[0001] La présente invention concerne d'une manière générale les appareillages électriques
à connexion automatique, c'est-à-dire les appareillages électriques dont les bornes
de connexion ne nécessitent la mise en oeuvre d'aucune vis, leur raccordement à un
conducteur électrique se faisant par simple enfichage de celui-ci, préalablement dénudé
à cet effet à son extrémité, et elle vise plus particulièrement, mais non exclusivement,
ceux de ces appareillages électriques qui n'ont pas d'autres fonctions que d'assurer
la jonction de deux ou plusieurs conducteurs électriques, par exemple pour l'établissement
de dérivations, et ne constituent donc que de simples connecteurso
[0002] De tels connecteurs sont connus de longue date, notamment par le brevet anglais N°
466.8210
[0003] D'une manière générale, ils comportent, dans un boîtier en matière isolante présentant
au moins un passage d'entrée ou orifice d'enfichage propre à l'introduction de l'âme
conductrice d'un conducteur électrique, une pièce métallique, dite ici par commodité
guide, et une lamelle de ressort, qui s'étend obliquement par rapport à l'axe dudit
passage d'entrée, et qui, lorsque l'âme conductrice d'un conducteur électrique est
effectivement engagée dans un tel passage d'entrée, est propre à appliquer celui-ci
contre ledit guide.
[0004] En pratique, s'agissant du raccordement d'au moins deux conducteurs électriques,
au moins deux passages d'entrée sont prévus
o
[0005] Dans le brevet anglais N° 466.821 mentionné ci-dessus, ces passages d'entrée sont
disposés sur deux faces opposées du boîtier.
[0006] Mais il est connu de les disposer sur une même face de celui-ci, notamment par le
brevet anglais N° 1.272.584 et par le brevet français N° 2.224.890.
[0007] Pour soustraire le boîtier en matière isolante aux ef-
fets de la lamelle de ressort mise en oeuvre, et éviter que ce boîtier n'ait à encaisser
la réaction de serrage due à cette lamelle de ressort, il a été proposé de constituer
le guide et la lamelle de ressort sous la forme d'une unité autoporteuse, ledit guide
étant seul à encaisser les effets de ladite lamelle de ressort, sans réaction sur
le boîtier.
[0008] Une telle disposition se trouve notamment déjà dans le brevet anglais N° 466.821
mentionné ci-dessus, dans lequel certaines des réalisations proposées comportent un
guide en forme de cadre confinant la lamelle de ressort associée.
[0009] Il a également été déjà proposé la réalisation de guides en forme de U ouvert, ou
en forme de simples plaquettes coudées.
[0010] Mais se pose alors le problème de la jonction à assurer entre le guide et la lamelle
de ressort pour constitution par l'ensemble d'une unité autoporteuse.
[0011] Le plus souvent, et c'est le cas notamment dans le brevet français N° 2.224.890 mentionné
ci-dessus, la lamelle de ressort est rapportée par rivetage sur le guide, soit que
le rivet mis en oeuvre à cet effet constitue une pièce indépendante, soit qu'il soit
formé d'une patte venue d'un seul tenant avec le guide, par découpe et pliage appropriés,
à la manière d'un agrafage.
[0012] Dans l'un et l'autre cas, un tel rivet ne manque pas de faire une saillie non négligeable
sur le guide, ce qui implique inévitablement une augmentation sensible, au moins locale,
de l'encombrement de l'ensemble, rerpendiculairement à la direction d'enfichage.
[0013] En outre, dans le cas où ce rivet est formé par une patte venue du guide, sa tenue
dans 1: temps, et donc les capacités de serrage élastique de la lamelle de ressort
auquel il fournit un appui, se trouvent tributaires des caractéristiques propres du
matériau constitutif d'un tel gu
i- de, et en particulier de ses caractéristiques de fluage.
[0014] Or, en l'espèce, un tel guide ayant d'abord pour fonction d'assurer une bonne conduction
électrique, il est usuellement constitué en cuivre, éventuellement étamé, qui, ainsi
qu'on le sait, est inévitablement susceptible de fluer dans le temps.
[0015] Il n'est donc pas rare dans ces conditions, que la jonction mécanique de la lamelle
de ressort avec le guide ne prenne du jeu dans le temps, au détriment de la capacité
de serrage de cette lamelle de ressort, et donc au détriment des caractéristiques
électriques de la connexion qu'elle doit assurero
[0016] La présente invention a d'une manière générale pour objet un appareillage électrique
à connexion automatique, et notamment un connecteur pour conducteurs électriques,
exempt d'un tel inconvénient, et présentant en outre d'autres avan- tageso
[0017] Cet appareillage électrique est du genre comportant dans un boîtier en matière isolante
présentant au moins un passage d'entrée propre à l'introduction de l'âme conductrice
d'un conducteur électrique, une pièce métallique en U, dite guide, et une lamelle
de ressort, qui s'étend obliquement par rapport à l'axe dudit passage d'entrée, entre
les ailes dudit guide, et qui, lorsque l'âme conductrice d'un conducteur électrique
est engagée dans un tel passage d'en-
trée, est propre à appliquer ladite âme conductrice contre l'une desdites ailes dudit
guide, et est caractérisé en ce que, par un repli, ladite lamelle de ressort est emboîtée
sur l'autre aile du guide.
[0018] Ainsi, l'assujettissement mécanique de la lamelle élastique au guide pour constitution
d'une unité autoporteuse n'est en rien tributaire des qualités propres du matériau
constitutif de ce guide, ce qui est avantageusement garant d'une permanence des caractéristiques
électriques de l'ensemble dans le temps.
[0019] De préférence, entre les ailes du guide, le repli de la lamelle de ressort forme
une boucle de ressort, en sorte que, du côté interne du guide, la lamelle de ressort
prend appui par un coude sur l'aile concernée de celui-ci, tandis que, du côté externe
dudit guide, elle prend appui sur cette aile par une partie plane.
[0020] Une telle boucle de ressort présente un double avantage.
[0021] Tout d'abord, lorsque, un conducteur électrique étant enfiché par son âme conductrice
entre la lamelle de ressort et le guide, une traction d'arrachement est exercée de
l'extérieur sur ce conducteur électrique, elle contribue à assurer un arc-boutement
de la lamelle de resaort entre les deux ailes du guide s'opposant efficacement et
énergiquement au dégagement dudit conducteur électrique.
[0022] En outre, par son élasticité propre, elle contribue à une adaptation des caractéristiques
élastiques de la lamelle de ressort aux caractéristiques dimensionnelles de l'âme
conductrice à retenir, son élasticité de torsion se combinant avantageusement à cet
effet avec l'élasticité de flexion de la lamelle de ressort.
[0023] Par ailleurs, grâce à l'emboîtement de la lamelle de ressort sur le guide par un
simple repli de cette lamelle de ressort, suivant l'invention, l'assujettissement
mécanique ainsi obtenu de cette lamelle de ressort à ce guide ne se traduit, à l'extérieur
dudit guide, que par une saillie minime, en sorte que l'encombrement de l'ensemble
perpendiculairement à la direction d'enfichage est avantageusement réduit.
[0024] En pratique cette saillie se réduit à l'épaisseur de la lamelle de ressort, même
lorsque, pour éviter que par un cheminement progressif celle-ci ne vienne à échapper
au guide, il est prévu en saillie sur celui-ci un ergot avec lequel, pour sa retenue,
ladite lamelle de ressort est en prise par un évidement.
[0025] Enfin, l'emboîtement suivant l'invention de la lamelle de ressort sur le guide pour
l'assujettissement à celui-ci de cette lamelle de ressort ne constitue qu'une opération
de montage relativement simple et économique à réaliser, notamment par rapport aux
opérations de rivetage ou d'agrafage usuellement mises en oeuvre jusqu'ici pour un
tel assujettis- semento
[0026] Par ailleurs, pour coopération avec l'âme conductrice d'un conducteur électrique,
une languette est de préférence découpée à l'extrémité libre de la lamelle de ressort,
la dite languette étant repliée en direction de l'aile du guide contre laquelle doit
être appliquée une telle âme conductrice.
[0027] Il en résulte un double avantage.
[0028] Tout d'abord, cette languette, qui constitue la partie active de la lamelle de ressort,
c'est-à-dire la partie de cette lamelle qui assure la retenue effective de l'âme conductrice
du conducteur concerné en l'appliquant contre le guide, forme, avec ce guide, un angle
plus aigu que celui de la partie courante de la lamelle de ressort et, de ce fait,
elle est apte à un meilleur ancrage dans ladite âme conduc- triceo
[0029] En outre, l'arête active de cette languette est, lors du montage, préservée de tout
contact avec le guide, car, v
is-à-vis de celui-ci, elle se trouve en retrait par rapport à la partie courante de
la lamelle de ressort, en sorte que ce n'est que cette dernière qui porte sur ledit
guide.
[0030] L'arête active de la languette de la lamelle de ressort se trouve ainsi épargnée
de tout matage, et, ce qui est favorable à la fonction de retenue qu'elle doit assumer,
elle conserve toute son intégrité et tout son tranchant.
[0031] En outre, il y a, longitudinalement, un décalage entre l'arête active de la languette
de la lamelle de ressort et la partie subsistante de l'arête correspondante de cette
lamelle de ressort, en sorte que, si, en l'absence de conducteur, cette dernière,
qui porte alors sur le guide, vient à blesser celui-ci, une telle blessure est sans
incidence sur la qualité du contact électrique obtenu ensuite entre l'âme conductrice
d'un conducteur et le guide, la pression de contact entre cette âme conductrice et
ce guide se faisant, sous la sollicitation de la languette de la lamelle de ressort,
à un endroit différent de celui auquel peut se trouver éventuellement une telle blessure.
[0032] En pratique, s'agissant d'un connecteur, et de manière connue en soi, plusieurs lamelles
de ressort sont prévues côte à côte, et ces diverses lamelles de ressort appartiennent
à une même pièce, en étant découpées par des fentes dans celle-ci.
[0033] Mais, de préférence, les fentes séparant ainsi deux à deux ces lamelles de ressort
sont à bords disjoints.
[0034] Autrement dit, il ne s'agit pas de fentes obtenues par un simple cisaillement, mais
de fentes obtenues par découpe à la presse.
[0035] Il en résulte une réelle liberté de mouvement des lamelles de ressort l'une par rapport
à l'autre, tant dans un sens que dans l'autre, ce qui n'est pas le cas lorsque les
fentes séparant deux à deux ces lamelles de ressort sont obtenues par un simple cisaillement,
de telles fentes présentant alors, dans l'épaisseur des lamelles, une coupe irrégulière,
c'est-à-dire non planaire, n'autorisant en pratique un libre déplacement de ces lamelles
les unes par rapport aux autres que dans un sens.
[0036] Grâce aux fentes à bords disjoints mis ainsi de préférence en oeuvre, les lamelles
de ressorts sont totalement indépendantes les unes par rapport aux autres, en sorte
que la pression de serrage développée par l'une quelconque d'entre elles sur l'âme
conductrice d'un conducteur n'est en rien conditionnée par l'état, de serrage ou de
liberté, des autres.
[0037] En pratique, et de manière connue en soi, s'agissant d'un connecteur, pour lequel
le boîtier présente sur une même face au moins deux passages d'entrée propres chacun
à l'introduction de l'âme conductrice d'un conducteur électrique, la partie médiane
du guide comporte une ouverture au droit de chacun de ces passages d'entrée, pour
passage d'une telle âme conductrice.
[0038] Mais, suivant l'invention, ladite partie médiane du guide s'étend au-delà des lamelles
de ressort par rapport aux passages d'entrée, la concavité de ce guide étant dirigée
vers ceux-ci.
[0039] Il en résulte que chaque conducteur, et donc son âme conductrice, se trouvent avantageusement
guidés de part et d'autre de la zone de contact électrique due à la lamelle de ressort
correspondante, à savoir, par le passage d'entrée du boîtier, d'un premier côté de
cette zone de contact, et par l'ouverture du guide, de l'autre côté de celle-ci.
[0040] Il y a ainsi une stabilité optimale de la zone de contact électrique, ce qui, s'agissant
d'un contact électrique se faisant sous relativement basse pression, est favorable
à l'obtention d'une bonne connexion, tout déplacement éventuel de cette zone de contact
électrique se trouvant avantageusement évitéo
[0041] Enfin, s'agissant d'un connecteur, et de manière connue en soi, le boîtier est de
préférence formé d'un corps creux en doigt de gant, et d'une paroi de fermeture rapportée
sur ledit corpso
[0042] Mais, suivant l'invention, les passages d'entrée dudit boîtier sont de préférence
formés dans ladite paroi de fermeture de celui-cio
[0043] Il en résulte avantageusement que le corps creux du boîtier est relativement simple
à mouler, son moulage ne nécessitant la mise en oeuvre d'aucun tiroir.
[0044] Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description
qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur
lesquels
la figure 1 est une vue en perspective d'un appareillage électrique à connexion automatique
suivant l'invention ;
la figure 2 est, à échelle supérieure, une vue longitudinale en coupe de cet appareillage,
suivant la ligne II-II de la figure 1 ;
la figure 3 est une vue en perspective du seul guide que comporte cet appareillage,
représenté isolément ;
la figure 4 est une vue en coupe longitudinale de ce guide, suivant la ligne IV-IV
de la figure 3 ;
la figure 5 en est une vue en élévation, suivant la flèche V de la figure 4 ;
la figure 6 en est, à échelle supérieure, une vue partielle en coupe transversale,
suivant la ligne VI-VI de la figure 4 ;
la figure 7 est une vue en perspective de la seule pièce rassemblant les diverses
lamelles de ressort que comporte l'appareillage électrique concerné, vue isolément
;
la figure 8 est une vue en plan de cette pièce, suivant la flèche VIII de la figure
7 ;
la figure 9 est une vue analogue à celle de la figure 2, lorsqu'au moins un conducteur
électrique est enfiché dans l'appareillage électrique concerné.
[0045] Ces figures illustrent l'application de l'invention à la constitution d'un connecteur
à connexion automatique 10, pro- p
re à assurer la jonction entre eux de deux ou plusieurs conducteurs électriques 11 après
dénudage de l'extrémité de l'âme conductrice 12 de ceux-ci.
[0046] D'une manière générale, un tel connecteur 10 comporte un boîtier en matière isolante
13 présentant, côte à côte, sur une même face, au moins deux passages d'entrée 14
propres chacun à l'introduction de l'âme conductrice 12 d'un conducteur électrique
11.
[0047] Dans l'exemple de réalisation représenté, ces passages d'entrée 14 sont au nombre
de trois, mais il va de soi qu'un tel nombre n'est absolument en rien limitatif de
la présente inventiono
[0048] En pratique, le boîtier 13 est formé d'un corps creux 1
5, en doigt de gant aplati, et d'une paroi de fermeture transversale 16, rapportée
sur ledit corps 15, au débouché de celui-cio
[0049] Sur ses faces principales opposées, le corps creux 15 présente extérieurement des
dépressions 18 propres à en faciliter la préhension, figures 1 et 2.
[0050] A son extrémité opposée à la paroi de fermeture 16, le boîtier 13 présente en outre
une ouverture 19 propre, de manière usuelle, à des contrôles de tension.
[0051] Dans l'exemple de réalisation représenté, la paroi de fermeture 16 comporte transversalement
un épaulement 20 par lequel elle est en appui contre un épaulement complémentaire
21 du boîtier 13, et elle est solidarisée à ce boîtier par soudage, collage, encliquetage
ou autre.
[0052] Dans le cas d'un soudage ou collage, celui-ci peut par exemple intervenir dans le
plan des épaulements 20, 21, ou perpendiculairement à ceux-ci.
[0053] Chaque passage d'entrée 14 est formé de deux tronçons successifs, à savoir, un premier
tronçon de diamètre supérieur 22, propre à la pénétration à plein diamètre d'un conducteur
11, et un deuxième tronçon de diamètre inférieur 23, propre à la seule pénétration
de l'âme conductrice 12 d'un tel conducteur 11.
[0054] Dans le boîtier 13 ainsi constitué se trouve disposée une pièce métallique en U 25,
dite guide.
[0055] Ce guide 25 est par exemple en cuivre étamé.
[0056] Il comporte deux ailes 26, 27, qui s'étendent parallèlement aux parois principales
du corps creux 15, entre deux épaulements internes 28, 29 de celui-ci, et une partie
médiane 30, qui s'étend transversalement, au contact de la paroi de fond 31 du corps
creux 15, à l'extrémité de ce corps creux opposée à la paroi de fermeture 160
[0057] La concavité du guide 25 est donc dirigée vers les passages d'entrée 14.
[0058] Au droit de chaque passage d'entrée 14, la partie médiane 30 du guide 25 comporte
une ouverture 330
[0059] Il y a donc trois ouvertures 33 dans le guide 25 dans l'exemple de réalisation représenté,
et, au droit de ces ouvertures 33, la paroi de fond 31 du corps creux 15 est affectée
d'un évidement 34.
[0060] Dans l'axe de chaque passage d'entrée 14 du boîtier 13, l'aile 26 du guide 25 comporte,
sur sa face interne, une rainure 35.
[0061] Dans l'exemple de réalisation représenté, et ainsi qu'il est mieux visible à la figure
6, une telle rainure 35 a transversalement une section en trapèzeo
[0062] Sur la face externe de l'aile 27 du guide 25 fait saillie, le long de chacun des
bords longitudinaux de cette aile, au voisinage de son bord transversal, un ergot
370
[0063] Dans l'exemple de réalisation représenté, un tel ergot 37, qui est solidaire du guide
25, est formé par une languette, qui est découpée dans l'aile 27 concernée de ce guide
et fait saillie sur cette aile en s'éloignant du bord transversal libre de celle-ci,
et dont l'extrémité est dotée d'un becquet 39, par frappe par exemple.
[0064] Dans l'exemple de réalisation représenté, l'aile 27 du guide 25 ainsi constitué est
sensiblement plus longue que l'aile 26 de celui-ci, mais il n'en est évidemment pas
obligatoirement ainsi.
[0065] Pour chaque passage d'entrée 14 du boîtier 13, il est prévu, dans celui-ci, une lamelle
de ressort 40, qui s'étend obliquement par rapport à l'axe dudit passage d'entrée,
entre les ailes 26 et 27 du guide 25, et qui, lorsque l'âme conductrice 12 d'un conducteur
électrique 11 est engagée dans un tel passage d'entrée 14, est propre à appliquer
ladite âme conductrice 12 contre ladite aile 26 du guide 25, ainsi qu'il apparaîtra
ci-aprèso
[0066] Dans l'exemple de réalisation représenté, il y a donc trois lamelles de ressort 400
[0067] En pratique, et de manière connue. en soi, elles appartiennent conjointement à une
même pièce 41, en étant découpées par des fentes 42 dans celle-cio
[0068] Suivant l'invention, les fentes 42 séparant ainsi deux à deux les lamelles de ressort
40 sont à bords disjoints ; autrement dit, les bords ou lèvres d'une telle fente 42
sont à distance l'un de l'autre.
[0069] Suivant l'invention, chaque lamelle de ressort 40 est simplement emboîtée par un
repli 43 sur l'aile 27 du guide 25.
[0070] Dans l'exemple de réalisation représenté, un tel repli 43 est évidemment commun à
l'ensemble des lamelles de ressort 40, en appartenant à la pièce 41 dont sont issues
celles-ci.
[0071] De préférence, et tel que représenté, ce repli 43 forme, entre les ailes 26, 27 du
guide 25, une boucle de ressort 44.
[0072] Ainsi, sur la face interne de l'aile 27 du guide 25, le repli 43 commun aux lamelles
de ressort 40 prend appui sur cette aile 27 par un coude 45.
[0073] Par contre, sur la face externe de cette aile 27, un tel repli 43 prend appui par
une partie plane 47, qui en forme en pratique l'extrémité.
[0074] Dans l'exemple de réalisation représenté, cette partie plane 47 comporte deux évidements
par lesquels ledit repli 43 est en prise avec les ergots 37 prévus à cet effet en
saillie sur l'aile 27 concernée du guide 25 sur laquelle il est engagé.
[0075] Il est à souligner que, grâce à un tel montage par sim- p
le emboîtement, l'encombrement transversal du connecteur 1
0 suivant l'invention est essentiellement conditionné par l'écartement entre les ailes
26, 27 du guide 25 qu'il contient, la saillie sur l'aile 27 de ce guide due à l'assujettissement
à celui-ci des lamelles de ressort 40 se réduisant en pratique à la seule épaisseur
de celles-ci.
[0076] Pour coopération avec l'âme conductrice 12 d'un conducteur électrique 11, une languette
50 est, suivant l'invention, découpée, par exemple par matriçage, à l'extrémité libre
de chaque lamelle de ressort 40, figures 1 et 80
[0077] Une telle languette 50 est repliée en direction de l'aile 26 du guide 250
[0078] Son angle d'incidence I
1 par rapport à cette aile 26 se trouve donc supérieur à celui 12 de la partie courante
de la lamelle de ressort 40 dont elle est détachée, figure 2
0
[0079] Cet angle d'incidence I
1 est par exemple de l'ordre de 30 à 35° pour la position de repos d'une telle lamelle
de ressort 400
[0080] Ainsi qu'il est à souligner, l'arête active d'une telle languette 50, qui constitue
elle-même la partie active de la lamelle de ressort 40 dont elle est détachée, est
décalée longitudinalement par rapport à l'arête correspondante de la partie courante
de cette lamelle de ressort 40, et se trouve donc en retrait par rapport à celle-ci
; de ce fait, seule l'arête de la partie courante de la lamelle de ressort 40 porte
contre l'aile 26 du guide 25 pour la configuration de repos représentée à la figure
2
0
[0081] Lorsque, après dénudage de l'extrémité de son âme conductrice 12, un conducteur électrique
11 est enfiché dans le connecteur 10 suivant l'invention, par l'un des passages d'entrée
14 du boîtier 13 de celui-ci, ladite âme conductrice 12 refoule élastiquement la lamelle
de ressort 40 associée à ce passage d'entrée 14, figure 90
[0082] Une telle lamelle de ressort 40 presse alors l'âme conductrice 12 contre l'aile 26
du guide 25, l'élasticité correspondante étant due tant à sa propre élasticité de
flexion qu'à l'élasticité de torsion de la boucle 44 du repli 43 qui la prolonge.
[0083] Sous la force élastique correspondante, la languette 50 de la lamelle de ressort
40 vient s'ancrer dans l'âme conductrice 12, et s'oppose dès lors à tout dégagement
de celle-ci par simple traction.
[0084] En effet, si, aux fins d'un tel dégagement, une traction est exercée sur le conducteur
11, la lamelle de ressort 40 s'arc-boute entre, d'une part, la languette 50, qui,
par l'intermédiaire de l'âme conductrice 12 du conducteur 11, prend appui sur l'aile
26 du guide 25, et, d'autre part, le coude 45 du repli 43 qui la prolonge, qui prend
appui sur l'autre aile 27 de ce guide 25 ; elle s'arc-boute donc en définitive entre
lesdites ailes 26, 27 du guide 250
[0085] En pratique, le retrait du conducteur électrique 11, qui demeure possible, ne peut
se faire que par la combinaison d'une rotation alternée du connecteur 10 associée
à une trac- ti
on du conducteur électrique 11 ; un tel retrait ne peut donc être fortuit
o
[0086] Comme déjà mentionné ci-dessus, il est à souligner que, compte tenu de l'implantation
du guide 25 dans le boîtier 13, la partie médiane 30 de ce guide 25 s'étend au-delà
de la lamelle de ressort 40 par rapport au passage d'entrée 14 correspondant, en sorte
que l'âme conductrice 12 du conducteur 11 concerné se trouve convenablement guidée
de part et d'autre de la zone de contact assurée par cette lamelle de ressort, à savoir,
par le passage d'entrée 14 d'un premier côté de cette zone de contact, et par l'ouverture
33 correspondante du guide 25, de l'autre côté de celle-ci.
[0087] Il est également à souligner que l'âme conductrice 12 du conducteur 11 se trouve
en outre convenablement position-
née par son engagement dans la rainure 35 correspondante de l'aile 26 du guide 25 au
contact de laquelle elle se trouve.
[0088] D'un conducteur électrique 11 ainsi enfiché dans le connecteur 10 à l'autre, la connexion
électrique se fait pour l'essentiel par le guide 25, les lamelles de ressort 40 participant
cependant à cette connexion électrique lorsque, comme il est usuel, la pièce 41 à
laquelle elles appartiennent est une pièce métallique.
[0089] Il s'agit en pratique d'une pièce formée à partir d'un flan en acier à ressort convenablement
découpé et plié.
[0090] Enfin, ainsi qu'il est aisé de le comprendre, bien que l'emboîtement suivant l'invention
de cette pièce 41 sur l'aile 27 du guide 25 suffise à assurer l'assujettissement de
celle-ci à ce guide, notamment lors du montage de l'ensemble, les ergots 37 prévus
en saillie sur ce guide 25 permettant d'éviter que, sous les sollicitations dues à
des retraits répétés de conducteurs électriques 11 tel que décrit ci-dessus, une telle
pièce 41 ne vienne intempestivement, par cheminement progressif, échapper plus ou
moins partiellement au guide 25.
[0091] Bien entendu la présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation décrite
et représentée, notamment en ce qui concerne le nombre de conducteurs électriques
11 susceptibles d'être enfichés dans le connecteur plus particulièrement décrit.
[0092] En outre le domaine d'application de l'invention ne se limite pas à celui de tels
connecteurs, mais s'étend à celui de n'importe quel appareillage électrique comportant
une borne propre au branchement d'un conducteur électrique.
[0093] Il va de soi que, dans ce cas, chaque lamelle de ressort est à prendre en considération
isolément, pour la réalisation d'une borne de connexion individuelle, sans liaison
directe avec la lamelle de ressort des autres bornes de connexion de même type que
peut présenter en outre un tel appareillage électrique.
1. Appareillage électrique à connexion automatique, notamment connecteur pour conducteurs
électriques, du genre comportant, dans un boîtier en matière isolante (13) présentant
au moins un passage d'entrée (14) propre à l'introduc- tion de l'âme conductrice (12) d'un conducteur électrique(ll) une pièce métallique en
U (25), dite ici guide, et une lamelle de ressort (40), qui s'étend obliquement par
rapport à l'axe dudit passage d'entrée (14), entre les ailes (26,27) du guide (25),
et qui, lorsque l'âme conductrice (12) d'un conducteur électrique (11) est engagée
dans un tel passage d'entrée (14), est propre à appliquer ladite âme conductrice (12)
contre une desdites ailes (26) dudit guide (25), caractérisé en ce que, par un repli
(43), ladite lamelle de ressort (40) est emboîtée sur l'autre aile (27) du guide (25)
2o Appareillage électrique suivant la revendication 1, caractérisé en ce que, entre
les ailes (26,27) du guide (25), le repli (43) de la lamelle de ressort (40) forme
une boucle de ressort (44).
3. Appareillage électrique suivant la revendication 2, caractérisé en ce que, sur
la face interne de l'aile (27) du guide (25) le repli (43) de la lamelle de ressort
(40) prend appui sur cette aile (27) par un coude (45), et, sur la face externe de
ladite aile (27), il prend appui par une partie plane (47)
4. Appareillage électrique suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé
en ce que, pour coopération avec l'âme conductrice (12) d'un conducteur électrique
(11), une languette (50) est découpée à l'extrémité libre de la lamelle de ressort (40),
ladite languette (50) étant repliée en direction de l'aile (26) du guide (25) contre
laquelle doit être appliquée une telle âme conductrice (12).
5. Appareillage électrique suivant la revendication 4, caractérisé en ce que l'arête
active de la languette (50) de la lamelle de ressort (40) se trouve en retrait par
rapport à la partie courante de celle-ci.
6. Appareillage électrique suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4, dans
lequel, à l'extérieur du guide(25), le repli (43) de la lamelle de ressort (40) comporte
au moins un évidement (48) par lequel il est en prise avec un ergot (37) solidaire
de l'aile (27) du guide (25) sur laquelle il est engagé, caractérisé en ce que ledit
ergot (37) est formé par une languette, qui est découpée dans l'aile concernée (27)
du guide (25) et fait saillie sur cette aile (27) en s'éloignant du bord libre de
celle-ci.
7. Appareillage électrique suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, et dans
lequel la partie médiane (30) du guide (25) comporte une ouverture (33) au droit d'un
passage d'entrée (14) du bottier (13), caractérisé en ce que ladite partie médiane
(30) dudit guide (25) s'étend au-delà de la lamelle de ressort (40) par rapport audit
passage d'entrée (14), la concavité du guide (25) étant dirigée vers ce passage d'entrée
(14)0
8. Appareillage électrique suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, et dans
lequel, s'agissant d'un connecteur, le boîtier (13) présente côte à côte plusieurs
passages d'entrée (14) et est formé d'un corps creux (15) en doigt de gant et d'une
paroi de fermeture (16) rapportée sur ledit corps (15), caractérisé en ce que les
passages d'entrée (14) dudit boîtier (13) sont formés dans ladite paroi de fermeture
(16) de celui-ci.