[0001] Dans l'industrie textile, il est souvent nécessaire de traiter les fils, notamment
pour augmenter leur mouillabilité vis-à-vis des bains de teinture ou autres substances
chimiques.
[0002] Le terme "fil" doit être entendu dans un sens large, couvrant notamment les fibres
naturelles, par exemple le coton, et les fibres synthétiques, à l'état de crins et
de multifilaments.
[0003] Un procédé de traitement connu consiste à soumettre le fil à une décharge électrique.
De façon plus précise, on fait passer le fil dans une décharge alternative créée entre
un cylindre recouvert d'un diélectrique et une plaque métallique. Ce type de décharge
a des inconvénients. Il nécessite une puissance électrique importante. Le temps de
séjour de la fibre dans ce type de décharge doit être au minimum de 5 secondes si
l'on veut observer une modification de la fibre. Cette durée est incompatible avec
des traitements de fil en ligne.
[0004] On connait également un procédé dans lequel on soumet le fil à un arc électrique
que l'on fait tourner de façon que le fil soit soumis à l'arc de façon répétitive,
mais chaque fois pendant un court instant (brevet
GB 1 300 088).
[0005] L'invention vise à fournir un procédé répondant mieux que ceux antérieurement connus
aux exigences de la pratique, notamment en ce qu'il exige une moindre consommation
d'énergie et autorise une circulation à grande vitesse du fil.
[0006] Dans ce but, l'invention propose notamment un procédé suivant lequel on fait passer
le fil par un emplacement où l'on établit un arc coupé, à fréquence élevée, par une
impédance placée dans le circuit électrique de création de l'arc.
[0007] L'effet de l'arc coupé, que l'on peut comparer à une étincelle, est très différent
de celui d'un arc entretenu ; on peut vraisemblablement attribuer cette différence
au fait que l'arc coupé s'amorce sous une tension beaucoup plus élevée (d'au moins
un ordre de grandeur) que la tension permanente d'un arc entretenu, ce qui se traduit
par la communication d'une énergie beaucoup plus grande aux particules. Le spectre
d'excitation (spectre d'étincelle) est beaucoup plus riche et les niveaux d'énergie
plus élevés que dans un arc entretenu. De plus, l'utilisation d'un arc coupé permet
de s'affranchir d'un problème créé par l'emploi d'un arc entretenu : du fait de l'étouffement
de l'arc, il n'y a pas d' "accrochage" en un point du fil en déplacement.
[0008] Il sera en général nécessaire que le courant moyen soit d'au moins 400 µA pour un
fil circulant à 5 m/mn et soit d'autant plus élevé que la vitesse du fil est plus
élevée. L'intensité du courant moyen d'arc peut d'ailleurs être régulée en fonction
de la vitesse de circulation du fil.
[0009] On évite le risque de brûlure et de coupure du fil du fait que chaque décharge est
extrêmement brève ; la fréquence de répétition élevée des arcs permet cependant de
traiter le fil sur toute sa longueur. Chaque décharge a une puissance de crête élevée,
mais met en jeu une énergie faible.
[0010] Le procédé sera généralement mis en oeuvre dans l'air lorsque le seul résultat recherché
est l'amélioration de la mouillabilité. Cette solution a en effet l'avantage de la
simplicité. L'arc peut être alimenté : en courant continu ou alternatif redressé,
cette seconde solution ayant l'avantage de garantir l'extinction à chaque retour à
zéro de la tension.
[0011] L'invention propose également un dispositif de traitement comprenant au moins un
module constitué d'une première électrode et d'une seconde électrode placées face
à face et à distance déterminée, un circuit électrique d'application de tension entre
les électrodes, et des moyens pour faire circuler le fil entre les électrodes en un
emplacement d'apparition d'arc, caractérisé en ce que ledit circuit comporte un générateur
capable d'établir entre les deux électrodes une tension d'arc en l'absence de circulation
de courant dans le circuit, la puissance du générateur et l'impédance du circuit étant
telles que l'arc se coupe, après amorçage, en un temps bref par rapport à la durée
de remontée à la tension d'amorçage d'arc.
[0012] Dans la pratique, la période de répétition des arcs sera de plusieurs ordres de grandeur
supérieure à la durée d'arc.
[0013] Il faut éviter que l'arc n'éclate ailleurs qu'à l'emplacement du fil. Pour cela,
dans un premier mode d'exécution, le fil est encadré par du diélectrique obligeant
l'arc à éclater entre les électrodes au droit du fil. Toutefois, cette précaution
s'est révélée en général superflue.
[0014] Dans un autre mode, les électrodes sont constituées par des lames parallèles à une
même direction et formant entre elles un angle de façon à être les plus rapprochées
à l'emplacement de passage du fil.
[0015] Lorsqu'on souhaite travailler à vitesse élevée du fil, il est avantageux de soumettre
celui-ci à plusieurs arcs successifs. Pour cela, le dispositif peut comporter plusieurs
modules disposés successivement sur le trajet du fil et correspondant à plusieurs
trajets d'arc différents par rapport au fil. Au lieu de prévoir plusieurs modules,
on peut faire circuler le fil de façon qu'il constitue un enroulement bobiné, dont
les spires adjacentes sont jointives ou très rapprochées, qui passe sous une même
électrode en forme de lame.
[0016] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit de dispositifs
qui en constituent des modes particuliers de réalisation donnés à titre d'exemples
non limitatifs. La description se réfère aux dessins qui l'accompagnent, dans lesquels
:
- la figure 1 est un schéma de principe d'un dispositif de mise en oeuvre de l'invention,
- la figure 2 est une vue de dessus du module de la figure 1,
- la figure 3 montre un module constituant une variante de celui des figures 1 et
2,
la figure 4 montre une répartition possible de modules successifs le long d'un fil
à traiter,
- la figure 5 montre l'allure de la variation de la tension entre les électrodes en
fonction du temps dans le cas d'un générateur continu,
- la figure 6 illustré les résultats d'essais effectués sur un même fil, traité et
non traité,
- la figure 7 est un schéma de principe montrant les éléments principaux d'un dispositif
constituant une autre variante ;
- la figure 8 montre l'allure de la variation du champ électrique en fonction du temps
dans le dispositif de la figure 7, relevée à l'oscillographe,
- la figure 9, similaire à la figure 1, montre une autre variante encore.
[0017] Le dispositif schématisé en figures 1 et 2 est destiné à soumettre le fil 10 à traiter
à un arc produit en un seul emplacement. Il comprend un support conducteur 11, tel
qu'une plaque ou un tambour d'entrainement du fil 10, constituant une première électrode,
et une lame 12 constituant une seconde électrode. Un générateur électrique 13 permet
d'établir entre les électrodes 11 et 12 une tension suffisante pour créer un arc entre
les électrodes. Pour localiser l'arc à l'emplacement du fil 10, celui-ci peut être
encadré par des plaques de matériau diélectrique 14, en oxyde de béryllium poli par
exemple, délimitant un chemin de circulation du fil et pouvant servir d'appui à la
lame 12. Celle-ci doit être aussi près que possible du fil 10. L'expérience a toutefois
fait apparaïtre que les plaques sont fréquemment inutiles et que le fil canalise la
décharge.
[0018] Le générateur 13 doit être capable d'établir une tension d'arc, mais muni de moyens
qui étouffent cet arc dès sa naissance. Il peut être prévu pour appliquer une tension
de polarité te ou alternative avantageu- sement à fréquence élevée, de l'ordre du
kHz au moins.
[0019] L'utilisation d'une tension de polarité déterminée présente un intérêt particulier
lorsque la nature des charges transportées influe sur les transformations du fil.
Par exemple,.les aigrettes (dites aussi dards ou "streamers") qui apparaissent lorsque
la lame électrode 12 est positive, sont constituées de particules chargées d'énergie
cinétique suffisante pour ouvrir des liaisons.
[0020] Dans tous les cas, les moyens de coupure de l'arc peuvent être constitués par une
impédance en série, de valeur suffisante. Cette impédance sera une résistance dans
le cas de tension continue, une inductance en cas de tension alternative ou pulsée,
cette dernière solution permettant de diminuer les pertes Joule.
[0021] Dans le mode d'exécution montré en figure 1, le générateur 13 comporte un transformateur
élévateur 15 auquel est appliquée une tension alternative, soit à partir du réseau
de distribution, soit à partir d'un hacheur ou oscillateur fournissant une fréquence
élevée. Un pont de redresseurs 16 permet d'appliquer des alternances toutes de même
polarité à l'électrode 12 par l'intermédiaire d'un inductance 17. L'électrode 11 est
maintenue à la masse.
[0022] Le générateur 13 doit être capable. de fournir la tension V d'amorçage (figure 5)
qui sera au minimum de 2 kV et généralement comprise entre 5 et 20 kV.
[0023] Le fonctionnement du dispositif est le suivant :
[0024] La tension appliquée par le générateur 13 aux électrodes 11 et 12 augmente jusqu'à
atteindre la tension d'amorçage d'un arc. Cet arc contourne le fil et le pénètre.
Le courant d'arc provoque une chute de tension quasi instantanée, indiquée en 18 sur
la figure 5. Dès que l'intensité du courant tombe au-dessous d'une valeur de l'ordre
de 1 A, l'arc se coupe. La tension étant alors pratiquement retombée à zéro, elle
remonte suivant une loi approximativement exponentielle comme indiqué en 19 sur la
figure 5. Dès que la tension atteint de nouveau la valeur V , correspondant à l'amorçage,
le cycle se reproduit.
[0025] La durée d'un cycle est extrêmement brève, de sorte qu'il n'y a pas de risque de
brûlure et de coupure du fil, sans qu'il soit pour cela nécessaire de revêtir le support
11 d'un diélectrique, comme dans le cas des dispositifs de traitement à décharge alternative,
mentionnés plus haut.
[0026] Le courant moyen qui passe, pour des fils de diamètre courant, doit être au moins
de 400 µA pour une vitesse de défilement de quelques mètres par minute. Ce courant
moyen doit évidemment augmenter avec la vitesse. On peut envisager un courant moyen
de l'ordre du milliampère pour une vitesse de 50 m par minute.
[0027] Dans la variante de réalisation montrée en figure 3, le fil 10a passe dans un module
dont les électrodes sont constituées de deux lames lla et 12a. Ces deux lames sont
plates à extrémité en biseau. Elles sont parallèles à une même direction mais font
entre elles un angle, typiquement supérieur à 10°. Ainsi, la distance entre leurs
biseaux est variable et présente un minimum en un emplacement qui est celui où l'on
fait passer le fil 10a.
[0028] Le fonctionnement d'un tel dispositif est le même que celui déjà décrit en faisant
référence aux figures 1 et; 2.
[0029] Il sera souvant souhaitable de soumettre le fil à plusieurs décharges successives.
Pour cela, dans le cas de la figure 1, on pourra constituer le support 11 par un tambour
sur lequel repose le fil et qui circule devant des lames électrodes régulièrement
réparties dans le sens circonférentiel.
[0030] Dans le cas du mode de réalisation montré en figure 3, on pourra utiliser plusieurs
modules successifs identiques 20, 21, 22,... répartis le long du trajet suivi par
le fil 10a. Les modules successifs ont avantageusement des orientations différentes
autour du fil de façon que celui-ci soit traité de façon homogène.
[0031] A titre d'exemple, on peut indiquer que l'on a comparé les effets du traitement suivant
l'invention et du traitement par décharge alternative classique sur un fil de coton.
[0032] Pour cela, on a mesuré le retrait du fil trempé dans une solution de soude à 23%
en poids et contenant 3 cm
3 d'un agent mouillant type "Mercerol" par litre. La variation de longueur ΔL, en fonction
du temps T, est indiquée sur la figure 6. La courbe 23 montre la variation pour un
fil non traité. La courbe 24, en trait plein, montre la variation dans le cas d'un
fil traité par vingt modules du genre montré en figure 3, avec une vitesse de défilement
de 5 m par minute et un courant moyen de 400 µA pour chaque module. Cette courbe 24
est sensiblement la même que celle que l'on obtient pour une machine classique. On
voit que l'invention permet d'obtenir sensiblement le même résultat que le procédé
antérieur, mais avec une durée de traitement beaucoup plus courte.
[0033] Dans les réalisationsmontrées en figures 1 à 4, chaque électrode ne permet de traiter
qu'un fil une seule fois.
[0034] Cet inconvénient est écarté dans le mode de réalisation montré en figure 7 où le
fil à traiter 10b est mis sous forme d'enroulement à spires jointives ou légèrement
espacées par un jeu de deux rouleaux 25 et 26 dont les axes seront en général parallèles
et un peigne de guidage 27. L'arc coupé est alors formé entre le fil là où il est
porté par le rouleau 25 et ùne électrode 12b en forme de lame, similaire à celle montrée
en figure 1, située dans un plan passant par l'axe du rouleau. On multiplie ainsi
le nombre de passages du fil sous une même électrode.
[0035] On pouvait craindre que l'arc éclate préférentiellement sur certains emplacements
de passage. L'expérience a montré qu'il n'en était rien et même que l'emplacement
frappé par une étincelle écarte l'étincelle suivante. Vraisemblablement, le fait que
le fil est devenu conducteur là où il a été atteint par l'arc et qu'il écoule les
charges qui ne peuvent s'accumuler obligé l'amorçage suivant à s'effectuer ailleurs.
On peut d'ailleurs vérifier la bonne répartition des décharges visuellement : du fait
de la persistance des impressions lumineuses, on doit voir apparaitre un rideau de
décharges intéressant tout le "paquet" de fils.
[0036] Ce même test visuel permet de vérifier que l'on se trouve en régime d'étincelles,
qui se traduit par un aspect plus blanc ; on peut d'ailleurs fréquemment passer du
régime d'arc entretenu au régime d'arc coupé en diminuant la puissance du générateur
où en augmentant la vitesse de défilement.
[0037] Le générateur 13b montré en figure 7 comporte, comme celui de la figure 1, un transformateur-élévateur
15b dont le primaire reçoit une tension alternative, avantageusement à fréquence élevée,
supérieure à celle du réseau de distribution, à laquelle la capacité parasite répartie
28 du transformateur n'est généralement plus négligeable.
[0038] Pour éviter l'apparition d'arc entretenu, le circuit comporte une impédance constituée
par une capacité 29 placée le plus près possible de l'électrode 12b et qui espace
les arcs coupés dans le temps, du fait du temps nécessaire à sa recharge : les intervalles
ainsi ménagés évitent le maintien par résidu d'ionisation. L'arc entretenu s'amorçant
plus facilement sur une alternance négative, les redresseurs 30 sont montés pour ne
; permettre que l'application d'alternances positives. La présence du condensateur
31 évite une consommation correspondante.
[0039] Un dispositif réalisé pour traiter des fils de matériau polyester comportait un transformateur
alimenté à une fréquence de 2 kHz et alimentant un circuit ayant des condensateurs
29 et 31 de 70 et 500 pF, respectivement. Le transformateur était alimenté à 2 kHz,
c'est-à-dire à une valeur proche de sa fréquence d'accord de 2,5 kHz,et fournissait
une tension de crête de 15 kV.
[0040] La tension aux bornes de l'arc (entre électrodes 12b et 25) avait alors la forme
montrée en figure 8 : on voit que la durée t , déterminée par le temps de recharge
de la capacité 31 à travers les redresseurs 30, était nettement plus longue que la
durée t entre arcs. Cette dernière était d'environ 50 µs alors que la durée de chaque
arc était de quelques ns.
[0041] La nature même du circuit de la figure 7 fait qu'une seule étincelle peut éclater
à la fois, ce qui limite le nombre d'étincelles frappant le fil au cours du traitement.
Cette limitation peut être écartée en fractionnant l'électrode reliée au générateur
en plusieurs lames découplées. Le mode de réalisation de la figure 9 comporte deux
lames 12c placées chacune face à une zone respective du tambour 25c. Chaque lame 12c
est alimentée par le transformateur 15c à travers une impédance d'étouffement, qui
peut être constituée par une impédance 32 de quelques µH, du fait du fonctionnement
en courant alternatif,et est découplée par un condensateur 33. Il peut ainsi y avoir
application simultanée de deux arcs au fil 10c.
1. Procédé de traitement de fils textiles (10, 10a, lOb) par décharge électrique suivant
lequel on fait passer le fil par un emplacement où l'on établit un arc, caractérisé
en ce que l'arc est coupé à fréquence élevée, la période de répétition étant supérieure
d'au moins un ordre de grandeur à la durée d'un arc.
2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'on fait circuler à
plusieurs reprisés le même fil porté par une surface conductrice sous une électrode
en forme de lame (12b) placée à proximité immédiate du fil, et en ce que l'on porte
la lame à'une tension au moins égale à 2 kV en l'absence de courant d'arc.
3. Procédé suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'on détermine la
fréquence et l'intensité des arcs, de façon que le courant moyen soit d'au moins 400
uA pour un fil circulant à 5 m/mn et soit d'autant plus élevé que la vitesse du fil
est plus élevée.
4. Dispositif de traitement de fils textiles par décharge électrique, comprenant au
moins un module constitué d'une première électrode (12) et d'une seconde électrode
(11) placées face à face et à distance déterminée, un circuit électrique d'application
de tension entre les électrodes et des moyens pour faire circuler le fil entre les
électrodes en un emplacement d'apparition d'arc, caractérisé en ce que ledit circuit
comporte un générateur (13) capable d'établir entre les deux électrodes une tension
d'arc en l'absence de circulation de courant dans le circuit, la puissance du générateur
et l'impédance du circuit étant telles que l'arc se coupe après amorçage en un temps
bref par rapport à la durée de remontée à la tension d'arc.
5. Dispositif suivant la revendication 4, caractérisé en ce que l'une des électrodes
est reliée à un transformateur d'alimentation (15b) par l'intermédiaire d'une capacité
(31) et montée en parallèle avec un redresseur (29).
6. Dispositif suivant la revendication 4, caractérisé en ce que l'une des électrodes
est reliée à un transformateur d'alimentation (15c) par l'intermédiaire d'une impédance
inductive (32) et est en parallèle avec un condensateur (33).
7. Dispositif suivant la revendication 4, 5 ou 6, caractérisé en ce que les électrodes
sont constituées par des lames (lla, 12a) parallèles à une même direction et formant
entre elles un angle de façon à être les plus rapprochées à l'emplacement de passage
du fil.
8. Dispositif suivant la revendication 4, 5 ou 6, caractérisé en ce que les électrodes
sont constituées l'une par un tambour rotatif (11, 25, 25c) portant le fil et, l'autre,
par une lame (12, 12b, 12c) disposée suivant un plan passant par l'axe du tambour.
9. Dispositif suivant la revendication 8, caractérisé en ce qu'il est prévu pour faire
circuler le fil (10b, 10c) suivant plusieurs spires successives-sur le tambour (25,
25c) face à la lame (12b, 12c).
10. Dispositif suivant les revendications 6 et 9, caractérisé en ce que la lame (12c)
est en plusieurs fractions dont chacune est en regard d'une fraction du tambour (25c)
et est reliée au transformateur (15c) par l'intermédiaire d'une imnédance distincte
(32),chaque fraction coopérant avec plusieurs spires du fil (10c).