[0001] La présente invention concerne un appareil de distribution automatique à titre onéreux
de produits ou de services, du genre logeant une caissette amovible interchangeable
qui reçoit les recettes encaissées et comportant une unité de commande de fonctionnement
et de contrôle de recettes munie d'un dispositif de mémoire qui mémorise la valeur
cumulée desdites recettes.
[0002] L'invention concerne aussi une caissette amovible interchangeable destinée audit
appareil. Elle concerne enfin une installation pour la collecte et la vérification
du contenu des caissettes d'une pluralité d'appareils distributeurs conformes à l'invention.
[0003] D'une manière générale, les appareils de distribution automatique auxquels se réfère
l'invention sont par exemple :
- des appareils distributeurs de produits tels que copies, tickets de transport, confiseries,
petits objets, journaux, livres, monnaies (changeurs de billets et machines à sous)
etc...
- des appareils distributeurs de services tels que communications téléphoniques automatiques
(postes publics), durées d'autorisation de stationnement (parcmètres), jeux (flippers),
etc...
[0004] Pour tous ces appareils distributeurs, l'usager obtient le produit ou le service
sélectionné par insertion de pièces de monnaie et/ou fiduciaires (billets .ou jetons).
Après reconnaissance et comptabilisation des divers types de pièces ou de billets,
ceux-ci subissent un aiguillage puis un stockage momentané, se terminant soit par
l'encaissement lorsque le produit ou le service est obtenu, soit par la restitution
dans le cas contraire.
[0005] Que l'appareil rende la monnaie ou non, par recyclage éventuel des pièces ou billets,
une certaine somme d'argent est présente à un instant donné dans la caissette amovible.
Pour un parc d'appareils distributeurs d'une même catégorie, un ou des préposés effectuent
le relevage périodique des caissettes pleines pour les remplacer par des caissettes
vides de monnaie.
[0006] Dans les appareils distributeurs connus, la caissette est inaccessible aux utilisateurs
et est logée dans un compartiment à porte fermée à clé. Bien que la caissette soit
scellée, des détournements d'une partie de la recette peuvent être néanmoins réalisés
entre l'instant du retrait de la caissette pleine de l'appareil et l'arrivée de celle-ci
au centre de gestion des caissettes. Les risques sont d'autant moins grands pour une
personne mal intentionnée que, pour certains appareils distributeurs (notamment de
services) la somme réellement encaissée dans la caissette est toujours supérieure
à la recette théorique correspondant aux services réellement rendus et seule actuellement
vérifiable. Ainsi, pour un poste téléphonique public, la recette théorique est indiquée
par le compte du compteur de taxes inséré dans l'appareil et/ou du compteur de taxes
au central de rattachement. Dans la plupart des cas, l'usager emploie l'appareil pour
une communication qui a une durée généralement inférieure à celle correspondant réellement
aux nombres de pièces encaissées. Dans les appareils distributeurs de produits, la
différence entre la recette théorique et la recette encaissée peut provenir d'un mauvais
fonctionnement de l'appareil qui, par exemple, encaisse la monnaie sans délivrer le
produit sélectionné.
[0007] Certains appareils distributeurs connus sont munis de dispositifs de mémorisation
et d'affichage des recettes encaissées à l'occasion de chaque opération de distribution.
Mais les indications données par ces dispositifs sont seulement destinées à permettre
à l'usager de vérifier s'il a ou non introduit la somme nécessaire pour l'exécution
de l'opération.
[0008] On connait aussi, notamment par le brevet britannique n° 1 559 161, des appareils
distributeurs du genre précité, logeant une caissette amovible interchangeable qui
reçoit les recettes encaissées et comportant une unité électronique (microprocesseur
et périphériques) de commande de fonctionnement et de contrôle de recettes dotée d'un
élément de mémoire électronique non volatile qui mémorise la valeur cumulée des recettes.
L'élément de mémoire est enfichable et peut-être extrait pour être lu au moyen d'un
lecteur électronique en possession de l'agent chargé des relevés. Ainsi, la somme
contenue dans l'appareil n'est pas connue du public. Mais l'agent chargé des relevés
la connaît. Une précaution supplémentaire consisterait à conserver le dispositif électronique
de lecture au centre chargé de la gestion des caissettes. Cette précaution est insuffisante
car, du fait de la vulgarisation actuelle des connaissances en micro-informatique
et de la diffusion dans le public des moyens disponibles, de nombreuses personnes
sont capables de réaliser des dispositifs de lecture sommaires mais efficaces et même
d'altérer le contenu de la mémoire vive.
[0009] L'objet de l'invention est d'éviter ces inconvénients (notamment de réduire encore
les possibilités de fraude) et en outre d'éviter les risques de perte ou de confusion
des éléments de mémoire. Il est aussi de faciliter la comptabilité des recettes en
permettant de la réaliser automatiquement et en même temps que l'ouverture des caissettes.
[0010] Conformément à l'invention, un appareil de distribution automatique de produits'ou
de services, logeant une caissette amovible interchangeable qui reçoit les recettes
encaissées et comportant à la manière connue une unité électronique de commande de
fonctionnement et de contrôle de recettes munie d'un élément de mémoire vive amovible
qui mémorise la valeur cumulée desdites recettes et qui peut être lue au moyen d'un
dispositif de lecture autonome est caractérisée en ce que, en vue de ne permettre
la lecture du contenu dudit élément de mémoire que dans un centre équipé dudit dispositif
de lecture et en vue de supprimer les risques de confusion ou de perte dudit élément
de mémoire, celui-ci est logé et fixé dans la caissette qui comporte des moyens de
connexion agissant pour connecter ledit élément de mémoire à l'unité électronique
lors de l'insertion de la caissette dans l'appareil et pour le déconnecter lors de
l'extraction de la caissette.
[0011] Le terme de "mémoire vive" désigne une mémoire dont le contenu peut être lu ou modifié
à tout instant.
[0012] L'unité électronique de commande et de recette peut être avantageusement constituée
par un microprocesseur connecté par son bus aux moyens de connexion de la caissette.
La caissette loge alors en outre les circuits d'interface nécessaires entre l'élément
de mémoire vive et le bus. L'élément de mémoire vive peut être soit une mémoire à
accès direct (RAM) ou une mémoire séquentielle à accès rapide (mémoire à bulles magnétiques).
[0013] Outre les avantages déjà évoqués, les caissettes munies d'éléments de mémoire que
permet de réaliser l'invention se prêtent particulièrement bien à la collecte et à
la vérification automatiques et rapides de leur contenu dans une installation conforme
à l'invention et disposée au centre de gestion des caissettes.
[0014] A cette fin, ladite installation est essentiellement caractérisée en ce qu'elle comprend
un dispositif de lecture de mémoire et des moyens de connexion agissant pour connecter
l'élément de mémoire d'une caissette mise en place dans ladite installation audit
dispositif de lecture. Elle peut comporter avantageusement en outre des moyens d'ouverture
de ladite caissette, des moyens de comparer la valeur du contenu de la caissette à
la valeur mémorisée dans l'élément de mémoire, etc...
[0015] Afin de s'affranchir , dans une certaine mesure, de toute ouverture de la caissette
pleine par un releveur malintentionné, une caissette selon l'invention a de préférence
son ouverture d'accès aux pièces maintenue fermée pendant son transport et son insertion
dans l'appareil distributeur, par cerclage d'un lien à extrémités reliées par sceau,
soudure, agrafage, pression ou analogue. Dans ce cas l'installation au centre de gestion
comporte une machine à cercler et décercler les caissettes.
[0016] D'autres avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture
de 1a description qui suit de plusieurs exemples de réalisation et des dessins annexés
correspondants, dans lesquels :
- la Fig. 1 est un bloc-diagramme schématique d'un appareil distributeur du genre
poste téléphonique public incluant une caissette à moyens de mémorisation électroniques
selon l'invention ;
- les Figs. 2 et 3 sont des vues de face et de côté d'une caissette, respectivement
à l'état fermé et à l'état ouvert, logée dans le réceptacle de l'installation du centre
de gestion des caissettes ; et
- 1a Fig. 4 est un bloc-diagramme schématique de l'organisation de ladite installation.
[0017] La réalisation préférée décrite ci-après concerne un appareil distributeur du genre
poste téléphonique public à encaissement ou à prépaiement.
[0018] Le bloc A de 1a Fig. 1 désigne cet appareil distributeur et on y a représenté schématiquement
les principaux blocs fonctionnels que tout poste téléphonique public moderne contient.
[0019] L'appareil distributeur A comporte un poste téléphonique 1 desservi par une ligne
téléphonique 2, un détecteur d'impulsions de taxe 3, un compteur de taxe 4 et une
unité mécanique et électronique d'encaissements. D'une manière classique, le détecteur
3 détecte et met en forme les impulsions de taxe transmises par le central téléphonique
de rattachement de la ligne 2 dès que le central a établi la communication entre le
poste 1 et le poste téléphonique de l'abonné demandé. Pour une communication taxée
à la durée, la période de base des impulsions de taxe dépend de la zone géographique
d'affectation de l'abonné demandé. Le compteur de taxe 4 compte les impulsions de
taxe. Après chaque impulsion détectée, son compte ntc est comparé au nombre de taxe
ntcm correspondant à la communication demandée, c'est-à-dire correspondant à la zone
de taxation du numéro demandé et à la somme encaissée. Comme il est connu, le compte
de taxe ntcm élaboré par l'unité 5 dépend de la durée de 1a communication calculée
en fonction du rapport de la somme encaissée et du coût de la taxe de base, pour la
zone de taxation du numéro demandé.
[0020] L'unité 5 comporte tous les moyens mécaniques permettant d'encaisser la monnaie et,
éventuellement de rendre la monnaie au cas où la communication n'a pu être établie,
et tous les moyens électroniques permettant de calculer le nombre ntcm et de compter
pour chaque communication le nombre de pièces de monnaie (et/ou fiduciaires) np
1 à np
K de chaque type 1 à K encaissées. K désigne le nombre de types de pièces que peut
encaisser l'appareil. Comme on le verra plus loin, dès que le compte de taxe ntc du
compteur 4 est égal au compte maximal ntcm, un microprocesseur 6 compare en permanence
ces deux comptes et provoque l'interruption de 1a communication, par exemple en déclenchant,
à travers le fil 10, l'envoi d'une impulsion de raccrochage transmise par le poste
1 sur la ligne téléphonique 2. Il remet à zéro (RAZ) le compteur de taxe 4 et les
compteurs de pièces de l'unité 5. Le microprocesseur peut également commander une
minuterie (non représentée) qui affichera à l'utilisateur de l'appareil A que la communication
sera bientôt interrompue
[0021] Dans les postes téléphoniques publics actuels, l'unité 5 comporte également un compteur
annexe et un afficheur associé qui n'est pas visible par l'utilisateur et qui, peut
être lu à l'intérieur de l'appareil par le préposé affecté au relèvement des sommes
encaissées après ouverture de la porte d'accès. De tels compteur et afficheur sont
généralement affectés au nombre d'impulsions de taxes de base cumulées NTC, relativement
à toutes les communications établies.
[0022] L'unité 5 transmua travers le bus 50, le compte de taxe cumulée ntcm pour chaque
communication établie et également les nombres de pièces np
1 à np
K réellement encaissées. D'autres paramètres peuvent être également délivrés sur le
bus 50, comme on le verra plus loin.
[0023] Ces données sont gérées au moyen d'un microprocesseur 6 qui est propre à retransmettre,
après traitement, ces données, et d'autres éventuellement, à une mémoire vive RAM7
incluse dans la caissette d'encaissement C de l'appareil distributeur A. Le microprocesseur
est par exemple du type RCA 1802.
[0024] Comme il est connu, une structure à microprocesseur comprend une mémoire morte d'instructions
ROM 60, c'est-à-dire à adressage uniquement en lecture, et une mémoire vive de données
RAM 61 . Les mémoires 60 et 61 sont reliées au microprocesseur 6 à travers un bus
unidirectionnel d'adresses 62,un bus bidirectionnel de commandes 63 et un bus bidirectionnel
de données 64. Les bus 62, 63 et 64 relient également le microprocesseur 6 à la mémoire
7 de la caissette C, à travers une interface entrée/sortie 70. Dans le cas ou la mémoire
de données 61 est destinée à n'enregistrer qu'un faible nombre de mots, celle-ci peut
être constituée par les registres internes du microprocesseur 6.
[0025] Le circuit intégré comprenant essentiellement l'interface 70 et la mémoire 7 est
logé à l'intérieur de la caissette C et se comporte vis-à-vis du microprocesseur comme
une unité périphérique. Les bornes de l'interface 70 sont reliées aux bornes 62, 63
, 64 à travers un connecteur 71 constitué par deux borniers à prises femelles et mâles
coopérantes. L'un des borniers est fixé à l'ossature de l'appareil distributeur A
et l'autre ext fixé au corps de la caissette C. Les prises mâles sont enfichées dans
les prises femelles lors de l'introduction de la caissette C dans le logement de l'appareil
A prévu à cet effet.
[0026] Afin de sauvegarder les données mémorisées dans la mémoire 7 pendant le transport
de la caissette, le circuit intégré supporté par la caissette est muni d'une alimentation
autonome. Cette dernière peut être constituée d'un limiteur de tension 72 et d'un
condensateur 73 connectés en parallèle entre les bornes d'alimentation 74 de la mémoire
7 et, à travers le connecteur 71, aux bornes d'alimentation 65 du microprocesseur
6. Le condensateur 73 se charge dès l'enfichage des borniers du connecteur 71 et maintient
sous tension la mémoire 7 en état d'attente (dit "stand by" en américain) lorsque
la caissette est hors de l'appareil distributeur A. La capacité du condensateur 73
est choisie de préférence pour maintenir l'alimentation de la mémoire 7 pendant 24
heures environ. Le condensateur 73 est notamment utilisé lorsque la mémoire :7 est
réalisée en technologie CMOS, ce qui permet de réduire la consommation en diminuant
la tension d'alimentation. Le limiteur de tension 72 contribue à protéger le condensateur
73 contre des interventions accidentelles ou malveillantes. Il est composé d'un circuit
en T' inversé relativement aux bornes d'alimentation 65, comprenant une diode série
75 et une diode de Zener parallèle 76.
[0027] Bien entendu, d'autres variantes peuvent être conçues pour l'alimentation de la mémoire
7. Par exemple, cette alimentation peut être constituée par une source d'énergie complètement
autonome, telle qu'une micropile ayant une autonomie d'un an environ. Dans tous les
cas, les composants électroniques contenus dans la caissette sont fixés sur une carte
à circuit imprimé qui peut être éventuellement enrobée et qui est logée contre une
paroi interne de la caissette.
[0028] On décrit maintenant le fonctionnement du microprocesseur 6 relativement aux transferts
des données dans la mémoire 7 de la caissette C* Le logiciel propre au fonctionnement
normal de l'appareil distributeur A et à son contrôle sous la commande de l'ensemble
5 + 6 ne sera pas décrit en détail, celui-ci n'appartenant pas au domaine de l'invention
et étant analogue à celui destiné aux appareils distributeurs connus incluant un microprocesseur.
La mémoire de données 61 permet de mémoriser toutes les données intermédiaires relatives
à une communication téléphonique, le nombre d'impulsions de taxe cumulées NTC, les
nombres de pièces de chaque type cumulées NP
1 à NP
K réellement encaissées, et éventuellement des données statistiques. La mémoire morte
60 contient, outre les mots relatifs aux instructions du microprocesseur suivant le
logiciel préétabli, un mot NAP d'identification de l'appareil distributeur etéventuellement
des mots prédéterminés correspondant à ceux mémorisés dans la mémoire 7 d'une caissette
vierge 6 destinée à être introduite dans l'appareil A.
[0029] Dès l'ouverture du compartiment d'accès 66 à la caissette 6 dans l'appareil distributeur
A, un contact se ferme pour signaler au microprocesseur 6 qu'il doit transférer certaines
données de la mémoire 61 dans la mémoire 7. Ces données sont au moins le nombre de
taxes cumulées NTC et les nombres de pièces cumulées NP
1 à NP
K.
[0030] Le releveur de caisse enlève la caissette pleine et la remplace par une caissette
vide. Un programme de contrôle de la mémoire 7 de la nouvelle caissette est automatiquement
ordonné par détection de 1a mise sous tension de l'interface entrée / sortie 70. Le
programme est composé d'un sous - programme récurrent relatif aux adresses de 1a mémoire
7. Toutes les opérations de sous-programme transitent à travers l'accumulateur du
microprocesseur 6. Elles sont les suivantes pour le mot initial M de chaque cellule
de la mémoire vierge 7, également mémorisé dans la mémoire'60 :
- chargement de l'accumulateur avec un mot M' contenu dans la mémoire 60, celui-ci
étant en fait contenu avec l'adresse correspondante de la mémoire 7 dans le champ
d'adressage du mot d'instruction
- lecture de l'adresse correspondante de 1a mémoire 7 ;
- chargement de l'accumulateur avec le mot M contenu dans la cellule adressée dans
la mémoire 7 ;
- comparaison des mots M et M' ; et
- si les mots M et M' sont identiques, le sous-programme est réinitialisé pour le
contrôle du contenu de l'adresse suivante de la mémoire 7 ; ou
- si les mots M et M' sont différents, le microprocesseur 5 avertit au releveur que
la nouvelle caissette est défectueuse par affichage sur un afficheur 67 d'un code
de défaut, mémorisé dans la mémoire morte 60, et/ou par un signal puissant dans l'écouteur
du combiné du poste 1 à travers une liaison spéciale d'alarme 10 entre le microprocesseur
6 et le poste téléphonique 1 ; dans ce dernier cas, le releveur remplace la caissette
défectueuse par une nouvelle caissette et le cycle des sous-programmes précédents
se déroulent à nouveau.
[0031] Si 1a caissette introduite est conforme, des sous-programmes analogues au précédent
ont indiqué l'égalité des mots M et M' pour les mots contenus aux adresses de la mémoire
7 relatives aux données initiales suivantes :
- NA P : numéro d'identification de l'appareil A ;
- N TV : nombre de taxes téléphoniques cumulées par l'appareil A au moment de l'introduction
de la caissette vide de monnaie ;
- NTC : nombre de taxes téléphoniques cumulées par l'appareil A juste avant le retrait
de la caissette pleine ;
- N P1 à NPK : nombre de pièces de chaque type réellement encaissées pendant le fonctionnement
de l'appareil avec la caissette ; et
- éventuellement, des données statistiques D S relatives aux nombres de communications
urbaines et interurbaines, nationales, internationales, efficaces, inefficaces,aux
nombres de prises de ligne, de décrochages, etc .... qui sont décelés par le microprocesseur
6 en liaison avec les organes 1, 4 et 5 et mémorisés dans la mémoire 61 pendant le
fonctionnement de l'appareil A.
[0032] Selon une autre variante, plus simple, les mots M sont tous égaux à zéro et le programme
d'initialisation précédent se résume à vérifier si toutes les cellules de la mémoire
7 sont vides.
[0033] Après ce programme de contrôle, le microprocesseur déclenche le programme d'enregistrement
suivant :
- lecture du numéro d'identification NA P dans la mémoire 60 et de l'adresse de cellule
correspondante de la mémoire 7 ;
- chargement de NA P dans cette dernière cellule ;
- lecture de NTV dans la mémoire 61 et de l'adresse de la cellule correspondante de
la mémoire 7 ; et
- chargement de N TV dans cette dernière cellule.
[0034] On notera que, après chaque changement de caissette, le nombre N T C pour la caissette
pleine devient le nombre NTV pour la caissette vide.
[0035] La porte du compartiment d'accès 66 est alors refermée et l'appareil est prêt à fonctionner
normalement . Lors du retrait de 1a cais-
sette, les transferts des données NTC, NP
1 à NP
K et D S de la mémoire 61 vers la mémoire 7 sont effectuées rapidement par fermeture
du contact du compartiment d'accès, selon des sous-programmes analogues à ceux décrits
précédemment.
[0036] D'autres variantes peuvent être envisagées. En effet, selon la variante précédente,
la mémoire 7 n'enregistre aucune donnée pendant le fonctionnement normal de l'appareil
A. Bien que ceci a l'avantage de permettre l'arrêt de l'alimentation de la mémoire
7 par l'interface entrée/sortie 70, pendant le fonctionnement normal, et par suite,
de réduire la consommation en courant, mais également de toutes malveillances à l'égard
de la mémoire 7, il apparaît que la mémoire 7 fait double emploi avec certaines cellules
de la mémoire 61 . En effet, les nombres NTC et NP
1 à NP
K peuvent être directement mémorisés dans la mémoire 7, et, non plus dans la mémoire
61 pendant le fonctionnement normal de l'appareil A. Cette seconde variante a l'avantage
notable de ne pas permettre le fonctionnement du microprocesseur et donc de l'appareil
A sans caissette.
[0037] Dans tous les cas, relativement à la mémoire 7 (ou 61) la fin de chaque communication
provoque le sous-programme suivant :
- chargement de l'accumulateur avec le compte ntc du compteur de taxes 4, à travers
le bus 40 ;
- lecture du compte de taxes cumulées NTC dans la mémoire 7 (ou 61) ;
- incrémentation de l'accumulateur avec N T C ;
- écriture du nouveau compte de taxes cumulées NTC dans la mémoire 7 (ou 61); et
- remise à zéro (RAZ) du compteur 4 à travers le bus 40.
[0038] Selon d'autres variantes, le compteur de taxes 4 est supprimé, et le détecteur 3
transmet directement les impulsions de taxe convenablement mises en forme au microprocesseur
6. Le sous-programme précédent est alors effectué pour chaque impulsion de taxe, avec
une incrémentation d'une unité de l'accumulateur.
[0039] Chaque encaissement de pièces d'un type k, k variant entre 1 et K, déclenche le sous-programme
suivant à la fin de chaque communication :
- chargement de l'accumulateur avec le compte npk du compteur de pièces k de l'unité 5, à travers le bus 50 ;
- lecture du nombre de pièces cumulées NP k dans la mémoire 7 (ou 61);
- incrémentation de l'accumulateur avec NPk;
- écriture du nouveau nombre NP k dans la mémoire 7 (ou 61); et
- remise à zéro (RAZ) du compteur de pièces k, à travers le bus 50.
[0040] Selon d'autres variantes, les compteurs de pièces 1 à K de l'unité 5 peuvent être
supprimés, et les détecteurs des pièces 1 à K de l'unité 5 transmettent directement
au microprocesseur 6 une impulsion convenable chaque fois qu'une pièce est détectée,
ladite impulsion ou le fil de transmission de cette impulsion identifiant le type
de la pièce encaissée. Le sous-programme précédent est alors effectué pour chaque
pièce encaissée, avec une incrémentation d'une unité de l'accumulateur.
[0041] Ces diverses variantes sont facilement concevables par l'homme de métier, en choisissant
les logiciels adéquats du microprocesseur 6.
[0042] On décrit maintenant le centre de gestion des caissettes pleines de monnaie. Celui-ci
a trois fonctions essentielles, à savoir le déscellement des caissettes pleines et
le scellement des caissettes. vides, le traitement des données mémorisées dans la
mémoire 7 de chaque caissette pleine et le chargement des données d'initialisation
M' dans la mémoire 7 des caissettes vides, et vidage de la monnaie des caissettes
pleines et comptabilisation de ces dernières.
[0043] En ce qui concerne la première fonction, on se réfère aux Figs. 2 et 3. Une caissette
C se présente sous la forme d'un corps parallélépipédique dont le fond 80 est une
paroi montée à pivotement permettant le vidage des pièces de monnaie (et/ou fiduciaires).
Comme il est connu, une autre paroi de la caissette comporte une fente à organe coulissant.
Cette fente est déverrouillée automatiquement lors de l'encastrement de la caissette
dans le logement correspondant de l'appareil distributeur, afin de recevoir par gravité
les pièces provenant des organes mécaniques d'encaissement de l'unité 5. Dès son retrait
de l'appareil, cette fente est verrouillée automatiquement.
[0044] Les caissettes des distributeurs connus sont verrouillées; néanmoins le volet supérieur
peut être ouvert par malveillance lors du transport de la caissette et une partie
de la recette peut être stubtilisée. Pour se prémunir contre de tels agissements,
une caissette est de préférence scellée lors de son transfert et de son introduction
dans l'appareil A. Par exemple, l'ouverture de la caissette est scellée par un fil
à extrémités reliées par un sceau en plomb, analogue à celui utilisé pour les compteurs
d'eau ou d'électricité. Cependant, on sait qu'un tel plombage peut être facilement
falsifié. C'est pourquoi,de préférence, la caissette est cerclée par un lien adéquat
81 empêchant l'ouverture du fond 80. Ce lien 81 peut être en matière plastique inextensible,
telle qu'une tresse de nylon soudée à chaud. Il peut être également en matière métallique
légère appropriée se présentant sous h forme d'une bande qui après, coupure à la longueur
convenable, a ses extrémités reliées par soudure, agrafage, thermocompression, pliure
et pression, ou analogue .
[0045] Bien entendu, le verrouillage de l'ouverture de la caissette par son fond 80 peut
être obtenu au moyen d'une serrure et d'une clé que possédera le responsable recevant
les caissettes pleines. Cependant cette solution se prête mal à un traitement automatique
des caissettes ce qui n'est pas le cas pour les solutions précédentes.
[0046] La caissette illustrée aux Figs. 2 et 3 possède une paroi supérieure 82 dont deux
arêtes parallèles en saillies 83 formant languettes permettent le guidage et la suspension
de la caissette aussi bien dans le logement correspondant de l'appareil distributeur
que dans un réceptacle 84 du centre de gestion. Outre les deux rails horizontaux 85
coopérant avec les languettes 83, le réceptacle 84 comprend une barre verticale 86
(Fig. 3) contre laquelle vient buter la caissette C. Cette barre 86 comporte un bornier
qui coopère avec le bornier de la caissette pour former un connecteur 71', analogue
au connecteur 71, qui permet de relier le circuit intégré interne à la caissette à
une unité de commande 90. Cette unité 90 est également organisée autour d'un microprocesseur.
[0047] L'unité de commande est reliée par des bus bidirectionnels à un organe de gestion
des caissettes 91, à une machine à décercler et cercler automatique 92, à travers
une interface entrée/sortie 93, et à une machine à trier les pièces de monnaie (et/ou
fiduciaires) 94, comme montré à la Fig. 4. La machine à cercler et décercler 92 commande,
en outre, le mouvement de va-et-vient d'un couteau 95 et d
tun poussoir 97, par l'intermédiaire d'électro-aimants par exemple. Dès que les borniers
du connecteur 71' sont reliés, la détection de la mise sous tension de l'interface
entrée/sortie 70 du circuit intégré interne à la caissette déclenche le programme
suivant. En premier lieu, la mémoire 7 est mise sous tension et le condensateur 73
est rechargé si la caissette comporte un tel condensateur. Puis l'unité de commande
lit les différentes informations contenues dans la mémoire 7 selon le sous-programme
suivant :
- lecture du numéro d'identification NAP de l'appareil distributeur A auquel a été
affectée la caissette, afin de permettre l'adressage des cellules de la mémoire vive
de l'unité 90 qui contiennent notamment l'information NTC relative au relevé de la
recette précédente assignée à l'appareil et qui doit être égal à NTV de la caissette
à traiter ;
- comparaisons de ces informations respectivement avec celles contenues et lues dans
la mémoire 7 afin de vérifier s'il y a cohérence entre ces informations ;
- vérification de la disponibilité de la machine à trier 94, celle-ci pouvant être
affectée à d'autres ensembles 84 - 90 - 92 ;
- envoi d'un signal de commande de décerclage à la machine 92 qui, au moyen du couteau
95, rompt le lien 81, ce qui provoque, par gravité, l'ouverture du fond 80 et le déversement
des pièces de la caissette dans la machine à trier 94 à travers un entonnoir 96 ;
- après triage des pièces par la machine à trier 94, celle-ci transmet à l'unité de
commande 90 les nombres NP'1 à NP'K des diffé- rentes pièces contenues dans la caissette à son arrivée au centre de gestion
;
- l'unité de commande 90 compare ces nombres NP'1 à NP'K à ceux NP1 à NP K enregistrés dans la mémoire 7 et correspondant aux pièces réellement encaissées ;
- quel que soit le résultat de la comparaison, l'unité de commande 90:transmet les
nombres NP1 à NPK NP'1 à NP'K et NTC ainsi que les données statistiques DS et le numéro d'identification NAP à
l'organe de gestion 91 qui analysera ces nombres en vue d'établir des fiches de contrôle
périodique relatif au poste téléphonique public ; cette analyse est bien connue de
la technique de gestion d'un parc d'appareils et ne sera pas décrit plus amplement
;
- puis l'unité de commande envoie un signal de commande de cerclage à la machine 92
qui au moyen du. poussoir monté à pivotement 97 referme le fond 80 et cercle 1a caissette
vide par un lien 81 ;
- enfin l'unité de commande 90 écrit dans la mémoire 7 les données d'initialisation
M; la caissette vide est à nouveau prête pour un nouvel encaissement.
[0048] Si au moins l'une des comparaisons des nombres NP
1 à NP
K avec les nombres NP1 à NP'
K n'indiquent pas l'égalité, une alarme est déclenchée en 98 sous la commande de l'unité
90. L'effacement des données contenues dans la mémoire 7 par les données d'initilisa-
tion M n'est ordonnée, dans ce cas, que par commande manuelle, au moyen d'un bouton-poussoir
par exemple.
[0049] Bien que l'invention ait été décrite en référence à une réalisation préférée, d'autres
variantes peuvent être envisagées dans le cadre des revendications annexées, pour
chaque type d'appareil distributeur. Par exemple, les données NTV et NTC seront relatives
aux durées cumulées pour un parcmètre.
[0050] Par ailleurs, l'installation du centre de gestion peut être conçue plus simplement,
par commande manuelle des différents organes mécaniques tels que le couteau 95, le
poussoir 97, ou par procédure manuelle du décerclage et ouverture et du cerclage et
fermeture de la caissette. Les données mémorisées dans la mémoire 7 d'une caissette
pleine peuvent être indiquées sur un écran d'affichage et peuvent être comparées visuellement
avec le résultat du tri affiché sur la machine à trier. Cette comparaison peut ou
non être reportée sur une imprimante.
[0051] Dans la variante d'installation automatique, au lieu que les différentes opérations
soient effectuées au même endroit, un convoyeur à bande peut être envisagé pour transporter
les caissettes et les arrêter devant différents postes pour effectuer respectivement
le décerclage, l'ouverture de la caissette, le tri des pièces, le traitement des données
dans la mémoire 7, la fermeture et le carclage de la caissette. Ce convoyeur peut
également comprendre plusieurs voies pour aiguiller et rassembler les caissettes d'appareils
distributeurs d'une même zone géographique.
1.- Appareil de distribution automatique Là titre oné- onéreux de produits ou de services,
logeant une caissette amovible interchangeable qui reçoit les recettes encaissées
et comportant une unité électronique de commande de fonctionnement et de contrôle
de recettes munie d'un élément de mémoire vive amovible qui mémorise la valeur cumulée
desdites recettes et qui peut être lu au moyen d'un dispositif de lecture autonome,
caractérisé en ce que, en vue de ne permettre la lecture du contenu dudit élément
de mémoire (7) que dans un centre équipé dudit dispositif de lecture et en vue de
supprimer les risques de confusion ou de perte dudit élément de mémoire, celui-ci
est logé et fixé dans la caissette- et comporte des moyens de connexion (71) agissant
pour connecter ledit élément de mémoire (7) à l'unité électronique (6) lors de l'insertion
de ladite caissette dans l'appareil et pour le déconnecter lors de l'extraction de
la caissette.
2.- Appareil de distribution selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'unité
électronique comporte notamment un microprocesseur (6) connecté à ses mémoires (60,61)
et auxmoyensde connexion (71) par un bus (62,63,64).
3.- Appareil de distribution selon la revendication 2, caractérisé en ce que chaque
caissette (C) loge en outre les circuits d'interface (70) de l'élément de mémoire
vive (7) avec les moyens de connexion (71).
4.- Appareil de distribution selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé
en ce que l'élément de mémoire vive (7) de chaque caissette (C) étant un élément de
mémoire à accès direct (mémoire RAM) à maintenir en permanence sous tension pour conserver
les données mémorisées, chaque caissette (C) contient en outre des moyens d'alimentation
en courant électrique dudit élément de mémoire.
5.- Appareil de distribution selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdits
moyens d'alimentation sont des moyens (72,73,74,75,76) rechargeables par l'unité électronique
de commande (6).
6.- Appareil de distribution selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé
en ce que, les recettes étant encaissées sous la forme de pièces (de monnaies et/ou
fiduciaires), l'unité électronique (6) délivre à l'élément de mémoire vive (7) les
valeurs cumulées sous la forme du nombre de pièces encaissées dans chaque catégorie
de pièces.
7.- Appareil de distribution selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé
en ce que l'unité électronique (6) est munie de moyens pour délivrer en outre audit
élément de mémoire vive (7), préalablement à l'ouverture d'un compartiment (66) contenant
la caissette, des données autres que le montant cumulé des recettes encaissées, telles
qu'un numéro d'identification de l'appareil et/ou des données statistiques.
8.- Appareil de distribution de communications téléphoniques selon la revendication
7, caractérisé en ce que lesdites données incluent le nombre de taxes téléphoniques
cumulées par l'appareil au moment de l'introduction de la caissette (7) et le nombre
des taxes téléphoniques cumulées par l'appareil juste avant le retrait de la caissette.
9.- Caissette pour un appareil de distribution selon l'une quelconque des revendications
1 à 8, caractérisée en ce qu'elle est munie d'une paroi ouvrante (80) et est cerclée
par un lien interdisant l'ouverture de ladite paroi tant que ce lien n'est pas détruit.
10.- Installation de collecte et de vérification du contenu des caissettes d'appareils
de distribution conformes à l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée
en ce qu'elle comprend un dispositif de lecture de mémoire (90) et des moyens de connexion
(71') agissant pour connecter l' élément de mémoire (7) d'une caissette (C) mise en
place dans l'installation audit dispositif de lecture.
11.- Installation selon la revendication 10, caractérisée en ce qu'elle comporte en
outre des moyens (92,95) pour ouvrir chaque caissette lors de sa mise en place dans
ladite installation.
12.- Installation selon la revendication 10 ou la revendication 11, caractérisée en
ce qu'elle comporte en outre des moyens (94) pour déterminer la valeur de la recette
contenue dans ladite caissette et des moyens (90,98) pour comparer cette valeur à
la valeur mémorisée dans l'élément de mémoire (7) de ladite caissette et pour déclencher
un signal d'alerte lorsque ces deux valeurs sont inégales.
13.- Installation selon l'une quelconque des revendications 10 à 12 caractérisée en
ce que, les appareils étant conformes à la revendication 5, elle comporte en outre
des moyens (90) de recharge des moyens d'alimentation (72, 73,74,75,76) de ladite
caissette.
14.- Installation selon l'une quelconque des revendications 10 à 13, caractérisée
en ce que, les appareils étant conformes à la revendication 7, elle comporte en outre
des moyens (90,91) pour lire et analyser les données mémorisées dans l'élément de
mémoire (7) et autres que la valeur du montant cumulé des recettes encaissées.