(19)
(11) EP 0 031 600 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
08.07.1981  Bulletin  1981/27

(21) Numéro de dépôt: 80201035.5

(22) Date de dépôt:  31.10.1980
(51) Int. Cl.3E04B 1/16, E04B 1/35
(84) Etats contractants désignés:
AT CH DE FR GB LI NL

(30) Priorité: 07.11.1979 BE 58186

(71) Demandeur: Neuckens, François
B-2580 Sint-Katelijne-Waver (BE)

(72) Inventeur:
  • Neuckens, François
    B-2580 Sint-Katelijne-Waver (BE)

(74) Mandataire: Donné, Eddy 
M.F.J.Bockstael Arenbergstraat 13
2000 Anvers
2000 Anvers (BE)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Procédé de construction d'habitations


    (57) L'invention a trait à un procédé de construction d'habitations comportant le bétonnage d'une ou de plusieurs dalles de sol (28, 42) au rez-de-chaussée, qui sond déplacées graduellement vers le haut, chacune jusqu'au niveau prévu, pendant que sont construits simultanément les murs (2, 3) par coulage d'une composition quelconque appropriée, telle que le béton.




    Description


    [0001] La présente invention a trait à un procédé de construction d'habitations, ainsi qu'aux habitations ainsi construites, qui sont généralement, mais pas exclusivement, des maisons unifamiliales ou de petits immeubles à appartements.

    [0002] On sait que les maisons unifamiliales et les petits immeubles à appartements sont, de manière traditionnelle, dans la grande majorité des cas construits en maçonnerie. Ce procédé traditionnel comporte généralement la réalisation au rez-de-chaussée d'un sol en béton ou en dalles creuses posées sur les fondations, sur lequel sont ensuite maçonnés les murs extérieurs et intérieurs, qui, arrivés à la hauteur voulue, reçoivent le sol de l'étage suivant également sous forme d'une couche de béton, de dalles creuses ou d'autres éléments appropriés, et ainsi de suite.

    [0003] Or, il est un fait bien connu que ce système de construction traditionnel présente de nombreux inconvénients. En effet, il est fort laborieux et de ce fait fort peu économique en raison de l'importante main-d'oeuvre spécialisée qu'exige entre autres le maçonnage des murs, et en outre très lent par suite des longues périodes d'attente, généralement de plusieurs jours, entre les stades de construction successifs, ce qui est surtout le cas en présence de sols bétonnés sur place, dont il faut attendre le durcissement avant de pouvoir y ériger des murs ou parois en maçonnerie.

    [0004] L'inconvénient des périodes d'attente n'est pas inhérent à l'emploi de dalles creuses, qui, toutefois, ne s'emploient qu'assez rarement dans la construction des plafonds ou sols d'étage en raison de la visibilité des joints après le plâtrage.

    [0005] Et, en outre, l'emploi de dalles creuses ne supprime pas les inconvénients du maçonnage.

    [0006] Aussi, la présente invention concerne-t-elle un procédé de construction d'habitations qui est pratiquement exempt de tous les inconvénients susmentionnés du système de construction traditionnel et qui se caractérise à cet effet en ce qu'il prévoit une réalisation particulièrement simple et pratiquement dépourvue d'interruptions, sans échafaudages ni autres dispositifs de ce genre, des dalles de sol par bétonnage au rez-de-chaussée, et une réalisation graduelle, automatique et simultanée des murs et parois au fur et à mesure du levage des dalles, également par coulage d'une composition appropriée, telle que généralement du béton armé ou non.

    [0007] Ce système selon l'invention présente sur le système traditionnel le grand avantage d'un gain de temps considérable pour la construction du gros oeuvre, et cela sans augmentation de la main-d'oeuvre.

    [0008] Le procédé de construction selon l'invention, qui présente les avantages susmentionnés à côté de nombreux autres avantages, comporte à cet effet essentiellement les opérations suivantes : construction, sur une base appropriée et jusqu'à une faible hauteur, d'au moins une partie des murs extérieurs et intérieurs : pose de plaques, destinées à faire office de coffrage, sur une hauteur légèrement supérieure à celle des petits murs précédents et sur toute la longueur de part et d'autre de ces derniers; bétonnage d'une dalle de sol en béton armé sur ladite base; disposition ou réalisation en plusieurs points de cette dalle de sol, d'une part, de moyens pour la fixation d'un vérin pneumatique ou hydraulique et, d'autre part, d'un passage pour la tige de piston de ce dernier; levage de ladite dalle de sol au moyen de ces vérins pneumatiques ou hydrauliques, avec levage simultané desdites plaques de coffrage et éventuellement montage de telles plaques supplémentaires; coulage successif, entre lesdites plaques et sur les petits murs, d'une quantité suffisante de béton jusqu'à ce que la dalle de sol soit arrivée à la hauteur requise; et finalement fixation de la dalle de sol au mur de béton ainsi obtenu.

    [0009] Les caractéristiques et avantages du système selon l'invention ressortiront plus clairement de la description détaillée suivante d'un exemple de mise en oeuvre, donnée sans la moindre intention restrictive et illustrée par les dessins annexés, où

    la figure 1 représente une coupe verticale locale d'une maison sans étage supérieur à ériger par le procédé selon l'invention et représentée ici dans son premier stade de réalisation;

    la figure 2 représente une vue de la maison en cours de construction selon la figure 1, regardée dans la direction indiquée par la flèche F2;

    les figures 3, 4 et 5 illustrent, de manière analogue à la représentation par la figure 1, trois autres stades du processus de construction de la maison concernée;

    la figure 6 représente une coupe, pratiquée selon la ligne VI-VI de la figure 5;

    la figure 7 représente la partie F7 de la figure 5 après suppression de certains éléments et application d'une couche de revêtement sur la dalle de sol;

    la figure 8 représente une vue analogue à celle de la figure 3, mais concernant la construction d'une maison à un seul étage supérieur;

    la figure 9 représente une vue analogue à celle de la figure 8, mais après disposition de la dalle du premier étage au niveau prévu et translation de la dalle de toiture vers le haut;

    la figure 10 représente une coupe pratiquée selon la ligne X-X de la figure 9; et

    la figure 11 représente une coupe analogue à celle de la figure 9, mais après pose de la dalle de toiture et suppression de certaines parties.



    [0010] Le support 1 pourra être une base appropriée de nature quelconque, mais sera de préférence une dalle de pavement, posée directement sur le sol ou constituant l'élément supérieur d'une cave, fausse-cave ou autre.

    [0011] Sur la base ainsi obtenue sont érigés, suivant le système de l'invention, les murs extérieurs 2 et les murs intérieurs non représentés de la maison jusqu'à une hauteur déterminée, par exemple jusqu'à une hauteur de 50 cm, et est maçonné le parement 3 des murs extérieurs, qui sont des murs creux, à peu près jusqu'à la même hauteur.

    [0012] On introduit ensuite dans le creux des murs extérieurs, jusqu'à une hauteur déterminée, une couche isolante, par exemple sous forme de plaques de polyuréthane ou de polyéthylène cellulaire ou d'une autre matière isolante appropriée, couche isolante qui est maintenue à faible distance du mur extérieur 3 par des éléments d'espacement équidistants 5, se présentant par exemple sous forme d'éléments tubulaires de matière plastique, par exemple du genre de ceux employés pour la pose des câbles électriques.

    [0013] A la face intérieure du mur 3 et aux deux faces des murs intérieurs éventuels est ensuite appliquée, également jusqu'à une hauteur déterminée, une plaque de support 6, qui, en l'occurrence, est par exemple une plaque d'une matière isolante, renforcée et soutenue par un treillis de fers de béton 7, fixé de manière appropriée, par exemple par soudage, à l'armature 8, qui est maintenue à une certaine distance du pavement 1 par des éléments d'espacement appropriés, non représentés, treillis de soutien 7 qui est également fixé en haut à l'armature 8 au moyen de tiges d'espacement ou d'éléments d'appui 9, et pourra, le cas, échéant être coiffé d'étriers recourbés.

    [0014] On dispose ensuite sur ladite dalle de pavement 1 au moins trois dispositifs 10 régulièrement répartis sur la surface en des points judicieusement choisis et dont le nombre dépend de l'étendue de la surface, dispositifs qui se présentent sous forme d'une partie tubulaire centrale 11, dont la hauteur est supérieure par exemple à l'épaisseur de la plaque de sol à lever ultérieurement et dont sont solidaires quatre bras 12, 13, 14 et 15, qui, à leurs extrémités, portent des profilés en L verticaux, respectivement 16, 17, 18 et 19. Le tube 11 a un diamètre bien déterminé et lesdits profilés en L 16-19 sont disposés à des distances mutuelles appropriées. En outre, au centre du tube 11, où les bras 12-15 se rencontrent, est prévu un écrou 20, avec lequel coopère une tige filetée 21, éventuellement munie d'une tête 22.

    [0015] Lorsque les éléments la sont disposés sur la plaque de pavement 1, on applique aux profilés en L 16-19, qui font office de guidages, des boulons, respectivement 23, 24, 25 et 26, dont la longueur est également supérieure à l'épaisseur de la plaque de sol à réaliser et qui sont placés avec leur tête sur la dalle 1. Ces boulons sont de préférence munis d'une enveloppe, telle qu'un petit tube, qui peut rester dans le béton après l'enlèvement des boulons. Les têtes des boulons pourront être munies d'une rondelle, plaquette ou autre dispositif approprié pour répartir sur une plus grande surface l'effort exercé sur le béton.

    [0016] Lorsque le montage illustré par les figures 1 et 2 est terminé, on étale sur la dalle de pavement 1 une couche de sable ou d'une autre matière appropriée 27 et on coule ensuite sur la dalle de pavement une couche de béton 28 en guise de dalle de sol ou similaire, la couche de sable 27 servant simplement à éviter que la dalle de sol en béton 28 ne fasse bloc avec la dalle de pavement 1.

    [0017] Lorsque la dalle 28 est suffisamment durcie, par exemple après un à deux jours, on enlève les éléments 10, ce qui pourra s'effectuer tout simplement par serrage de la vis 22, de manière à presser ainsi automatiquement le bout inférieur de cette vis contre la dalle 1 et pousser le dispositif 10, formé par le tube 11 avec les bras 12-15 et les profilés 16-19, vers le haut jusqu'à ce qu'il sort du béton, tout cela de manière qu'à l'endroit de chaque dispositif 10 seuls les quatre boulons 23-26 continuent à faire saillie au-dessus de la dalle 28.

    [0018] On fixe alors à chaque groupe de quatre boulons, à l'aide d'écrous appropriés, une plaque de base 29, à laquelle est fixé, par l'entremise de supports appropriés 30, le corps d'un vérin pneumatique ou hydraulique, dont la longueur est un peu supérieure à la hauteur de l'étage concerné et dont l'extrémité ouverte, c'est-à-dire l'extrémité par laquelle sort la tige de piston 32, est orientée vers le bas, et cela de manière qu'elle se trouve en regard du trou formé par ledit tube 11.

    [0019] A ce moment, on refoule simultanément les tiges de piston 32 de tous les vérins concernés 31 de manière à soulever la plaque de sol 28 ensemble avec la plaque de support 6 et les vérins. Lorsqu'on est arrivé à la hauteur voulue, c'est-à-dire par exemple à une hauteur d'environ 40 cm (voir figure 4), on continue le maçonnage du mur extérieur 3 jusqu'à une hauteur déterminée et on dispose éventuellement des plaques supplémentaires 4 avec intercallation d'éléments d'espacement 5, qui seront enlevés avant le maçonnage intégral du mur, pour éviter tout contact entre l'isolation 4 et le mur extérieur 3, et on coule ensuite du béton 34 entre les couches 4 et 6, qui, selon les circonstances, sera du béton armé ou non.

    [0020] On voit que le système décrit dans les lignes précédentes permet de progresser graduelleemnt vers le haut par pas d'environ 40 à 50 cm, chaque fois après une petite période d'attente pour permettre un durcissement suffisant du béton 34, et cela par levage graduel de la plaque de sol 28, de manière à entraîner chaque fois vers le haut le coffrage formé par les plaques 4 et 6 et de former ainsi à chaque pas un nouveau creux à remplir de béton entre ces dernières. On obtient ainsi que, suite au levage graduel de la dalle de sol 28, les murs se rehaussent pas à pas par coulage de béton.

    [0021] Inutile de dire que ce système permet une progression rapide du travail sans que cela n'exige de la main-d'oeuvre supplémentaire.

    [0022] Dès que la dalle 28 est arrivée à la hauteur voulue (figure 5), on dispose à l'endroit de chaque vérin 31 et sous la dalle 28, un support 35, formé par des tubes 36, 37 et 38, qui sont reliés deux à deux par des traverses appropriées, respectivement 39 et 40, tout cela de manière que ce support reste ouvert à l'un de ses côtés en vue de sa disposition sur la tige de piston concernée 32, comme le montre la figure 5.

    [0023] La longueur des supports 35 correspond à la distance voulue entre la face supérieure de la dalle de pavement et la face inférieure de la dalle de sol et chacun de ces supports 35 est muni en bas d'une vis de réglage. Il va sans dire qu'on pourra se servir d'étançons ou de vérins ordinaires pour la dalle de sol.

    [0024] A ce moment, on retire les tiges de piston 32 de manière à placer la dalle 28 sur les supports 35, après quoi on écarte les vérins 31 après avoir enlevé lesdits écrous, et'on chasse les boulons 23-26 de la dalle de sol 28.

    [0025] Le support 7 est ensuite recourbé ou coupé à la longueur requise et disposé sur le mur formé par les différentes masses de béton 34 (voir figure 5), après quoi on étale sur la dalle 28 jusqu'au-delà du mur 34 une couche de béton, de ciment, de mortier ou d'une autre composition appropriée 41, qui forme, par l'entremise dudit support 7, pour ainsi dire la couche de liaison entre la dalle 28 et le mur de béton.

    [0026] Enfin, lorsque la couche 34 s'est suffisamment durcie, on écarte les supports et on commence le parachèvement de la maison, qui s'effectue de la même manière que celui d'une maison dont le gros oeuvre a été réalisé de manière traditionnelle.

    [0027] Les figures 8 à 11 ont trait à un mode de mise en oeuvre qui se distingue du précédent en ce que sur la dalle de pavement 1 sont coulées deux dalles, à savoir la dalle 28 et, sur cette dernière, une dalle supplémentaire 42 également avec intercalation d'une couche de sable, respectivement 27 et 43, d'une part, entre les dalles 1 et 28 et, d'autre part, entre les dalles 28 et 42, qui sont coulées avec un intervalle de 1 à 2 jours. Dans ce cas, on dispose contre les murs maçonnés extérieurs 2 et les murs maçonnés intérieurs non représentés une plaque de support, telle que par exemple une plaque d'une matière isolante 44, dont la hauteur correspond à peu près à l'épaisseur de la dalle 28, après quoi on dispose sur cette dernière, avant le coulage de la dalle 42, un support 6, qui, tout comme dans le cas précédent, est soutenu par un e treillis 7 et par des supports 9, qui, en l'occurrence, sont fixés à l'armature 45 de la dalle 42.

    [0028] Avec l'armature 8 de la dalle 28 est, en l'occurrence, relié un treillis 46, dont l'extrémité libre 47 fait saillie au-dessus de cette dalle après son bétonnage.

    [0029] Les dispositifs 10 sont, dans ce cas, plus hauts que dans le cas précédent, ce qui signifie, en d'autres termes, que le tube 11 et les profilés en L 23-26 ont une longueur qui est supérieure à l'épaisseur de l'ensemble des dalles 28 et 42, tandis que les boulons 23 et 26, qui sont plus longs que dans le cas précédent, sont munis, entre les deux dalles 28 et 42, d'écrous 48 faisant office de supports pour la dalle 42. Ces boulons 23-26 sont exécutés de manière à permettre la séparation de la dalle 42 de la dalle 28, lorsque cette dernière est arrivée à la hauteur requise et y repose sur des supports.

    [0030] Le travail se poursuit alors de la même manière que dans le cas précédent, à la seule différence que le levage des deux dalles 28 et 42 s'aréte au moment où la dalle 28 atteint la position illustrée par la figure 9, position en laquelle elle se repose, après le retrait des tiges de piston 32, sur les supports 35 apportés à cet effet, une plaque ou autre élément analogue 49 étant ensuite disposée sur les traverses supérieures 39 et 40 des supports 35 pour déplacer davantage vers le haut la deuxième dalle 42 sous la commande des vérins par l'entremise desdites tiges de piston 32.

    [0031] En ce moment, on fixe de manière appropriée (voir figure 11), à la partie 47 des treillis 46 un treillis supplémentaire ou un autre dispositif analogue 50 par exemple en recourbant lesdites parties 47 du treillis 46 sur le treillis ou autre dispositif analogue 50, qui est disposé au-dessus du mur en béton déjà bétonné, après quoi on répète les opérations précédentes jusqu'à ce que la dalle 42 se trouve au niveau prévu, illustré par la figure 11.

    [0032] Ledit treillis 7 est ensuite recourbé de manière appropriée et, le cas échéant, partiellement découpé en vue de sa disposition au-dessus des murs déjà bétonnés, tout comme dans le premier mode d'exécution précédemment décrit.

    [0033] Enfin, ladite dalle de béton 42 est rendue solidaire du mur en béton 34 au moyen d'une couche de béton, de ciment, de mortier ou d'une autre composition appropriée 51, les supports 35 qui séparent les dalles 42 et 48 étant finalement enlevées après le durcissement de cette couche de liaison 51, afin de permettre l'achèvement de la liaison entre les murs en béton et la dalle 28 au moyen d'une couche de mortier de ciment ou autre 52.

    [0034] Unitile d'insister sur le fait qu'on dispose ainsi d'un procédé particulièrement efficace et économique pour la réalisation de dalles de sol et de murs, dalles dont le bétonnage s'effectue en l'absence de coffrages et murs qui s'obtiennent automatiquement lors du levage des dalles de sol durcis, et cela au moyen de la couche d'isolation dans le creux des murs extérieurs comme coffrage, d'une part, et de panneaux de faible hauteur, hissés avec les dalles de sol, d'autre part.

    [0035] Il va sans dire que l'invention ne se limite d'aucune façon aux exemples de mise en oeuvre décrits dans les lignes précédentes, mais en prévoit toutes sortes de modifications, additions et adaptations, évidemment à condition de ne pas dépasser son cadre défini par les revendications formulées ci-après.


    Revendications

    l.- Procédé de construction d'habitations, caractérisé en ce qu'il comporte essentiellement les opérations successives suivantes : construction sur une base appropriée (1) et jusqu'à une faible hauteur d'au moins une partie des murs extérieurs (3) et intérieurs (2); pose de plaques (4, 6), destinées à faire office de coffrage, sur une hauteur légèrement supérieure à celle des petits murs (2) précédents et sur toute la longueur de part et d'autre de ces derniers; bétonnage d'une dalle de sol armée (28) sur ladite base (1); disposition ou réalisation en plusieurs points de cette dalle de sol (28), d'une part, de moyens (23-26) pour la fixation d'un vérin pneumatique ou hydraulique (31) et, d'autre part, d'un passage pour la tige de piston (32) de ce dernier; levage de ladite dalle de sol (28) au moyen de ces vérins pneumatiques ou hydrauliques (31), avec levage simultané desdites plaques de coffrage (4,6) et éventuellement montage de pareilles plaques supplémentaires; coulage successif entre lesdites plaques (4,6) et sur les petits murs (2), d'une quantité suffisante de béton (34) jusqu'à ce que la dalle de sol (28) soit arrivée à la hauteur requise; et finalement fixation de la dalle (28) au mur de béton (34) ainsi obtenu.
     
    2.- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on dispose un support (35) sous ladite dalle de sol (28), arrivée à la hauteur voulue, de préférence à l'endroit de chaque vérin pneumatique ou hydraulique (31), et en ce qu'on enlève ensuite les vérins.
     
    3.- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les petits murs (2) susmentionnés sont rehaussés par maçonnage.
     
    4.- Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le mur extérieur (3) ou mur de parement d'un mur creux est maçonné en même temps que le bétonnage de ce dernier.
     
    5.- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites plaques (4,6) employées en guise de coffrage sont des plaques de polyurethane ou de polyéthylène cellulaire ou d'une autre matière analogue.
     
    6.- Procédé selon l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce que les plaques de matière cellulaire isolante (4) disposées dans les murs creux en guise de coffrage sont, pendant le bétonnage de la partie intérieure du mur creux, maintenues à une certaine distance de la partie extérieure maçonnée du mur au moyen de supports ou éléments d'espacement appropriés (5), qui sont enlevés après le durcissement partiel du béton, mais sans enlever les plaques de matière cellulaire isolante (4), qui restent ainsi sur place.
     
    7.- Procédé selon l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdites plaques (6) employées en guise de coffrage sont soutenues par exemple au moyen d'un treillis métallique (7), fixé de manière appropriée à l'armature (8) de ladite dalle de sol (28).
     
    8.- Procédé selon l'une ou l'autre des revendications précédentes , caractérisé en ce qu'entre ladite dalle de sol (28) et ladite base (1) sur laquelle elle est coulée, est étalée une couche de sable (27), qui contient de préférence un agent de décoffrage.
     
    9.- Procédé selon l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un noyau tubulaire (10), destiné à former un passage, est prévu pendant le bétonnage de la dite dalle de sol (28) au point d'application (1) de la tige de piston (32) dudit vérin pneumatique ou hydraulique (31).
     
    10.- Procédé selon l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'autour dudit passage pour la tige de piston (32) d'un vérin pneumatique ou hydraulique (31) sont prévus, à une certaine distance de ce passage, trois ou un plus grand nombre de boulons (23-26) noyés avec leur tête en bas dans le béton de la dalle de sol.
     
    11.- Procédé selon l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'auxdits boulons (23-26) est fixée, après le durcissement de la dalle de sol en béton (28), une plaque de support (29), destinée à porter le corps d'un vérin pneumatique ou hydraulique (31), de manière à assurer une fixation solide de ce vérin (31) à la dalle de sol (28), pendant que la tige de piston (32) du vérin (31), qui passe par ledit passage, agit sur la base (1) située en dessous de la dalle de sol (28).
     
    12.- Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la longueur dudit vérin pneumatique ou hydraulique (31) est légèrement supérieure à la hauteur de l'étage concerné.
     
    13.- Procédé selon l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce que, en cas de construction d'une maison à un ou plusieurs étages, la plaque (6) faisant office de coffrage pour la ou les dalles de sol (28) a une hauteur égale à l'épaisseur de la dalle de sol (28), et en ce qu'à l'armature (8) de cette dernière est fixé un treillis (46) ou autre dispositif analogue, dont l'extrémité supérieure libre (47) est maintenue au-dessus de la couche de béton de la dalle de sol (28), pendant que sur la ou les dalles de sol (28) est coulée une autre dalle de sol (42), munie d'un support de coffrage tout comme pour la première dalle de sol (28).
     
    14.- Procédé selon la revendication 13, caractérisé en ce qu'entre les différentes dalles de sol (28, 42) est apportée une couche de sable (43).
     
    15.- Procédé selon l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce que, dans le cas de deux ou d'un plus grand nombre de dalles de sol (28, 42) le ou les noyaux
     
    (10) ou boulons (23-26) susmentionnés ont une longueur qui est au moins égale à l'épaisseur totale de l'ensemble des dalles de sol (28, 42).
     
    16.- Procédé selon l'une ou l'autre des revendications 13 à 15, caractérisé en ce qu'autour dudit passage pour la tige de piston (32) d'un vérin pneumatique ou hydraulique (31) sont prévus, à des distances appropriées de ce passage, trois ou un plus grand nombre de boulons (23-26), qui sont munis d'au moins un écrou au niveau de la face inférieure, de chaque dalle de sol (28, 42).
     
    17.- Procédé selon l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce que, en présence de plusieurs dalles de sol (28, 42) amenées aux nivaux requis, est prévu sous la dalle de sol concernée, de préférence à l'endroit de chaque vérin pneumatique ou hydraulique (31), un support (35) destiné à supporter une plaque d'appui (49) pour le vérin (31) concerné chargé du levage de la dalle de sol (42) suivante.
     
    18.- Procédé selon l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on emploie lors du bétonnage d'une ou de plusieurs dalles de sol (28, 42), à l'endroit de chaque vérin pneumatique ou hydraulique (31), un noyau tubulaire (10), dont la longueur est supérieure à l'épaisseur de la ou des dalles de sol (28, 42) concernées et dont l'extrémité supérieure est munie de trois ou d'un plus grand nombre de bras radiaux (12, 15) qui présentent à leur extrémité un guidage (16, 19) sous forme d'un profilé en L vertical pour les boulons, tandis qu'au point de rencontre des bras, c'est-à-dire au centre dudit noyau (10), est prévu un écrou (20) ou un élément analogue, avec lequel coopère un boulon (21) de longueur supérieure à celle dudit noyau (10).
     
    19.- Procédé selon l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits supports (35) pour les dalles de sol (28, 42) sont constitués par trois tubes (36-38), dont deux tubes (37, 38) sont reliés au troisième (36) au moyen de traverses (39, 40).
     




    Dessins