-dessus de sa face supérieure.

    [0021] Sur le touret 39 est emboîtée à frottement doux la partie inférieure d'un mât tubulaire 50. Selon l'invention, le verrouillage du mât 50 sur le touret 39 est obtenu par agrafage. L'agrafe (figures 1 et 2) est constituée par un étrier 42 dont les branches 43 et 44 peuvent s'écarter élastiquement l'une de l'autre et dont les extrémités libres 43a et 44a sont recourbées à angle droit vers l'intérieur pour coopérer avec des perforations conjuguées 45a, 46a, respectivement 45b, 46b, ménagées respectivement à travers les parois du mât 50 (perforations 45a, 45b) et les parois du touret 39 (perforations 46a, 46b).

    [0022] L'étrier 42 (figure 2) comporte sur sa partie transversale une boucle 48. Cette boucle 48 accroît l'élasticité lors de l'écartement des branches 43 et 44. En outre, la boucle 48 constitue un point d' amarrage pour l'amure (non représentée) utilisée pour étarquer la voile.

    [0023] Avec une telle disposition l'arrachement de l'étrier 42 permet de séparer le mât de son pied et de faire glisser le fourreau de la voile le long du mât sans avoir aucun noeud ou autre attache à défaire. Dans le cas où la voile a été couchée accidentellement sur le plan d'eau et que la force du vent interdit son relevage, l'arrachement de l'étrier 42 entraîne la séparation du gréement de la planche, le mât se dégage pratiquement seul du fourreau par gravité et coule, et le "véliplanchiste" dispose alors de la voile qui, si elle comporte une garniture en mousse comme il est dit ci-avant, peut jouer le rôle d' une bouée de. sauvetage.

    [0024] Des modifications peuvent être apportées aux réalisations décrites et représentées, sans pour cela sortir du cadre de l'invention. C'est ainsi, par exemple, que la voile 10 (figure 1) peut présenter un rond de bord le long de la chute 28 et être alors lattée.


    Revendications

    1) Gréement d'esquif léger comportant une voile triangulaire portée par un mât et dont l'empointure, munie d'un oeillet, est fixée à l'extrémité, soit d'une bôme classique longeant la bordure, soit d'une bôme à deux branches ou wishbone, et dans lequel la voile est enfilée sur le mât grâce à un fourreau, caractérisé en ce que le fourreau (11) a un périmètre intérieur nettement plus grand que le périmètre extérieur du mât (13) et qu'il est tendu par une garniture de remplissage (14) en mousse semi-souple de matière synthétique à cellules fermées présentant tne section en coin effilé qui, à l'opposé de la pointe (15) épouse le profil du mât (13).
     
    2) Gréement d'esquif léger comportant une voile triangulaire enfilée sur un mât et dont l'empointure, munie d'un oeillet, est fixée à l'extrémité, soit d'une bôme classique longeant la bordure, soit d'une bôme à deux branches ou wishbone, et dans lequel le mât est constitué par des tronçons tubulaires emboîtés, caractérisé en ce que le tronçon supérieur (13a) qui s'étend sur sensiblement la moitié de la hauteur du mât, peut être emboîté dans une embase constituée au gré de l'utilisateur, par un tronçon de tube unique (13b) de plus grande section ou par l'assemblage par emboîtement de deux tronçons de tube ayant sensiblement la même longueur, le tronçon inférieur (13d) ayant une section plus petite pour être emboîtée à l'intérieur de l'autre qui forme alors le tronçon central (13c)et la partie la plus rigide du mât.
     
    3) Gréement selon la revendication 2, caractérisé en ce que les tronçons tubulaires constituant le mât (13) ont une section ovale dont le grand axe est sensiblement dans le plan de la voile et que l'un au moins des tronçons est renforcé par une cloison intérieure médiane (16) perpendiculaire au grand axe ou par enfoncement à frottement doux, au niveau de l'effort maximal, d'un tube de renfort rond de diamètre convenable.
     
    4) Gréement d'esquif léger comportant une voile triangulaire enfilée sur un mât et dont l'empointure, munie d'un oeillet, est fixée à l'extrémité, soit d'une bôme classique longeant la bordure, soit d'une bôme à deux branches ou wishbone, et dans lequel le fourreau s'étend en arc de cercle avec une convexité tournée vers le mât, caractérisé en ce que le mât (13) est pré-cambré pour présenter une courbure de même sens que celle du fourreau (11) mais de rayon plus grand que celui de cette dernière.
     
    5) Gréement d'esquif léger comportant d'une part une voile triangulaire bordée par un fourreau enfilé sur un mât et dont l'empointure, munie d'un oeillet, est fixée à l'extrémité, soit d'une bôme classique longeant la bordure, soit d'une bôme à deux branches ou wishbone et, d'autre part, une voile déflectrice en forme de triangle aplati dont les coins inférieur et supérieur sont reliés au pied et à la tête du mât, respectivement par une amure et par une drisse, tandis que son empointure porte un oeillet fixé à l'extrémité d'un support rigide prolongeant la bôme ou le wishbone au-delà du point d'attache de ce dernier sur le mât, caractérisé en ce que le support prolongeant la bôme ou le wishbone est constitué par'une tringle pliée en forme de M à jambages sllongés, la pointe centrale rentrante étant destinée à recevoir l'oeillet de l'empointure de la voile déflectrice et les deux jambages pouvant être écartés élastiquement et présentant leurs extrémités libres coudées vers l'intérieur pour coopérer respectivement avec deux emplantures ou deux trous ménagés sur la bôme ou- le wishbone de part et d'autre de son point d'attache sur le mât.
     
    6) Gréement de planche à voile selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, dont le pied de mât comporte une articulation en caoutchouc moulé surmontée d'un touret, monté libre en rotation, mais immobilisé en position longitudinale, sur lequel s'emboite la partie inférieure tubulaire du mât, caractérisé en ce que le mât (30) est verrouillé sur le touret (39) par agrafage élastique afin de permettre un emboitement à frottement doux, que l'agrafage est réalisé par un étrier élastique (42) dont les extrémités libres (43a, 44a) des branches (43 et 44) sont coudées vers l'intérieur pour coopérer respectivement avec des perforations radiales conjuguées (45a, 46a - 45b, 46b) du mât (50) et du touret (39) et que la partie transversale de l'étrier élastique (42) comporte une boucle (48) pouvant servir de point d'amarrage pour l'amure destinée à étarquer la voile.
     




    Dessins