[0001] La présente invention concerne des perfectionnements apportés aux dispositifs économiseurs
de carburant pour carburateurs et autres appareillages analogues élaborant des mélanges
carburant-comburant, notamment pour les moteurs à combustion interne.
[0002] Dans ce qui suit et dans un but de simplification on se limitera, à titre illustratif,
au cas des carburateurs pour moteurs à explosion de types classiques, ce qui représente
actuellement le cas le plus fréquent et le domaine d'application le plus large des
dispositifs conformes à l'invention.
[0003] Les dispositifs économiseurs d'énergie en général et de carburant en particulier
tendent à se multiplier mais leur efficacité n'est pas toujours démontrée, au moins
à grande échelle, sur des durées d'emploi prolongées de façon reproductive.
[0004] Certains présentent actuellement un rendement satisfaisant et ceci sur des types
de carburateurs et de moteurs très divers et avec des conducteurs eux-mêmes très variés,
sur la plus longue durée d'exploitation et sans dommage sur le reste de l'installation.
[0005] L'un de ces dispositifs auxquels se rapporte la présente demande de brevet a été
décrit dans la demande de brevet français N° 78 32324 déposée par le demandeur le
16 Novembre 1978 et ayant pour titre "dispositif régulateur de la richesse du mélange
fourni par un carburateur lors de la transition entre le régime au ralenti et la marche
normale".
[0006] Le dispositif décrit dans cette demande de brevet est constitué par un petit appareil
régulateur relié d'une part au filtre à air, du côté air filtré, et d!autre part au
puits dsralenti du carburateur,entre le gicleur de ralenti et le débouché de ce puits
dans la tubulure d'admission, au moyen d'une vis de richesse spéciale percée pouvant
être notamment utilisée à cet effet.Ce régulateur a pour but de réduire la consommation
excédentaire et l'accroissement de la pollution notamment dans les régimes transitoires.
Plus généralement, quand les orifices de progressivité débitent, ce dispositif agit
directement sur la cause de ces effets nocifs, c'est-à-dire sur les valeurs excessives
atteintes par la dépression régnant dans le puits de ralenti, alors que l'alimentation
du moteur est assurée,pour une part variable selon le régime du moteur, par le mélange
issu des orifices de progressivité ménagés généralement à la base du puits de ralenti
et dégagés par la rotation du papillon.
[0007] Ce dispositif régilateur comprend une enceinte divisée en deux chambres de volumesvariables
par une membrane déformable qui, en position de repos, obture la communication entre
deux canalisations à savoir une première canalisation reliée à une source de gaz additionnel
(par exemple air filtré) et une seconde canalisation débouchant à la base du puits
de ralenti du carburateur, en aval du calibreur d'air et du gicleur de ralenti mais
en amont des orifices de progressivité faisant communiquer le puits de ralenti avec
la chambre de carburation du carburateur. L'équipage mobile que constitue la membrane
déformable se déplace sous l'effet de la dépression dans le puits de ralenti à partir
d'un seuil prédéterminé de dépression, et ce à l'encontre d'un dispositif de rappel,
pour mettre en communication le puits de ralenti et la source de gaz additionnel.
[0008] Ainsi le régulateur qui fonctionne en valve automatique, met,aux momentsopportuns,le
puits de ralenti en communication avec l'atmosphère (au travers du filtre à air) ou
avec une source de fluide additionnel (gaz de carter ou gaz d'échappement recyclés,
autres gaz combustibles ou non). Le calibreur d'air se trouve ainsishunté, la dépression
dans le puits en aval du gicleur de ralenti s'abaisse et celui-ci qui est alors sollicité
par une moindre dépression, voit son débit réduit, alors que le débit d'air global
n'est pas modifié dans une mesure trop importante afin de ne pas nuire au fonctionnement
du moteur. On évite ainsi le surenrichissement du mélange carburant/comburant qui
se produit habituellement et on en supprime les effets néfastes sur la consommation
et la pollution.
[0009] Un tel disppsitif régulateur dont l'efficacité a été démontrée par les essais, présente
une ouverture et une fermeture franches, le seuil de dépression commandant l'ouverture
étant déterminé d'une façon fixe pour un dispositif donné.
[0010] La présente invention concerne des perfectionnements apportés à un tel dispositif
dans le but de permettre de régler les conditions d'ouverture et de fermeture du système
à membrane, tout en maintenant les caractéristiques avantageuses suivantes du dispositif
connu antérieurement, à savoir:
- le fait que l'information apportée au régulateur, (c'est-à-dire la valeur de la
dépression dans le puits) et l'action qu'elle détermine (c'est-à-dire l'injection
d'air ou de tout autre fluide dans le puits) empruntent la même voie permet un montage
extrêmement simple.
une grande vivacité d'ouverture et de fermeture obtenue gràce à l'attraction magnétique
qui présente l'avantage d'une décroissance rapide dès le début de l'accroissement
de l'entrefer et réciproquement, ce qui n'est pas le cas lorsque l'on emploie des
dispositifs de rappel classiques, tels que des ressorts.
[0011] La présente invention a donc pour but de régler principalement le seuil d'ouverture
et de fermeture du dispositif régulateur sans porter atteinte aux caractéristiques
fondamentales ci-dessus exposées.
[0012] A cet effet, le dispositif régulateur suivant l'invention est caractérisé en ce qu'il
comporte des moyens de réglage qui agissent conjointement, additivement ou soustractivement,
avec le mécanisme de rappel de l'équipage mobile pour ajuster le seuil d'ouverture
et de fermeture de la membrane déformable.
[0013] On décrira ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution
de la présente invention en référence au dessin annexé sur lequel :
La figure 1 est une vue en coupe axiale et verticale d'un dispositif régulateur suivant
l'invention.
La figure 2 est un diagramme illustrant le fonctionnement du dispositif régulateur
représenté sur la figure 1.
Les figures 3, 4, 5 et 6 sont des vues en coupe axiale et verticale de diverses variantes
d'exécution du dispositif régulateur suivant l'invention.
La figure 7 est un diagramme illustrant le fonctionnement du dispositif représenté
sur la figure 6.
[0014] Le dispositif régulateur suivant l'invention représenté sur la figure 1 comprend
un corps 1 solidaire d'une coupole 2. Un insert 3, de préférence en acier, est percé
axialement d'un passage 4 débouchant dans les deux extrémités supérieure et inférieure
de l'insert 3. A son extrémité inférieure, cet insert 3 est raccordé,par l'intermédiaire
d'un tube 5, soit directement au puits de ralenti 14 d'un carbura- reur 15 soit à
une vis de richesse de ralenti 6 laquelle est creuse. Le corps 1 est également percé
d'un conduit 7 afin d'établir une communication, par l'intermédiaire d'un tube 8,
avec le filtre à air non représenté.
[0015] Une membrane souple 9, par exemple en caoutchouc, est montée entre le corps 1 et
la coupole 2 de manière à délimiter, à l'intérieur du dispositif régulateur,une chambre
supérieure 10 sous la coupole 2 et une chambre inférieure 13 entre la membrane 9 et
le corps 1. Cette chambre inférieure 13 communique en permanence avec le conduit 7
relié au filtre à air.
[0016] La membrane 9 porte en son centre un rivet 11 percé axialement de part en part et
maintenant sur la face supérieure de la membrane 9 une rondelle aimantée 12. Cette
rondelle aimantée 12 est disposée au-dessus de l'insert 3 de manière à maintenir normalement
appliquée, par attraction magnétique, la partie centrale de la membrane 9 sur l'extrémité
supérieure de l'insert 3. Dans cette position de repos, la chambre supérieure 10 est
en communication, par l'intermédiaire du rivet creux 11, du passage 4 .du tube 5,
et de la vis creuse de ralenti 6 avec le puits mais il n'y a pas de communication
entre le filtre à air et le puits, la chambre 13 n étant pas en communication avec
4.
[0017] Le fonctionnement de ce dispositif régulateur qui a déjà été décrit dans la demande
de brevet français N° 78 32324 du demandeur est le suivant : la dépression régnant
dans le puits de ralenti 14 est transmise, à travers la vis creuse de ralenti 6, le
tube 5, le passage 4 et le rivet creux 11, à la chambre supérieure 10 du dispositif
régulateur. Si la dépression dans le puits de ralenti 14 augmente, il en est donc
de même de la dépression régnant dans la chambre supérieure 10 et, lorsque cette dépression
atteint une valeur prédéterminée, elle produit sur la membrane une force s'exerçant
vers le haut suffisante pour vaincre l'attraction de la rondelle aimantée 12 sur l'insert
3. A ce moment la membrane 9 se soulève et met en communication la vis de ralenti
6 et le filtre à air, du fait que la partie centrale de la membrane 9 n'obture plus
l'orifice supérieur d'entrée de l'insert 3 formant siège de soupape. De l'air additionnel
est alors introduit dans le puits de ralenti 14 ce qui a pour effet de réduire l'accroissement
de la dépression dans ce puits.
[0018] A l'inverse, dès que la dépression dans le puits de ralenti devient insuffisante,
la membrane 9 revient en position de repos, sous l'action de la rondelle aimantée
12 et interrompt la communication entre la vis de ralenti 6 et le filtre à air. Suivant
l'invention le dispositif régulateur est pourvu de moyens permettant, en fonction
des caractéristiques de l'aimant 12 et de l'entrefer au repos, de régler les seuils
d'ouverture et de fermeture déterminés par la force d'attraction de l'aimant sur la
pièce de rappel constituée par l'insert 3. Ce réglage peut être réalisé soit par application
d'une force ajustable renforçant ou affaiblissant plus ou moins la force d'attraction
fixe de l'aimant sur la pièce de rappel 3, soit par ajustement direct de la force
d'attraction en faisant varier l'entrefer au repos entre l'aimant et la pièce de rappel.
[0019] Le dispositif régulateur représenté sur la figure 1 comporte des moyens de réglage
qui agissent par application d'une force ajustable renforçant plus ou moins la force
d'attraction. Ces moyens comprennent un ressort 20 qui est logé dans la chambre supérieure
10 entre l'aimant 12 et une vis de réglage 21 vissée dans un trou taraudé vertical
prévu dans la partie supérieure de la coupole 2. La vis de réglage 21, le ressort
20, l'aimant 12 et l'insert 3 sont ainsi disposés coaxialement les uns au-dessus des
autres. L'extrémité supérieure de la vis 21, pourvue d'une fente, est accessible de
l'extérieur pour permettre le réglage.
[0020] En vissant plus ou moins la vis 21 on peut modifier la compression initiale du ressort
20 dont l'effort s'applique vers le bas sur l'aimant 12, c'est-à-dire dans le même
sens que la force d'attraction magnétique. On peut ainsi régler la compression du
ressort 20 pour l'amener au niveau correspondant au seuil d'ouverture souhaité (valeur
Δ po dépressionLlp à partir de laquelle la membrane 9 s'ouvre) lequel est nécessairement
supérieure au seuil en l'absence de ressort.
[0021] La vis 21 peut constituer une butée limitant la levée de l'aimant 12, la position
de la butée que forme la vis 21 dépendant du réglage. L'action du ressort 20 modifie
sensiblement les conditions dynamiques de fonctionnement. En effet la vitesse d'ouverture
de la membrane 9 est freinée alors qu'au contraire la vitesse de fermeture est augmentée
puisque dans ce dernier cas le ressort 20 se détend.
[0022] Le mode d'action du dispositif du régulateur suivant l'invention ressort du diagramme
de la figure 2 qui représente dans sa partie supérieure, en fonction de la dépression
Δp dans le puits (mesurée en centimètres d'eau) les variations des débits Qa du calibreur
d'air et Qe du gicleur de relenti (mesurés en grammes par unité de temps) à l'aide
deux courbes, respectivement en traits fort et fin et dont les échelles des données
sont dans le rapport de 1 à 15. Dans la partie inférieure est représentée la variation
de cette dépression A p en fonction du régime moteur N (en tours par minute) selon
la courbe ΔpI en trait fin en l'absence du régulateur et selon la courbe ΔpII en trait
fort avec intervention du régulateur.
[0023] On sait que les courbes des débits Qa et Qe ont des allures pseudo paraboliques,
la première partant de l'origine, la seconde d'un point légèrement décalé sur l'axe
des abscisses, e décalage provenant du retard à l'amorçage du gicleur de ralenti.
La courbe Qe s'élève plus rapidement que la courbe Qa et la coupe en un point où les
débits d'essence et d'air sont dans le rapport de 1 à 15 pour constituer un mélange
de richesse unité. Au ralenti R (Régime Nr) le papillon des gaz est fermé et la dépression
dans le puits Δpr est faible. Au cours de son ouverture il démasque les orifices de
progressivité, d'où l'augmentation de la dépression dans le puits par suite d'une
plus large communication entre ce puits et la tubulure d'admission, où règne, en aval
du papillon, une dépression élevée.
[0024] Après avoir atteint un maximum ΔpM, la dépression dans le puits sollicitée par la
dépression dans la tubulure sans cesse décroissante au fur et à mesure de l'ouverture
retombe à une valeur très faible. D'où l'allure en cloche de la courbe Δ pI (en l'absence
de régulateur).
[0025] Avec le régulateur suivant l'invention la courbe représentative de la variation de
la dépression Δp dans le puits prend l'allure ΔpII car dès que la dépression atteint
la valeur Δ po (seuil d'ouverture du régulateur) la membrane 9 se soulève et met en
communication l'atmosphère (ou la source de gaz) avec le puits de ralenti ce qui réduit
la dépression dans ce puits avec injection d'air, shuntant le débit du calibreur d'air.
[0026] Le régulateur intervient tant que la dépression dans le puits reste supérieure à
Δpo. Du fait de cette action la dépression en cause ne dépasse jamais une valeur ΔpM
se situant sur un maximum généralement aplati, adapté à la richesse optimale souhaitée.
[0027] On voit que pour un régime donné N
n du moteur la dépression dans le puits qui prendrait en l'absence de dispositif la
valeur Δpl, provoquant un débit d'essence Qel et un débit d'air Qal,se trouve avec
le dispositif modéré en Δp2, ramenant le débit d'essence à la valeur Qe2. Parallèlement,
le débit d'air associé, somme du débit d'air et du débit additionnel injecté, figuré
par la zone hachurée, est porté globalement à Qa2. D'où l'économie réalisée et l'action
antipollution exercée par la conjugaison de ces deux effets dans toutes les situations
où les orifices de progressivité débitent.
[0028] Les moyens de réglage qui sont incorporés dans le dispositif régulateur permettent
d'ajuster à volonté le seuil inférieur correspondant à l'ouverture de la membrane
9, c'est-à-dire la dépression minimale Δp
0 à partir de laquelle se produit l'injection d'air additionnel. (NB - sur le diagramme
cette injection a été volontairement accusée pour en faciliter l'examen).
[0029] On décrira maintenant, en se référant à la figure 3, une variante de réalisation
du dispositif régulateur dans laquelle on applique une force ajustable affaiblissant
plus ou moins la force d'attraction de l'aimant 12. A cet effet, un ressort de compression
30 est disposé en dessous de la membrane 9, dans un logement central prévu dans l'insert
3, ce ressort prenant appui d'une part sous la membrane 9 et d'autre part sur un écrou
31 percé d'un passage 31a et vissé dans l'insert 3. Cet insert 3 est réalisé sous
forme tubulaire et son extrémité inférieure est fermée par un bouchon 32 vissé dans
l'insert 3 et qui est percé axialement du conduit 4.
[0030] Le réglage du dispositif s'effectue en vissant plus ou moins, au moyen d'un outil
approprié engagé à travers le conduit 4, l'écrou 31 dans l'insert 3. L'inconvénient
de cette disposition est toutefois que pour effectuer le réglage, qui doit être fait
alors que le moteur fonctionne au ralenti, il est nécessaire de disposer d'un raccord
spécial et que le passage de l'outil de réglage à travers le conduit 4 risque de réduire
par trop la section et de perturber ainsi la transmission de la dépression et le débit
du fluide injecté à l'ouverture.
[0031] Avec cette disposition, le ressort 30 agit de manière à augmenter la vitesse d'ouverture
et au contraire à tempérer la vitesse de fermeture.
[0032] On décrira maintenant, en se référant à la figure 4, une. variante d'exécution dans
laquelle la force soustractive ajustable est de nature magnétique.
[0033] Dans ce cas, la vis 21 qui est vissée dans la partie supérieure de la coupole 2,
se prolonge vers le bas par une tige cylindrique 40 sur laquelle sont disposés une
rondelle 41 en appui sur l'épaulement 42 du filetage de la vis, un ressort de compression
43 entourant la tige 40, et à l'extrémité inférieure de cette tige 40, une masselotte
coulissante 44 en acier, maintenue en position extrême inférieure contre une butée
46 prévue à l'extrémité inférieure de la tige 40. Un évidement intérieur 45 de la
masselotte 44 autorise la levée maximale désirée pour l'équipage mobile aimant 12
- membrane 9 après que l'aimant 12 est venu au contact de la masselotte 44.
[0034] La masselotte 44 exerce sur l'aimant une force d'attraction vers le haut qui s'oppose
à la force d'attraction vers le bas exercée par l'insert 3 sur l'aimant 12. La force
soustractive s'exerçant vers le haut est fonction de la distance entre cet aimant
12 et le bord annulaire inférieur 47 de la jupe cylindrique de la masselotte 44. Cette
force soustractive peut donc être ajustée en vissant plus ou moins la vis 21, ce qui
a pour effet d'écarter ou de rapprocher la masselotte 44 de l'aimant 12.
[0035] Lors de sa levée sous l'effet de la dépression, l'aimant 12 vient se coller à la
masselotte 44 qui coulisse alors sur la tige 40 en comprimant le ressort 43. L'action
de la dépression continue à s'exercer sur la membrane 9 grâce au jeu ménagé entre
la masselotte 44 et la tige 40 ou bien tout autre disposition appropriée telle que
des fentes 49 dans la jupe cylindrique 47 de la masselotte.
[0036] Le ressort 48 est calibré pour repousser la masselotte contre la butée 46 dès que
la dépression devient inférieure à une valeur fixée et amener l'aimant 12 à proximité
de l'insert à une distance telle que l'attraction de celui-ci l'emporte sur celle
de la masselotte 44.
[0037] L'aimant 12 est alors rappelé sur l'insert 3 et décolle de la masselotte 44, ce qui
assure la fermeture de la valve.
[0038] Une fois le réglage effectué, par action sur la vis 21, on place au-dessus de celle-ci
une pièce spéciale 48 s'autovèrrouillant dans la partie supérieure de la calotte 2,
pour assurer une inviolabilité contrôlable du dispositif;
[0039] On décrira maintenant, en se référant à la figure 5, une variante d'exécution du
dispositif régulateur dans laquelle on ajuste directement la force d'attraction de
l'aimant sur une pièce de rappel, par variation de l'entrefer au repos entre l'aimant
et cette pièce de rappel.
[0040] Dans cette forme d'exécution de l'invention, l'aimant 12 n'est pas directement au
contact de la membrane 9 mais il s'en trouve écarté vers le haut par une entretoise
51. Un rivet creux 52 de longueur appropriée assemble l'aimant 12 avec la membrane
9, tout en permettant à la dépression régnant dans le puits de ralenti de s'établir
dans la chambre supérieure 10.
[0041] La pièce de rappel est constituée par une rondelle 57 qui est disposée autour de
l'entretoise 51 et qui ménage en son centre un passage libre pour cette entretoise.
Cette rondelle 57 est fixée à la partie inférieure d'une cloche 53 dont la position
verticale peut être réglée par un assemblage vis - écrou 55 prévu sur la cloche 53
et sur un capot coaxial 56 faisant partie de la coupole 2. Un joint d'étanchéité 59
est prévu entre la partie supérieure de la cloche 53 et le capot 56 qui l'entoure.
[0042] Sur la figure 5, la cloche 53 est représentée dans sa position la plus basse correspondant
à un entrefer maximal entre l'ai- ant 12 et la rondelle 57 faisant fonction de pièce
de rappel. De ce fait, la force d'attraction s'exerçant vers le bas sur l'aimant 12
et par conséquent sur la membrane 9 est minimale. En déplaçant la cloche 53 vers le
haut, on réduit l'entrefer entre l'aimant 12 et la rondelle 57 et la force d'attraction
vers le bas croîtjusqu'à prendre une valeur maximale lorsque l'entrefer devient nul.
[0043] La dépression dans la chambre supérieure 10 s'établit grâce au jeu entre aimant 12
et cloche 53 et entre rondelle 57 et entretoise 51. Si nécessaire des canaux peuvent
être ménagés dans la jupe de la cloche 53 pour faciliter l'établissement de la dépression.
[0044] La cloche est manoeuvrée en rotation par un outil approprié pouvant s'engager dans
un logement 60 prévu au sommet de la cloche. Le passage de l'outil peut être condamné
par un bouchon 48 mis en place après réglage et dont l'enlèvement laisse une trace
visible permettant ainsi de contrôler une intervention sur le dispositif.
[0045] Dans le cas où pour chacun des dispositifs représenté, il est utile,pour limiter
une déformation excessive sans pour autant affecter les seuils d'ouverture et de fermeture,
de tempérer les effets de dépression sur la membrane, on peut adjoindre, sertie avec
celle-ci, une membrane auxiliaire présentant dans sa partie centrale un évidement
circulaire permettant d'éviter la solidarisation des deux membranes dans cette zone.
[0046] On peut également prévoir une pièce rigide 50 qui permet un débattement suffisant
de la membrane 9 tout en limitant sa levée. Cette pièce joue également rôle de butée
basse pour le réglage de la cloche.
[0047] Dans tous les dispositifs régulateurs décrits jusqu'à présent on utilise un aimant
qui constitue un ressort d'un type particulier lequel, en raison de la loi de variation
de la force d'attraction en fonction de la variation de l'entrefer,assure une ouverture
et une fermeture rapides, ce qui est souhaitable dans la majorité des cas à traiter.
Néanmoins, dans quelques cas, l'optimisation nécessite une régulation plus progressive
et on peut alors remplacer l'aimant par un système de deux ressorts permettant un
réglage respectant une loi de levée déterminée de l'équipage aimant - membrane.
[0048] La figure 6 illustre une réalisation particulière d'un tel dispositif dans lequel
on retrouve les pièces principales à savoir la coupole 2, la cloche 53 et le mode
de réglage par vissage de la cloche 53 dans le capot 56. Dans cette forme d'exécution
l'aimant est remplacé par deux ressorts 61 et 62 montés chacun avec une précontrainte
déterminée. Le ressort 61 prend appui sous le flasque supérieur de la cloche 53 et
il applique la membrane 9 sur le siège du dispositif constitué par l'insert 3. L'autre
ressort 62 qui prend apppui sur une rondelle fixée à la partie inférieure de la cloche
53 tend au contraire à soulever la membrane. Il s'agit donc là d'un montage en opposition
classique qui peut, par une mise en position convenable de la cloche.53, produire
une force déterminée pour plaquer la membrane 9 sur son siège. La loi de levée de
la membrane après ouverture est fonction des caractéristiques des deux ressorts 61
et 62.
[0049] La liaison entre la cloche 53 et la membrane 9 est assurée par une entretoise 63
qui est fixée à la membrane 9 à sa partie inférieure et qui présente, à son extrémité
supérieure, un épaulement sous lequel prend appui le ressort 62, ce ressort 62 se
trouvant ainsi comprimé entre cet épaulement et la rondelle transversale prévue à
la partie inférieure de la,cloche 53. L'autre ressort 61 est engagé dans un logement
axial prévu dans l'entretoise 63 et il prend appui dans le fond de ce logement, de
manière à repousser l'entretoise 63 et par conséquent la membrane 9 vers le bas. Le
fond de l'entretoise 63 est percé d'un trou 64 par lequel se transmet la dépression.
A l'intérieur de ce trou est fixée, par l'intermédiaire de plusieurs ailettes de centrage
66, une aiguille 65 qui, au cours des mouvements de l'équipage mobile membrane 9 -
entretoise 63, se trouve plus ou moins engagée dans l'entrée 67 du canal faisant communiquer
l'appareil et le puits de ralenti 14. La forme de l'aiguille 65 et celle de l'entrée
67 permettent d'obtenir une section de passage variable, entraînant une régulation
du débit du fluide en fonction de la dépression.
[0050] Le fonctionnement de l'appareil de la figure 6 est illustré par le diagramme de la
figure 7. Les ressorts 61 et 62 sont comprimés à des valeurs de flèches initiales
Oa et Ob, le point d'équilibre étant P. En agissant sur la cloche 53 de manière à
la faire descendre, c'est-à-dire pour comprimer le ressort 61, on détend le ressort
62 et les points de fonctionnement viennent en P pour le ressort 61 et P
2 pour le ressort 62. La force d'application de la membrane 9 sur son siège est alors
représentée par P
1P
2 qui commande le seuil d'ouverture. Si la dépression dépassant ce seuil augmente de
façon à déplacer l'entretoise de 00, le ressort 61 subira une compression supplémentaire
et au contraire le ressort 62 subira une extension correspondante. La force contrebalançant
l'action de la dépression sur l'entretoise est alors représentée par P'
1P'
2. Il y a donc un accroisement de cette force en fonction des caractéristiques des
ressorts.
[0051] Le seuil est donc réglable et la levée de l'équipage membrane 9 - entretoise 63 peut
être contrôlée en fonction des caractéristiques des ressorts antagonistes 61 et 62.
[0052] Dans l'ensemble des formes d'exécution de l'invention qui ont été décrites, le système
de réglage agit conjointement,additivement ou soustractivement, avec au moins un système
de rappel de l'équipage en position de repos ou d'ouverture. Le système de réglage
peut également servir de butée à l'équipage mobile. Il est possible également au moyen
d'une pièce adéquate 65, fixée à l'équipage mobile solidaire de la membrane de faire
varier la section de passage utile 67 entre la chambre 13 et la canalisation 4 reliant
l'appareil au puits de ralenti en fonction de la levée de l'équipage mobile. Des orifices
tels que 66 permettent à la dépression de s'établir dans la chambre 13, leur section
conditionnant notamment le temps de réponse du dispositif à l'ouverture.
1. Dispositif régulateur de la richesse du mélange combustible-comburant élaboré par
un carburateur, comprenant une enceinte divisée en deux chambres à volumes variables
par un équipage mobile à membrane déformable obturant au repos la communication entre
deux canalisations débouchant dans une première chambre, à savoir une première canalisation
reliée à une source de gaz additionnel et une seconde canalisation reliée à la base
du puits de ralenti du carburateur, en aval du calibreur d'air et du gicleur de ralenti
et en amont des orifices de progressivité prévus entre le puits de ralenti et la chambre
de carburation, la membrane déformable étant percée pour mettre en communication,
au repos, la seconde canalisation avec la seconde chambre à volume variable située
de l'autre côté de la première dans laquelle débouchent les deux canalisations,et
un dispositif de rappel de la membrane en position de repos, l'équipage mobile se
déplaçant sous l'effet de la dépression dans le puits de ralenti, à partir d'un seuil
prédéterminé par le dispositif de rappel, pour mettre en communication le puits de
ralenti et la source de gaz additionnel, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens
de réglage (20, 21; 30, 31; 21, 40-46; 53) qui agissent conjointement, additivement
ou soustractivement, avec le dispositif de rappel de l'équipage mobile pour ajuster
le seuil d'ouverture et de fermeture de la membrane déformable (9).
2. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la membrane déformable
(9) porte, sur sa face tournée vers la seconde chambre (10), un aimant permanent (12)
rappelé, par attraction magnétique, vers une pièce fixe creuse (3) débouchant dans
la première chambre (13) communiquant avec le puits de ralenti et formant à son extrémité
un siège d'appui pour la membrane (9) en position de repos, et les moyens de réglage
comprennent un ressort (20, 30) prenant appui d'une part sur la membrane et d'autre
part sur un organe de réglage (21, 31).
3. Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce que le ressort (20) est
un ressort de compression logé dans la deuxième chambre et prenant appui d'une part
sur l'aimant permanent (12) et d'autre part sur une vis. de réglage (21) vissée dans
une paroi (2) de l'enceinte.
4. Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce que le ressort (30) est
un ressort de compression logé dans la pièce fixe creuse (3) assurant le rappel de
l'aimant (12) et de la membrane (9) en position de repos et il prend appui entre la
membrane (9) et un organe de réglage (31) vissé à l'intérieur de la pièce fixe creuse
(3), cet organe de réglage (31) étant percé d'un passage (31a).
5. Dispositif suivant la revendication 4, caractérisé en ce que la pièce fixe creuse
(3) est percée d'un passage (4) permettant l'introduction d'un outil pouvant agir
sur l'organe de réglage (31).
6. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la membrane déformable
(9) porre , sur sa face tournée vers la seconde chambre (10), un aimant permanent
(12) rappelé,par attraction magnétique, vers une pièce fixe creuse (3) débouchant
dans la première chambre (13), communiquant avec le puits de ralenti et formant à
son extrémité un siège d'appui pour la membrane (9) en position de repos et, en regard
de cet aimant permanent (12) et à une certaine distance de ce dernier, une masselotte
(44), ainsi que des moyens de réglage de la position de la masselotte (44) de manière
à faire varier l'entrefer entre l'aimant permanent (12) et la masselotte (44) lorsque
la membrane (9) est au repos.
7. Dispositif suivant la revendication 6, caractérisé en ce que la masselotte (44)
est montée coulissante sur une tige (40) prolongeant une vis de réglage (21) vissée
dans une paroi (2) de l'enceinte et est repoussée contre une butée (46) par un ressort
(43).
8. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la membrane (9) porte
un aimant permanent (12) logé dans la seconde chambre (10) et maintenu à distance
de la membrane (9) par une entretoise (51), l'aimant (12) et l'entretoise (51) étant
rendus solidaires de la membrane (9) par un rivet creux (52),et les moyens de réglage
comprennent une pièce de rappel (57) disposée entre l'aimant (12) et la membrane (9),
à une certaine distance de l'aimant, ainsi que des moyens pour faire varier la position
de la pièce de rappel (57) par rapport à l'aimant (12).
9. Dispositif suivant la revendication 8, caractérisé en ce que la pièce de rappel
(57) est constituée par une rondelle fixée à l'extrémité ouverte d'une cloche (53)
dont la position axiale peut être réglée par un assemblage vis-écrou (55) prévu sur
la cloche (53) et sur un capot coaxial (56) faisant partie de la paroi (2) de l'enceinte,
la cloche (53) étant pourvue d'un logement (60) permettant de la manoeuvrer en rotation
au moyen d'un outil, à partir de l'extérieur.
10. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 8 et 9, caractérisé en
ce qu'il comporte une pièce rigide autorisant un débattement suffisant de la membrane
(9) tout en limitant sa levée et jouant également le rôle de butée pour les moyens
de réglage (53).
11. Dispositif régulateur suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte
deux ressorts antagonistes (61 et 62) montés chacun avec une précontrainte déterminée,un
premier ressort (61) prenant appui d'une part sur un organe de réglage (53) dont la
position est variable et d'autre part sur la membrane (9), pour la repousser sur son
siège tandis que le second ressort (62) agit en sens opposé sur la membrane (9), c'est-à-dire
tend à l'écarter de son siège.
12. Dispositif suivant la revendication 11, caractérisé en ce que l'organe de réglage
(53) est constitué par une cloche vissée plus ou moins dans un capot (56) faisant
partie de la paroi (2) de l'enceinte, cette cloche (53) étant ouverte en direction
de la membrane (9) et étant logée dans la seconde chambre (10), en ce qu'une entretoise
(63) fixée à la membrane (9), dans la chambre (10),s'étend à l'intérieur de la cloche
(53), en ce que le premier ressort (61) est un ressort de compression placé entre
le fond de la cloche et le fond de l'entretoise tandis que le second ressort (62)
est un ressort de compression comprimé entre une pièce fixée dans l'ouverture de la
cloche et une butée prévue à l'extrémité de l'entretoise (63), le fond de l'entretoise
(63) étant percé d'un trou (64) par lequel se transmet la dépression.
13. Dispositif selon l'une des revendications 1 à-2, caractérisé en ce que la membrane
(9) est solidaire d'une aiguille (65) engagée dans l'entrée (67) de la seconde canalisation(4)reliée
au puits de ralenti et permettant à la dépression qui règne dans le puits de ralenti
de s'établir par des orifices , dans la seconde chambre(l0),de façon à modifier la
section utile de passage de la première chambre(13) à la canalisation(4)reliée au
puits de ralenti.