[0001] La présente invention a pour objet un procédé d'électrolyse d'une solution aqueuse
d'halogénure de métal alcalin, en particulier une saumure de chlorure de sodium, dans
une cellule d'électrolyse dont la cathode est formée d'une nappe de mercure en écoulement
sur une sole inclinée.
[0002] Une difficulté importante rencontrée dans l'exploitation des cellules d'électrolyse
à cathode de mercure, réside dans la formation intempestive d'amas visqueux adhérant
à la sole des cellules et dénommés habituellement "gros mercure" ou "beurre de mercure".
[0003] La formation de ces amas de gros mercure adhérant à la sole des cellules d'électrolyse
est mal connue, et elle est particulièrement défavorable au bon fonctionnement de
celles-ci. Ces amas de gros mercure perturbent en effet l'écoulement régulier de la
cathode de mercure sur la sole avec, comme conséquence néfaste, la possibilité de
courts-circuits fortuits entre le mercure et les anodes et d'un dégagement d'hydrogène
dans la cellule.
[0004] Pour remédier à ces inconvénients, on propose, dans le brevet belge 800 615 du 7
juin 1973 au nom de la Demanderesse, de faire vibrer périodiquement la sole de la
cellule, de manière à détacher les amas de gros mercure adhérant à la sole et de faciliter
leur évacuation hors de la cellule par entraînement avec le courant de mercure ou
d'amalgame.
[0005] On a maintenant trouvé qu'on pouvait améliorer grandement l'efficacité de ce procédé
connu, si on fait vibrer la sole de la cellule selon une méthode particulière.
[0006] L'invention concerne dès lors un procédé d'électrolyse d'une solution aqueuse d'halogénure
de métal alcalin dans une cellule d'électrolyse dont la cathode est une nappe de mercure
en écoulement sur une sole inclinée de la cellule, dans lequel on fait vibrer la sole;
selon l'invention, on fait vibrer séparément des zones distinctes de la sole.
[0007] Dans l'exécution du procédé selon l'invention, les vibrations mises en oeuvre doivent
être à la fois suffisantes pour détacher les amas de gros mercure qui adhèrent à la
sole de la cellule dans la zone considérée, mais insuffisantes pour provoquer des
projections de gouttelettes de mercure dans la cellule ou des contacts intempestifs
de la nappe de mercure avec les anodes de la cellule.
[0008] Le choix de la fréquence et de l'amplitude des vibrations dépend dès lors d'un grand
nombre de facteurs, parmi lesquels figurent notamment la nature du matériau de la
sole et sa rugosité, la viscosité de la nappe de mercure, ainsi que son épaisseur
et sa vitesse d'écoulement sur la sole, la direction des vibrations. Il doit être
établi dans chaque cas particulier par un travail de routine.
[0009] Les vibrations peuvent être parallèles à la sole ou présenter une composante perpendiculaire
à celle-ci. Dans le cas de vibrations présentant une composante parallèle à la sole,
cette composante vibratoire peut être parallèle, perpendiculaire ou oblique par rapport
à la direction d'écoulement de la nappe de mercure.
[0010] On préfère toutefois, selon l'invention, utiliser des vibrations ayant une composante
verticale ou'perpendiculaire à la sole.
[0011] D'une manière générale, la méthode mise en oeuvre pour faire vibrer la sole de la
cellule n'est pas critique. On peut par exemple faire usage indifféremment de vibrateurs
à fonctionnement mécanique ou électromagnétique, tels que ceux communément utilisés
dans les techniques de criblage des minerais et charbons.
[0012] Les vibrateurs peuvent être noyés dans la nappe de mercure et appliqués contre la
face supérieure de la sole. Pour des raisons de commodité, on préfère toutefois disposer
les vibrateurs contre la face inférieure de la sole.
[0013] D'une manière générale, dans le cas de cellules d'électrolyse industrielles, on obtient
habituellement de bons résultats avec des vibrations verticales développant des efforts
sur la sole, dF. l'ordre de 10 000 à 150 000 N, de préférence de 20 000 à 75 000 N,
à une fréquence comprise entre 50 et 1000 Hz, de préférence entre 150 et 300 Hz.
[0014] On entend désigner par "zone de vibrations", une zone de la surface de la sole, que
l'on soumet, indépendamment de la surface restante de la sole, à des vibrations d'intensité
et de fréquence suffisantes pour détacher les amas de gros mercure qui pourraient
adhérer en un endroit quelconque de ladite zone et permettre leur entraînement par
la nappe de mercure, hors de ladite zone.
[0015] Dans le procédé selon l'invention, le nombre de zones de vibrations doit de préférence
être suffisant pour qu'ensemble, celles-ci recouvrent la totalité de la sole de la
cellule. En variante, plusieurs zones peuvent éventuellement se chevaucher.
[0016] Le choix optimum du nombre et des dimensions des zones de vibrations dépend de divers
facteurs, parmi lesquels figurent notamment la longueur de la cellule, l'épaisseur
de la nappe de mercure ainsi que sa viscosité et sa vitesse d'écoulement sur la sole,
la nature du matériau de la sole ainsi que sa rugosité et son élasticité, la pente
de la sole, l'importance de la formation d'amas de gros mercure et le choix de la
fréquence et de l'intensité des vibrations. Il peut être établi facilement dans chaque
cas particulier par un travail de routine.
[0017] D'une manière générale, dans le cas où les zones de vibrations sont disposées l'une
derrière l'autre entre les extrémités d'amont et d'aval de la nappe de mercure, on
obtient habituellement de bons résultats lorsque la longueur de chaque zone est comprise
approximativement entre 0,5 et 10 m, de préférence entre 2 et 7 m.
[0018] Selon une première forme de réalisation de l'invention, on peut faire vibrer simultanément
plusieurs zones distinctes de la sole de la cellule en utilisant des caractéristiques
de vibrations qui varient d'une zone à l'autre, par exemple des fréquences ou des
amplitudes de vibrations différentes.
[0019] On préfère toutefois, selon une autre forme de réalisation de l'invention, faire
vibrer successivement plusieurs zones distinctes de la sole, qui sont disposées l'une
derrière l'autre, entre l'extrémité d'amont et l'extrémité d'aval de la nappe de mercure.
Cette forme de réalisation de l'invention présente généralement l'avantage de permettre
une évacuation régulière du gros mercure vers l'extrémité d'aval de la cellule, sans
perturber l'écoulement normal de la nappe de mercure ni le fonctionnement normal de
la cellule.
[0020] Dans l'exécution de cette forme de réalisation préférée de l'invention, l'intervalle
de temps optimum qu'il convient de respecter entre la vibration d'une zone et la vibration
de la zone suivante est celui mis par les amas de gros mercure pour passer de la zone
qui vient d'être vibrée à la zone suivante. D'une manière générale, on choisit avantageusement
un intervalle de temps approximativement égal au temps mis par la nappe de mercure
pour parcourir la longueur de la zone que l'on vient de faire vibrer.
[0021] Un premier mode d'exécution de cette forme de réalisation préférée de l'invention
consiste par exemple à faire vibrer les zones de la sole, successivement depuis l'extrémité
d'amont jusqu'à l'extrémité d'aval de la nappe de mercure.
[0022] En pratique, on a toutefois observé qu'il était préférable ce faire vibrer les zones
de la sole, successivement depuis l'extrémité d'aval jusqu'à l'extrémité d'amont de
la nappe de mercure.
[0023] Dans un mode d'exécution du procédé selon l'invention, qui s'est révélé spécialement
avantageux, on fait vibrer les zones de la sole successivement depuis l'extrémité
d'aval jusqu'à l'extrémité d'amont de la nappe de mercure, puis on les fait vibrer
successivement depuis l'extrémité d'amont jusqu'à l'extrémité d'aval.
[0024] Toutes autres choses étant égales, ce mode d'exécution préféré du procédé selon l'invention
permet d'optimaliser l'évacuation du gros mercure hors de la cellule, en ramenant
à une valeur minimum le risque d'une perturbation du procédé d'élec±.rr- lyse.
[0025] Des particularités et détails de l'invention ressortiront de la description suivante
d'une forme de réalisation particulière de l'invention, en référence au dessin annexé.
[0026]
La figure 1 est une vue schématique en élévation longitudinale, avec arrachement partiel,
d'une cellule d'électrolyse à cathode de mercure, conçue pour l'application du procédé
selon l'invention;
La figure 2 est une représentation schématique en plan de la distribution des zones
de vibrations de la sole de la cellule de la figure 1.
[0027] Dans ces figures, des mêmes notations de référence désignent des éléments identiques.
[0028] La cellule d'électrolyse représentée à la figure 1, comprend une auge 1 obturée par
un couvercle 2. L'auge 1 est délimitée par des piedroits longitudinaux 3, des parois
transversales d'extrémité 4 et une sole 5 en acier présentant une pente modérée, par
exemple de l'ordre de 6 mm par mètre courant.
[0029] L'auge 1 repose, par l'intermédiaire de la sole 5, sur des supports élastiques 18
fixés à une embase 19 généralement en béton.
[0030] Des anodes 8 sont suspendues dans la cellule, vis-à-vis de la sole 5, par des bâtonnets
9 traversant de manière étanche le couvercle 2 et jouant en outre le rôle de conducteurs
électriques aux anodes.
[0031] La cellule est raccordée, près de l'extrémité d'amont de sa sole 5, à un conduit
d'admission 10 du mercure destiné à former la cathode 11 s'écoulant sur la sole 5.
Près de son extrémité d'aval, la cellule est er communication avec un conduit d'évacuation
12 de l'amalgame de métal alcalin formé par électrolyse d'une solution aqueuse de
chlorure de ce métal alcalin entre les anodes 8 et la cathode 11. Cette solution,
par exemple une saumure de chlorure de sodium ou de potassium, est introduite dans
la cellule via un conduit d'admission 13, tandis que la solution épuisée après l'électrolyse,
est soutirée hors de la cellule par un conduit d'évacuation 14. La cellule est également
munie d'un conduit 15 pour l'évacuation du chlore dégagé aux anodes.
[0032] Une série de vibrateurs 20, 21, 22, 23, ...
. 24, 25, 26 sont alignés entre l'extrémité d'amont et l'extrémité d'aval de la sole
5 et appliqués contre la face inférieure de celle-ci. Leurs positions respectives
et leur orientation sont choisies en fonction de leur puissance, de manière que lorsqu'ils
sont actionnés simultanément, ils soient capables de soumettre la totalité de la sole
5 à des vibrations verticales d'intensité suffisante pour détacher des amas de gros
mercure adhérant normalement à la sole, mais insuffisante pour provoquer des projections
de gouttelettes de mercure dans la cellule ou des contacts intempestifs du mercure
avec les anodes.
[0033] Pris isolément, chaque vibrateur 20, 21, 22, 23, ..., 24, 25, 26 contrôle de la sorte
une zone limitée de la sole 5 de la cellule; ces zones, qui sont contiguës, sont schématisées
respectivement en 27, 28, 29, 30, ..., 31, 32, 33 à la figure 2. Par définition, chacune
de ces zones, par exemple la zone 29, est la partie de la surface de la sole 5 de
laquelle des amas de gros mercure peuvent normalement être détachés et évacués par
entraînement dans la nappe de mercure 11, par actionnement uniquement du vibrateur
disposé à l'aplomb de ladite zone, en l'occurence le vibrateur 22 dans le cas de la
zone 29.
[0034] En pratique, on peut généralement obtenir un résultat satisfaisant en maintenant
un écart uniforme d'environ 3 à 5 m entre deux vibrateurs successifs, tels que 21
et 22 par exemple, de sorte que la longueur des zones de vibrations soient également
de cet ordre de grandeur.
[0035] Les vibrateurs 20, 21, 22, 23, ..., 24, 25, 26 peuvent avantageusement être des vibrateurs
à fonctionnement mécanique, capables de soumettre la sole 5 de la cellule à des efforts
verticaux de bas en haut, par exemple des percussions, de l'ordre de 40 000 à 60 000
N, à une fréquence de l'ordre de 140 à 250 Ez. En variante, on peut également faire
usage de vibrateurs à frequence plus élevée, par exemple de l'ordre de 300 Hz, développant
des efforts moins élevés, par exemple de l'ordre de 25 000 N. Des vibrateurs à fonctionnement
mécanique utilisables dans le cadre de l'invention sont ceux du type à excentrique
ou à balourd, équipant généralement les cribles vibrants (Techniques de 1'Ingénieur,
Généralités, A 904-5, juillet 1964, parag.4, 72). Une autre catégorie de vibrateurs
à fonctionnement mécanique qui conviennent bien dans le cadre de l'invention est formée
de ceux qui équipent habituellement les cribles à chocs, et dans lesquels des masses
de percussion sont projetées de bas en haut contre la sole 5 de la cellule, par des
mécanismes à cames ou à rochets (dito, parag.4, 6). Les vibrateurs tels que 20, 21,
22, ..., 26 peuvent être tous identiques ou, en variante, ils peuvent être de puissance
différente. Dans ce dernier cas, les zones de vibrations de la sole, telles qu'elles
sont définies plus haut, ont des longueurs différentes.
[0036] Selon l'invention, pendant le fonctionnement de la cellule, on actionne périodiquement
les vibrateurs selon un cycle de fonctionnement bien défini. A cet effet, on actionne
d'abord le vibrateur d'aval 26, par exemple pendant une durée de 15 à 30 secondes,
les autres vibrateurs étant à l'arrêt, de sorte que seule la zone d'aval 33 de la
sole soit le siège de vibrations d'intensité suffisante pour en détacher les amas
de gros mercure qui pourraient y adhérer et permettre leur entrainement par la nappe
de mercure. Après arrêt du vibrateur d'aval 26, on actionne le vibrateur 25 qui le
précède immédiatement, également pendant 15 à 30 secondes, de sorte que ce soit cette
fois la zone 32 de la sole 5 de la cellule qui soit le siège de vibrations d'intensité
suffisante pour en détacher d'éventuels amas de gros mercure. On procède ensuite d'une
manière identique et de proche en proche, pour tous les autres vibrateurs 24, ...,
23, 22, 21, jusqu'au vibrateur d'amont 20.
[0037] Cette manière de procéder a pour résultat que toutes les zones 33, 32, 31, ..., 30,
29, 28, 27 de la sole 5 sont mises à vibrer successivement et dans l'ordre depuis
l'extrémité d'aval jusqu'à l'extrémité d'amont de la sole. Les amas de gros mercure
adhérant à la sole 5 de la cellule sont de la sorte détachés progressivement et de
proche en proche depuis l'extrémité d'aval jusqu'à l'extrémité d'amont de la sole
et évacués hors de la cellule par entraînement dans la nappe de mercure 11, via le
conduit 12.
[0038] A l'issue du cycle de vibrations d'aval en amont qui vient d'être décrit, on peut
recommencer un cycle identique de vibrations, d'aval en amont. Le délai à respecter
entre l'arrêt du vibrateur d'amont 20, à la fin d'un cycle, et le démarrage du vibrateur
d'aval 26 au début du cycle suivant dépend notamment de la longueur de la cellule,
du nombre de vibrateurs, de la durée globale d'un cycle de vibrations et de la vitesse
de formation des amas de gros mercure sur la sole. Selon les cas, il peut varier de
quelques minutes à plusieurs heures. En variante, dans les cas critiques de cellules
qui sont le siège d'une formation importante d'amas de gros mercure, il peut parfois
s'avérer nécessaire de démarrer un nouveau cycle de vibrations d'aval en amont, avant
que le cycle précédent soit terminé.
[0039] Selon une variante préférée du procédé qui vient d'être décrit en référence aux figures,
à l'issue du cycle de vibrations de l'aval vers l'amont de la sole 5, on démarre un
cycle de vibrations de l'amont vers l'aval; à cet effet, après avoir actionné séparément
et successivement les vibrateurs 26, 25, 24, ..., 23, 22, 21 puis 20, on actionne
séparément et dans l'ordre suivant, les vibrateurs 20, 21, 22, 23, ..., 24, 25 puis
26.
[0040] Cette variante de l'invention assure un nettoyage optimum de la sole 5 de la cellule
et une évacuation régulière et optimum des amas de gros mercure hors de la cellule,
tout en réduisant à une valeur minimum les perturbations dans l'écoulement de la nappe
de mercure et, par voie de conséquence, dans le déroulement de l'électrolyse. Toutes
autres choses égales, elle permet par ailleurs des distances anodes-cathodes minimum.
1 - Procédé d'électrolyse d'une solution aqueuse d'halogénure de métal alcalin dans
une cellule d'électrolyse dont la cathode est une nappe de mercure (11)en écoulement
sur une sole inclinée (5) de la cellule, dans lequel on fait vibrer la sole, caractérisé
en.ce qu'on fait vibrer séparément des zones distinctes (27,28,29, 30,... 31,32,33)
de la sole (5).
2 - Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les zones (27,28,29,30,...
31,32,33) de la sole (5), que l'on fait vibrer séparément, sont contiguës.
3 - Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce > que les zones distinctes
(27,28,29,30... 31,32,33) de la sole (5), que l'on fait vibrer séparément, sont disposées
l'une derrière l'autre entre l'extrémité d'amont et l'extrémité d'aval de la nappe
de mercure (11).
4 - Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'on fait vibrer les zones
(27,28,29,30,... 31,32,33) de la sole (5) successivement.
5 - Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'on fait vibrer les zones
(33,32,31... 30,29,28,27) successivement depuis l'extrémité d'aval jusqu'à l'extrémité
d'amont de la nappe de mercure (11).
6 - Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'après avoir fait vibrer
les zones de la sole successivement depuis l'extrémité d'aval jusqu'à l'extrémité
d'amont de la nappe de mercure, on les fait vibrer successivement depuis l'extrémité
d'amont jusqu'à l'extrémité d'aval de lâ nappe de mercure.
7 - Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'on
fait vibrer les zones (27,28,29,30,... 31,32,33) de la sole (5) à une fréquence comprise
entre 150 et 300 Hz.
8 - Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'on
fait vibrer les zones (27,28,29,30..., 31,32,33) de la sole (5) en développant des
efforts verticaux compris entre 20 000 et 75 000 N.
9 - Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'on
fait vibrer chaque zone (27,28,29,30..., 31,32,33) pendant une durée comprise entre
15 et 30 s.
10 - Procédé selon l'une quelconque des revendications 4 à 9, caractérisé en ce qu'entre
la vibration d'une zone et la vibration de la zone suivante, on maintient un intervalle
de temps égal au temps mis par la nappe de mercure (11) pour parcourir la longueur
de la zone que l'on vient de faire vibrer.