[0001] La présente invention a pour objet un dispositif de meulage pour le reprofilage en
voie et en continu des rails de voie ferrée.
[0002] Sous l'effet du passage des convois selon leur vitesse de circulation et selon l'inclinaison
transversale de la voie, des déformations importantes apparaissent sur les rails,
en plus de celles dues à leur usure ondulatoire, plus particulièrement dans les courbes,
sur le rail intérieur. Sous l'effet du martelage des roues et de leur poussée axiale
la table de roulement s'aplatit, devient même parfois concave alors qu'elle est à
l'origine convexe, et le métal forme des bavures latérales affectant le congé et la
face verticale du champignon du rail.
[0003] Ces déformations engendrent des accélérations transversales et des mouvements de
lacets dont les effets nuisibles affectent aussi bien le matériel roulant que le rail
lui-même qui ne subit plus les mêmes contraintes que celles pour lesquelles il a été
conçu.
[0004] Le meulage de ces déformations de type aléatoire a causé de tous temps des problèmes
difficiles à résoudre inhérents aux divers modes d'entrai- nement et de positionnement
des meules.
[0005] Lorsqu'une meule rotative travaillant par sa périphérie est déplacée parallèlement
au rail, sa surface active, tout en atténuant la déformation, prend progressivement
la forme de celle-ci en s'usant. Ainsi, par la suite elle tend à reproduire cette
déformation sur un tronçon de rail qui ne la présentait pas. Par exemple sur une table
de roulement très aplatie voire même concave d'un rail intérieur d'une courbe, une
meule de forme s'aplatit et peut même aller jusqu'à se bomber progressivement. A la
sortie de la courbe où le rail est moins déformé et a gardé au moins partiellement
sa forme convexe d'origine, la meule aura tendance à l'aplatir, ce qui n'est pas le
but recherché. De même pendant le meulage de fortes bavures, celles-ci vont creuser
un sillon dans la meule qui va par la suite marquer le rail en laissant des empreintes
correspondant aux deux bords de ce sillon.
[0006] La déformation de la surface active des meules causée par ces phénomènes rend ces
dernières rapidement inutilisables et nécessite leur fréquent remplacement alors que
le volume de leur matière abrasive est à peine entamé.
[0007] Une solution a été proposée et décrite en 1910 déjà dans le brevet suisse No. 52.659.
Cette solution consistait à déplacer une meule cylindrique, plus étroite que la largeur
de la surface à meuler, dans un mouvement alternatif de va-et-vient transversal au
rail pendant son avance le long de ce dernier, de façon à assurer une usure uniforme
de sa surface périphérique active. Dans ce dispositif l'avance de la meule est obtenue
par une translation parallèle au rail d'un chariot porte-meule monté coulissant entre
les deux essieux d'un lorry immobile par rapport au rail pendant le meulage. Lorsqu'un
tronçon de rail est ainsi meulé, le meulage est arrêté, et le lorry est déplacé le
long de la voie d'une valeur égale au déplacement parallèle du chariot porte-meule.
Un nouveau tronçon de rail est alors meulé, le lorry étant maintenu immobile à nouveau.
Cette technique n'est plus utilisée car elle présente l'inconvénient de laisser une
trace sinusoïdale sur le rail résultant de la sinusoïde décrite par les deux bords
de la meule pendant son avance, et celui de créer une discontinuité entre les tronçons
ainsi meulés les uns à la suite des autres. Ces traces de meulage et cette discontinuité
entre tronçons meulés ne sont plus admissibles avec les vitesses de circulation actuelles
des convois. Enfin, tel que décrit dans ce brevet ce dispositif de meulage ne permet
pas de reconstituer le profil curviligne des rails du fait qu'il ne permet qu'un meulage
plan de la surface de roulement des rails.
[0008] Actuellement, le meulage des rails doit non seulement reprofiler les rails mais doit
se faire de façon continue pour éviter les discontinuités et surtout pour permettre
un travail de réfection de la voie suffisamment rapide pour tenir compte des impératifs
d'exploitation des réseaux modernes.
[0009] Deux solutions récentes ont été apportées dans lesquelles la meule est déplacée parallèlement
au rail par avance continue, sans combinaison avec un mouvement de va-et-vient transversal.
[0010] La première solution consiste à adjoindre au dispositif de meulage un dispositif
de reprofilage périodique de la surface active de la meule au moyen d'outils diamantés.
Cette solution est intéressante dans le cas d'emploi de meules de forme dont la surface
active présente une section droite épousant la courbure d'origine d'une portion du
profil du champignon du rail, mais elle nécessite de fréquents contrôles du travail
effectué pour décider de l'opportunité d'une opération de reprofilage, et l'installation
de tels dispositifs est coûteuse. De plus, la consommation de la meule est importante.
[0011] La seconde solution, qui permet d'éviter la déformation de la surface active des
meules et ses conséquences, consiste à employer des meules lapidaires plates travaillant
sur face et non plus en périphérie ; mais l'encombrement de ces lapidaires pose des
problèmes lorsque le rail à meuler se trouve entouré d'obstacles tels que par exemple
les passages à niveau et les contre-rails.
[0012] Le dispositif selon l'invention, tel que caractérisé dans la revendication 1, apporte
une solution permettant d'éviter les inconvénients cités. Il permet en effet l'utilisation
de meules à surface active périphérique, de faible encombrement, à vitesse de coupe
élevée et à attaque progressive autorisant de grandes profondeurs de passe, sans toutefois
nécessiter l'adjonction d'un dispositif de reprofilage, le mouvement de va-et-vient
imprimé à la meule ayant pour effet de répartir régulièrement son usure sur toute
la largeur de sa surface active et sans laisser de traces si- nusoidales de meulage
inhérentes à la combinaison des mouvements d'avance et de va-et-vient de la meule.
Ce dernier avantage est obtenu par le fait que l'amplitude a du mouvement de va-et-vient
est sensiblement égale à la largeur de la meule diminuée de la largeur de la partie
meulée du profil du champignon du rail qui fait que les bords de la meule ne traversent
pas cette partie pendant le mouvement de va-et-vient.
[0013] Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet
de l'invention, ainsi que sept variantes de détails constructifs.
[0014]
La figure 1 est une vue en élévation de la forme d'exécution principale.
La figure 2 est une coupe selon l'axe de coupe I-I de la figure 1.
Les figures 3 et 4 sont des schémas illustrant le principe de l'invention.
Les figures 5 et 6 sont des vues, schématiques et partielles des deux premières variantes,
selon la flèche f de la figure 2. '
Les figures 7 et 8 sont des vues de profils schématiques et partielles des troisième
et quatrième variantes.
Les figures 9 et 10 sont des vues de dessus schématiques et partielles, des cinquième
et sixième variantes.
La figure 11 est une vue en plan schématique de la septième variante.
[0015] Le dispositif représenté aux figures 1 et 2 est adapté à la correction par meulage
des bavures affectant le congé du champignon d'un rail 1.
[0016] Ce dispositif comprend un châssis 2 en forme de pont reposant sur le rail 1 par deux
paires de galets 3 à boudin latéral 30. Chaque paire de galets 3 est montée sur un
double palonnier 4 articulé à un pied 5 dudit châssis.
[0017] Une meule cylindrique 6 à génératrices rectilignes est entraînée en rotation par
un moteur 7 fixé à un support mobile 8. Ce support 8 est tourillonné sur un arbre
à excentrique 9 pivoté dans deux consoles 10 et 11 fixées au longeron 12 du châssis
2.
[0018] Un groupe moteur-réducteur 13 d'entraînement de l'arbre à excentrique 9 est fixé
sur la console 11.
[0019] Un vérin hydraulique 14 à double effet est articulé par son cylindre sur une console
15, fixée au longeron 12 du châssis 2, et par la tige de son piston sur une ferrure
16 fixée au moteur 7 d'entraînement de la meule 6.
[0020] Dans cette construction, le châssis 2 est destiné à être relié de manière habituelle
à un véhicule ferroviaire ayant pour fonction de le déplacer le long d'une voie ferrée
à meuler. Des moyens sont prévus pour l'appliquer verticalement et latéralement contre
une file de rails de la voie avec une pression déterminée.
[0021] La meule cylindrique 6 travaille par sa périphérie dont les génératrices en contact
avec le rail 1 sont orientées parallèlement à une tangente du profil du champignon
choisie en fonction de la déformation à corriger, ici selon une tangente oblique à
la partie du contour du congé extérieur ou se forme la bavure.
[0022] Le support mobile 8 sur lequel sont fixés la meule 6 et son moteur d'entraînement
7 est tourillonné sur l'arbre à excentrique 9 de telle sorte que le mouvement de va-et-vient
résultant soit transversal au rail 1. L'axe de rotation de la meule est perpendiculaire
au rail et l'arbre à excentrique 9 est parallèle au rail.
[0023] Le vérin hydraulique commande la pression de meulage et le rail 1 joue le rôle de
guide du mouvement de va-et-vient de la meule 6. Le vérin 14 est relié à un circuit
d'alimentation, non représenté, asservi à une valeur de pression préétablie en fonction
de la profondeur de passe désirée, elle même fonction de l'amplitude de la déformation
à corriger.
[0024] Un exemple de circuit de ce genre, décrit dans le brevet suisse No. 606.616, comprend
une vanne de contrôle de pression branchée entre la pompe d'alimentation en fluide
sous pression et l'une des deux chambres du vérin hydraulique de suspension de la
meule, ici le vérin hydraulique 14. L'organe de réglage de cette vanne est commandé
par exemple par l'opérateur par affichage d'une valeur préétablie en fonction de la
profondeur de passe désirée.
[0025] Pour éviter les traces sinusoïdales de meulage qui pourraient être formées par l'attaque
des bords de la meule 6 pendant ses mouvements combinés d'avance et de va-et-vient,
l'amplitude a du mouvement de va-et-vient est sensiblement égale à une valeur préétablie
fonction à la fois de la largeur de la meule employée et de la largeur de la partie
meulée du profil du champignon du rail, selon une relation a
= 1-f illustrée par les figures 3 et 4.
[0026] Selon l'orientation À de la meule 6 autour du champignon du rail 1 et selon la profondeur
de passe choisie en fonction de l'importance de la déformation à éliminer, une partie
de largeur f plus ou moins importante du profil du champignon du rail 1 est meulée.
[0027] Ces valeurs étant connues pour chaque orientation a de la meule et la largeur 1 de
cette dernière étant donnée, on voit (figures 3 et 4) qu'en appliquant la relation
ci-dessus a ≅ 1-f les bords B
1 et B
2 de la meule 6 qui pourraient laisser une trace de meulage ne pénètrent pratiquement
jamais dans la partie meulée de largeur f du profil du champignon du rail. On voit
également qu'ainsi réglée, l'amplitude a du mouvement de va-et-vient de la meule assure
le contact de toute la largeur 1 de la meule avec la partie meulée f. Il résulte de
ces deux effets qu'on assure à la fois l'auto-reprofilage permanent de la surface
active de la meule, par répartition uniforme de son usure, et l'évitement de la formation
de traces sinusoïdales de meulage sur la largeur f de la partie meulée du champignon
du rail.
[0028] Bien entendu, lorsque la meule 6 est en position oblique par rapport à la direction
du rail, comme décrit plus loin dans des variantes, les valeurs a et f de la relation
a
= 1-f sont celles des projections de l'amplitude du mouvement de va-et-vient et de
la largeur de la meule dans un plan perpendiculaire au rail.
[0029] Le dispositif décrit combine les avantages de l'auto-reprofilage permanent de la
meule par le rail à ceux du meulage périphérique tout en évitant la formation de sillons
dans le rail ce qui permet en outre de réaliser des économies de temps et de matériel.
[0030] De plus, en disposant plusieurs meules à des angles A différents sur un même châssis,
il est possible de constituer un profil polygonal proche du profil curviligne d'origine
du rail, de la même manière qu'avec les meules lapidaires utilisées sur champ.
[0031] Dans la variante illustrée aux figures 5 et 6, la meule 6, vue selon la flèche f
de la figure 2, est disposée obliquement par rapport au rail. Dans ce cas, le mouvement
de va-et-vient, figuré par la flèche T, s'effectue soit dans la direction de l'axe
de rotation de la meule (figure 6), soit obliquement par rapport audit axe de rotation
(figure 5). La position du moteur 7 sur le support mobile 8 et l'orientation dans
l'espace de l'arbre excentrique 9 dépendent bien entendu de l'orientation donnée à
la meule 6.
[0032] Le moteur 7 d'entraînement de la meule 6 peut être indépendant du support mobile
8 et/ou de la meule 6 et relié à celle-ci par une transmission.
[0033] Dans une troisième variante représentée à la figure 7, le mouvement de va-et-vient
est obtenu par une translation. Dans ce but, la meule 6 est montée sur un arbre 31
guidé dans un palier 32 porté par un bras, non représenté, articulé au châssis 2.
L'extrémité libre de l'arbre 31 est munie d'un épaulement annulaire 33 tourillonné
dans une crapaudine 34 dont il est ainsi solidaire axialement. Cette crapaudine 34
est reliée par une bielle 35 au maneton 51 d'un vilebrequin 36 entraîné en rotation
par un groupe moteur-réducteur 37. L'arbre 31 est entraîné en rotation, par l'intermédiaire
d'une transmission par poulies, 38, 39 et courroie 40, à l'aide d'un moteur 41 fixé
sur le palier 32. Dans cette troisième variante le maneton 51 est fixé dans une rainure
radiale 52, du plateau du vilebrequin 36. La position du maneton 51 dans la rainure
52 est ajustable ce qui permet de régler l'amplitude a du mouvement de va-et-vient
de la meule 6 afin de pouvoir ajuster si nécessaire cette valeur aux variations de
la largeur f de la partie meulée du champignon du rail, selon la formule a
= 1-f déjà expliquée. Cet ajustage se fait en modifiant l'écart radial entre le maneton
51 et l'axe de rotation du vilebrequin 36 par déplacement dudit maneton le long de
la rainure 52.
[0034] Dans un mécanisme utilisant un excentrique, tel que celui montré dans le premier
exemple de réalisation (figure 1 et figure 2), on modifie l'excentricité de l'arbre
9 pour ajuster la valeur de l'amplitude a.
[0035] Dans une variante représentée à la figure 8, la meule 42 est tronconique et le mouvement
de va-et-vient est dirigé dans une direction proche de celles des génératrices de
contact de la meule tronconique avec le rail.
[0036] Dans une cinquième variante représentée à la figure 9, le moteur 43 de la meule 6
est monté sur un support 44 pivotant autour d'un axe fixe 45 déporté dans un plan
transversal à la file de rails 1 et solidaire du châssis 2. L'extrémité opposée du
support 44 est entraînée dans un mouvement alternatif de type pendulaire par un entraînement
bielle-manivelle 46 suivant une trajectoire T
l en arc de cercle. Cette trajectoire T
1 est sensiblement transversale par rapport à la file de rails 1 et a pour centre l'axe
de pivotement 45 du support 44.
[0037] Dans une sixième variante représentée à la figure 10, le moteur 47 de la meule 6
est monté pivotant autour d'un axe fixe 48 déporté dans un plan transversal à la file
de rails 1 et porté par une console 49 solidaire du châssis 2. Le moteur 47 de la
meule est entraîné autour de son axe de pivotement 48 dans un mouvement alternatif
de type pendulaire par un entraînement bielle-manivelle 50 selon une trajectoire T
2 en arc-de-cercle orientée sensiblement dans la direction de la file de rails 1 et
ayant pour centre l'axe de pivotement 48 du moteur 47. Dans cette variante, les bras
de levier des éléments mobiles sont déterminés de manière à ce que la projection A
de la trajectoire T
2 dans un plan perpendiculaire à la file de rails 1 soit, dans ce cas aussi égale à
la valeur a définie par la relation a
= 1-f.
[0038] Enfin, dans une dernière variante représentée à la figure 11 plusieurs meules 6,
formant deux groupes 53 et 54 de deux meules chacun, sont montées sur un même châssis
100 représenté en traits mixtes fins pour ne pas surcharger le dessin.
[0039] Dans chaque groupe 53 et 54 les deux meules 6 sont montées selon le principe de la
variante représentée à la figure 9, c'est-à-dire à pivotement autour d'un arbre déporté
52, mais orientées en biais par rapport à la file de rails 1.
[0040] Les moteurs des deux meules de chaque groupe sont fixés sur un bâti commun 55 monté
pivotant et coulissant dans des limites prédéterminées sur l'un des deux arbres 52.
Ces deux arbres 52 sont fixés rigidement au châssis 100 et chacun des deux bâtis 55
est relié audit châssis par un vérin de réglage de la profondeur de meulage, non représenté,
du genre déjà décrit dans le premier exemple de réalisation représenté aux figures
1 et 2. Chaque bâti 55 est relié par une bielle 56 à un mécanisme d'entraînement dans
un mouvement de va-et-vient commun constitué par un vilebrequin 58 actionné en rotation
par un groupe moteur réducteur 59 fixé au châssis 100.
[0041] Cette dernière variante permet d'augmenter la capacité de meulage du dispositif et
son utilisation à grande vitesse de déplacement le long du rail 1.
[0042] Dans une réalisation simple et économique, le réglage de la profondeur de passe de
la meule peut être réalisé directement et manuellement, sans asservissement à une
valeur affichée préétablie. Dans ce cas, le dispositif comportera simplement à la
place du vérin 14 une liaison vis-écrou commandée par un volant de manoeuvre par exemple.
[0043] Dans une réalisation destinée à permettre la correction de plusieurs catégories de
déformations réparties sur le champignon du rail, l'ensemble des mécanismes (8 à 13)
actionnant la meule 6 dans ses mouvements combinés de rotation et alternatif sera
relié au châssis 2 par l'intermédiaire d'un bâti orientable dans un plan tranversal
à la voie. Dans le même but, plusieurs de ces ensembles comportant chacun une meule
pourront être montés sur un même châssis, chacun orienté dans une direction différente
appropriée à la déformation à corriger.
[0044] Bien entendu, dans le cas des variantes représentées schématiquement aux figures
9, 10 et 11 l'ensemble de l'équipage mobile est monté sur le chàs- sis par l'intermédiaire
d'un support mobile par rapport au châssis 2 (non représenté) pour permettre l'ajustage
de la profondeur de passe de la meule et compenser son usure.
1. Dispositif de meulage pour le reprofilage en voie et en continu d'un rail d'une
voie ferrée comportant au moins une unité de meulage comprenant au moins une meule
entraînée en rotation par un moteur, ce dispositif étant monté sur un châssis porte-
outil d'un véhicule ferroviaire, des moyens étant prévus pour déplacer le châssis
en hauteur par rapport au véhicule et pour l'appliquer contre le rail avec une force
déterminée, caractérisé par le fait qu'il comporte un mécanisme d'entraînement de
la meule dans un mouvement alternatif suivant une direction formant un angle avec
la file de rail, et par le fait que l'amplitude (a) du mouvement alternatif de la
meule, projetée dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal du rail passant
par la zone de contact entre la meule et le rail, est sensiblement égale à la projection
(1), dans ce même plan, de la largeur de la face de travail de la meule diminuée de
la largeur (f) de la partie meulée du rail.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le mécanisme d'entraînement
de la meule dans un mouvement alternatif comporte un arbre à excentrique sur lequel
est pivoté un support mobile portant l'unité de meulage.
3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le mouvement alternatif
de la meule est rectiligne.
4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le mouvement alternatif
de la meule est curviligne.
5. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait
qu'il comporte des moyens de réglage de l'amplitude du mouvement alternatif de la
meule.
6. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la meule est tronconique.
7. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait
que la génératrice de la meule en contact avec le rail est oblique par rapport à l'axe
longitudinal de ce rail.
8. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le mouvement alternatif
de la meule s'effectue suivant une direction oblique par rapport à son axe de rotation.
9. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le mécanisme d'entraînement
du mouvement alternatif agit sur plusieurs unités de meulage portées par un même châssis.