[0001] La présente invention a pour objet un interrupteur électrique à poussoir vertical
d'une réalisation simple et pourtant d'une grande sécurité, cet interrupteur pouvant
être aisément fixé sur des tableaux de commande de machines diverses et pouvant contrôler
simultanément un ou deux circuits électriques.
[0002] On connaissait déjà, en particulier du fait du brevet français FR-A N
o 2133125, un interrupteur électrique à poussoir constitué par un corps principal évidé
dans lequel peut coulisser un bouton-poussoir dont l'une des parties inférieures supporte
deux pattes maintenant des palettes mobiles portant des plots coopérant avec des plots
solidaires d'une équerre fixée sur le fond du corps principal. En outre, la patte
porte latéralement une came en creux et en forme de coeur dans laquelle peut circuler
un ergot constituant la partie supérieure d'un élément de verrouillage. Finalement,
un ressort centré sur au moins un doigt solidaire du dessous du bouton-poussoir est
en appui sur la palette.
[0003] Cependant, l'interrupteur de l'invention permet des manoeuvres successives d'enclenchement
et de désenclenchement entièrement douces, car les forces de frottement sont très
faibles et les organes constituant l'interrupteur électrique sont d'une grande fiabilité,
quelles que soient l'orientation ou la position de l'interrupteur, c'est-à-dire même
si l'interrupteur se trouve dans une position pratiquement horizontale.
[0004] De plus, la constitution d'un tel interrupteur permet d'obtenir un excellent contact
du fait que les bornes mobiles viennent tout d'abord reposer obliquement sur les plots
de contact, puis parallèlement avec un léger déplacement roulant de façon à permettre
un autonettoyage des plots de contact lors de la fermeture ou de l'ouverture de l'interrupteur.
[0005] Conformément à l'invention, l'interrupteur électrique à poussoir vertical est constitué
par un corps principal évidé dans lequel peut coulisser de haut en bas et de bas en
haut le bouton-poussoir dont la partie inférieure supporte deux pattes maintenant
les palettes portant des bornes mobiles coopérant avec des plots solidaires d'équerres
fixées sur le fond du corps principal; de plus, la patte porte latéralement une came
en creux, en forme générale de coeur, dans laquelle peut circuler un ergot fixé à
la partie supérieure d'un balancier articulé sur un axe placé au centre de gravité
du balancier, cet axe étant solidaire de la paroi intérieure du corps pour permettre
ainsi l'ouverture et la fermeture d'au moins un circuit électrique par l'interrupteur,
cet interrupteur étant caractérisé par le fait que la palette portant les bornes mobiles
est maintenue sur des crochets à bords supérieurs inclinés solidaires des pattes du
bouton-poussoir par un ressort centré sur au moins un doigt solidaire du dessous du
bouton-poussoir.
[0006] Diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent d'ailleurs de la description
détaillée qui suit.
[0007] Une forme de réalisation de l'objet de l'invention est représentée, à titre d'exemple,
aux dessins annexés.
la fig. 1 est une vue en perspective, en partie éclatée, de l'interrupteur électrique
à poussoir vertical,
la fig. 2 est une coupe transversale de l'interrupteur sensiblement suivant la ligne
II-II de la fig. 1,
la fig. 3 montre, en perspective partielle, un élément modifié de l'interrupteur,
la fig. 4 est une élévation, à plus grande échelle, d'un élément de l'interrupteur,
les fig. 5 et 6 montrent la position des bornes mobiles par rapport aux plots fixes,
la fig. 7 est une vue en élévation, à plus grande échelle, d'une autre pièce de l'interrupteur,
la fig. 8 est une vue en élévation latérale, et à très grande échelle, d'une variante
de la pièce de la fig. 7,
la fig. 9 montre, en plan, le support des bornes mobiles,
les fig. 10 et 11 montrent respectivement l'interrupteur ouvert et l'interrupteur
fermé,
la fig. 12 est une élévation schématique montrant une modification d'un élément de
l'interrupteur,
la fig. 13 montre une légère variante de réalisation de la fig. 7.
[0008] A la fig.1, on a représenté le corps principal 1 de l'interrupteur qui est constitué
par une boîte sensiblement cubique 2 prolongée, à sa partie inférieure centrale, par
un réceptacle 3 étroit et de forme allongée. Le bord supérieur 2a de la boîte 2 se
termine par un encadrement 4 destiné à venir reposer sur la surface extérieure du
boîtier de commande dans lequel est incorporé l'interrupteur qui y est maintenu par
des pattes élastiques 5, aux extrémités supérieures desquelles sont prévues des surfaces
striées 5a. Ce dispositif de fixation de l'interrupteur est d'ailleurs connu en soi.
[0009] Le bouton-poussoir, désigné par 6, se compose d'un corps plein prolongé vers le bas
par des pattes 7, 8. Ces dernières portent des crochets 9 destinés à maintenir des
palettes 10 (voir fig. 9) à la partie inférieure desquelles sont fixées des bornes
mobiles destinées à coopérer avec des plots fixes 12 montés sur des équerres conductrices
13 traversant le fond de la boîte 2 (voir fig. 2). La surépaisseur 14, prévue dans
les palettes 10, permet le centrage d'un ressort 15 maintenu par un doigt 16 solidaire
du dessous du bouton-poussoir 6 (voir fig. 2). Le ressort 15 maintient ainsi fermement
les palettes 10 sur les crochets obliques 9 qui peuvent être inclinés vers l'intérieur
(voir fig. 1 et 2) ou vers l'extérieur (voir fig. 5 et 6).
[0010] Un balancier de verrouillage 20 est articulé sur un axe 21 solidaire de l'un des
côtés transversaux de la boîte 2. Ce balancier de verrouillage 20 comporte deux parties,
l'une longue 20a et l'autre courte 20b, la partie 20a étant munie à son extrémité
supérieure d'un ergot 22 situé au-dessous de l'axe de pivotement 21. Les deux parties
20a et 20b du balancier de verrouillage 20 sont calculées de façon que leur centre
de gravité résultant passe par l'axe de pivotement 21. Ces conditions permettent de
construire ce balancier de verrouillage de façon simple en matière plastique ou métallique.
[0011] Cet organe n'est donc pas sensible à la pesanteur et à la chaleur; ainsi l'interrupteur
à poussoir peut être monté dans n'importe quelle position, contrairement aux autres
interrupteurs à poussoir actuellement fabriqués qui sont tous munis d'organes de verrouillage
divers qui sont équilibrés par la pesanteur, ce qui oblige à compenser cette dernière.
[0012] A titre d'exemple, on utilise couramment une bille de verrouillage nécessitant de
la graisse qui durcit avec le temps. On peut également employer des rondelles de verrouillage
en matière plastique qui doivent être galbées, ce qui est d'autant plus compliqué
que le galbe disparaît avec l'augmentation de la température, surtout lorsque l'interrupteur
est utilisé sur des appareils ou machines nécessitant, pour leur fonctionnement, de
la chaleur.
[0013] L'ergot 21 est destiné à coopérer avec une came 23 ayant sensiblement la forme d'un
coeur creusé dans la patte 7 du bouton-poussoir 6, de façon qu'en enfonçant le bouton-poussoir
6 dans le sens de la flèche F, (voir fig. 4), l'ergot 22 qui se trouve dans la partie
inférieure de la came en creux 23 (voir fig. 10) suive un mouvement défini par les
flèches F, o (voir fig. 4) en permettant ainsi la fermeture des circuits électriques
contrôlés par l'interrupteur par application des bornes mobiles 11 sur les plots fixes
12.
[0014] Du fait que l'ergot 22 en suivant la came en coeur 23 fait légèrement se déplacer
transversalement les organes du bouton-poussoir 6, il se produit un léger frottement
des bornes mobiles 11 par rapport aux plots fixes 12 et donc un nettoyage des bornes
11, assurant ainsi un parfait contact pour le passage du courant électrique.
[0015] Il est à remarquer qu'un ressort 30 placé derrière le balancier 20 tend à repousser
vers le haut le bouton-poussoir 6 en prenant appui sur le fond du réceptacle 3 et
contre un guide vertical 31 solidaire de la patte 7. On obtient ainsi le retour aisé
en position d'ouverture de l'interrupteur lorsque l'ergot 22 a quitté la partie centrale
23a de la came en coeur 23.
[0016] A la fig. 3, le balancier de verrouillage 120 est constitué par une barre traversant
le fond du réceptacle 3 de façon à permettre la commande de ce balancier 120, à partir
du point 121, soit par une tringlerie, soit par un électro-aimant, en permettant ainsi
la télécommande de l'interrupteur.
[0017] Comme on peut le voir, on réalise ainsi aisément des interrupteurs simples ou doubles
avec un nombre de pièces extrêmement limité, cet interrupteur étant de taille suffisante
pour, d'une part, bien résister au travail demandé, mais également pour être facilement
manoeuvrable, cela d'autant plus que la mobilité des bornes 11 légèrement autonettoyantes
assure une bonne circulation du courant.
[0018] Les différentes pièces constituant l'interrupteur sont réalisées le plus souvent
en matière plastique naturelle ou synthétique, dont le caractère diélectrique n'est
plus à démontrer et dont la résistance est extrêmement bonne. Seuls les équerres 13,
les palettes 10, les bornes et plots 11,12 ainsi que les ressorts sont réalisés en
métal.
[0019] L'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation représenté et décrit en
détail, car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.
En particulier, la came en coeur 23 peut avoir dans sa zone centrale 123 (voir fig.
4) un plat aboutissant à une partie inclinée permettant un fonctionnement automatique
et télécommandé de l'interrupteur.
[0020] En effet, et comme cela est représenté à la fig. 13, le balancier 220 peut avoir
une légère modification de son axe de rotation 223 qui peut être carré. De toute façon,
ces modifications font que le balancier est parfaitement équilibré et peut donc prendre
d'une manière constante n'importe quelle position.
[0021] C'est pourquoi, à la fig. 12, la came 300 qui remplace la came 23 en coeur permet
à l'ergot 22, qui est normalement placé en position A, d'aller aisément en B lorsqu'on
enfonce le poussoir 6.
[0022] Puis, lorsque l'on cesse d'enfoncer le poussoir, le téton 22 prend la position C
(position enclenchée, circuit fermé); si l'on réappuie sur le poussoir, le téton 22
s'échappe vers la position D; puis, en relâchant la pression sur le poussoir, le téton
22 retourne en position A (interrupteur ouvert, circuit ouvert). Lorsqu'en enfonçant
le poussoir on amène le téton 22 de la position A à la position B et que l'on fait
pivoter à gauche l'ensemble vers la position E, puis que l'on relâche la pression
sur le poussoir, on obtient un appareil à action momentanée, le téton 22 circulant
de la position E à la position F et de la position F à la position E.
[0023] On peut également à partir de la position de repos A et en manoeuvrant deux fois
le poussoir, amener le téton 22 dans la position D, puis de là, en le repoussant légèrement
sur la droite, à la position G. Le poussoir reste enfoncé et ne peut plus être actionné,
et on obtient ainsi avec un circuit classique un voyant dont le capuchon est réalisé
par le poussoir 6.
Stromschalter mit senkrecht stehendem Druckknopf, der aus einem hohlen Hauptteil (1)
besteht, in welchem ein von oben nach unten und von unten nach oben gleitend verschieblicher
Druckknopf (6) vorgesehen ist, dessen unterer Abschnitt zwei Ansätze (7, 8) trägt,
welche die bewegliche Klemmen (11) tragenden Stangen (10) halten, wobei die Klemmen
mit Kontakten (12) zusammenwirken, welche fest mit Winkelteilen (13) verbunden sind,
die am Boden des Hauptteils (1) befestigt sind, ausserdem der Ansatz (7) des weiteren
auf der Seite eine hohle herzförmige Nocke (23) trägt, in welcher ein Anschlag (22)
in Umlauf haltbar ist, welcher am oberen Teil eines einarmigen Hebels (20) befestigt
ist, der auf einer im Schwerpunkt des Hebels (20) gestellten Achse angelenkt ist,
die mit der Innenwandung des Hauptteils (1 ) verbunden ist, so dass auf diese Weise
durch den Stromschalter mindestens ein elektrischer Stromkreis offenbar und schliessbar
ist, dadurch gekennzeichnet, dass der Schieber (10), der die beweglichen Klemmen (11)
trägt, auf den fest mit den Ansätzen (7, 8) des Druckknopfes (6) verbundenen Haken
(9) mit oberen schiefen Randen mit Hilfe einer Feder (15) gehalten ist, welche auf
mindestens einem Zapfen (16) zentriert ist, der fest mit dem Unterteil des Druckknopfes
(6) verbunden ist.