[0001] L'invention concerne une machine pour le formage en continu de profilé tubulaire
constitué de plusieurs bandes collées ensemble, ces bandes étant en matériaux fibreux,
cellulosiques, métalliques, plastiques et autres.
[0002] On connaît déjà, par le brevet américain n° 3.942.418, une machine permettant le
formage en continu de profilé tubulaire constitué de plusieurs bandes. Cette machine
comporte un bâti présentant une table traversée par un pivot. Sur ce pivot peut pivoter
un support horizontal pour former un certain angle avec l'axe longitudinal de la machine.
Sur ce support sont disposés deux tambours mobiles en rotation et reliés entre eux
par une courroie. Celle-ci s'enroule partiellement autour d'une broche dont une des
extrémités est engagée dans la poupée. Les deux tambours sont placés de part et d'autre
de la broche. La position angulaire de ces tambours ainsi que leur vitesse de rotation
sont fonction du diamètre de l'élément tubulaire ainsi que de l'épaisseur de la paroi.
En conférant aux tambours une certaine position angulaire, la courroie décrit un mouvement
hélicoïdal provoquant, d'une part, un enroulement hélicoïdal des différentes bandes
de papier en métal et autres préalablement pourvues d'une couche de colle et, d'autre
part, l'avance en continu de l'élément tubulaire sur la broche. Cette machine comporte
un dispositif de coupe multiple soumis à un déplacement dans l'axe d'avance de l'élément
tubulaire, donc les vitesses d'avance et de coupe variables sont synchronisées avec
la vitesse d'avance de l'élément tubulaire par l'intermédiaire de moyens d'entraînement
et de commande sollicités par les moyens de formage dudit élément tubulaire.
[0003] On connaît, par le brevet français n° 76.34817 (publié sous le n° 2.370.581) une
machine pratiquement identique pourvue d'un dispositif de tronçonnage d'éléments tubulaires
en carton et matériaux analogues comportant des moyens de commande sollicités par
des repères disposés sur l'élément tubulaire pourvu d'étiquettes respectivement par
le chant avant dudit élément tubulaire actionnant un dispositif de translation du
chariot muni d'au moins un élément de coupe dont la vitesse d'avance est réglée par
un ensemble de synchronisation. Ces moyens de commande sont un canon de guidage pourvu
d'un moyen de repérage tel qu'une cellule photo-électrique se déplaçant le long d'une
rainure réalisée dans ledit canon par un réglage manuel et/ou par l'asservissement
par l'intermédiaire d'un micromoteur.
[0004] Toutefois, ces machines ne permettent que la réalisation de profilés tubulaires ayant
une section ronde.
[0005] Par ailleurs, on connaît également des machines permettant la fabrication de profilés
tubulaires ayant une section carrée et/ou rectangulaire. Ces profilés sont constitués
d'une pluralité de couches de matériaux en bandes fibreuses, cellulosiques, métalliques
et plastiques. La largeur de chaque bande est augmentée en fonction de l'épaisseur
du matériau utilisé. Chaque bande est décalée latéralement par rapport à la bande
voisine. A cet effet, on connaît, selon le brevet américain n° 2.256.263, un procédé
et un appareil pour la formation de corps creux en papier.
[0006] Le procédé décrit dans ce brevet consiste à amener en continu plusieurs bandes de
papier superposées dont les bords sont décalés latéralement et progressivement. On
applique un adhésif liquide sur les surfaces des bandes dans l'intention de les faire
adhérer l'une à l'autre. On comprime les bandes ensemble pour former une bande continue
à plis multiples présentant des bords pennés ou décalés dans des sens opposés tout
en poursuivant le déplacement en continu de la bande à plis'multiples. On façonne
progressivement la bande à plis multiples sous la forme d'un tube lorsque l'adhésif
entre les plis est humide. On aboute les bords décalés dans des sens opposés pour
former un tube continu d'une épaisseur uniforme sur la longueur. On applique de la
chaleur au tube tout en le déplaçant longitudinalement et en maintenant sa forme tubulaire
pour contraindre l'adhésif à durcir et à maintenir ladite forme tubulaire, puis on
tronçonne le tube continu en longueurs de corps tubulaire.
[0007] Pour réaliser ce procédé, on a conçu un appareil composé d'un râtelier dans lequel
sont soutenus plusieurs rouleaux de bandes de papier. Ces bandes de papier traversent
une machine à encoller ou à appliquer l'adhésif. Cette machine à encoller comporte
des bacs, non réglables en hauteur, et l'encollage se fait par simple passage de la
bande sur un rouleau encolleur sans possibilité d'enduire de colle le recto et le
verso de chaque bande. De ce fait, il faut prévoir un bac par bande.
[0008] Les différentes bandes sont ensuite dirigées vers une presse composée d'un rouleau
supérieur et d'un rouleau inférieur. Cette presse assure l'assemblage des différentes
bandes sur toute leur largeur pour former une bande compacte ou à plis multiples dont
les plis adhèrent les uns aux autres à l'état superposé.
[0009] La bande compacte à plis multiples ainsi obtenue passe dans une machine à former
comportant un mandrin à former extérieur et un mandrin à former intérieur et la bande
compacte à plis multiples modifie graduellement sa forme, c'est-à-dire passe d'une
bande plane à plis multiples à un tube cylindrique continu. Puis, on dirige le tube
cylindrique dans un four de séchage comportant des jeux de rouleaux supérieurs, inférieurs
et latéraux pour maintenir le tube cylindrique jusqu'au séchage de l'adhésif. Dès
que le tube continu quitte le four de séchage, il passe dans une machine à tronçonner
comportant une scie circulaire entraînée par un moteur monté sur un chariot se déplaçant
longitudinalement à la même vitesse que celle à laquelle le tube avance. La scie circulaire
traversant le tube doit présenter un rayon supérieur au diamètre du tube. De ce fait,
le diamètre du tube est limité car il n'est pas possible de donner à la scie circulaire
un trop grand diamètre.
[0010] Toutefois, il a été constaté que lors du formage, la bande extérieure est soumise
à un effort d'écartement alors que la bande interne est froissée.
[0011] Pour pallier à cet inconvénient, on a conçu un nouveau procédé selon lequel l'assemblage
des bandes, décalées latéralement l'une par rapport à l'autre et préalablement enduites
de colle sur au moins une de leurs faces, est réalisé initialement sur une faible
largeur puis étendu à tout le périmètre du profilé tubulaire en cours de formage par
une progression hélicoïdale de cette largeur d'assemblage. On obtient la progression
hélicoïdale par suite de la combinaison de deux mouvements à savoir, d'une part, l'extension
latérale de la largeur d'assemblage et, d'autre part, l'avance en continu de l'ensemble
des bandes. Ainsi, les différentes bandes peuvent se déployer latéralement au-fur-et-â-mesure
de l'élargissement de la zone d'assemblage.
[0012] Bien que le déploiement latéral est très faible, il est suffisant pour éviter toute
plissure de la surface interne du profilé tubulaire et supprimer tout effort d'écartement
de la bande extérieure.
[0013] La présente invention a pour but de fournir une machine permettant la fabrication
d'éléments tubulaires conformément à ce nouveau procédé. L'invention, telle qu'elle
est caractérisée dans les revendications, résout le problème consistant à créer une
machine pour le formage en continu de profilés tubulaires constitués de plusieurs
bandes collées ensemble, machine présentant essentiellement une presse, assurant le
collage partiel des différentes bandes sur une faible largeur alors que les extrémités
situées de part et d'autre de ce collage partiel restent indépendantes les unes des
autres, presse suivie des moyens, permettant d'élargir la zone de collage tout en
assurant l'avance en continu de l'ensemble des bandes, et d'un train de diabolos de
pression pour la finition du profilé tubulaire, le collage bout-à-bout des chants
latéraux placé en amont d'un dispositif de coupe à coupes multiples périphériques.
[0014] Les avantages obtenus grâce à cette invention consistent essentiellement en ceci
que le profilé tubulaire est plus résistant du fait que l'on a supprimé pour la bande
extérieure l'effort d'écartement. et que la surface interne est lisse et non fripée,
ce qui évite que la bande intérieure ne se décolle pas de la bande sous-jacente.
[0015] L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide de dessins représentant
seulement un mode d'exécution.
[0016] La figure 1 représente, par un schéma synoptique, l'ensemble de la machine pour faciliter
la position des différentes parties représentées dans les autres figures par rapport
audit ensemble ; la figure 2 représente, en vue en élévation, un dévidoir suivi d'un
poste d'encollage et d'étiquetage ; la figure 3 représente, en vue en plan, un dispositif
de formage ; la figure 4 représente, en vue en élévation, le même dispositif de formage
; la figure 5 représente, en vue en élévation, un sous-ensemble de la machine disposé
en aval du dispositif de formage ; la figure 6 représente, en vue en plan, le même
sous-ensemble ; la figure 7 représente, en vue en élévation, le mécanisme d'entraînement
du profilé tubulaire ; la figure 8 représente, en vue en élévation, le dispositif
de fermeture du mécanisme d'entraînement ; la figure 9 représente, en vue en élévation,
un train de diabolos de pression permettant la finition du profilé tubulaire ; la
figure 10 représente, en vue de gauche, le premier train de pression ; la figure 11
représente, en vue en élévation, une tourelle porte-glissière entraînant en rotation
des tourelles de coupe ; la figure 12 représente, en vue en élévation, des mandrins
de formage ; la figure 13 représente, en vue en élévation, le mécanisme d'entraînement
des tourelles de coupe ; la figure 14 représente, en vue en élévation, un dispositif
de coupe ; la figure 15 représente, en vue en élévation, le dispositif d'évacuation
; la figure 16 représente en vue de gauche,le même dispositif d'évacuation.
[0017] On se réfère à la figure 1.
[0018] La machine, permettant la fabrication de profilés tubulaires destinés à la réalisation
d'emballages et constitués de plusieurs bandes collées en matériaux fibreux, cellulosiques,
métalliques, plastiques et autres, se compose de plusieurs ensembles disposés l'un
derrière l'autre dans un même alignement. Le premier ensemble est un dévidoir "A"
pourvu d'un poste d'encollage et d'étiquetage soit en bobine, soit en feuille (format).
Les différentes bandes permettant la réalisation du profilé tubulaire sont montées
sur des bobines alimentant le dévidoir. Ces bandes sont enduites de colle et la face
externe de la bande externe peut être pourvue d'étiquettes. A la sortie de cet ensemble
"A", les différentes bandes sont dirigées vers un dispositif de formage "B" assurant
progressivement aux différentes bandes une ébauche de la section finale du profilé
tubulaire. Puis, l'ensemble des bandes préformées sont dirigées vers un mécanisme
"C" d'entraînement et de pincement du profilé tubulaire. De là, le profilé tubulaire
est dirigé vers un train de diabolos de pression "D" permettant la finition du profilé
tubulaire. Le profilé tubulaire réalisé en continu est coupé en longueur par un ensemble
de coupes périphériques "E" et les différents tronçons sont ensuite évacués par un
diabolo évacuateur "F".
[0019] On se réfère à la figure 2.
[0020] Le dévidoir 1, dont l'emplacement est indiqué dans la figure 1 par la lettre "A"-,
se compose d'une ossature métallique 2 formée de deux longerons parallèles 3 reliés
entre eux par des traverses 4. Sur cette ossature métallique 2 reposent, successivement,
plusieurs paires de bâtis 5, 6, 7, 8 dont le nombre est fonction du nombre de bandes
superposées nécessaires pour réaliser le profilé tubulaire désiré. Chaque bâti 5 à
8 est constitué d'un poteau 9, 10, 11, 12 et d'un pied 13, 14, 15, 16 reliés entre
eux par une traverse 17, 18, 19, 20. Ces traverses 17 à 20 servent de support à des
paires de broches 21, 22, 23, 24 sur lesquelles pivotent des bobines de matériaux
en bande 25, 26, 27, 28. Chaque broche 21 à 24 est pourvue d'un ensemble de réglage
longitudinal 29 permettant d'avancer ou de reculer la bobine 25 à 28 par rapport au
poteau 9 à 12. Par ailleurs, chaque broche 21 à 24 comporte un ensemble de réglage
transversal 30 pour positionner les bobines 25 à 28. En effet, chaque bobine est décalée
par rapport à sa voisine. On dispose au-dessus du dévidoir 1 un monorail 31 dont le
rail 32, sur lequel se déplace un palan 33 pourvu d'un crochet 34 auquel on suspend
la bobine à manipuler, se trouve dans l'axe de la machine 1. Ce monorail 31 est soutenu
par des piliers 35, 36, 37, 38. Pour permettre la manipulation des bobines 25 à 28,
l'extrémité avant 39 du rail 32 est en amont par rapport au premier bâti 5 et se trouve
en porte-à-faux par rapport au premier pilier 35. Cette extrémité avant 39 est consolidée
par des tirants 40, 41.
[0021] La bande 42, en provenance de la première bobine 25, s'enroule partiellement autour
d'un premier rouleau de renvoi 43, maintenu par des paliers 44 fixés sur le dessus
45 des longerons 3 de l'ossature métallique 2, puis autour d'un second rouleau 46
maintenu par des paliers 47 également fixés sur le dessus 45 des longerons 3.
[0022] La bande 48, en provenance de la seconde bobine 26, s'enroule d'abord autour d'un
troisième rouleau de renvoi 49 maintenu par des paliers 50 solidaires du chant arrière
51 du poteau 10 puis autour du second rouleau 46.
[0023] La bande 52, en provenance de la troisième bobine 27, s'enroule autour d'un quatrième
rouleau de renvoi 53 maintenu par des paliers 54 solidaires du chant arrière 55 du
poteau 11.
[0024] La bande 56 de la dernière bobine 28 s'enroule autour d'un cinquième rouleau de renvoi
57, maintenu par des paliers 58 solidaires du chant arrière 59 du poteau 12 et disposé
au-dessus d'un sixième rouleau de renvoi 60 maintenu par des paliers 61. Autour de
ce rouleau de renvoi 60 s'enroule partiellement la bande 48 en provenance de la seconde
bobine 26.
[0025] Le poteau 12 présente sur son chant avant 62 des paliers 63 maintenant un septième
rouleau de renvoi 64 agissant sur la bande 52 en provenance de la troisième bobine
27.
[0026] Les longerons 3 de l'ossature métallique 2 comportent à leur extrémité arrière 65
des paliers réglables 66 maintenant un huitième rouleau de renvoi 67 servant d'élément
de guidage à la bande 42 en provenance de la première bobine 25.
[0027] Chaque bande 42, 48, 52, 56, nettement séparée l'une de l'autre par suite de la disposition
particulière des rouleaux de renvoi 57, 60, 64 et 67, est dirigée vers une encolleuse
68.
[0028] Cette encolleuse 68 se compose d'une ossature métallique 69 constituée de longerons
inférieurs 70 reliés entre eux par des traverses 71 et de longerons supérieurs 72
reliés entre eux par des traverses 73. Les longerons inférieurs 70 et supérieurs 72
sont reliés par des montants 74, 75, 76.
[0029] Les montants avant 74 servent de support à un premier train de rouleaux de guidage
77, 78, 79, 80 des bandes 42, 48, 52, 56. De même, les montants intermédiaires 75
servent de support à un second train de rouleaux de guidage 81, 82, 83, 84 réglable
en hauteur pour régler la tension des différentes bandes 42, 48, 52, 56. On dispose
entre les montants avant 74 et les montants intermédiaires 75 une étiqueteuse 85.
Cette étiqueteuse 85, comportant une table 86 soumise à un déplacement vertical modifiable
sur laquelle sont disposées les étiquettes, permet un étiquetage en continu et/ou
un étiquetage pas à pas et/ou un étiquetage selon un cycle donné. Le dos de ces étiquettes,
manipulées par un bras de manoeuvre 87 pourvu de ventouses, est enduit de colle dans
un bac d'encollage 88 et les étiquettes, par l'intermédiaire d'un rouleau 89 et d'un
contrerouleau de pression 90, sont appliquées contre la face externe 91 de la bande
42 se déplaçant entre le rouleau de guidage inférieur 81 du second train de rouleaux
81 à 84 et d'un rouleau de guidage indépendant 92. Bien entendu, le bac de collage
88 comporte des rouleaux barboteurs 93, 94 soumis à un mouvement de rotation.
[0030] Les autres bandes 48, 52, 56 sont dirigées vers des bacs d'encollage 95, 96, 97 pouvant
être réglés en hauteur et coulissant le long de glissières 98, 99, 100 solidaires
de longerons intermédiaires 101 disposés entre les montants intermédiaires 75 et les
montants arrière 76.
[0031] Chaque bac de collage 95, 96, 97 comporte un jeu de trois rouleaux de renvoi 102,
103, 104 d'un rouleau d'encollage 105 et d'un rouleau barboteur 106 prélevant la colle
dans le bac. Selon un premier mode de réalisation , on enduit de colle le recto et
le verso de chaque bande ou, selon un second mode de réalisation, on enduit de colle
soit le recto, soit le verso de la bande. Bien entendu, on peut utiliser toutes les
colles connues en fonction de la nature du matériau des bandes. Ainsi, la colle peut
être identique dans chaque bac de collage ou bien elle peut être différente.
[0032] Les différentes bandes 42, 48, 52, 56 enduites de colle sont dirigées vers l'entrée
107 d'un dispositif de formage 108.
[0033] On se réfère aux figures 3 et 4 représentant le dispositif de formage 108 dont l'emplacement
est indiqué dans la figure 1 par la lettre "B". Bien entendu, le formage concerne
tous matériaux en bande, notamment métalliques tels que l'aluminium, le cuivre et
autres. A l'entrée 107, le dispositif de formage comporte une presse 109 composée
d'un rouleau supérieur 110 et d'un rouleau inférieur 111. Selon la section du profilé
tubulaire, cette presse 109 provoque le collage des différentes bandes 42, 48, 52,
56 sur une faible largeur. De ce fait, dans le cas d'un profilé tubulaire, de section
circulaire, ce collage se fait selon une ligne située dans l'axe du dispositif de
formage 108. Pour permettre ce collage, le rouleau inférieur 111 comporte une chemise
concave. De ce fait, les parties des bandes, situées de part et d'autre de cette ligne,
restent indépendantes les unes par rapport aux autres.
[0034] Dans le cas d'un profilé tubulaire, de section polygonale, le rouleau supérieur 110
comporte une largeur correspondant à la largeur du côté inférieur du profilé tubulaire
polygonal futur. Par ailleurs, le rouleau inférieur 111 comporte une partie cylindrique
aboutant de part et d'autre à deux parties tronconiques. La largeur de cette partie
cylindrique correspond également à la largeur dudit côté inférieur. De ce fait, les
différentes bandes 42, 48, 52, 56 sont collées sur une largeur correspondant à la
largeur du côté inférieur du profilé tubulaire polygonal alors que les extrémités
de ces bandes 42, 48, 52, 56, situées de part et d'autre de cette largeur collée,
restent indépendantes les unes par rapport aux autres et peuvent donc se déployer
latéralement.
[0035] On dispose, en aval de cette presse 109, une pluralité de gabarits amovibles 112,
113, 114... constitués essentiellement d'un panneau vertical pourvu d'une ouverture
permettant de modifier progressivement la forme de l'ensemble des différentes bandes
42, 48, 52, 56. Ces gabarits 112, 113, 114 ont une forme progressive n'exerçant aucune
contrainte sur les différentes bandes 42, 48, 52, 56 mais servent uniquement au guidage.
De ce fait, les extrémités des bandes situées de part et d'autre de la largeur collée
par la presse 109 restent indépendantes les unes par rapport aux autres. Comme visible
sur la figure 4, la partie des bandes collées ensemble 115 reste pratiquement horizontale.
Par contre, l'ensemble des chants latéraux 116 des bandes 42, 48, 52, 56 sont relevés
au-fur-et-à-mesure de leur passage à travers les ouvertures des gabarits 112, 113,
114. Les chants latéraux 117, 118, 119, 120 des bandes 42, 48, 52, 56 sont décalés
latéralement. Ainsi, dans le cas d'un profilé tubulaire à section circulaire, on confère,
par l'intermédiaire de ce dispositif de formage, à un ensemble pratiquement plat une
forme de gouttière constituant le profilé tubulaire préformé 121, forme obtenue à
la sortie du dispositif de formage 108.
[0036] Les différents gabarits amovibles 112, 113, 114... sont maintenus par une ossature
122 formée de longerons supérieurs 123, de longerons intermédiaires 124 et de longerons
inférieurs 125 pourvus d'un moyen de réglage en hauteur 126, ces longerons 123, 124,
125 étant reliés par des pieds 127, 128, 129, 130. Cette ossature 122 comporte également
un support 131 sur lequel est disposée la presse 109.
[0037] A la sortie 132 du dispositif de formage 108, le profilé tubulaire préformé 121 est,
ensuite, dirigé vers un mécanisme d'entraînement, de formage final et de coupe.
[0038] On se réfère aux figures 5 et 6 représentant la partie de la machine située en aval
du dispositif de formage 108. Cette partie comporte un bâti 133 servant de caisson
à des éléments moteurs assurant le fonctionnement général de la machine. Ces éléments
moteurs sont mécaniques et/ou électriques et/ou pneumatiques et/ou électroniques et
comportent nécessairement les différents asservissements correspondants.
[0039] On dispose à l'extrémité avant 134 de ce bâti 133 une potence 135 formée de pieds
136, 137 dont l'extrémité inférieure 138, 139 repose sur le dessus 140 du bâti 133
et dont l'extrémité supérieure 141,142 est pourvue d'une plaque 143 à laquelle sont
accrochées des poutrelles transversales 144, 145 auxquelles est suspendu un longeron
146. A la base inférieure 147 de ce longeron 146 est accroché un mandrin 148 sur lequel
s'enfile le profilé tubulaire ayant la forme de gouttière 121 en provenance du dispositif
de formage 108. Le longeron 146 est situé dans l'axe de la gouttière 121. Ce mandrin
148 comporte une extrémité avant 149 légèrement tronconique pour faciliter, d'une
part, l'enfilage du profilé préformé et, d'autre part, la finition du formage. Les
poutrelles transversales 144, 145 servent également de support à une tringle 150 comportant
à ses extrémités 151, 152 des paliers 153, 154 pourvus de coussinets 155, 156 dans
lesquels coulisse un axe 157. L'extrémité 152 est maintenue par un support 158.
[0040] En aval de cette potence 135, le bâti 133 comporte un mécanisme d'entraînement et
de pincement 159 permettant le collage entre elles des extrémités latérales des bandes.
Pour ce mécanisme, il y a lieu de se reporter aux figures 5 à 7.
[0041] Ce mécanisme 159 comporte une table 160 pouvant présenter une certaine inclinaison
dont le plan d'inclinaison est perpendiculaire à l'axe longitudinal 161. Sur le dessus
162 de cette table 160 sont fixés des paliers 163, 164, 165, 166 servant de support
à des axes 167, 168, 169, 170. Sur ces axes 167 à 170 coulissent deux chariots 171,
172 pouvant être rapprochés et/ou éloignés de l'axe 161 pour des moyens traversant
des ouvertures 173, 174 pratiquées dans la table 160.
[0042] Les chariots 171, 172 étant pratiquement identiques, la description suivante sera
limitée à un chariot 171. Bien entendu, l'autre chariot 172 comporte les mêmes éléments.
[0043] Chaque chariot 171 comporte un cadre métallique externe et interne 175, 176 formés
de deux longerons supérieurs parallèles 177, 178, de deux longerons inférieurs 179,
180 et de pieds 181, 182 reliant entre eux les différents longerons 177 à 180. Les
longerons inférieurs 179, 180 comportent des paliers 183, 184, 185, 186 pourvus de
coussinets 187, 188, 189, 190 coulissant sur les axes 167 à 170. On intercale entre
les longerons 177 à 180 des semelles supérieures 191, 192 et inférieures 193, 194.
Les faces supérieures195, 196 des semelles supérieures 191, 192 comportent un palier
197, 198. De même, les faces inférieures 199, 200 des semelles inférieures 193, 194
présentent des paliers 201, 202. Ces paliers 197, 198, 201, 202 sont traversés par
des arbres 203, 204, l'arbre avant 203 étant l'arbre mené et l'arbre arrière 204 étant
l'arbre moteur. Sur ces arbres 203, 204 sont montées, solidaires en rotation, des
roues dentées supérieures 205, 206 et des roues dentées inférieures 207, 208. Ces
roues dentées 205 à 208 entraînent deux chaînes 209, 210 sur lesquelles sont fixées
des pinces 211, 212, 213... épousant en partie la face externe du profilé tubulaire
121.
[0044] Par suite de la coopération des pinces 211 à 213 des deux chariots 171, 172 se déplaçant
dans le sens de l'axe longitudinal 161, on provoque l'entraînement du profilé tubulaire
121. L'arbre moteur 203 est relié à un réducteur 214. Pour assurer le contact constant
entre le profilé tubulaire 121 et les pinces 211, 212, 213, les chaînes 209, 210 se
déplacent dans des glissières de guidage 215, 216.
[0045] La face interne 217 des pinces 211, 212, 213 comporte une forme adaptée à la forme
de la section du profilé tubulaire que l'on désire obtenir. Cette face interne 217
comporte une membrane élastique 218 pouvant être soumise à une action d'un fluide
tel que l'air, l'eau, etc.... De ce fait, le revêtement élastique 218 peut être soumis
à une pression positive ou négative. De ce fait, on peut procéder sur le profilé tubulaire
à une correction d'épaisseur. Par ailleurs, ce fluide peut être plus ou moins chaud,
ce qui permet, d'une part, un scellage à chaud et, d'autre part, un refroidissement
après ledit scellage. Ces pinces sont des pinces automatiques assurant une application
mécanique.
[0046] On se réfère aux figures 5, 6 et 8.
[0047] Pour le déplacement transversal des chariots 171, 172, on prévoit un dispositif de
fermeture et/ou d'ouverture 219 traversant les ouvertures 172, 174 de la table 160
du mécanisme d'entraînement 159.
[0048] Le dispositif 219 comporte des vérins 220, 221. Toutefois, en raison de l'inclinaison
de la table 160, il est nécessaire que la course du chariot supérieur 171 soit inférieure
à la course du chariot inférieur 172. En effet, le poids du chariot supérieur 171
a tendance de pousser vers le bas dudit chariot supérieur 171 alors que le chariot
inférieur 172 doit être soulevé par ledit dispositif 219. A cet effet, on prévoit
un dispositif régulateur pour assurer un contact simultané, d'une part, entre les
pinces 211 à 213 du chariot supérieur 171 et le profilé tubulaire et, d'autre part,
entre les pinces 211 à 213 du chariot inférieur 172 et le profilé tubulaire.
[0049] L'extrémité 222 de la tige 223 des vérins 220, 221 est reliée par un axe d'articulation
224 à une des extrémités 225 d'un levier 226. L'autre extrémité 227 de ce levier est
reliée par un axe 228 à un second levier 229 dont l'autre extrémité 230 présente une
lumière allongée 231. Cet axe 228 est maintenu en place par une chape 232. Dans la
lumière allongée 231 se déplace un axe 233 solidaire du chariot 172.
[0050] Par l'intermédiaire d'un axe 234, disposé entre les axes 224 et 228, on relie le
levier 226 à une chape réglable 235 solidaire d'une extrémité 236 d'une première tringle
237. L'autre extrémité 238 de cette tringle 237 est pourvue également d'une chape
réglable 239 traversée par un axe 240 servant d'élément de liaison entre ladite tringle
237 et un levier d'équilibrage 241 constitué de deux branches 242, 243 presque perpendiculaires
l'une à l'autre et pivotant autour d'un axe 244 maintenu par une chape 245 solidaire
du dessous 246 de la table 160. La première branche 242 est donc reliée à la tringle
237 alors que la seconde branche 243 est reliée par un axe d'articulation 247 à une
chape réglable 248 solidaire d'une des extrémités 249 d'une seconde tringle 250 dont
l'autre extrémité 251 est pourvue d'une chape réglable 252 traversée par un axe 253
servant d'élément de liaison entre la seconde tringle 250 et un levier 254. Cet axe
253 est disposé entre un premier axe d'articulation 255 reliant une des extrémités
256 du levier 254 à une chape 257 solidaire de l'extrémité 258 du vérin 220, 221 et
un second axe d'articulation 259 reliant l'autre extrémité 260 du levier 254 à une
des extrémités 261 d'un second levier 262. Cet axe 259 est maintenu par une chape
263. L'autre extrémité 264 du second levier 262 comporte une lumière oblongue 265
dans laquelle se déplace un axe 266 servant de liaison entre le second levier 262
et le chariot 171.
[0051] En aval de ce mécanisme d'entraînement 159, le bâti 133 sert de support à un train
de diabolos 267 permettant la finition du formage du profilé tubulaire. Après passage
du profilé à travers ce train de diabolos 267, le profilé est réalisé. Ce train permet
de réaliser les différentes jointures par collage bout-à-bout des chants latéraux
des différentes bandes.
[0052] On se réfère aux figures 5, 6, 9 et 10.
[0053] L'emplacement de ce train de diabolos est représenté par la lettre "D" dans la figure
1. Le train de diabolos 267 comporte un caisson 268 formé de deux plaques verticales
269, 270 reliées par une embase 271 et un tirant 272. Ces deux plaques verticales
269, 270 servent de support à un diabolo inférieur 273 pivotant librement autour d'un
axe horizontal 274. Le pourtour 275 de ce diabolo inférieur 273 présente une forme
adaptée au pourtour extérieur du profilé tubulaire 121. Dans le cas représenté dans
ces figures, le profilé tubulaire 121 présente une section circulaire et le pourtour
275 a la forme d'une gorge. Dans le fond 276 de cette gorge se place la partie inférieure
277 du profilé tubulaire 121. L'axe horizontal 274 est maintenu par des paliers 278,
279. Pour assurer un contact constant entre le diabolo inférieur 273 et le profilé
tubulaire 121, on déplace verticalement ledit diabolo inférieur 273 par l'intermédiaire
d'éléments de réglage 280, 281 formés d'un écrou 282, 283 solidaire de la face externe
284, 285 des plaques 269, 270 etd'une vis 286, 287 coopérant avec les paliers 278,
279. Pour bloquer, en position déterminée, lesdits paliers 278, 279 et, par voie de
conséquence, le diabolo inférieur 273, on prévoit des éléments de serrage 288 coopérant
avec des brides de serrage 289, 290.
[0054] L'extrémité supérieure 291 des plaques parallèles 269, 270 est traversée par un axe
292 autour duquel pivotent deux leviers 293, 294. Une des extrémités 295 de ces leviers
293, 294 est pourvue d'un axe d'articulation 296 sur lequel pivote librement un diabolo
supérieur de pression 297. Ce diabolo 297, de forme adaptée à la section du profilé
tubulaire, exerce une pression sur les chants des différentes bandes, ce qui permet
de réaliser les jointures et d'obtenir ainsi le profilé tubulaire entièrement terminé.
Pour assurer cette pression, on prévoit deux vérins 298 dont le corps 299 est relié
par un axe d'articulation 300 aux plaques 269, 270 et dont l'extrémité 301 du piston
302 est reliée par un axe 303 à l'autre extrémité 304 des leviers 293, 294.
[0055] Le caisson 268 sert également de support à une partie du dispositif d'entraînement
décrit ci-dessous.
[0056] La machine 1 comporte un moteur 305 monté sur des glissières 306, 307. L'arbre 308
de ce moteur 305 est pourvu d'une poulie motrice 309 entraînant, par l'intermédiaire
d'une transmission 310, une poulie menée 311. Cette poulie menée 311 est montée sur
un arbre intermédiaire 312 maintenu par des paliers 313 à 318 montés sur des pieds
319 à 324. L'extrémité 325 de cet arbre intermédiaire 312 comporte une poulie motrice
326 entraînant, par l'intermédiaire d'une transmission 327, deux poulies menées 328,
329. Ces poulies 328, 329 sont solidaires en rotation de deux arbres de transmission
330, 331 maintenus par des paliers 332 à 335 fixés sur des supports verticaux 336,
337 solidaires du caisson 268 et perpendiculaires aux plaques 269, 270. Ces arbres
de transmission 330, 331 entraînent les réducteurs 214 des chariots 171, 172. L'arbre
de transmission 330 comporte à l'extrémité en aval 338 une poulie variatrice motrice
339 coopérant, par l'intermédiaire d'une transmission 340, avec une poulie variatrice
menée 341.
[0057] On se réfère aux figures 5, 6 et 11.
[0058] La poulie variatrice menée 341 est montée sur l'extrémité 342 d'un arbre 343. Bien
entendu, l'arbre 343 est rendu solidaire en rotation de ladite poulie 341. Cet arbre
343 est maintenu par des paliers 344, 345 à déplacement vertical, déplacement provoqué
par des éléments de réglage 346, 347. Les paliers 344, 345 coulissent le long des
faces externes 348, 349 de deux parois verticales 350, 351 d'une tourelle 352 dont
la base 353 est solidaire du dessus 140 du bâti 133. On dispose sur l'arbre 343 et
entre les deux parois verticales 350, 351 un pignon denté 354 solidaire en rotation
dudit arbre 343. Ce pignon denté 354 entraîne, par l'intermédiaire d'une chaîne 355,
une roue dentée 356 rendue solidaire en rotation d'une douille 357 maintenue par des
paliers 358, 359 pourvus de roulements à billes 360, 361. Ces paliers 358, 359 sont
fixés sur les faces externes 348, 349 des deux parois verticales 350, 351 de la tourelle
352. Dans la douille 357 se déplace une glissière à billes 362 dont une des extrémités
363 est solidaire en rotation de l'extrémité 364 d'un arbre moteur 365 d'un dispositif
de coupe 366 dont la position est représentée par la lettre "E" dans la figure 1.
[0059] Ce dispositif de coupe 366 sectionne en tronçons de longueur appropriée un bout du
profilé tubulaire entièrement formé. L'avance de ce profilé étant continue, il est
nécessaire que le dispositif de coupe 366, pendant la phase de coupe, avance à la
même vitesse que le profilé et, après la coupe, revienne à son point de départ.
[0060] On se réfère aux figures 5, 6, 13 et 14.
[0061] Le dispositif de coupe 366 comporte quatre patins 367, 368 coulissant sur quatre
glissières 369, 370, 371, 372 maintenues par des paliers 373 à 380 solidaires du dessus
140 du bâti 133. Ces patins 367, 368 présentent à leurs extrémités 381, 382 deux.plateaux
verticaux d'extrémité 383, 384. L'extrémité supérieure 385 du plateau 383 comporte
une chape 386 rendue solidaire de l'extrémité 387 de l'axe 157. L'extrémité supérieure
385 du plateau 383 est reliée à l'extrémité supérieure 388 du plateau 384 par un axe
supérieur 389. On prévoit également deux axes inférieurs 390, 391 parallèles à l'axe
389 et situés en dessous de ce dernier. Les trois axes 389, 390, 391 forment un triangle
isocèle. Les extrémités 392, 393 des axes inférieurs 390, 391 sont maintenues par
des paliers 394, 395 solidaires des faces internes 396, 397 des plateaux d'extrémité
383, 384. Sur ces axes 389 à 391 peuvent se déplacer une pluralité de plateaux intermédiaires
398, 399, 400, 401 pourvus d'une bride 402 à 409 pourvue de moyens de blocage. Le
nombre de ces plateaux intermédiaires 398 à 401 est fonction du nombre de coupes que
l'on veut pratiquer dans un tronçon donné du profilé tubulaire.
[0062] On fixe sur ces plateaux intermédiaires 398 à 401 un moyeu 410, 411, 412, 413 sur
lequel on enfile une douille 414, 415. Le moyeu 410 à 413 comporte une arrivée de
fluide sous pression 416 reliée par une canalisation 417 à une chambre 418 pratiquée
dans la face interne 419 des douilles 414, 415. On prévoit de part et d'autre de cette
chambre 418 une rainure 420, 421 dans laquelle on dispose un joint d'étanchéité 422,
423. Ces rainures 420, 421 sont reliées à une conduite de graissage 424. Sur cette
douille 414, 415 est enfilée une tourelle de coupe 425, 426, 427, 428 entraînée en
rotation par une courroie 429, elle-même entraînée par une poulie 430 montée sur un
arbre creux 431 solidaire en rotation de l'arbre 365. Cet arbre creux 431 tourne dans
un palier 432 pourvu d'un roulement à billes 433 fixé sur les plateaux intermédiaires
398 à 401.
[0063] En ce qui concerne le déplacement du dispositif de coupe 366, on prévoit deux moyens
se complétant l'un l'autre pour assurer une parfaite synchronisation entre ledit déplacement
du dispositif de coupe 366 et l'avance du profilé tubulaire. Le premier moyen consiste
en un vérin 434 dont le corps 435 est rendu solidaire par l'intermédiaire d'une chape
436 au bâti 133 et dont l'extrémité avant 437 du piston 438 est reliée par une chape
439 au dispositif de coupe 366. Ce vérin 434 a pour but de donner l'inertie nécessaire
pour avancer le dispositif de coupe 366 lors de la coupe et de ramener ce dispositif
à son point de départ après la coupe. Le second moyen est une poulie débrayable 440
servant essentiellement à régulariser l'avance du dispositif de coupe 366 conforme
à l'avance du profilé tubulaire. Cette poulie débrayable 440 est entraînée, par l'intermédiaire
d'une transmission 441, par une poulie motrice 442 montée, solidairement en rotation,
sur un arbre 443 maintenu par des paliers 444, 445 fixés sur des supports 446, 447.
Cet arbre 443 comporte à l'une de ses extrémités 448 une poulie variatrice menée 449
entraînée, par l'intermédiaire d'une transmission 450, par une poulie variatrice motrice
451 montée sur l'extrémité 452 de l'arbre 312.
[0064] Cette poulie débrayable 440 coopère avec une vis à billes 453 maintenue par des paliers
454, 455 pourvus de roulements à billes 456, 457 et rendue solidaire du plateau d'extrémité
avant 383.
[0065] On fixe sur les tourelles de coupe 425 à 428, par l'intermédiaire d'un axe 458, 459,
460, un ensemble de coupe 461. Sur la figure 14, on n'a représenté qu'un seul ensemble
alors que chaque tourelle de coupe 425 à 428 comporte plusieurs des ensembles 461
décrits ci-dessous. Chaque ensemble 461 comporte un vérin 462 dont l'extrémité 463
du piston 464 est pourvue d'une chape 465 reliée par un axe d'articulation 466 à l'extrémité
467 d'un levier 468 pouvant pivoter autour d'un axe 469. L'autre extrémité 470 de
ce levier 468 est pourvue d'un axe d'articulation réglable 471, pourvu d'un roulement
à billes 472 servant d'élément de liaison entre l'axe 469 et deux flasques 473, 474
emprisonnant entre eux une lame de coupe 475.
[0066] Par l'intermédiaire d'un tendeur 476 composé d'un galet 477 pivotant autour d'un
axe 478 et d'un levier 479 pivotant autour d'un axe 480, on exerce une pression sur
la courroie 429. L'extrémité 481 de ce levier 479 coopère avec un élément élastique
482.
[0067] Le fonctionnement du dispositif de coupe 366 est le suivant : au-fur-et-à-mesure
de l'avance du profilé tubulaire, les plateaux 398 à 401 se déplacent horizontalement
sous l'action combinée du vérin 434 et de la poulie débrayable 440. Simultanément,
les tourelles de coupe 425 à 428 sont entraînées en rotation par l'arbre 365 et pivotent
autour du profilé tubulaire qui avance. En même temps, on applique, par l'intermédiaire
des vérins 462, les lames de coupe 475 sur le pourtour du profilé tubulaire. Après
la coupe, les lames de coupe 475 sont dégagées et les plateaux 398 à 401 sont ramenés
à leur position de départ pour une nouvelle coupe en tronçons du profilé tubulaire
réalisée en continu. Lorsque le dispositif de coupe 366 avance, le plateau d'extrémité
384 exerce une traction sur l'axe supérieur 389, traction transmise par la chape 386
à l'axe 157. Par ailleurs, le profilé tubulaire est maintenu dans le dispositif de
coupe 366 par un mandrin mobile 483. Une certaine longueur donnée du profilé tubulaire
est découpée en plusieurs tronçons mais chaque tronçon doit être dégagé à l'arrière
484 de la machine (voir figure 5) et il s'avère nécessaire que chaque tronçon soit
guidé par le mandrin mobile 483 jusqu'à son évacuation.
[0068] On se réfère à la figure 12.
[0069] Le mandrin mobile 483 est monté sur un axe 485 coulissant à travers des paliers 486,
487 disposés à l'intérieur du mandrin fixe 148 et à l'intérieur de l'extrémité avant
tronconique 149. L'extrémité avant 488 de cet axe coulissant 485 est rendue solidaire
de l'extrémité inférieure 489 d'une pièce de jonction 490 dont l'extrémité supérieure
491 est solidaire de l'extrémité avant 492 de l'axe 157.
[0070] Ainsi, en exerçant une traction sur l'axe supérieur 389, cette traction se transforme,
par l'intermédiaire de la pièce de jonction 490, en une poussée sur l'axe 485 et,
par voie de conséquence, sur le mandrin mobile 483. De ce fait, ce mandrin mobile
483 avance dans le même sens que le profilé tubulaire et à une vitesse synchronisée
à cette avance.
[0071] L'extrémité arrière 493 de ce mandrin mobile 483 dépasse un dispositif d'évacuation
494 solidaire du dessus 140 du bâti 133. La position de ce dispositif d'évacuation
494 est représentée par la lettre "F" dans la figure 1.
[0072] On se réfère aux figures 15 et 16.
[0073] Le dispositif d'évacuation 494 comporte un plateau 495 pivotant autour d'un axe d'articulation
496 dont les extrémités 497, 498 sont maintenues par des paliers 499, 500 solidaires
du dessus 140 du bâti 133. On prévoit un moyen de réglage 501 constitué d'un écrou
502, maintenu par un support 503 solidaire du bâti 133, et d'une vis de réglage 504
pourvue d'une poignée 505. Par l'action de ce moyen 501, on peut régler en hauteur
le train 494.
[0074] Sur le dessus 506 de ce plateau 495 est fixé un moteur 507 pourvu d'un pignon moteur
508 qui, par l'intermédiaire d'une chaîne 509, entraîne un pignon mené 510 monté sur
l'extrémité 511 d'un arbre 512 traversant des paliers 513, 514 à roulements à billes
515, 516 maintenus par des supports verticaux 517, 518 solidaires du plateau 495.
Sur cet arbre 512 est enfilé un diabolo évacuateur 519. Ce diabolo 519, rendu solidaire
en rotation dudit arbre 512, présente un pourtour convexe 520 épousant le profilé
tubulaire.
[0075] La vitesse de rotation de ce diabolo évacuateur 519 est supérieure à celle du train
de diabolos 267. De ce fait, on détache le tronçon en aval du profilé tubulaire du
tronçon en amont.
[0076] La machine décrite ci-dessus permet la fabrication d'un profilé tubulaire ayant une
section circulaire. Toutefois, cette même machine peut également être utilisée pour
des profilés ayant une section polygonale. Dans ce cas, il suffit de remplacer les
diabolos 275 et 297 à pourtour convexe par des diabolos dont le pourtour est adapté
à la forme du profilé. De même, les pinces 211 à 213 comportent une face interne 217
ayant une forme permettant aux pinces 211 à 213 d'épouser les différentes faces externes
du profilé. Dans le cas d'un profilé de section rectangulaire, les rouleaux supérieurs
110 et inférieurs 111 de la presse 109 ont une largeur correspondant à la largeur
du petit côté inférieur du rectangle, alors que les pinces 211 à 213 agissent sur
les deux grands côtés parallèles du rectangle et le diabolo supérieur 297 assure le
collage du petit côté supérieur du rectangle. Il en est de même pour le diabolo évacuateur
519 qui, dans ce cas, aura un pourtour horizontal.
[0077] En ce qui concerne les lames de coupe 475, celles-ci ne se déplacent plus selon un
trajet circulaire mais selon un trajet horizontal. Selon la section du profilé tubulaire,
par exemple rectangulaire, chaque tourelle de coupe 425 à 426 comprendra quatre ensembles
de coupe 461 dont deux se déplaceront selon un trajet horizontal et deux selon un
trajet vertical. Le nombre des ensembles de coupe 461 sera déterminé parle nombre
de côtés du polygone. En effet, les lames de coupe 475 ne traversent pas le profilé
tubulaire mais leur profondeur de pénétration, donc de coupe, est légèrement supérieure
à l'épaisseur de la paroi du profilé tubulaire.
[0078] Selon un autre mode de réalisation, chaque lame de coupe 475 tourne autour du profilé
polygonal. Toutefois, le point d'articulation 458 du vérin de poussée 462 de la lame
de coupe 475 sera guidé dans une came creuse de sorte que la lame de coupe 475 suive
le pourtour du profilé polygonal à couper en tout point avec une pression identique.
[0079] Selon un autre mode de réalisation, la coupe peut également être réalisée avec une
lame de scie traversant de part en part le profilé.
[0080] La machine permet la fabrication d'emballages normaux et d'emballages spéciaux. Ainsi,
il sera possible de réaliser des boîtes pour la bière. Il suffit que la bande interne
56 soit imperméable pour obtenir des boîtes étanches. Ces boîtes étanches peuvent
également servir de boîtes à lait.
1. Machine pour le formage en continu de profilé tubulaire constitué de plusieurs
bandes collées ensemble, ces bandes étant en matériaux fibreux, cellulosiques, métalliques,
plastiques et autres permettant la réalisation d'un procédé de formage selon lequel
l'assemblage des bandes, décalées latéralement l'une par rapport à l'autre et préalablement
enduites de colle sur au moins une de leurs faces, est réalisé initialement sur une
faible largeur puis étendu à tout le périmètre du profilé tubulaire en cours de formage
par une progression hélicoïdale de cette largeur d'assemblage, progression hélicoïdale
constituée par la combinaison, d'une part, de l'extension latérale de la largeur d'assemblage,
et, d'autre part, de l'avance en continu de l'ensemble des bandes,
caractérisée en ce qu'elle comporte, adaptés au procédé de formage, un poste d'encollage
(68) pourvu d'un ensemble d'étiquetage suivi d'une presse (109), assurant le collage
partiel des différentes bandes (42,48,52,56) sur une faible largeur alors que les
extrémités situées de part et d'autre de ce collage partiel restent indépendantes
les unes des autres ; un dispositif de formage (108) coopérant avec un mécanisme (159)
d'entraînement et de pincement pour continuer et élargir la zone de collage, un train
de diabolos de pression (267) permettant la finition du profilé tubulaire et, le collage
bout-à-bout des chants latéraux (117,118,119,120) des bandes (42,48,52,56) et un dispositif
de coupe (366) à coupes multiples périphériques complété par un dispositif d'évacuation
(494) des tronçons du profilé tubulaire sectionnés par les éléments de coupe (475)
dudit dispositif de coupe (366).
2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'encolleuse (68) comporte
un premier train de rouleaux de guidage (77 à 80) et un second train de rouleaux de
guidage (81 à 84) réglable en hauteur pour régler la tension des différentes bandes
(42,48,52,56).
3. Machine selon les revendications 1 et 2, caractérisée en ce que l'encolleuse (68)
comporte une étiqueteuse (85) pourvue d'une table (86) soumise à un déplacement vertical,
modifiable en fonction d'un étiquetage pas-à-pas et/ou un étiquetage en continu et/ou
un étiquetage selon un cycle donné, d'un bras de manoeuvre (87) muni de ventouse,
cette étiqueteuse (85) coopérant avec un rouleau (89) et un contrerouleau de pression
(90) pour appliquer des. étiquettes sur la face externe (91) de la bande externe (42)
sur laquelle aucune colle ne sera appliquée.
4. Machine selon les revendications 1 et 2, caractérisée en ce que l'encolleuse (68)
comporte des bacs d'encollage (95 à 97) réglables en hauteur et pourvus de rouleaux
de renvoi (102 à 104), d'un rouleau d'encollage (105) et d'un rouleau barboteur (106)
prélevant la colle dans le bac.
5. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte, en aval
du dispositif de formage (108), une presse (109) composée d'un rouleau supérieur (110)
et d'un rouleau inférieur (111) provoquant le collage des différentes bandes (42,48,52,56)
sur une faible largeur tout en maintenant les parties des bandes, situées de part
et d'autre de ce collage, indépendantes les unes des autres.
6. Machine selon la revendication 5, caractérisée en ce que le rouleau inférieur (111),
coopérant avec le rouleau supérieur (110), comporte dans le cas d'un profilé de section
circulaire une chemise concave pour assurer un collage selon une ligne située dans
l'axe de la machine.
7. Machine selon la revendication 5, caractérisée en ce que le rouleau supérieur (110)
comporte, dans le cas d'un profilé tubulaire à section polygonale, une largeur correspondant
à la largeur d'un des côtés du polygone.
8. Machine selon la revendication 5, caractérisée en ce que le rouleau inférieur (111)
comporte, dans le cas d'un profilé tubulaire de section polygonale, une partie cylindrique,
dont la largeur correspond à la largeur d'un des côtés du polygone, àboutant à deux
parties tronconiques.
9. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif de formage
(108) comporte une pluralité de gabarits amovibles (112 à 114) constitués d'un panneau
vertical pourvu d'une ouverture pour modifier progressivement la forme des différentes
bandes (42 à 56).
10. Machine selon la revendication 5, caractérisée en ce que les gabarits (112 à 114)
comportent une forme progressive n'exerçant aucune contrainte sur les différentes
bandes (42,48,52,56) pour maintenir les extrémités des bandes situées de part et d'autre
de la largeur collée par la presse (109), indépendantes les unes des autres.
11. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif d'entraînement
et de pincement (159) comporte une table (160) présentant un plan d'inclinaison perpendiculaire
à l'axe longitudinal (161) et pourvue de paliers (163 à 165) servant de support à
des axes (167 à 170) sur lesquels coulissent deux chariots (171, 172) pouvant être
rapprochés ou éloignés de l'axe (161) par des moyens traversant des ouvertures (173,
174) pratiquées dans la table (160).
12. Machine selon les revendications 1 et 11, caractérisée en ce que chaque chariot
(171,172) comporte des paliers (183 à 186), pourvus de coussinets (187 à 190) coulissant
sur les axes (167 à 170), un arbre moteur (204) placé en aval et entraîné par un réducteur
(214), et un arbre mené (203) placé en amont, une roue dentée supérieure (205,206)
et une roue dentée inférieure (207,208) montées solidairement en rotation sur chaque
arbre (203,204), et deux chaînes (209,210) entraînées par les roues (205 à 208) et
sur lesquelles sont fixées des pinces (211 à 213) épousant en partie la face externe
du profilé tubulaire, ces chaînes (209,210) étant guidées longitudinalement.
13. Machine selon la revendication 12, caractérisée en ce que les pinces (211 à 213)
comportent une face interne (217) dont la forme est adaptée à la forme de la section
du profilé tubulaire final.
14. Machine selon la revendication 13, caractérisée en ce que la face interne (217)
des pinces (211 à 213) comporte une membrane élastique (218) agissant sur une partie
du pourtour du profilé tubulaire par suite d'une action d'un fluide.
15. Machine selon la revendication 14, caractérisée en ce que le fluide est un fluide
sous pression positive et/ou négative pour corriger l'épaisseur du profilé tubulaire.
16. Machine selon la revendication 14, caractérisée en ce que le fluide est un fluide
à température variable pour un scellage à chaud et un refroidissement du profilé tubulaire
après ledit scellage.
17. Machine selon la revendication 12, caractérisée en ce que les moyens traversant
les ouvertures (173, 174) de la table (160) sont un dispositif de fermeture et/ou
d'ouverture (219) comportant des vérins (220, 221) coopérant avec un dispositif régulateur
pour assurer un contact simultané, d'une part, entre les pinces (211 à 213) du chariot
supérieur (171) et le profilé tubulaire et, d'autre part, entre les pinces (211 à
213) du chariot inférieur (172) et le profilé tubulaire.
18. Machine selon la revendication 17, caractérisée en ce que le mécanisme régulateur
agissant sur le chariot inférieur (172) comporte un premier levier (226), relié par
un axe d'articulation (224) à la tige (223) du vérin (220, 221), et un second levier
(229) relié, d'une part, par un axe d'articulation (228) au premier levier (226) et,
d'autre part, par un axe d'articulation (233), coulissant dans une lumière (231) pratiquée
dans l'extrémité (230) du second levier (229), au chariot (172).
19. Machine selon la revendication 17, caractérisée en ce que le mécanisme régulateur,
agissant sur le chariot supérieur (171), comporte un premier levier (254), relié par
un axe d'articulation (255) à l'extrémité (258) du vérin (220, 221), et un second
levier (262) relié, d'une part, par un axe d'articulation (259) au premier levier
(254) et, d'autre part, par un axe d'articulation (266) coulissant dans une lumière
(265) pratiquée dans l'extrémité (264) du second levier (262), au chariot (171).
20. Machine selon la revendication 17, caractérisée en ce que le mécanisme régulateur
comporte des moyens transmettant l'action du vérin (220, 221) agissant directement
sur le chariot (172) au chariot (171), ces moyens étant une première tringle (237)
reliée, d'une part, par un axe d'articulation (234) au premier levier (226) du chariot
(172) et, d'autre part, par un axe d'articulation (240) à une des branches (242) d'un
levier d'équilibrage (241) pivotant autour d'un axe d'articulation (244) ; et une
seconde tringle (250) reliée, d'une part, par un axe d'articulation (247) à la seconde
branche (243) du levier d'équilibrage (241) et, d'autre part, par un axe d'articulation
(253) au premier levier (254) du chariot (171), les axes d'articulation (234) et (254)
étant situés respectivement entre les axes (224, 228) et entre les axes (255, 259).
21. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le train de diabolos
de pression (267) comporte un diabolo inférieur (273) pivotant librement autour d'un
axe horizontal (274) et dont le pourtour (275) est adapté au pourtour extérieur du
profilé tubulaire, et un diabolo supérieur (297) maintenu appliqué contre le dessus
du profilé tubulaire pour terminer le collage par suite du collage bout-à-bout des
différents chants (117 à 120) des bandes (42,48,52,56).
22. Machine selon la revendication 21, caractérisée en ce que le train de diabolos
de pression (267) comporte des vérins (298) rendus solidaires par un axe (300) à des
plaques verticales (269,270) d'un caisson (268) et dont les pistons (302) agissent
par l'intermédiaire d'une paire de leviers (293, 294) pivotant autour d'un axe d'articulation
(292) sur le diabolo supérieur (297) pivotant librement autour d'un axe (296).
23. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif de coupe
(366) comporte un ensemble de déplacement dans le sens d'avance du profilé tubulaire
composé de patins (367, 368), coulissant sur des glissières (369 à 372), maintenu
par des paliers (373 à 380) solidaires du dessus (140) du bâti (133) et de deux plateaux
d'extrémité (381,382) reliés entre eux par un axe supérieur (389) et deux axes inférieurs
(390,391), et des moyens de commande.
24. Machine selon les revendications 1 et 23, caractérisée en ce que les moyens de
commande sont un vérin (434), dont le corps (435) est solidaire du bâti (133) et dont
le piston est relié au dispositif de coupe (366), ce vérin donnant l'inertie nécessaire
pour avancer le dispositif de coupe (366) ; et une poulie débrayable (440) coopérant
avec une vis à billes (453) pour régulariser l'avance du dispositif de coupe (366).
25. Machine selon les revendications 1 et 23, caractérisée en ce que le dispositif
de coupe (366) comporte des plateaux intermédiaires (398 à 401) déplaçables sur les
axes (389 à 391) pourvus de moyeux (410 à 413), sur lequel est enfilée une douille
(414,415) formant pièce de liaison entre les plateaux intermédiaires (398, 401) et
des tourelles de coupe (425 à 428) mobiles en rotation.
26. Machine selon les revendications 1, 23 et 25, caractérisée en ce que les tourelles
de coupe (425, 428) comportent plusieurs ensembles de coupe (461) assurant une coupe
périphérique du profilé tubulaire.
27. Machine selon les revendications 1, 23 et 26, caractérisée en ce que chaque ensemble
de coupe (461) comporte un vérin (462) dont le corps est relié par un axe (458 à 460)
à la tourelle de coupe (425 à 428) et dont le piston (464) agit sur un levier (468)
pivotant autour d'un axe (469), l'extrémité de ce levier (468) étant pourvue de deux
flasques (473, 474) emprisonnant une lame de corps (475) et pivotant autour d'un axe
d'articulation réglable (471) pourvu de roulement à billes (472).
28. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte un ensemble
de mandrins, sur lesquels s'enfile le profilé tubulaire, ces mandrins étant un mandrin
fixe (148) ayant une extrémité tronconique (149) disposée à proximité du train de
diabolos de pression (267) et d'un mandrin mobile (483) disposée à l'intérieur du
dispositif de coupe (366).
29. Machine selon les revendications 1 et 28, caractérisée en ce que les moyens de
déplacement du mandrin mobile (483) sont un axe (485) coulissant à travers des paliers
(486, 487) disposés à l'intérieur du mandrin fixe (148) et de l'extrémité tronconique
(149), une pièce de jonction (490) reliant l'axe (485) à un axe (157) rendu solidaire
de l'axe supérieur (389) du dispositif de coupe (366), le déplacement du dispositif
de coupe (366) provoquant le déplacement du mandrin mobile dans. la même direction.
30. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif d'évacuation
(494) des tronçons sectionnés du profilé tubulaire comporte un plateau (495) pivotant
autour d'un axe (496), un moteur (507). un entraînement composé d'un pignon moteur (508) solidaire en rotation du moteur
(507), d'une chaîne (509) et d'un pignon mené (510) solidaire en rotation d'un arbre
(512) sur lequel est enfilé un diabolo évacuateur (519) présentant un pourtour (520)
adapté à la section du profilé tubulaire.
31. Machine selon les revendications 1 et 30, caractérisée en ce que le dispositif
d'évacuation (494) comporte un moyen de réglage (501) constitué d'un écrou (502),
maintenu par un support (503) solidaire du bâti (133) et, d'une vis de réglage (504)
pourvue d'une poignée (505) pour pivoter le plateau (495) autour de l'axe d'articulation
(496).
32. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte un moteur
(305) entraînant par des moyens d'entraînement la rotation des arbres (203, 204) du
mécanisme d'entraînement (159), la rotation de l'arbre d'entraînement (365) des tourelles
de coupes (425 à 428) et la rotation de la poulie débrayable (440).
33. Machine selon les revendications 1 et 32, caractérisée en ce que les moyens d'entraînement
sont un arbre intermédiaire (312) sur lequel est montée une poulie menée (311) entraînée
par l'intermédiaire d'une transmission (310) par une poulie motrice (309) montée sur
le moteur (305).
34. Machine selon les revendications 1 et 33, caractérisée en ce que l'arbre intermédiaire
(312) comporte à l'une de ses extrémités (325) une poulie motrice (326) entraînant,
par l'intermédiaire d'une transmission (327) deux poulies menées (328, 329) montées
solidairement en rotation sur deux arbres de transmission (330, 331) entraînant les
réducteurs (214) des chariots (171, 172) du mécanisme d'entraînement (159).
35. Machine selon les revendications 1 et 34, caractérisée en ce que l'un des arbres
de transmission (331) comporte une poulie variatrice motrice (339) coopérant, par
l'intermédiaire d'une transmission (340), avec une poulie variatrice menée (341) montée
sur l'extrémité d'un arbre (343) sur lequel est monté un pignon moteur (354) entraînant,
par l'intermédiaire d'une chaîne (355), une roue dentée (356) montée sur une douille
(357) coopérant avec une glissière à billes (362) entraînant en rotation un arbre
(365) pourvu de poulies (430) entraînant, par l'intermédiaire d'une courroie (429)
les tourelles de coupe (425 à 428).
36. Machine selon les revendications 1 et 33, caractérisée en ce que l'arbre intermédiaire
(312) comporte à son autre extrémité (452) une poulie variatrice motrice (451) entraînant,par
l'intermédiaire d'une transmission (450), une poulie variatrice menée (449) montée
sur un arbre (443).
37. Machine selon les revendications 1, 33 et 36, caractérisée en ce que l'arbre (443)
comporte une poulie motrice (442) entraînant, par l'intermédiaire d'une transmission
(441), la poulie débrayable (440).