Domaine technique.
[0001] La présente invention concerne des perfectionnements aux nettoyeurs, transporteurs,
dégrenailleurs et calibreurs de légumes ou fruits, tels que pommes de terre, carottes,
oignons, endives, betteraves, huitres ou analogues, constitués d'arbres parallèles
dans un même plan, tournant tous dans le même sens et portant des disques ou roues
dentées ou étoiles équidistantes, le changement de calibre s'effectuant mécaniquement
par variation et réglage de la distance entre les axes des arbres, cette distance
étant généralement de plus en plus grande de l'amont vers l'aval de la machine pour
laisser passer entre les arbres des produits de plus en plus gros, chacun des arbres,
maintenu dans un châssis, étant entraîné en rotation.
Problème posé.
[0002] Il s'agit, en particulier pour les pommes de terre, mais le problème est similaire
pour les autres légumes ou fruits indiqués ci-dessus ou les fruits similaires, non
seulement de les transporter, mais de les secouer afin d'en détacher la gangue ou
la terre et aussi de les calibrer.
Etat de la technique antérieure et inconvénients.
[0003] Cette opération se fait couramment par des cribles à trous de plus en plus grands
et animés de secousses. Cependant, ceux-ci ont l'inconvénient d'être onéreux, bruyants,
instables, encombrants et d'avoir un mauvais rendement du fait que les trous s'obstruent
fréquemment par certains produits. Il faut alors arrêter le crible et le nettoyer
ou alors changer le cadre, ce qui est long et immobilise la machine inutilement. Il
en résulte une augmentation du prix de revient.
[0004] Il existe aussi des dispositifs nettoyeurs et élévateurs constitués d'une série de
rouleaux parallèles, dans le même plan, entraînés dans le même sens de rotation, et
qui comportent parfois des disques ou roues dentées en matériau élastique qui provoque
des trépidations pour secouer les produits (voir le brevet FR 2 168 572, notamment).
L'écartement des rouleaux réalise le calibrage en laissant échapper entre eux les
produits dont la dimension le permet. Il suffit de disposer plusieurs nettoyeurs calibreurs
du même type à entraxes de rouleaux croissants pour réaliser le calibrage. L'inconvénient
est que ces nettoyeurs calibreurs ont un entraxe fixe et que, pour changer de calibre,
il faut démonter toutes les fixations des arbres rotatifs et faire des réglages d'alignement
et d'écartement, sujets à des erreurs, mais aussi à une grandeperte de temps.
[0005] Par ailleurs, l'entraînement des différents rouleaux de ces nettoyeurs calibreurs
se fait par une cascade d'engrenages qui sont bruyants et dont la longévité est limitée
du fait qu'ils sont soumis à la pollution des produits que l'on nettoie mais aussi
parce que les premiers engrenages doivent assurer la transmission des suivants, ce
qui leur cause une très grande fatigue, donc une usure rapide.
[0006] En outre, il existe des dispositifs de réglage de l'écartement des axes des rouleaux
constitués de cames oscillantes autour d'un axe médian à course proportionnellement
croissante au fur et à mesure que l'on s'éloigne dudit axe (brevet australien 468
224). Les dispositifs de cames ou rainures sont difficilement applicables avec des
produits pollués comme les pommes de terre accompagnées de terre, celle-ci pouvant
venir coincer le fonctionnement desdites cames.
[0007] On a proposé des nettoyeurs transporteurs dont l'entraxe des rouleaux peut varier
avec un dispositif de commande par roue dentée dans lequel les pignons intermédiaires
peuvent s'élever sur la médiatrice du segment séparant deux axes des rouleaux consécutifs.
Ceci est obtenu par des leviers en forme de V ou même des leviers qui se croisent.
On rejoint ici l'inconvénient de l'entraînement par pignon qui a été mentionné ci-dessus.
[0008] On a aussi pensé à l'entraînement par chaîne mais le nombre de dents des pignons
de chaque rouleau entrant en contact avec les maillons de la chaîne est trop réduit
et l'usure est importante.
[0009] La présente invention est destinée à remédier à ces inconvénients.
Exposé de l'invention.
[0010] Le nettoyeur calibreur de l'invention est caractérisé principalement par la combinaison
:
a) du support et du guidage des paliers des arbres par les articulations centrales
médianes et alignées de deux séries identiques de leviers croisés articulés entre
eux à leurs deux extrémités et en leur milieu pour former une série de X et de losanges
déformables simultanément, les deux'séries de leviers étant reliées mécaniquement
pour se mouvoir en même temps, étant entendu que la première articulation médiane
est fixée au châssis et que les paliers. des arbres sont guidés par des glissières,
b) de l'entraînement des arbres par deux chaînes sans fin passant alternativement au-dessus
et au-dessous de pignons aux extrémités de chaque arbre, chacun de ceux-ci comportant,
d'un côté un pignon calé sur lui et de l'autre, un pignon fou, les pignons fous et
les pignons calés alternant de chaque côté de la machine, la chaîne de gauche passant
sous le pignon d'un arbre quand la chaîne de droite passe au-dessus de l'autre pignon
du même arbre, le mouvement des chaînes assurant la rotation des arbres dans le même
sens, .
c) de disques ou roues dentées ou étoiles à profil en V,
d) de moyens de protection souples des extrémités des arbres comprenant les roulements,
chaînes et leviers, lesdits moyens étant compatibles avec les déplacements des arbres,
e) de déflecteurs de réception et d'évacuation s'adaptant aux déplacements des arbres,
f) d'un moyen de nettoyage ou débourreur de l'espace entre disques ou roues dentées
ou étoiles par un peigne à dents dirigées vers le haut aux mêmes écartements que les
disques ou étoiles et se déplaçant par intermittence d'un bout à l'autre de la machine,
guidé par une glissière parallèle au plan des rouleaux, et commandé par une chaîne.
[0011] Le dispositif de l'invention permet un réglage continu et uniforme de l'écartement
entre rouleaux même en cours de fonctionnement de la machine. La commande par chaîne
est fiable et silencieuse et, malgré les variations de parcours de celle-ci, il n'est
besoin que d'un tendeur peu important. En effet, lors de l'allongement du dispositif,
la flexion de la chaîne est moins importante et elle s'allonge peu ; alors qu'au cours
du raccourcissement du dispositif, la chaîne parcourt des zigzags à angles plus prononces.
[0012] D'un autre côté, les disques en forme d'étoiles ou disques à profil en V réalisent
des ouvertures carrées pour le passage des produits, ouvertures carrées dont les côtés
s'agrandissent quand on écarte les arbres dans le sens d'une diagonale de ces carrés.
[0013] L'adaptation au déplacement des arbres des déflecteurs par extensibilité du dispositif
télescopique présente l'avantage d'avoir un point d'alimentation fixe sans modification
de la longueur de travaux.
[0014] 'Par ailleurs, comme on le verra plus en détail dans la description ci-après ainsi
que dans les revendications, on prévoit un dispositif de nettoyage de l'espace.entre
disques, roues ou étoiles pour améliorer l'efficacité de la machine.
[0015] Enfin, la séparation de la machine en plusieurs sections dont on peut faire varier
l'écartement des rouleaux de valeurs différentes permet une variation précise du calibrage
des produits.
[0016] L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante qui en donne
un exemple non limitatif de réalisation pratique et qui est illustré par les dessins
joints.
Brève description des figures.
[0017] Dans ces dessins :
La figure 1 est une vue en élévation de la machine avec les arbres écartés au maximum
;
La figure 2 est une vue en élévation de la même machine avec les arbres rapprochés
au maximum ;
La figure 3 est une coupe verticale longitudinale de la machine ;
la figure 4 est une coupe transversale verticale de la machine ;
La figure 5 est une vue en plan partiel de deux arbres avec des disques à profil en
V rapprochés ;
La figure 6 est une vue en plan partiel de deux arbres avec disques à profil en V
écartés.;
La figure 7 est une vue en perspective de l'ensemble de la machine ; ,
La figure 6 est une vue schématique de la liaison de deux rouleaux extrêmes de deux
machines de l'invention disposées en série.
Description d'un mode de réalisation.
[0018] La machine se compose d'un certain nombre d'arbres parallèles, dans ce présent cas,
de 1 à 14, mais qui peut être diminué ou augmenté et quelles qu'en soient les quantités,
sont situés dans un même plan et tournent tous dans le même sens. Sur ces arbres sont
enfilés des disques 15 à profil en V, si bien qu'ils présentent une arête (16). Ces
disques sont avantageusement constitués en élastomère si bien que leur rotation provoque
un secouage des légumes ou similaires sans les détériorer. A la figure 5 on a représenté
deux arbres (2, 3) rapprochés au maximum si bien que les arêtes (16) des disques (15)
de deux arbres contigus se touchent presque tandis qu'à la figure 6 on a représenté
les deux arbres (2 et 3) écartés si bien que les arêtes (16) sont à une certaine distance
les unes des autres. Dans le cas de la figure 5, il subsiste des espaces carrés (17),
(18) réduits entre les disques (15) tandis qu'à la figure 6 il subsiste des espaces
carrés (19), (20) plus grands entre les disques (15), la différence de section des
espaces (17), (18) d'une part, et (19), (20) d'autre part, permettant le calibrage
des légumes ou autres.
[0019] La rotation des arbres (1) est assurée par un motoréducteur (21), qui commande l'un
des arbres, le mouvement étant communiqué aux autres arbres par une chaîne cinématique
qui, dans les exemples connus, est constituée par une cascade de pignons.
[0020] L'ensemble est maintenu par un châssis (22) dont on reconnaît des longerons en (25),
(24).
[0021] L'ensemble de ce qui vient d'être décrit est connu et ne fait pas partie de l'invention
au contraire de la combinaison des moyens qui va maintenant,être décrite plus en détail.
[0022] Une première caractéristique de l'invention consiste dans le fait que les paliers
tels que (25), (26) des arbres (1) à (14) sont supportés et guidés par les articulations
centrales médianes et alignées de leviers inclinés relativement à droite et à gauche
tels que (27) et (28). Chacun de ces leviers est articulé à son extrémité au levier
voisin incliné dans l'autre sens. Cette disposition de leviers égaux articulés dans
la partie médiane et aux extrémités est très ancienne et elle est parfois connue sous
le nom de "ciseau de Nuremberg". Cette disposition forme une suite de losanges déformables
égaux et qui ont tous, par conséquent, les mêmes diagonales. Il en résulte que sous
la déformation de ce dispositif à leviers, la distance entre chacun des arbres (1)
à (7), d'une part et (8) à (14), d'autre part, qui forment partie de deux systèmes
de leviers différents, est toujours la même et varie entre une distance maximum représentée
à la figure 1 et une distance minimum représentée à la figure 2. Chaque série de leviers
(27, 28) comprend un point fixe qui sont les axes des arbres (7), (8) et un levier
qui se déplace avec la plus grande )amplitude qui est, d'une part, le levier (271)
et, d'autre part, le levier (281). Les arbres (1) à (14) sont maintenus dans un même
plan par guidage entre des glissières (77), (78). Les leviers (271) et (281) sont
écartés ou rapprochés par un système de bielles (29), (30) articulées en (31), 5(32)
respectivement aux leviers (271), (2ôl) et en (33), (34) à un palonnier (35) (pouvant
être doublé assurant deux calibres différents sur la même machine, de ce fait, deux
manivelles de commande, et qui peuvent être rendus éventuellement solidaires) oscillant
lui-même autour d'un axe (36) solidaire d'un support (37) fixé au longeron (23). L'oscillation
du palonnier (35) est assurée par un écrou solidaire dudit palonnier dans lequel se
visse l'extrémité filetée (3S) d'une manivelle (39) tournant dans un palier butée
(40) fixé sur le châssis (22).
[0023] On comprend que le mouvement de chaque manivelle (39) fasse osciller dans un sens
ou dans l'autre, l'un ou les deux palonniers (35) en poussant ou en tirant les bielles
(29) ou (30) qui agissent d'elles-mêmes sur les leviers (271) et (281) pour, soit
écarter les séries de leviers suivant les flèches (41, 42) (figure 1), soit les rapprocher
suivant les flèches (43, 44) (figure 2).
[0024] Sur les leviers (271) est fixée la partie inférieure (45) du déflecteur de réception
sur laquelle repose la partie supérieure (46) de celui-ci articulée en (47) en haut
d'un montant (48) du châssis (22), donnant un point fixe à l'alimentation.
[0025] Un déflecteur d'évacuation (49) est fixé sur le dernier levier (27) dirigé vers le
bas de l'arbre (14) correspondant à l'autre série de leviers croisés.
[0026] Il est bien entendu que le système de palonnier (35) de bielles (29), (30) avec leurs
articulations correspondantes venant aboutir aux leviers (271) et (281) ont leur correspondant
de l'autre côté de la machine, à savoir le palonnier (351) et les bielles (301) et
(291) (figure 7) dont les mouvements sont coordonnés par l'axe (36) de façon à déplacer
simultanément exactement les quatre séries de leviers croisés, tels que (27), (28),
supportant les arbres (1) à (14) et les déplaçant parallèlement les uns aux autres
de façon à ce que leur écartement soit toujours le même ou éventuellement à l'aide
de deux volants provoquant deux calibres différents, sur la même machine. Comme les
arbres (7) et (8) sont fixes, il y a donc une exception en ce qui concerne ceux-ci
dont l'écartement ne change pas.
[0027] On a représenté une réalisation avec quatre jeux de leviers croisés avec palonniers
qui sont commandés simultanément mais il serait facile d'imaginer une machine avec
quatre jeux de leviers croisés mais où l'écartement des arbres (1) à (7), pourrait
être commandé séparément de l'écartement des arbres (8) à (14) par une commande de
deux manivelles telles que (39) et avec des axes (36) différents.
[0028] On peut aussi imaginer (figure 8) de mettre bout à bout deux machines (50) et (51)
et de relier le dernier arbre (14) avec rouleau à disque (15) de la machine (50) avec
le premier arbre (52) avec rouleaux de la machine (51) par une bande sans fin (79)
qui est maintenue par des rouleaux (53), (54) qui dévient le brin inférieur (55) de
la bande (52) pour le tendre grâce au poids du rouleau tendeur (56) qui tourne librement.
[0029] On va maintenant décrire une caractéristique essentielle de la machine de l'invention
qui concerne l'entraînement des arbres (1) à (14).
[0030] Les arbres (7) et (8) de la machine (figures 3 et 4) comportent à leur extrémité
un pignon calé sur eux tel que (57) qui est en prise avec une chaîne (58) (figure
1 et figure 2) si bien que la rotation synchrone des deux arbres (7) et (8) est assurée.
[0031] En outre, tous les autres arbres (1) à (14) comportent à un bout un pignon tel que
(59) calé sur l'arbre et à l'autre bout, un pignon fou (60). Les arbres impairs ont
les pignons fous sur un côté de la machine tandis que les arbres pairs ont les pignons
calés de ce même côté. C'est l'inverse sur l'autre côté de la machine. On prévoit
ensuite, de chaque côté de la machine, une chaîne sans fin telle que (61) qui, d'un
côté de la machine, passe au-dessus de tous les pignons calés (59) et en dessous de
tous les pignons fous (60). On prévoit, de l'autre côté de la machine, une autre chaîne
sans fin (62) ou une courroie qui passe en-dessous de tous les pignons calés des arbres
et au-dessus de tous les pignons fous. Les chaînes (61) et (62) tournent donc en sens
inverse. La chaîne (61) entraîne les pignons fixes des arbres par le dessus, tandis
que la chaîne (62) les entraîne par le dessous. Elles sont maintenues chacune à une
extrémité par un barbotin (63) et, à l'autre extrémité, par un pignon (64) maintenu
à l'extrémité d'un levier oscillant (65) et qui est rappelé dans le sens des flèches
(66, 67) par un ressort (68) maintenu autour d'une tige (69) attachée au châssis (22),
l'ensemble servant de tendeur à la chaîne.
[0032] Grâce à cette disposition, tous les arbres (1) à (14) tournent dans le même sens.
En outre, on peut les écarter les uns des autres suivant deux positions extrêmes qui
sont représentées aux figures 1 et 2. En fait, le tendeur consti-
tué par le pignon (F4), le levier (65), le ressort (68) et la tige (69) n'oscillent
que très peu entre les positions extrêmes ; les chaînes (61) et (62) fléchissent moins
dans la position de la figure 1 que dans celle de la figure 2 si bien que la distance
entre le barbotin (63) et le pignon (64) est plus grande dans la figure 1 que dans
la figure 2. Le brin inférieur de retour de chaque chaîne (61), (62) est supporté
par une glissière (70).
[0033] Cet entraînement des arbres (1) à (14) est très régulier et se fait sans bruit surtout
si l'on utilise des chaînes sans fin (61), (62) à rouleaux dont la technique est bien
maitrisée notamment dans les motocycles. Toutefois, ce dispositif d'entraînement n'est
pas exclusif et on pourrait utiliser des courroies qui pourraient fonctionner dans
de bonnes conditions si on pouvait éviter le glissement desdites courroies sur les
poulies remplaçant les pignons calés sur les arbres (1) à (14).
[0034] De toute façon, le mécanisme est protégé, vers l'extérieur, par des carters de protection
(71), (72), (figure 7) et, du côté de l'intérieur de la machine, par des bavettes
(73), (74) qui sont obliques et souples, par exemple en caoutchouc, et qui sont fixées
au-dessus des arbres aux parois (75), (76) de la goulotte constituée par la machine.
L'extrémité inférieure des bavettes (73), (74) effleure les arbres (1) à (14) et les
disques (15) d'extrémité qu'ils supportent.
[0035] La machine sert au nettoyage, au transport et au calibrage de toutes sortes de légumes,
tels que des pommes de terre, des carottes, des oignons, des endives, des betteraves
ou autres. Elle peut servir aussi au même usage en ce qui concerne les fruits et même
les fruits de mer, par exemple les huîtres. Les disques (15) étant en élastomère,
il arrive
fréquemment que des légumes ou fruits viennent se coincer entre les flancs de deux de
ces disques. Il faut donc prévoir un dispositif d'élimination de ces fruits et de
nettoyage de la machine.
[0036] On réalise donc le nettoyage de l'espace entre disques ou étoiles par un peigne comprenant
autant de dents dirigées vers le haut qu'il y a d'espaces entre les disques (15) et
dont l'écartement correspond précisément à l'écartement desdits espaces. Ce peigne
est maintenu sur des glissières parallèles au plan des rouleaux de manière à pouvoir
se déplacer parallèlement à lui-même et parallèlement aux arbres (1) à (14), sous
ceux-ci pour que les dents du peigne s'introduisent entre les espaces des disques
(15). Chaque extrémité du peigne, à proximité de sa glissière, est main- )tenue par
une chaîne sans fin renvoyée, à chaque bout de la machine, par un pignon calé sur
deux arbres. La rotation de ces arbres, dans un sens puis dans l'autre, déplace les
chaînes et le peigne d'un bout à l'autre de la machine dans les deux sens en effectuant
le nettoyage prévu. La >rotation des arbres de commande du peigne peut s'effectuer
par une manivelle à la main suivant les besoins nécessaires. En effet, la fréquence
du coinçage des fruits ou légumes entre les disques (15) dépend de la récolte. Ce
dispositif n'a pas été représenté dans les dessins car il est simple à comprendre
par l'homme de l'art.
[0037] Il faut signaler que la machine peut être composée de plusieurs groupes successifs
d'arbres parallèles rotatifs (1) à (14), chaque groupe étant réglé pour un calibre
différent sur cette même machine. Le changement de calibre peut être effectué soit
indépendamment des autres groupes, soit effectué mécaniquement et simultanément.
1. Perfectionnements aux nettoyeurs, transporteurs, dégrenailleurs et calibreurs de
légumes ou fruits, tels que pommes de terre, carottes, oignons, endives, betteraves,
huitres ou analogues, constitués d'arbres parallèles (1) à (14) dans un même plan,
tournant tous dans le même sens et portant des disques ou roues dentés ou étoiles
(15) équidistants, le calibre voulu étant obtenu par changement de la distance entre
les axes des arbres, cette distance étant généralement de plus en plus grande de l'amont
vers l'aval de la machine pour laisser passer entre les arbres des produits de plus
en plus gros, chacun des arbres (1) à (14), maintenu dans un châssis (22), étant entraîné
en rotation, caractérisés par la combinaison :
a) du support et du guidage des paliers (25), (26) des arbres (1) à (14) par les articulations
centrales médianes et alignées de deux séries identiques de leviers croisés (27),
(28) articulés entre eux à leurs deux extrémités et en leur milieu pour former une
série de X et de losanges déformables simultanément, les deux séries de leviers (27),
(28) étant reliées mécaniquement pour se mouvoir en même temps, ou avec deux volants,
se mouvoir indépendamment, étant entendu que la première articulation médiane est
fixée au châssis (22) et que les arbres (1) à (14) sont guidés par des glissières
(77), (78),
b) de l'entraînement des arbres (1) à (14) par deux chaînes sans fin (61), (62) passant
alternativement au-dessus et au-dessous des pignons (59), (60) aux extrémités de chaque
arbre, chacun de ceux-ci comportant, d'un côté un pignon calé sur lui (59) et, de
l'autre, un pignon fou (60), les pignons fous (60) et les pignons calés (59) alternant
de chaque côté de la machine, la chaîne de gauche passant sous le pignon d'un arbre
quand la chaîne de droite passe au-dessus de l'autre pignon du même arbre, le mouvement
des chaînes (61), (62) assurant la rotation des arbres (1) è (14) dans le même sens,
c) de disques ou roues dentées ou étoiles à profil en V (15),
d) de moyens de protection souples des extrémités des arbres (1) à (14) comprenant
les roulements, chaînes et leviers, lesdits moyens étant compatibles avec les déplacements
des arbres,
e) de déflecteurs de réception (45), (46) et d'évacuation (49) s'adaptant aux déplacements
des arbres (1) à (14),
f) d'un moyen de nettoyage de l'espace entre disques ou roues dentées ou étoiles (15)
par un peigne à. dents dirigées vers le haut aux mêmes écartements que les disques
ou étoiles (15) et se déplaçant périodiquement d'un bout à l'autre de la machine,
guidé par une glissière parallèle au plan des rouleaux.
2. Machine, telle que définie dans la revendication 1, caractérisée par le fait que
les deux séries de leviers croisés (27), (28) sont commandés, à leurs extrémités non
fixes, chacune par une bielle (29), (30) reliée à une tige oscillante, ces deux tiges
étant calées sur un axe actionné en rotation par une commande de réglage qui allonge
ou raccourcit les séries de leviers (27), (2ô) en écartant ou en rapprochant les arbres
(1) à (14).
3. Machine, telle que définie dans la revendication 2, caractérisée par le rait que
les deux séries de leviers (27), (28) sont doublées par deux autres séries symétriques
qui s'étendent à partir du centre de la machine.
4. Machine, telle que définie dans la revendication 3, caractérisée par le fait que
les quatre séries de leviers sont commandées simultanément par le même axe central
sur lequel sont calés deux palonniers (35) au bout desquels sont articulées des bielles
(29), (30) articulées elles-mêmes en (31), (32) à leurs autres extrémités sur les
bouts des séries de leviers (271), (281).
5. Machine, telle que définie dans la revendication 3, caractérisée par le fait que
les deux couples de séries de leviers croisés (27), (28) articulés sont commandés
séparément pour faire varier séparément la distance entre les arbres.
6. Machine, telle que définie dans l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisée
par le fait que les deux arbres contigus correspondant aux premières articulations
médianes des séries de leviers (271), (281); fixés au châssis (22) sont liés en rotation
par pignons et chaîne, l'un de ces arbres étant commandé en rotation par motoréducteur
(21).
7. Machine, telle que définie dans la revendication 1, caractérisée par le fait que
la protection des entraînements et du guidage des arbres est assurée par des bavettes
souples obliques (73), (74) fixées au-dessus des arbres sur les parois (75), (76)
de la goulotte dominant ceux-ci et flottant sur les disques, roues dentées ou étoiles'(15)
latéraux de ceux-ci.
8. Machine, telle que définie dans la revendication 1, caractérisée par le fait que
le déflecteur de réception est en deux parties superposées, une partie inférieure
(45) fixée obliquement aux derniers leviers (271) des séries de leviers articulés
(27), (28), et une autre partie supérieure (46) suspendue par une articulation (47)
en haut du châssis (22) et s'appuyant sur la partie inférieure (45).
9. Machine, telle que définie dans la revendication 5, caractérisée par le fait qu'elle
comporte successivement plus de deux couples de séries de leviers croisés (27), (28)
articulés dont les rouleaux extrêmes aval du premier couple et amont du deuxième couple
notamment, sont reliés par bande sans fin (79) à brin supérieur sensiblement horizontal
et à brin inférieur (55) comportant un rouleau tendeur (56).