(19)
(11) EP 0 041 057 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
02.12.1981  Bulletin  1981/48

(21) Numéro de dépôt: 81870025.4

(22) Date de dépôt:  25.05.1981
(51) Int. Cl.3E04D 13/03
(84) Etats contractants désignés:
AT CH DE FR GB IT LI LU NL SE

(30) Priorité: 28.05.1980 BE 200795
28.05.1980 BE 200796
28.05.1980 BE 200797
16.06.1980 BE 201049
23.01.1981 BE 203579
12.03.1981 BE 204094

(71) Demandeur: Bogaert, Pierre Emmanuel Eugène Jean
B-1810 Wemmel (BE)

(72) Inventeur:
  • Bogaert, Pierre Emmanuel Eugène Jean
    B-1810 Wemmel (BE)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Vitrage continu à double ou quadruple paroi


    (57) La fixation étanche et solidaire de feuilles de vitrage continu à double ou quadruple paroi en matière plastique- extrudée à structure alvéolaire est réalisée essentiellement par l'intégration des structures et par la suppression totale des profilés spéciaux et des produits d'étanchéité.
    Le bord contigu de chaque feuille (1') est entaillé sur toute la longueur d'une paroi et sur une petite largeur de manière à présenter une dentelure longitudinale (38 et 39). Ces dentelures sont emboîtées (2).
    Le même concept inventif général permet de réaliser des vitrages continus étanches à double et quadruple paroi extrêmement économiques, en façades et en toitures, même sous forme de voûtes, et avec l'incorporation de parties ouvrantes pour l'aération et l'évacuation des fumées en cas d'incendie.




    Description


    [0001] L'invention concerne un vitrage continu à double ou quadruple paroi en façade ou en toiture, pouvant comporter des parties ouvrantes pour l'aération et l'évacuation des fumées et chaleurs en cas d'incendie, ainsi qu'un procédé et des dispositifs pour réaliser, suivant le même concept inventif général, la jonction étanche et solidaire des feuilles constituant ce vitrage, les parties ouvrantes, les parties terminales en forme de tympans voûtés et l'adaptation aisée de dispositifs accessoires en vue d'utilisations complémentaires.

    [0002] L'évolution de la construction dans les dix dernières années tend vers l'utilisation croissante de vitrages continus à double paroi en façades et en toitures.

    [0003] On connaît déjà, d'une part, les éléments de vitrage constitués de feuilles en verre, en polyvinylchloride, en polyester, en polyméthacrylate ou en polycarbonate, et la jonction étanche de ces éléments par d'innombrables systèmes principalement réalisés au moyen de profilés spéciaux extrudés en aluminium, avec l'adjonction éventuelle de joints d'étanchéité.

    [0004] On connaît d'autre part en toiture, les lanterneaux continus construits de matériaux divers, avec charpente, sablières latérales, joints d'étanchéité, couvre-joints et tympans, les charpentes étant construites avec des systèmes de profilés spéciaux en aluminium extrudés, principalement des variantes en forme de "T" renversé dont les ailes latérales supportent les feuilles à joindre et dont l'âme verticale permet la fixation de couvre-joints.

    [0005] Dans une formule plus économique et industrielle, la charpente est supprimée par l'emploi d'éléments de vitrage nervurés, précintrés et autoportants en polyester, dont l'étanchéité est imparfaite.

    [0006] Tous ces composants doivent être montés sur toitures, mis en place, ajustés avec précision, assemblés et fixés de manière totalement étanche aux pluies, vents et poussières, sur les ouvertures qu'ils doivent fermer.

    [0007] Ces techniques sont compliquées et nécessitent une main-d'oeuvre de pose importante et spécialisée dont l'activité est contrariée par les intempéries et qui constitue un élément très élevé du coût des vitrages continus.

    [0008] La présente invention a pour but d'obvier à ces inconvénients par la suppression de tous les profilés spéciaux et de tous les joints d'étanchéité, et la simplification extrême des techniques de construction de vitrage continu.

    [0009] Selon l'invention, on utilise essentiellement des feuilles de vitrage en matière plastique extrudée de type structuré alvéolaire à double paroi, actuellement commercialisées en polycarbonate, en polyméthacrylate et en polyvinylchloride, et on réalise des vitrages continus dans lesquels tous les profilés spéciaux et onéreux sont supprimés, ainsi que les joints d'étanchéité et autres produits d'étanchéité. Les structures des feuilles de vitrage sont intégrées par l'emboîtement de dentelures formées par l'entaillage d'une paroi des structures alvéolaires. Les feuilles de vitrage sont rendues solidaires et leur jonction est rendue étanche par la fixation de ces dentelures emboîtées, qui constituent une barrière étanche aux pluies, vents et poussières.

    [0010] Si une charpente est nécessaire, on remplace les profilés spéciaux par des métaux marchands de formes et de sections courantes.

    [0011] Les avantages essentiels obtenus grâce à l'invention consistent en une simplification extrême de la construction de vitrages continus par la suppression des joints d'étanchéité et des profilés spéciaux, leur remplacement par des métaux marchands à bas prix, ainsi qu'une économie très importante dans la main-d'oeuvre de pose, permettant ainsi un abaissement considérable du prix de revient du vitrage, avec un résultat fonctionnel et esthétique de type résidentiel.

    [0012] Afin de mieux comprendre l'invention, on la décrit maintenant de manière exemplative par rapport à un dessin dans lequel :

    La figure 1 est une vue schématique combinée en plan (A) et en coupe (B) de deux feuilles en matière plastique structurée jointes.

    La figure 2 est une vue schématique partielle en perspective d'un vitrage continu en forme cintrée suivant un procédé connu.

    La figure 3 est une vue schématique correspondant à celle de la figure 2, mais selon l'invention.

    La figure 4 représente schématiquement une coupe en élévation d'une partie de lanterneau cintré reposant sur une costière métallique et une vue agrandie d'un détail.

    La figure 5 est une vue similaire à la figure 4, elle est accompagnée d'une vue agrandie d'un détail.

    La figure 6 représente un mode de réalisation de l'invention.

    La figure 7 représente schématiquement une coupe en élévation prolongée en perspective suivant la- ligne C-C de la figure 6.

    La figure 8 représente une costière métallique dont la sablière présente un flanc extérieur abaissé.

    La figure 9 représente une sablière fixée sur une élévation en bois. 1

    La figure 10 représente une sablière dont le flanc extérieur est relevé, et qui est fixée sur une élévation en maçonnerie.

    La figure 11 représente une sablière fixée sur une élévation en béton et dont le flanc extérieur relevé est muni d'un retour.

    La figure 12 représente une variante de la figure 11, le flanc extérieur étant redressé verticalement.

    La figure 13 représente schématiquement un vitrage sur une sablière fixée sur une élévation.

    La figure 14 est une variante de la figure 13.

    La figure 15 est une coupe complémentaire en variante de la figure 14.

    La figure 16 est une variante préférentielle pour des lanterneaux de petites longueurs avec tympans verticaux.

    La figure 17 est une variante partielle agrandie complémentaire à la figure 16.

    La figure 18, complémentaire aux figures 16 et 17, est une coupe latérale partielle suivant la ligne D-D de la figure 17.

    La figure 19 représente schématiquement un mode de réalisation suivant l'invention.

    La figure 20 est une vue en élévation de la pièce en L visible à la figure 19.

    La figure 21 est une coupe en élévation suivant E-E de la figure 19.

    La figure 22 est une vue d'ensemble éclatée représentant schématiquement la charpente d'un vitrage continu.

    La figure 23 est une vue éclatée et agrandie d'un mode de réalisation de l'emboîtement des extrémités correspondantes de deux éléments de couverture à joindre.

    La figure 24 est une vue en élévation suivant la ligne H-H de la figure 23.

    La figure 25 est une vue en élévation suivant la ligne K-K de la figure 23.

    La figure 26 est une vue en élévation suivant la ligne L-L de la figure 23.

    La figure 27 représente schématiquement une vue partielle en perspective d'un côté d'un élément de couverture vitrée.

    La figure 28 est une vue en élévation suivant la ligne M-M de la figure 27.

    La figure 29 est une vue en élévation selon la ligne N-N de la figure 27.

    La figure 30 est une vue en élévation selon la ligne P-P de la figure 27.

    La figure 31 est une vue en perspective correspondant schématiquement à celle de la figure 27.

    La figure 32 est une vue en élévation selon la ligne R-R de la figure 31.

    La figure 33 est une vue en élévation selon la ligne S-S de la figure 31.

    La figure 34 est une vue en élévation selon la ligne T-T de la figure 31.

    . La figure 35 est une vue en coupe dans un assemblage à quatre parois.

    La figure 36 est une coupe dans un assemblage de deux éléments à double vitrage à double paroi.

    La figure 37 est une coupe selon la ligne V-V de la figure 36.

    La figure 38 représente schématiquement la coupe éclatée des deux bords d'éléments de couverture à double vitrage à double paroi avant leur assemblage par superposition.

    La figure 39 est une coupe suivant la ligne W-W de la figure 38.

    La figure 40 est une vue en perspective d'un lanterneau cintré.

    La figure 41 est une vue schématique en élévation du lanterneau suivant la figure 40.

    La figure 42 est une coupe schématique dans les parties fixes et ouvrantes d'un vitrage; ces parties ouvrantes en position ouverte.

    La figure 43 est une coupe schématique correspondante à la figure 42, les parties ouvrantes étant en position fermée.

    La figure 44 est une coupe schématique plus détaillée selon la ligne X-X de la figure 41.

    La figure 45 est une coupe schématique correspondante à la figure 44, le vantail en position ouverte.

    La figure 46 est une vue schématique plus détaillée en perspective d'une partie de lanterneau continu.

    La figure 47 est également une vue schématique plus détaillée en perspective d'une application de l'invention aux vitrages continus verticaux en façades.



    [0013] En se référant à la figure 1 on voit deux feuilles (1) en matière plastique alvéolaires, structurée et jointes (2) de manière étanche et solidaire par intégration de leur structure, la fixation d'une feuille (1) à l'autre étant réalisé par un moyen connu. Le bord contigu de chaque feuille (1') est entaillé sur toute la longueur d'une paroi parallèlement aux lignes de la structure et sur une petite largeur approximativement égale sur chaque feuille de manière à présenter une dentelure longitudinale (38 et 39). Ces dentelures sont emboîtées sur une partie (2) et les feuilles sont rendues solidaires par leur fixation avec des rondelles (3) en matière plastique transparente reliées par rivetage et sans adjonction de joint ou de produit quelconque d'étanchéité.

    [0014] En pratique il faut tenir compte de la matière constitutive de la feuille structurée, ainsi que des dimensions des canaux parallèles constituant la structure de cette feuille. C'est ainsi qu'il sera plus facile de réaliser l'entaillage par l'enlèvement complet de la partie de la paroi entaillée. L'on procédera de même avec une seconde feuille sur une largeur d'entaillage égale. L'intégration des structures par l'emboîtement de ces dentelures se fera alors avec la plus grande facilité.

    [0015] L'on comprend que l'intégration des structures constitue des chicanes faisant obstacle à la pénétration des eaux pluviales et qu'une pression exercée sur les deux feuilles rendra l'étanchéité pratiquement totale. Si par accident un peu d'humi- dite pouvait traverser une chicane, elle serait normalement arrêtée par la chicane suivante et canalisée par la structure de la feuille pour être conduite naturellement par pesanteur à l'extrémité inférieure des canaux constitués par la structure alvéolaire des feuilles de vitrage.

    [0016] Un avantage essentiel de l'invention sur le plan économique consiste donc dans la suppression des joints et autres produits d'étanchéité et de leur pose à chaque jonction de feuille. Ces joints et leur pose constituent un élément important du prix de revient de la construction d'un vitrage continu et l'invention réalise cette économie; en outre les profilés spéciaux de jonction de vitrage actuellement en usage peuvent être totalement supprimés, en effet il est possible d'appliquer les feuilles de vitrage solidaires de l'invention sur des charpentes constituées de surfaces planes, ce qui permet d'utiliser du bois, des matières synthétiques, des métaux ou des fers ou aciers marchands, plats, "U", "T", "I", tubes creux ou autres, de formes et de sections courantes.

    [0017] Par un procédé connu (figure 2), pour obtenir un vitrage continu en forme cintrée, on doit relier la première feuille (1) au châssis rectangulaire (5) par un tympan vertical (4), par contre, selon l'invention (figure 3) on part de gauche à droite d'une première feuille de vitrage constituant un tympan voûté (6) cintré sous contrainte en forme de dôme, ensuite une première jonction étanche constituée d'un arceau porteur d'une intégration de structure (2) de feuilles (11. ensuite successivement des feuilles de vitrage (1) cintrées à froid dont la jonction est rendue étanche par intégration de structure (2) comme indique . ci-avant.

    [0018] Un autre avantage de l'invention consiste donc dans la suppression de tous les profilés spéciaux et onéreux de jonction des feuilles de vitrage continu à double ou quadruple paroi.

    [0019] Les feuilles à double paroi sont cintrées à froid en combinaison simple ou double avec des arceaux supérieurs ou inférieurs solidarisés avec l'encadrement de l'ouverture dans la construction. C'est la manière la plus simple et la plus économique pour réaliser un vitrage continu étanche à double ou quadruple paroi. Et par exemple, comme visible à la figure 4 d'un lanterneau cintré reposant sur une costière métallique (5) dont on voit l'arceau (10)recouvert d'une feuille de vitrage (1), ou encore, comme à la figure 5, un lanterneau cintré reposant sur une sablière (11) fixée sur une élévation entourant l'ouverture dans la toiture dont on voit les deux feuilles (1) de vitrage séparées par l'arceau (10).

    [0020] En se référant à la figure 6, on voit que les dentelures longitudinales (38 ou 39) d'une feuille structurée à double paroi (1) sont d'abord fixées sur la partie médiane (13) d'un arceau (10) terminal du lanterneau, ensuite les deux côtés de cette feuille perpendiculaires à l'arceau (10) terminal sont fixés en leur partie médiane (14 et 15) en forme cintrée par contrainte et sans thermoformage sur le châssis (5), ensuite le quatrième côté est fixé de même en sa partie médiane (16) sur ce châssis (5), enfin la solidarisation totale de cette feuille structurée se termine par la fixation progressive et complète des côtés à partir des parties médianes vers les ahgles de cette feuille.

    [0021] Sur le châssis (5) (figure 7), deux feuilles (1) structurées sont superposées avec écartement pour obtenir une couche d'air iso- thermique supplémentaire entre les quatre parois. De plus les structures sont disposées perpendiculairement pour réaliser un quadrillage procurant une excellente réfraction et diffusion des rayons solaires.

    [0022] Divers exemples de sablières (11) encadrant l'ouverture dans la toiture sont montrés dans les figures 8 à 12.

    [0023] Les feuilles (1) seront solidaires sur les arceaux (10) par des plats prenant ces feuilles en sandwich, au moins partiellement, ce qui sera particulièrement utile pour des vitrages de grandes largeurs, et par exemple comme à la figure 13, un arceau (10) constitué d'un plat cintré à froid est fixé par son extrémité sur le plan incliné de la sablière (11). Sur cet arceau (10) repose une feuille de vitrage (1) dont le bord extérieur (18) est replié vers le bas et parallèle au flanc extérieur de la sablière (11). Un plat (19) cintré à froid recouvre la jonction intégrée de deux feuilles, et une cornière latérale (20) vient recouvrir le plat (19) et le bord replié (18) de la feuille de vitrage (1). Un moyen connu solidarise à la fois le plat (19), la cornière (20) et le bord replié de la feuille de vitrage (1) au flanc extérieur de la sablière (11).

    [0024] Par contre, par exemple lorsque le flanc extérieur de la sablière (11) est relevé, il peut former butée pour recevoir un arceau (10) en forme de U (figure 14). Lorsque la feuille de vitrage (1) est en forme de tympan voûté (6) (figure 15), le bord extérieur (18) est également replié vers le bas et parallèle au flanc extérieur de la sablière (11).

    [0025] Pour des lanterneaux de petites longueurs à tympans verticaux (figure 16), la cornière (20) pourra être positionnée verticalement et parallèlement au flanc vertical de la sablière (11), type représenté à la figure 12. On peut prévoir une seconde feuille de vitrage (1) inférieure qui peut être d'épaisseur moindre et dont la structure est perpendiculaire à celle de la feuille supérieure, l'arceau (10) en forme de U étant pris en sandwich entre les deux feuilles (1).

    [0026] On peut (figures 17 et 18) emboîter dans la cornière latérale (20) un couvre-joint (21) en forme de U renversé qui recouvre le tympan (4). Un plat (4a) fixe ainsi la partie inférieure du tympan vertical (4), plat (4a) de même largeur que la cornière latérale (20).

    [0027] Selon un mode de réalisation, une sablière (11), type représenté aux figures 8 ou 9, est d'abord réalisée tout autour de l'ouverture sur les élévations parallèles à la longueur du lanterneau. Des arceaux (10) sont ensuite posés par leurs extrémités sur la sablière (11) aux points de jonction intégrée des feuilles (1). Celles-ci sont alors posées sur les arceaux (10) en intégrant leurs structures (2), enfin un plat (19) vient recouvrir les jonctions intégrées. La fixation complète est assurée par une cornière venant recouvrir les extrémités des plats et les bords repliés des feuilles de vitrage. L'aile inférieure de ces cornières sera solidarisée par un moyen connu au flanc extérieur parallèle de la sablière. Dans un mode préférentiel, le flanc extérieur de la sablière (11) est relevé, formant butée pour recevoir les arceaux. Il peut être prolongé par un retour (figures 11 et 12) qui permettra de mieux bloquer l'arceau (figure 14) et par exemple comme visible à la figure 19, les deux feuilles de vitrage (1) à double paroi superposées et jointes solidairement par intégration (2) et séparées par un écarteur reposent sur un arceau (10) constitué d'un tube à l'extrémité duquel est fixé une calle (26) dans laquelle un trou (27) a été foré sur le fond duquel s'appuie un boulon (28) muni d'un écrou (29) opérant leur pression sur un élément approprié en L (30) fixé à l'extrémité d'un plat (I9) recouvrant les bords intégrés de deux feuilles contiguës (7) composant le vitrage supérieur à double paroi, la jonction de ces feuilles étant rendue étanche par la pression du plat (19) sur les dentelures (38, 39) emboîtées en (2), un arceau intercalaire .(10a) en U séparant le vitrage supérieur du vitrage inférieur de manière à constituer entre eux un matelas d'air aux fins d'isolation thermique et acoustique, le vitrage inférieur de moindre épaisseur ayant ses dentelures emboîtées et reposant sur l'arceau (10).

    [0028] Comme visible à la figure 20, la pièce (30) fixée aux extrémités du plat (19), comporte des perforations (30a) destinées à recevoir les boulons (28).

    [0029] A la figure 21, on voit dans l'extrémité du tube creux formant arceau (10) deux calles (26) munies d'une cavité (27), et au-dessus de l'arceau (10), la jonction (2) solidaire par intégration de deux feuilles de vitrage (1), ensuite au-dessus un écarteur en U (10a) constituant une couche d'air entre les deux vitrages à double paroi du lanterneau, ensuite à nouveau les dentelures emboîtées (2) de deux feuilles de vitrage (1), enfin pour terminer le plat (19) à l'extrémité duquel est accroché l'élément (30) de fixation des boulons (28) qui exercent la fonction de compression étanche des dentelures emboîtées, zone de jonction (2 ).

    [0030] Une caractéristique de l'invention est ce boulon (28) qui s'appuie sur une extrémité (26) d'un arceau (10) pour tendre le plat (19) et compresser la jonction intégrée (2) de deux feuilles de vitrage (1 ) de manière étanche. On en retire une économie au montage des lanterneaux en atelier ou sur chantier par la suppression de tous les produits d'étanchéité, et par l'emploi des pièces courantes.

    [0031] Pour une voûte filante réalisée par l'assemblage d'éléments de couverture préfabriqués en atelier, on va commencer de préférence (figure 22) par l'assemblage de tôles pliées de grandes longueurs de manière à constituer tout autour de l'ouverture de la toiture un châssis (5) formant rehausse et sur lequel viendront se poser les éléments préfabriqués de couverture vitrée (33), de préférence constitués de deux arceaux reliés à leurs extrémités par une pièce se prolongeant pour rejoindre l'arceau de l'élément préfabriqué suivant. Les pièces contiguës (36) doivent être conçues de manière à permettre leur solidarisation. Des tympans verticaux (4) viennent compléter chaque extrémité du lanterneau pour fermer celui-ci de manière étanche comme montré aux figures 17 et 18.

    [0032] Comme visible à la figure 23, la pièce terminale de l'élément précédent vient se fixer sur l'arceau de l'élément suivant de manière à solidariser les parties correspondantes des éléments de couverture (33) correspondants; et respectivement aux figures 24 à 26, on voit l'assemblage d'un arceau (10) en tube creux et un profilé U latéral (37), l'arceau médian (10) et ce même profilé, et l'aile inférieure d'un profilé (37) découpée de manière à permettre l'emboîtement (36) par superposition des pièces contiguës.

    [0033] Comme visible aux figures 27 et 29, la charpente constituée des pièces (10) et (37) est recouverte d'une feuille de vitrage (1) à structure alvéolaire. L'on remarque que la paroi supérieure de cette feuille (1') a été enlevée de façon à dégager trois canaux parallèles ou dentures (38) (figure 28) longeant un bord cintré de la feuille (1) au-dessus d'un arceau en tube creux. De même la paroi inférieure de la feuille (11) a été enlevée de manière à dégager trois canaux parallèles ou dentures (39) (figure 30) tout au long du bord cintré de l'élément de couverture, bord ne comprenant pas d'arceau puisqu'il doit venir se poser sur le premier arceau de l'élément suivant (33).

    [0034] En se référant aux figures 31 à 34, on voit en plus les cornières (20) bloquant l'élément de couverture (33). L'on remarquera en (40) une vue partielle éclatée du plat (19) repris en section en (41) et sa fixation à l'élément de couverture qui est réalisée par un simple crochet (42).

    [0035] En se référant aux figures 35 à 39, on voit les dispositions prises lorsqu'on prévoit un élément préfabriqué à quatre parois que l'on peut très facilement adapter par simple superposition. La combinaison de ces quatre parois permet d'obtenir une isolation thermique et acoustique de performance absolument supérieure (K = 1,17 à 1,56 Kcal/m2h°C).

    [0036] On a représenté aux figures 35 et 39, respectivement, une extrémité où l'on voit le serrage du plat (19) par un boulon (28) avec un écrou (29) s'appuyant dans la cavité (27) de la calle placée à l'extrémité de l'arceau (10) et à l'autre extrémité (figure 39) l'arceau (10) et le plat (19) prenant en sandwich les deux vitrages à double paroi, séparés par un écarteur ou intercalaire (10a) et qui sont eux-mêmes tenus par une cornière (20), celle-ci étant munie d'un crochet (42).

    [0037] On voit également aux figures 36 à 38, l'arceau inférieur (10), le plat supérieur (19) et l'écarteur ou arceau intercalaire (10a) entre les deux vitrages (1) et plus particulièrement que le plat inférieur (43) déborde de l'arceau (10) sur lequel il est fixé, bord destiné à supporter le vitrage inférieur de l'élément de couverture contigu.

    [0038] Pour réaliser un lanterneau cintré (figure 40) en forme de voûte filante composé d'un châssis (5) sur lequel repose de gauche à droite un tympan latéral (4), on prévoit une première feuille (1) de vitrage fixe recouverte sur toute sa longueur d'un couvre-joint en U renversé (21) pour la solidariser à l'arceau du tympan (4), ensuite une feuille de vitrage (1) dont la structure est intégrée sur toute sa longueur (2) aussi bien à la première feuille (1) qu'à la troisième feuille (1).

    [0039] Un rectangle métallique fixe partiellement la première feuille à la seconde et la seconde à la troisième sur les arceaux correspondants. Les deux côtés libres du rectangle constituent les dormants des deux vantaux et sont constitués par les deux parties opposées et libres de la seconde feuille de vitrage.

    [0040] A la figure 40, on a représenté deux vantaux ouverts en position d'exutoires, tandis que trois autres vantaux sont en position de ventilation et d'aération et un vantail est fermé.

    [0041] En se référant à la figure 41, on voit des éléments de vitrage fixes combinés avec des éléments comportant une partie centrale supérieure fixe et deux parties ouvrantes. A gauche, les deux parties sont en position ouverte et permettent une véritable ventilation transversale. Par contre, au centre, le vantail en position fermée empêche le vent de pénétrer et favorise l'aspiration par le vantail opposé. A droite, le vantail ouvert en position d'exutoire combiné avec l'ouverture du vantail opposé favorise l'extraction de la fumée et de la chaleur, le vent pouvant traverser le lanterneau de part en part.

    [0042] En se référant aux figures 42 et 43, on voit le principe d'étanchéité des deux côtés parallèles (61 et 62) de la partie ouvrante (49) du vitrage, les dentelures (39) allant s'intégrer dans les dentelures (38) correspondantes de la feuille de vitrage fermée.

    [0043] En se référant aux figures 44 et 45, on v'oit un mode préférentiel de réalisation du quatrième côté (69) de la partie ouvrante (49-) en position fermée. L'eau de ruissellement recueillie par la partie fixe supérieure du vitrage ne peut pas pénétrer à l'intérieur puisque la feuille de vitrage est continue, et il est impossible à l'eau de ruissellement provenant tant de la partie fixe que de la partie ouvrante (49), celle-ci étant ouverte (figure 45), de pénétrer à l'intérieur puisque la feuilk de vitrage est continue.

    [0044] Sous un autre angle, on voit à la figure 46, un vantail ouvert par un piston à gaz activant un levier unique et central. Les dentelures latérales (39) mobiles du vantail correspondent aux dentelures (38) fixes pour constituer les chicanes d'étanchéité.

    [0045] A la figure 47, on applique l'invention à un vitrage continu vertical.


    Revendications

    1. Vitrage à double ou quadruple paroi continu étanche dont les feuilles (1) sont en matière plastique extrudée à structure alvéolaire, caractérisé par l'intégration d'une partie de la structure (2) des feuilles de vitrage et leur jonction solidaire sans profilés spéciaux ni joints ou produits d'étanchéité.
     
    2. Vitrage à double ou quadruple paroi continu étanche selon la revendication 1, caractérisé d'abord par l'entaillage des deux bords opposés de chaque feuille (1') sur toute la longueur d'une paroi parallèlement aux lignes de la structure et sur une petite largeur approximativement égale sur chaque feuille de manière à constituer des dentelures longitudinales (38 et 39), ensuite par l'intégration d'une partie (2) des structures réalisée par l'emboîtement de ces dentelures (38 et 39), et enfin par la fixation solidaire d'une feuille à l'autre par un moyen connu ou non.
     
    3. Vitrage à double ou quadruple paroi continu étanche selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les feuilles de vitrage (1) sont cintrées à froid en combinaison simple ou double avec des arceaux supérieurs et/ou inférieurs (10).
     
    4. Vitrage à double ou quadruple paroi continu étanche selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les feuilles de vitrage (1) sont cintrées à froid sur des arceaux auxquels elles sont solidarisées par des plats (19) prenant ces feuilles en sandwich.
     
    5. Vitrage à double ou quadruple paroi continu étanche selon la revendication 4, caractérisé en ce que les extrémités des plats (19) sont recouvertes d'un élément en forme de L renversé (30) protégeant d'un côté un crochet (42) ou un autre moyen de fixation connu, et de l'autre, un boulon (28) et un écrou (29) exerçant une pression sur les structures intégrées par l'emboîtement du boulon dans une calle (26) dont est munie une cavité (27) située aux extrémités des arceaux (10) et dans le fond de laquelle s'exerce la pression du boulon (28).
     
    6. Vitrage à double ou quadruple paroi continu étanche selon la revendication 2, caractérisé en ce que les feuilles (1) sont cintrées à froid et fixées sur des sablières (11) situées sur les ouvertures de la toiture, une cornière (20) recouvrant les bords des feuilles sur l'entièreté des deux longueurs parallèles du vitrage, ces cornières (20) étant fixées aux' sablières (11), ces fixations solidarisant en même temps le bord (1') des feuilles (1), les sablières (11) étant profilées et constituées d'au moins un plan horizontal, ensuite d'un plan légèrement incliné et approximativement parallèle à l'inclinaison de la feuille, et enfin d'un plan approximativement vertical constituant le flanc extérieur contre lequel vient se fixer la cornière latérale (20), ainsi qu'éventuellement le bord replié (18) de la feuille de vitrage.
     
    7. Vitrage à double ou quadruple paroi continu étanche selon la revendication 2, caractérisé en ce que les feuilles reposent sur des sablières (11) dont le flanc extérieur est relevé et peut être de préférence prolongé par un retour (figures 10 à 12) formant ainsi butée pour recevoir et fixer plus facilement les feuilles à double paroi, qui peuvent être doublées d'un second vitrage continu à double paroi cintré à froid et reposant au-dessus des retours des sablières (11), et dont les bords sont repliés vers le bas (18) et fixés aux sablières par des moyens connus.
     
    8. Vitrage à double ou quadruple paroi continu étanche selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que les dentelures longitudinales (38) d'une feuille structurée à double paroi (1) sont d'abord fixées sur la partie médiane (13) d'un arceau terminal (10) du vitrage, ensuite les deux côtés de cette feuille perpendiculaire à l'arceau terminal sont fixés par leur partie médiane (14 et 15) en forme cintrée par contrainte et sans thermoformage sur le châssis de base (5), ensuite le quatrième côté est fixé de même en sa partie médiane (16) sur ce châssis (5), enfin la solidarisation totale de cette feuille se termine par la fixation progressive et complète des côtés à partir des parties médianes vers les angles de cette feuille (l, 6).
     
    9. Vitrage à double ou quadruple pardi continu étanche selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que les éléments de couverture-vitrée (33) sont préfabriqués en atelier et composés de feuilles cintrées à froid sur deux arceaux (10) dont l'un est médian et recouvert d'un plat (19) prenant la feuille en sandwich, un profilé L (20) ou U latéral (37) recouvrant à la fois les arceaux, les bords des feuilles (18) et les plats (19), fixant par un moyen connu et de préférence un crochet (42) et un boulon (28)' les extrémités correspondantes (36) emboîtées des éléments préfabriqués, un plat inférieur (43) facilitant l'emboîtement d'un vitrage à double paroi sur un châssis (5) entourant l'ouverture de la toiture.
     
    10. Vitrage à double ou quadruple paroi continu étanche selon la revendication 2 et d'une partie ouvrante (49), caractérisé par la suppression des joints d'étanchéité sur au moins trois côtés de l'ouverture du vitrage, deux côtés parallèles (61 et 62) de la partie mobile étant rendus étanches par l'intégration de leur structure, et le côté charnière joignant ces deux côtés parallèles étant formé par le simple pliage delà partie mobile de la feuille de vitrage (I), une pièce intérieure et une pièce extérieure reliant les arceaux et les deux feuilles fixes latérales du côté supérieur de la partie ouvrante du vitrage ainsi prise en sandwich, le quatrième côté (69) de la partie ouvrante étant renforcé par une pièce solidarisée avec le mécanisme d'ouverture et de fermeture de la partie ouvrante.
     




    Dessins