[0001] L'invention concerne un vitrage continu à double ou quadruple paroi en façade ou
en toiture, pouvant comporter des parties ouvrantes pour l'aération et l'évacuation
des fumées et chaleurs en cas d'incendie, ainsi qu'un procédé et des dispositifs pour
réaliser, suivant le même concept inventif général, la jonction étanche et solidaire
des feuilles constituant ce vitrage, les parties ouvrantes, les parties terminales
en forme de tympans voûtés et l'adaptation aisée de dispositifs accessoires en vue
d'utilisations complémentaires.
[0002] L'évolution de la construction dans les dix dernières années tend vers l'utilisation
croissante de vitrages continus à double paroi en façades et en toitures.
[0003] On connaît déjà, d'une part, les éléments de vitrage constitués de feuilles en verre,
en polyvinylchloride, en polyester, en polyméthacrylate ou en polycarbonate, et la
jonction étanche de ces éléments par d'innombrables systèmes principalement réalisés
au moyen de profilés spéciaux extrudés en aluminium, avec l'adjonction éventuelle
de joints d'étanchéité.
[0004] On connaît d'autre part en toiture, les lanterneaux continus construits de matériaux
divers, avec charpente, sablières latérales, joints d'étanchéité, couvre-joints et
tympans, les charpentes étant construites avec des systèmes de profilés spéciaux en
aluminium extrudés, principalement des variantes en forme de "T" renversé dont les
ailes latérales supportent les feuilles à joindre et dont l'âme verticale permet la
fixation de couvre-joints.
[0005] Dans une formule plus économique et industrielle, la charpente est supprimée par
l'emploi d'éléments de vitrage nervurés, précintrés et autoportants en polyester,
dont l'étanchéité est imparfaite.
[0006] Tous ces composants doivent être montés sur toitures, mis en place, ajustés avec
précision, assemblés et fixés de manière totalement étanche aux pluies, vents et poussières,
sur les ouvertures qu'ils doivent fermer.
[0007] Ces techniques sont compliquées et nécessitent une main-d'oeuvre de pose importante
et spécialisée dont l'activité est contrariée par les intempéries et qui constitue
un élément très élevé du coût des vitrages continus.
[0008] La présente invention a pour but d'obvier à ces inconvénients par la suppression
de tous les profilés spéciaux et de tous les joints d'étanchéité, et la simplification
extrême des techniques de construction de vitrage continu.
[0009] Selon l'invention, on utilise essentiellement des feuilles de vitrage en matière
plastique extrudée de type structuré alvéolaire à double paroi, actuellement commercialisées
en polycarbonate, en polyméthacrylate et en polyvinylchloride, et on réalise des vitrages
continus dans lesquels tous les profilés spéciaux et onéreux sont supprimés, ainsi
que les joints d'étanchéité et autres produits d'étanchéité. Les structures des feuilles
de vitrage sont intégrées par l'emboîtement de dentelures formées par l'entaillage
d'une paroi des structures alvéolaires. Les feuilles de vitrage sont rendues solidaires
et leur jonction est rendue étanche par la fixation de ces dentelures emboîtées, qui
constituent une barrière étanche aux pluies, vents et poussières.
[0010] Si une charpente est nécessaire, on remplace les profilés spéciaux par des métaux
marchands de formes et de sections courantes.
[0011] Les avantages essentiels obtenus grâce à l'invention consistent en une simplification
extrême de la construction de vitrages continus par la suppression des joints d'étanchéité
et des profilés spéciaux, leur remplacement par des métaux marchands à bas prix, ainsi
qu'une économie très importante dans la main-d'oeuvre de pose, permettant ainsi un
abaissement considérable du prix de revient du vitrage, avec un résultat fonctionnel
et esthétique de type résidentiel.
[0012] Afin de mieux comprendre l'invention, on la décrit maintenant de manière exemplative
par rapport à un dessin dans lequel :
La figure 1 est une vue schématique combinée en plan (A) et en coupe (B) de deux feuilles
en matière plastique structurée jointes.
La figure 2 est une vue schématique partielle en perspective d'un vitrage continu
en forme cintrée suivant un procédé connu.
La figure 3 est une vue schématique correspondant à celle de la figure 2, mais selon
l'invention.
La figure 4 représente schématiquement une coupe en élévation d'une partie de lanterneau
cintré reposant sur une costière métallique et une vue agrandie d'un détail.
La figure 5 est une vue similaire à la figure 4, elle est accompagnée d'une vue agrandie
d'un détail.
La figure 6 représente un mode de réalisation de l'invention.
La figure 7 représente schématiquement une coupe en élévation prolongée en perspective
suivant la- ligne C-C de la figure 6.
La figure 8 représente une costière métallique dont la sablière présente un flanc
extérieur abaissé.
La figure 9 représente une sablière fixée sur une élévation en bois. 1
La figure 10 représente une sablière dont le flanc extérieur est relevé, et qui est
fixée sur une élévation en maçonnerie.
La figure 11 représente une sablière fixée sur une élévation en béton et dont le flanc
extérieur relevé est muni d'un retour.
La figure 12 représente une variante de la figure 11, le flanc extérieur étant redressé
verticalement.
La figure 13 représente schématiquement un vitrage sur une sablière fixée sur une
élévation.
La figure 14 est une variante de la figure 13.
La figure 15 est une coupe complémentaire en variante de la figure 14.
La figure 16 est une variante préférentielle pour des lanterneaux de petites longueurs
avec tympans verticaux.
La figure 17 est une variante partielle agrandie complémentaire à la figure 16.
La figure 18, complémentaire aux figures 16 et 17, est une coupe latérale partielle
suivant la ligne D-D de la figure 17.
La figure 19 représente schématiquement un mode de réalisation suivant l'invention.
La figure 20 est une vue en élévation de la pièce en L visible à la figure 19.
La figure 21 est une coupe en élévation suivant E-E de la figure 19.
La figure 22 est une vue d'ensemble éclatée représentant schématiquement la charpente
d'un vitrage continu.
La figure 23 est une vue éclatée et agrandie d'un mode de réalisation de l'emboîtement
des extrémités correspondantes de deux éléments de couverture à joindre.
La figure 24 est une vue en élévation suivant la ligne H-H de la figure 23.
La figure 25 est une vue en élévation suivant la ligne K-K de la figure 23.
La figure 26 est une vue en élévation suivant la ligne L-L de la figure 23.
La figure 27 représente schématiquement une vue partielle en perspective d'un côté
d'un élément de couverture vitrée.
La figure 28 est une vue en élévation suivant la ligne M-M de la figure 27.
La figure 29 est une vue en élévation selon la ligne N-N de la figure 27.
La figure 30 est une vue en élévation selon la ligne P-P de la figure 27.
La figure 31 est une vue en perspective correspondant schématiquement à celle de la
figure 27.
La figure 32 est une vue en élévation selon la ligne R-R de la figure 31.
La figure 33 est une vue en élévation selon la ligne S-S de la figure 31.
La figure 34 est une vue en élévation selon la ligne T-T de la figure 31.
. La figure 35 est une vue en coupe dans un assemblage à quatre parois.
La figure 36 est une coupe dans un assemblage de deux éléments à double vitrage à
double paroi.
La figure 37 est une coupe selon la ligne V-V de la figure 36.
La figure 38 représente schématiquement la coupe éclatée des deux bords d'éléments
de couverture à double vitrage à double paroi avant leur assemblage par superposition.
La figure 39 est une coupe suivant la ligne W-W de la figure 38.
La figure 40 est une vue en perspective d'un lanterneau cintré.
La figure 41 est une vue schématique en élévation du lanterneau suivant la figure
40.
La figure 42 est une coupe schématique dans les parties fixes et ouvrantes d'un vitrage;
ces parties ouvrantes en position ouverte.
La figure 43 est une coupe schématique correspondante à la figure 42, les parties
ouvrantes étant en position fermée.
La figure 44 est une coupe schématique plus détaillée selon la ligne X-X de la figure
41.
La figure 45 est une coupe schématique correspondante à la figure 44, le vantail en
position ouverte.
La figure 46 est une vue schématique plus détaillée en perspective d'une partie de
lanterneau continu.
La figure 47 est également une vue schématique plus détaillée en perspective d'une
application de l'invention aux vitrages continus verticaux en façades.
[0013] En se référant à la figure 1 on voit deux feuilles (1) en matière plastique alvéolaires,
structurée et jointes (2) de manière étanche et solidaire par intégration de leur
structure, la fixation d'une feuille (1) à l'autre étant réalisé par un moyen connu.
Le bord contigu de chaque feuille (1') est entaillé sur toute la longueur d'une paroi
parallèlement aux lignes de la structure et sur une petite largeur approximativement
égale sur chaque feuille de manière à présenter une dentelure longitudinale (38 et
39). Ces dentelures sont emboîtées sur une partie (2) et les feuilles sont rendues
solidaires par leur fixation avec des rondelles (3) en matière plastique transparente
reliées par rivetage et sans adjonction de joint ou de produit quelconque d'étanchéité.
[0014] En pratique il faut tenir compte de la matière constitutive de la feuille structurée,
ainsi que des dimensions des canaux parallèles constituant la structure de cette feuille.
C'est ainsi qu'il sera plus facile de réaliser l'entaillage par l'enlèvement complet
de la partie de la paroi entaillée. L'on procédera de même avec une seconde feuille
sur une largeur d'entaillage égale. L'intégration des structures par l'emboîtement
de ces dentelures se fera alors avec la plus grande facilité.
[0015] L'on comprend que l'intégration des structures constitue des chicanes faisant obstacle
à la pénétration des eaux pluviales et qu'une pression exercée sur les deux feuilles
rendra l'étanchéité pratiquement totale. Si par accident un peu d'humi- dite pouvait
traverser une chicane, elle serait normalement arrêtée par la chicane suivante et
canalisée par la structure de la feuille pour être conduite naturellement par pesanteur
à l'extrémité inférieure des canaux constitués par la structure alvéolaire des feuilles
de vitrage.
[0016] Un avantage essentiel de l'invention sur le plan économique consiste donc dans la
suppression des joints et autres produits d'étanchéité et de leur pose à chaque jonction
de feuille. Ces joints et leur pose constituent un élément important du prix de revient
de la construction d'un vitrage continu et l'invention réalise cette économie; en
outre les profilés spéciaux de jonction de vitrage actuellement en usage peuvent être
totalement supprimés, en effet il est possible d'appliquer les feuilles de vitrage
solidaires de l'invention sur des charpentes constituées de surfaces planes, ce qui
permet d'utiliser du bois, des matières synthétiques, des métaux ou des fers ou aciers
marchands, plats, "U", "T", "I", tubes creux ou autres, de formes et de sections courantes.
[0017] Par un procédé connu (figure 2), pour obtenir un vitrage continu en forme cintrée,
on doit relier la première feuille (1) au châssis rectangulaire (5) par un tympan
vertical (4), par contre, selon l'invention (figure 3) on part de gauche à droite
d'une première feuille de vitrage constituant un tympan voûté (6) cintré sous contrainte
en forme de dôme, ensuite une première jonction étanche constituée d'un arceau porteur
d'une intégration de structure (2) de feuilles (11. ensuite successivement des feuilles
de vitrage (1) cintrées à froid dont la jonction est rendue étanche par intégration
de structure (2) comme indique . ci-avant.
[0018] Un autre avantage de l'invention consiste donc dans la suppression de tous les profilés
spéciaux et onéreux de jonction des feuilles de vitrage continu à double ou quadruple
paroi.
[0019] Les feuilles à double paroi sont cintrées à froid en combinaison simple ou double
avec des arceaux supérieurs ou inférieurs solidarisés avec l'encadrement de l'ouverture
dans la construction. C'est la manière la plus simple et la plus économique pour réaliser
un vitrage continu étanche à double ou quadruple paroi. Et par exemple, comme visible
à la figure 4 d'un lanterneau cintré reposant sur une costière métallique (5) dont
on voit l'arceau (10)recouvert d'une feuille de vitrage (1), ou encore, comme à la
figure 5, un lanterneau cintré reposant sur une sablière (11) fixée sur une élévation
entourant l'ouverture dans la toiture dont on voit les deux feuilles (1) de vitrage
séparées par l'arceau (10).
[0020] En se référant à la figure 6, on voit que les dentelures longitudinales (38 ou 39)
d'une feuille structurée à double paroi (1) sont d'abord fixées sur la partie médiane
(13) d'un arceau (10) terminal du lanterneau, ensuite les deux côtés de cette feuille
perpendiculaires à l'arceau (10) terminal sont fixés en leur partie médiane (14 et
15) en forme cintrée par contrainte et sans thermoformage sur le châssis (5), ensuite
le quatrième côté est fixé de même en sa partie médiane (16) sur ce châssis (5), enfin
la solidarisation totale de cette feuille structurée se termine par la fixation progressive
et complète des côtés à partir des parties médianes vers les ahgles de cette feuille.
[0021] Sur le châssis (5) (figure 7), deux feuilles (1) structurées sont superposées avec
écartement pour obtenir une couche d'air iso- thermique supplémentaire entre les quatre
parois. De plus les structures sont disposées perpendiculairement pour réaliser un
quadrillage procurant une excellente réfraction et diffusion des rayons solaires.
[0022] Divers exemples de sablières (11) encadrant l'ouverture dans la toiture sont montrés
dans les figures 8 à 12.
[0023] Les feuilles (1) seront solidaires sur les arceaux (10) par des plats prenant ces
feuilles en sandwich, au moins partiellement, ce qui sera particulièrement utile pour
des vitrages de grandes largeurs, et par exemple comme à la figure 13, un arceau (10)
constitué d'un plat cintré à froid est fixé par son extrémité sur le plan incliné
de la sablière (11). Sur cet arceau (10) repose une feuille de vitrage (1) dont le
bord extérieur (18) est replié vers le bas et parallèle au flanc extérieur de la sablière
(11). Un plat (19) cintré à froid recouvre la jonction intégrée de deux feuilles,
et une cornière latérale (20) vient recouvrir le plat (19) et le bord replié (18)
de la feuille de vitrage (1). Un moyen connu solidarise à la fois le plat (19), la
cornière (20) et le bord replié de la feuille de vitrage (1) au flanc extérieur de
la sablière (11).
[0024] Par contre, par exemple lorsque le flanc extérieur de la sablière (11) est relevé,
il peut former butée pour recevoir un arceau (10) en forme de U (figure 14). Lorsque
la feuille de vitrage (1) est en forme de tympan voûté (6) (figure 15), le bord extérieur
(18) est également replié vers le bas et parallèle au flanc extérieur de la sablière
(11).
[0025] Pour des lanterneaux de petites longueurs à tympans verticaux (figure 16), la cornière
(20) pourra être positionnée verticalement et parallèlement au flanc vertical de la
sablière (11), type représenté à la figure 12. On peut prévoir une seconde feuille
de vitrage (1) inférieure qui peut être d'épaisseur moindre et dont la structure est
perpendiculaire à celle de la feuille supérieure, l'arceau (10) en forme de U étant
pris en sandwich entre les deux feuilles (1).
[0026] On peut (figures 17 et 18) emboîter dans la cornière latérale (20) un couvre-joint
(21) en forme de U renversé qui recouvre le tympan (4). Un plat (4a) fixe ainsi la
partie inférieure du tympan vertical (4), plat (4a) de même largeur que la cornière
latérale (20).
[0027] Selon un mode de réalisation, une sablière (11), type représenté aux figures 8 ou
9, est d'abord réalisée tout autour de l'ouverture sur les élévations parallèles à
la longueur du lanterneau. Des arceaux (10) sont ensuite posés par leurs extrémités
sur la sablière (11) aux points de jonction intégrée des feuilles (1). Celles-ci sont
alors posées sur les arceaux (10) en intégrant leurs structures (2), enfin un plat
(19) vient recouvrir les jonctions intégrées. La fixation complète est assurée par
une cornière venant recouvrir les extrémités des plats et les bords repliés des feuilles
de vitrage. L'aile inférieure de ces cornières sera solidarisée par un moyen connu
au flanc extérieur parallèle de la sablière. Dans un mode préférentiel, le flanc extérieur
de la sablière (11) est relevé, formant butée pour recevoir les arceaux. Il peut être
prolongé par un retour (figures 11 et 12) qui permettra de mieux bloquer l'arceau
(figure 14) et par exemple comme visible à la figure 19, les deux feuilles de vitrage
(1) à double paroi superposées et jointes solidairement par intégration (2) et séparées
par un écarteur reposent sur un arceau (10) constitué d'un tube à l'extrémité duquel
est fixé une calle (26) dans laquelle un trou (27) a été foré sur le fond duquel s'appuie
un boulon (28) muni d'un écrou (29) opérant leur pression sur un élément approprié
en L (30) fixé à l'extrémité d'un plat (I9) recouvrant les bords intégrés de deux
feuilles contiguës (7) composant le vitrage supérieur à double paroi, la jonction
de ces feuilles étant rendue étanche par la pression du plat (19) sur les dentelures
(38, 39) emboîtées en (2), un arceau intercalaire .(10a) en U séparant le vitrage
supérieur du vitrage inférieur de manière à constituer entre eux un matelas d'air
aux fins d'isolation thermique et acoustique, le vitrage inférieur de moindre épaisseur
ayant ses dentelures emboîtées et reposant sur l'arceau (10).
[0028] Comme visible à la figure 20, la pièce (30) fixée aux extrémités du plat (19), comporte
des perforations (30a) destinées à recevoir les boulons (28).
[0029] A la figure 21, on voit dans l'extrémité du tube creux formant arceau (10) deux calles
(26) munies d'une cavité (27), et au-dessus de l'arceau (10), la jonction (2) solidaire
par intégration de deux feuilles de vitrage (1), ensuite au-dessus un écarteur en
U (10a) constituant une couche d'air entre les deux vitrages à double paroi du lanterneau,
ensuite à nouveau les dentelures emboîtées (2) de deux feuilles de vitrage (1), enfin
pour terminer le plat (19) à l'extrémité duquel est accroché l'élément (30) de fixation
des boulons (28) qui exercent la fonction de compression étanche des dentelures emboîtées,
zone de jonction (2 ).
[0030] Une caractéristique de l'invention est ce boulon (28) qui s'appuie sur une extrémité
(26) d'un arceau (10) pour tendre le plat (19) et compresser la jonction intégrée
(2) de deux feuilles de vitrage (1 ) de manière étanche. On en retire une économie
au montage des lanterneaux en atelier ou sur chantier par la suppression de tous les
produits d'étanchéité, et par l'emploi des pièces courantes.
[0031] Pour une voûte filante réalisée par l'assemblage d'éléments de couverture préfabriqués
en atelier, on va commencer de préférence (figure 22) par l'assemblage de tôles pliées
de grandes longueurs de manière à constituer tout autour de l'ouverture de la toiture
un châssis (5) formant rehausse et sur lequel viendront se poser les éléments préfabriqués
de couverture vitrée (33), de préférence constitués de deux arceaux reliés à leurs
extrémités par une pièce se prolongeant pour rejoindre l'arceau de l'élément préfabriqué
suivant. Les pièces contiguës (36) doivent être conçues de manière à permettre leur
solidarisation. Des tympans verticaux (4) viennent compléter chaque extrémité du lanterneau
pour fermer celui-ci de manière étanche comme montré aux figures 17 et 18.
[0032] Comme visible à la figure 23, la pièce terminale de l'élément précédent vient se
fixer sur l'arceau de l'élément suivant de manière à solidariser les parties correspondantes
des éléments de couverture (33) correspondants; et respectivement aux figures 24 à
26, on voit l'assemblage d'un arceau (10) en tube creux et un profilé U latéral (37),
l'arceau médian (10) et ce même profilé, et l'aile inférieure d'un profilé (37) découpée
de manière à permettre l'emboîtement (36) par superposition des pièces contiguës.
[0033] Comme visible aux figures 27 et 29, la charpente constituée des pièces (10) et (37)
est recouverte d'une feuille de vitrage (1) à structure alvéolaire. L'on remarque
que la paroi supérieure de cette feuille (1') a été enlevée de façon à dégager trois
canaux parallèles ou dentures (38) (figure 28) longeant un bord cintré de la feuille
(1) au-dessus d'un arceau en tube creux. De même la paroi inférieure de la feuille
(1
1) a été enlevée de manière à dégager trois canaux parallèles ou dentures (39) (figure
30) tout au long du bord cintré de l'élément de couverture, bord ne comprenant pas
d'arceau puisqu'il doit venir se poser sur le premier arceau de l'élément suivant
(33).
[0034] En se référant aux figures 31 à 34, on voit en plus les cornières (20) bloquant l'élément
de couverture (33). L'on remarquera en (40) une vue partielle éclatée du plat (19)
repris en section en (41) et sa fixation à l'élément de couverture qui est réalisée
par un simple crochet (42).
[0035] En se référant aux figures 35 à 39, on voit les dispositions prises lorsqu'on prévoit
un élément préfabriqué à quatre parois que l'on peut très facilement adapter par simple
superposition. La combinaison de ces quatre parois permet d'obtenir une isolation
thermique et acoustique de performance absolument supérieure (K = 1,17 à 1,56 Kcal/m2h°C).
[0036] On a représenté aux figures 35 et 39, respectivement, une extrémité où l'on voit
le serrage du plat (19) par un boulon (28) avec un écrou (29) s'appuyant dans la cavité
(27) de la calle placée à l'extrémité de l'arceau (10) et à l'autre extrémité (figure
39) l'arceau (10) et le plat (19) prenant en sandwich les deux vitrages à double paroi,
séparés par un écarteur ou intercalaire (10a) et qui sont eux-mêmes tenus par une
cornière (20), celle-ci étant munie d'un crochet (42).
[0037] On voit également aux figures 36 à 38, l'arceau inférieur (10), le plat supérieur
(19) et l'écarteur ou arceau intercalaire (10a) entre les deux vitrages (1) et plus
particulièrement que le plat inférieur (43) déborde de l'arceau (10) sur lequel il
est fixé, bord destiné à supporter le vitrage inférieur de l'élément de couverture
contigu.
[0038] Pour réaliser un lanterneau cintré (figure 40) en forme de voûte filante composé
d'un châssis (5) sur lequel repose de gauche à droite un tympan latéral (4), on prévoit
une première feuille (1) de vitrage fixe recouverte sur toute sa longueur d'un couvre-joint
en U renversé (21) pour la solidariser à l'arceau du tympan (4), ensuite une feuille
de vitrage (1) dont la structure est intégrée sur toute sa longueur (2) aussi bien
à la première feuille (1) qu'à la troisième feuille (1).
[0039] Un rectangle métallique fixe partiellement la première feuille à la seconde et la
seconde à la troisième sur les arceaux correspondants. Les deux côtés libres du rectangle
constituent les dormants des deux vantaux et sont constitués par les deux parties
opposées et libres de la seconde feuille de vitrage.
[0040] A la figure 40, on a représenté deux vantaux ouverts en position d'exutoires, tandis
que trois autres vantaux sont en position de ventilation et d'aération et un vantail
est fermé.
[0041] En se référant à la figure 41, on voit des éléments de vitrage fixes combinés avec
des éléments comportant une partie centrale supérieure fixe et deux parties ouvrantes.
A gauche, les deux parties sont en position ouverte et permettent une véritable ventilation
transversale. Par contre, au centre, le vantail en position fermée empêche le vent
de pénétrer et favorise l'aspiration par le vantail opposé. A droite, le vantail ouvert
en position d'exutoire combiné avec l'ouverture du vantail opposé favorise l'extraction
de la fumée et de la chaleur, le vent pouvant traverser le lanterneau de part en part.
[0042] En se référant aux figures 42 et 43, on voit le principe d'étanchéité des deux côtés
parallèles (61 et 62) de la partie ouvrante (49) du vitrage, les dentelures (39) allant
s'intégrer dans les dentelures (38) correspondantes de la feuille de vitrage fermée.
[0043] En se référant aux figures 44 et 45, on v'oit un mode préférentiel de réalisation
du quatrième côté (69) de la partie ouvrante (4
9-) en position fermée. L'eau de ruissellement recueillie par la partie fixe supérieure
du vitrage ne peut pas pénétrer à l'intérieur puisque la feuille de vitrage est continue,
et il est impossible à l'eau de ruissellement provenant tant de la partie fixe que
de la partie ouvrante (49), celle-ci étant ouverte (figure 45), de pénétrer à l'intérieur
puisque la feuilk de vitrage est continue.
[0044] Sous un autre angle, on voit à la figure 46, un vantail ouvert par un piston à gaz
activant un levier unique et central. Les dentelures latérales (39) mobiles du vantail
correspondent aux dentelures (38) fixes pour constituer les chicanes d'étanchéité.
[0045] A la figure 47, on applique l'invention à un vitrage continu vertical.
1. Vitrage à double ou quadruple paroi continu étanche dont les feuilles (1) sont
en matière plastique extrudée à structure alvéolaire, caractérisé par l'intégration
d'une partie de la structure (2) des feuilles de vitrage et leur jonction solidaire
sans profilés spéciaux ni joints ou produits d'étanchéité.
2. Vitrage à double ou quadruple paroi continu étanche selon la revendication 1, caractérisé
d'abord par l'entaillage des deux bords opposés de chaque feuille (1') sur toute la
longueur d'une paroi parallèlement aux lignes de la structure et sur une petite largeur
approximativement égale sur chaque feuille de manière à constituer des dentelures
longitudinales (38 et 39), ensuite par l'intégration d'une partie (2) des structures
réalisée par l'emboîtement de ces dentelures (38 et 39), et enfin par la fixation
solidaire d'une feuille à l'autre par un moyen connu ou non.
3. Vitrage à double ou quadruple paroi continu étanche selon l'une quelconque des
revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les feuilles de vitrage (1) sont cintrées
à froid en combinaison simple ou double avec des arceaux supérieurs et/ou inférieurs
(10).
4. Vitrage à double ou quadruple paroi continu étanche selon l'une quelconque des
revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les feuilles de vitrage (1) sont cintrées
à froid sur des arceaux auxquels elles sont solidarisées par des plats (19) prenant
ces feuilles en sandwich.
5. Vitrage à double ou quadruple paroi continu étanche selon la revendication 4, caractérisé
en ce que les extrémités des plats (19) sont recouvertes d'un élément en forme de
L renversé (30) protégeant d'un côté un crochet (42) ou un autre moyen de fixation
connu, et de l'autre, un boulon (28) et un écrou (29) exerçant une pression sur les
structures intégrées par l'emboîtement du boulon dans une calle (26) dont est munie
une cavité (27) située aux extrémités des arceaux (10) et dans le fond de laquelle
s'exerce la pression du boulon (28).
6. Vitrage à double ou quadruple paroi continu étanche selon la revendication 2, caractérisé
en ce que les feuilles (1) sont cintrées à froid et fixées sur des sablières (11)
situées sur les ouvertures de la toiture, une cornière (20) recouvrant les bords des
feuilles sur l'entièreté des deux longueurs parallèles du vitrage, ces cornières (20)
étant fixées aux' sablières (11), ces fixations solidarisant en même temps le bord (1') des feuilles
(1), les sablières (11) étant profilées et constituées d'au moins un plan horizontal,
ensuite d'un plan légèrement incliné et approximativement parallèle à l'inclinaison
de la feuille, et enfin d'un plan approximativement vertical constituant le flanc
extérieur contre lequel vient se fixer la cornière latérale (20), ainsi qu'éventuellement
le bord replié (18) de la feuille de vitrage.
7. Vitrage à double ou quadruple paroi continu étanche selon la revendication 2, caractérisé
en ce que les feuilles reposent sur des sablières (11) dont le flanc extérieur est
relevé et peut être de préférence prolongé par un retour (figures 10 à 12) formant
ainsi butée pour recevoir et fixer plus facilement les feuilles à double paroi, qui
peuvent être doublées d'un second vitrage continu à double paroi cintré à froid et
reposant au-dessus des retours des sablières (11), et dont les bords sont repliés
vers le bas (18) et fixés aux sablières par des moyens connus.
8. Vitrage à double ou quadruple paroi continu étanche selon l'une quelconque des
revendications 2 à 4, caractérisé en ce que les dentelures longitudinales (38) d'une
feuille structurée à double paroi (1) sont d'abord fixées sur la partie médiane (13)
d'un arceau terminal (10) du vitrage, ensuite les deux côtés de cette feuille perpendiculaire
à l'arceau terminal sont fixés par leur partie médiane (14 et 15) en forme cintrée
par contrainte et sans thermoformage sur le châssis de base (5), ensuite le quatrième
côté est fixé de même en sa partie médiane (16) sur ce châssis (5), enfin la solidarisation
totale de cette feuille se termine par la fixation progressive et complète des côtés
à partir des parties médianes vers les angles de cette feuille (l, 6).
9. Vitrage à double ou quadruple pardi continu étanche selon l'une quelconque des
revendications 2 à 4, caractérisé en ce que les éléments de couverture-vitrée (33)
sont préfabriqués en atelier et composés de feuilles cintrées à froid sur deux arceaux
(10) dont l'un est médian et recouvert d'un plat (19) prenant la feuille en sandwich,
un profilé L (20) ou U latéral (37) recouvrant à la fois les arceaux, les bords des
feuilles (18) et les plats (19), fixant par un moyen connu et de préférence un crochet
(42) et un boulon (28)' les extrémités correspondantes (36) emboîtées des éléments
préfabriqués, un plat inférieur (43) facilitant l'emboîtement d'un vitrage à double
paroi sur un châssis (5) entourant l'ouverture de la toiture.
10. Vitrage à double ou quadruple paroi continu étanche selon la revendication 2 et
d'une partie ouvrante (49), caractérisé par la suppression des joints d'étanchéité
sur au moins trois côtés de l'ouverture du vitrage, deux côtés parallèles (61 et 62)
de la partie mobile étant rendus étanches par l'intégration de leur structure, et
le côté charnière joignant ces deux côtés parallèles étant formé par le simple pliage
delà partie mobile de la feuille de vitrage (I), une pièce intérieure et une pièce
extérieure reliant les arceaux et les deux feuilles fixes latérales du côté supérieur
de la partie ouvrante du vitrage ainsi prise en sandwich, le quatrième côté (69) de
la partie ouvrante étant renforcé par une pièce solidarisée avec le mécanisme d'ouverture
et de fermeture de la partie ouvrante.