|
(11) | EP 0 033 257 A1 |
| (12) | DEMANDE DE BREVET EUROPEEN |
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||||||||
| (54) | Panneaux tramés à dimensions standardisées destinés à la réalisation d'aménagements et/ou de mobiliers, systèmes de différents types de ces panneaux à dimensions standards de base correlées et procédé particulier d'élaboration de tels panneaux à partir de bois massif |
| (57) L'invention concerne des panneaux à structure en caillebotis tramé caractérisés par
leur épaisseur a, leurs ni éléments sur leur longueur q x a, et n2 éléments sur leur
largeur r x a, et leur distance de trame p x a, les nombres p, q, r, n1, n2 vérifiant Panneaux utilisables en aménagement et réalisation de mobiliers à partir de modules de base (figure 1). |
[0001] La présente invention concerne des panneaux destinés à la réalisation d'aménagements d'espaces (restaurants, magasins, clubs, hotels, bureaux, etc...) et/ou de mobiliers (sièges, tables, bibliothèques, etc...)
[0002] L'idée qui est à la base de l'invention est celle qui consiste à utiliser pour ces applications des panneaux à structure de caillebotis tramé qui, jusqu'à présent, n'ont été utilisés que pour l'équipement de sols ou la réalisation de simples cloisons.
[0003] L'invention a pour but de proposer des panneaux de ce genre dont les dimensions critiques particulières permettent, à partir de modules de base relativement peu nombreux, de réaliser un nombre très élevé de combinaisons d'aménagements et/ou de mobiliers.
[0004] Un panneau à structure de caillebotis selon l'invention se caractérise en ce qu'il a une épaisseur a, qu'il comprend nl éléments longitudinaux de longueur q x a et n2 éléments orthogonalement transversaux de longueur r x a (q et r étant deux nombres entiers impairs), que la distance de trame qui sépare deux éléments successifs parallèles est p x a (p étant un nombre entier choisi de valeur 1,2 etc...), et que les valeurs choisies des nombres p, q, r, nl et n2 sont telles qu'- elles vérifient les relations suivantes : -
[0005] L'invention porte aussi sur le système constitué par un ensemble de différents types de panneaux standards ayant la même valeur de base a, et remarquable par des choix différents pour chaque type de la distance de trame p x a, les différentes valeurs pl, p2, p3, p4, p5... du nombre p étant choisies telles que l'on puisse choisir des valeurs des nombres nl et n2 permettant d'obtenir pour les différents types de panneaux standards de mêmes valeurs pour les nombres q et r conformément aux relations ci-dessus.
[0006] L'intérêt du système des divers types de panneaux standards caractérisés par la corrélation précitée de leurs dimensions de définition réside dans la grande latitude du choix que l'on a d'utiliser un panneau standard d'un type ou d'un autre pour réaliser un même mobilier.
[0008] Dans ce dernier cas, l'invention a aussi pour objet un procédé particulier d'élaboration de ces panneaux a partir de bois massif. Ce procédé particulier a été inventé pour résoudre le problème, qui avait été formulé par l'association régie par la loi de 1901 et dénommée "groupe interprofessionnel de promotion de l'économie du bois en lorraine GIPEB-LOR", de l'utilisation optimale des bois massifs provenant soit de grumes de second choix, soit de chutes de grumes de qualités supérieures.
[0009] Le mode opératoire généralement utilisé lors du sciage du bois massif des arbres consiste à scier longitudinalement la grume, constituée par le tronc de l'arbre débarassé de ses branches, en planches ou plateaux d'épaisseur constante prédéterminée.
[0010] L'entame et la fin de cette opération génèrent deux chutes principales, appelées dosses, à section en forme de secteurs sensiblement circulaires limités par les parties supérieure et inférieure de la grume recou- vertes par l'écorce.
[0011] Les plateaux successifs sont sciés latéralement à la plus grande largeur possible et cette opération génère ainsi d'autres chutes appelées délignures.,
[0012] Enfin, certains plateaux présentant des défauts tels que noeuds, trous, ... doivent être déclassés par rapport au choix menuiserie.ou ébénisterie. En outre, certaines grumes ne génèrent que du bois de second choix.
[0013] Ainsi, l'opération classique de sciage des grumes fournissant des plateaux de premier choix génère des bois de second choix comprenant les dosses, les délignures, et les plateaux défectueux, rebutés. D'autres grumes de qualité inférieure ne procurent que des qualités secondes.
[0014] Ces bois de second choix sont soit perdus, soit utilisés en applications peu valorisantes telles que traverses de chemin de fer, soit transformés en sciures et plaquettes en vue de la fabrication ultérieure d'agglomérés, soit sciés à nouveau en éléments de diverses sections rectangulaires de largeur constante et de hauteurs différentes s'inscrivant optimalement à l'intérieur des bois de second choix précités ; ces éléments de même hauteur sont ensuite regroupés et, par collage et éventuellement aboutement, on fabrique ainsi du bois reconstitué.
[0015] L'invention a donc pour autre but de valoriser des bois massifs qui actuellement ne le sont pas.
[0016] A cet effet, elle a pour objet un procédé qui consiste à élaborer des produits semi-finis de qualité à partir de bois massif provenant soit de grumes de second choix soit de chutes de grumes de qualités supérieures, procédé caractérisé en ce qu'il consiste :
a) à découper longitudinalement lesdites chutes en carrelets de même section carrée de côté a, et à réaliser de tels carrelets d'une longueur soit q x a, soit r x a (q et r étant deux nombres entiers impairs) par aboutement et collage, puis sciage à l'une des deux longueurs q x a ou r x a,
b) à ménager à partir de chaque extrémité de ces carrelets, respectivement de longueur
r x a ou q x a, une succession régulière de nl ou n2 entaillés à mi-bois de longueur
a et espacées les unes des autres le long des carrelets d'une distance de trame p
x a (p étant un nombre entier choisi de valeur 1, 2, 3 etc...), les nombres p, q,
r, nl et n2 étant choisis de manière à être liés entre eux par les relations suivantes
:
c)et à assembler entre elles orthogonalement avec collage les entailles à mi-bois de nl carrelets de longueur q x a et de n2 carrelets de longueur r x a pour obtenir un produit semi-fini constitué d'un panneau à structure de caillebotis tramé de côtés standards de dimensions respectives q x a et r x a, d'épaisseur a, et de distance de trame p x a.
[0017] Selon une disposition particulière, les entailles successives à mi-bois ménagées le long des carrelets sont situées alternativement sur une face puis sur la face opposée des carrelets disposés selon l'une des dimensions du panneau pour garantir optimalement 1a planéité de celui-ci.
[0018] Dans le même but, selon une autre disposition particulière, les panneaux, après leur fabrication qui ne fait intervenir que des machines à bois classiques de sciage, entaillage, collage etc..., sont entreposés à plat sur marbre et empilés directement les uns sur les autres.
[0019] A titre d'exemples, on décrira ci-après quelques modes de réalisation de panneaux standards tramés selon l'invention.
[0020] On se référera au dessin annexé, sur lequel : la figure 1 représente en perspective un panneau particulier selon l'invention, et
les figures 2 à 6 représentent schématiquement, en vue de dessus, des panneaux standards carrés de différents types formant un système de différents types de panneaux à dimensions standards de base carrelées selon l'invention.
[0021] Le panneau standard carré de la figure 1 est formé par l'assemblage à entailles à mi-bois orthogonalement de sept carrelets dans un sens 1.1, 1.2, 1.3, ... 1.7 et sept dans l'autre, 2.1, 2.2, 2.3 ... 2.7.
[0023] Chaque carrelet présente à partir de l'une de ses extrémités, une succession de sept entailles à mi-bois 3, d'une longueur a et espacées de la suivante de la longueur 2a. Dans ce cas, p = 2, nl = n2 = 7, et.q = r = 19.
[0024] Les entailles successives des carrelets 1.1, 1.2, ... 1.7 sont disposées alternativement sur une face puis sur l'autre de ces carrelets pour alémiorer la planéité du panneau.
[0025] Les figures 2 à 6 représentent schématiquement, vues de dessus, cinq panneaux tramés standardisés formant un système et ces panneaux sont caractérisés par les dimensions correlées suivantes satisfaisant aux relations explicitées ci-dessus.
[0026] Les panneaux peuvent faire l'objet de finitions différentes, par teintures, colorations, peintures diverses. Les carrés intérieurs des panneaux à caillebotis peuvent être comblés par des garnissages différents tels que bois, métal, vitre, céramique ...
a) à découper longitudinalement lesdites chutes en carrelets de même section carrée de côté a, et à réaliser de tels carrelets d'une longueur soit q x a, soit r x a (q et r étant deux nombres entiers impairs) par aboutement et collage, puis sciage à l'une des deux longueurs q x a ou r x a,
b) à ménager à partir de chaque extrémité de ces carrelets, respectivement de longueur
r x a ou q x a, une succession régulière de nl ou n2 entailles à mi-bois de longueur
a et espacées les unes des autres le long des carrelets d'une distance de trame p
x a (p étant un nombre entier choisi de valeur 1, 2, 3, etc...), les nombres p, q,
r, nl et n2 étant choisis de manière à être liés entre eux par les relations suivantes
:
c) et à assembler entre elles orthogonalement avec collage les entailles à mi-bois de nl carrelets de longueur q x a et de n2 carrelets de longueur r x a pour obtenir un produit semi-fini constitué d'un panneau à structure de caillebotis tramé de côtés standards de dimensions respectives q x a et r x a, d'épaisseur a, et de distance de trame p x a.