[0001] La présente invention concerne un dispositif de fermeture étanche de la face inférieure
de la chambre de cuisson d'un four-tunnel, comportant un circuit hydraulique, et un
accouplement destiné à être incorporé à un tel circuit hydraulique.
[0002] Un four couramment utilisé dans les briquetteries et les tuileries est un four-tunnel
rectiligne dans lequel des produits qui subissent la cuisson (briques, tuiles) sont
portés par des wagons qui forment une rame. Un wagon chargé de produits à cuire est
raccordé à la partie de la rame qui va entrer dans le four-tunnel et, après cuisson,
le wagon est déchargé puis ramené au point de départ par une voie parallèle au four-tunnel.
[0003] Etant donné la dimension très importante de ces fours-tunnels et la température élevée
à laquelle ils fonctionnent, les quantités d'énergie consommée sont extrêmement importantes.
Les pertes d'énergie doivent donc être réduites au minimum d'une part à cause des
restrictions des approvisionnements en énergie, et d'autre part parce que les pertes
les plus importantes sont dues à des courants de gaz entre l'atmosphère externe et
l'intérieur de la chambre de cuisson. Ces courants non seulement créent des pertes
mais surtout perturbent l'homogénéité de la température à l'intérieur du four-tunnel
et réduisent la qualité des produits cuits.
[0004] L'étanchéité des fours-tunnels à la partie supérieure et sur les côtés ne pose guère
de problèmes étant donné qu'il s'agit de structures fixes. Par contre, l'étanchéité
à l'entrée et à la sortie et l'étanchéité à la face inférieure de la chambre de cuisson
posent des problèmes. L'étanchéité à l'entrée et à la sortie peut être réalisée de
diverses manières connues, notamment par utilisation de sas.
[0005] L'invention concerne l'étanchéité de la chambre de cuisson d'un four-tunnel à sa
face inférieure, c'est-à-dire à proximité du sol. En effet, comme les wagons sont
portés par des roues, il faut que celles-ci puissent rouler sur une voie sans être
soumises à une température trop élevée. Les wagons eux-mêmes assurent la fermeture
de la plus grande partie de la face inférieure, mais l'étanchéité doit être assurée
d'une part entre les parois latérales de la chambre de cuisson et les wagons et d'autre
part entre les wagons eux-mêmes.
[0006] On sait que, étant donné les températures élevées utilisées pour la cuisson des produits
tels que les briques et les tuiles, les parois des fours et les wagons subissent des
déformations en cours d'utilisation. L'utilisation prolongée des garnissages réfractaires
provoque la déformation de ceux-ci et les gradients de température créés dans les
wagons provoquent aussi des déformations de ceux-ci. Il est donc essentiel que les
dispositifs d'étanchéité utilisés permettent la compensation de ces déformations,
c'est-à-dire possèdent une plage de travail relativement importante.
[0007] Selon l'invention, l'étanchéité entre les wagons et les parois latérales est assurée
par un élément mécanique plongeant dans un bain de liquide et ayant une latitude importante
de déplacement latéral, alors que l'étanchéité entre les wagons est assurée par un
joint hydraulique gonflable dont la plage de dilatation est suffisamment importante
pour que les déformations des wagons puissent être compensées.
[0008] Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de fermeture étanche de la face
inférieure d'une chambre de cuisson d'un four-tunnel dans lequel des wagons de support
de produits à cuire forment une rame destinée à avancer progressivement, suivant un
trajet rectiligne. La chambre de cuisson est délimitée latéralement par des parois
latérales étanches qui ont des parties inférieures parallèles audit trajet rectiligne.
Chaque wagon comporte un bâti ayant des parois latérales parallèles au trajet rectiligne,
une paroi avant et une paroi arrière ; il est monté en outre sur des roues qui permettent
son déplacement suivant le trajet rectiligne. Les parois latérales des bâtis des wagons
sont proches des parties inférieures des parois latérales de la chambre de cuisson
mais séparées de celles-ci par un petit espace ; en outre, les parois latérales du
bâti des wagons ont des joues qui dépassent sous le bâti en direction sensiblement
verticale. La paroi avant d'un wagon de la rame est proche de la paroi arrière du
wagon précédent mais en est séparée par un espace. En outre, la face inférieure de
la chambre de cuisson est délimitée en partie par les bâtis des wagons qui, entre
les côtés parallèles les parois avant et arrière, forment une surface étanche.
[0009] Selon l'invention, ce dispositif de fermeture étanche comprend :
deux rigoles parallèles l'une à l'autre et audit trajet rectiligne, disposées de façon
continue d'une extrémité à l'autre de la chambre de cuisson, coopérant de façon étanche
avec les parties inférieures des parois latérales de la chambre de cuisson ou avec
le sol à proximité de ces parties inférieures,.chaque rigole ayant un fond et des
parois latérales qui sont disposées de part et d'autre des joues des parois latérales
des bâtis des wagons, les parois latérales des rigoles se terminant à une hauteur
supérieure à celle de la partie inférieure des joues correspondantes de manière que,
lorsqu'un liquide remplit la rigole jusqu'à un niveau supérieur à celui de l'extrémité
inférieure des joues, celles-ci plongent dans le liquide et empêchent le passage des
gaz d'un de leurs côtés à l'autre,
un joint hydraulique gonflable monté sur l'une au moins des parois avant et arrière
du bâti de chaque wagon et destiné à assurer l'étanchéité entre la paroi sur laquelle
il est monté et la paroi adjacente du wagon adjacent, et un circuit hydraulique monté
en partie au moins sur les wagons et destiné à faire circuler un fluide dans les joints
hydrauliques des wagons.
[0010] Le joint hydraulique est avantageusement un joint gonflable de forme allongée, ayant
des extrémités qui coopèrent de façon étanche avec les extrémités des joues du bâti
correspondant et qui plongent aussi dans le liquide d'une rigole.
[0011] Le joint hydraulique gonflable comporte avantageusement une enveloppe formée d'une
matière souple et guidée afin qu'elle se dilate préférentiellement en direction parallèle
au trajet rectiligne de déplacement des wagons.
[0012] Le circuit hydraulique destiné à faire circuler un fluide dans les joints hydrauliques
des wagons comporte sur chaque wagon, un conduit d'alimentation ayant un élément d'accouplement
d'un premier type à une première extrémité et raccordé au joint gonflable à l'autre
extrémité. Le conduit d'alimentation peut être raccordé à une première extrémité du
joint hydraulique, aux deux extrémités de ce joint, lorsqu'il comporte deux branches,
ou au centre du joint hydraulique. Le fluide peut être évacué directement par une
ou deux extrémités du joint hydraulique, dans les rigoles coopérantes, ou il peut
être transmis par un conduit d'évacuation raccordé au joint hydraulique, à une extrémité
ou au centre de ce dernier. Le conduit d'évacuation peut comporter un élément d'accouplement
d'un second type, complémentaire d'un élément d'accouplement du premier type.
[0013] Le circuit hydraulique comprend avantageusement un clapet de surpression empêchant
le dépassement d'une pression déterminée dans le joint gonflable.
[0014] Les parties du circuit hydraulique qui sont montées sur chaque wagon sont avantageusement
raccordées par un accouplement de conduites formant tampon, comprenant un élément
femelle et un élément mâle. L'élément femelle est monté à l'une des extrémités avant
ou arrière des wagons et l'élément mâle à l'autre extrémité.
[0015] Plus précisément, un accouplement de conduites formant tampon, selon l'invention,
comporte :
- un élément femelle qui comprend :
un corps traversé par un passage longitudinal cylindrique, ce passage comportant une
chambre destinée à contenir un clapet, un siège de clapet, un épaulement destiné à
transmettre des forces longitudinales, une partie cylindrique droite de section circulaire,
et une partie tronconique de centrage, le corps ayant, à l'extérieur, un dispositif
d'accrochage, et
un clapet monté dans la chambre et repoussé élastiquement en position de coopération
étanche avec le siège, le clapet étant solidaire d'un poussoir, et
- un élément mâle comprenant :
un corps traversé par un passage longitudinal cylindrique comportant une chambre destinée
à contenir un clapet et un siège de clapet, l'extrémité du corps tournée vers l'élément
femelle formant une surface de butée destinée à coopérer avec l'épaulement de l'élément
femelle lorsque les deux éléments sont en position de travail, l'extrémité externe
du corps, à proximité de la surface de butée, ayant une partie cylindrique droite
de section circulaire dont le diamètre est légèrement inférieur à celui de la partie
cylindrique droite de section circulaire du passage de l'élément femelle,
un clapet monté dans la chambre et repoussé élastiquement en position de coopération
étanche avec le siège, le clapet étant solidaire d'un poussoir,
un dispositif d'accrochage formé sur le corps, à l'extérieur de celui-ci et destiné
à coopérer avec le dispositif d'accrochage de la partie femelle,
un manchon de centrage destiné à coulisser le long du corps et repoussé élastiquement
vers l'extrémité du corps qui forme la surface de butée, ce manchon se terminant,
vers cette extrémité, par un cône de centrage dont la partie de plus petit diamètre
est tournée vers cette extrémité, et
un dispositif de retenue du manchon sur le corps, destiné à empêcher pratiquement
que le manchon puisse dépasser l'extrémité du corps.
[0016] Ainsi, lorsque l'élément femelle et l'élément mâle se rapprochent l'un de l'autre
alors que leurs passages sont alignés et que la surface de butée de l'élément mâle
est tournée vers la partie tronconique de centrage de l'élément femelle,
- le manchon de centrage de l'élément mâle pénètre dans la partie tronconique de centrage
de l'élément femelle jusqu'à ce que cette partie et le cône de centrage soient en
coopération,
- le corps de l'élément mâle coulisse dans son manchon de centrage qui le guide et
sa partie cylindrique droite de section circulaire coulisse dans la partie cylindrique
droite de section circulaire du passage de l'élément femelle jusqu'à ce que la surface
de butée de l'élément mâle soit au contact de l'épaulement de l'élément femelle, l'étanchéité
étant assurée entre les deux parties cylindriques droites de section circulaire,
- les dispositifs d'accrochage des éléments mâle et femelle viennent automatiquement
en coopération et empêchent la séparation des deux éléments, et
- chacun des poussoirs des clapets vient au contact d'une partie de l'autre élément
et est ainsi écarté de son siège,
l'ordre de ces opérations étant tel que l'étanchéité entre les deux parties cylindriques
droites de section circulaire est assurée avant que les clapets soient écartés de
leur siège, les clapets sont écartés de leur siège avant que les dispositifs d'accrochage
viennent en coopération, et les dispositifs d'accrochage viennent en coopération avant
que la surface de butée soit au contact de l'épaulement.
[0017] Il est avantageux que chacun des éléments de l'accouplement soit monté dans un support
par un joint à rotule formé par une partie de surface sphérique délimitée à l'extérieur
du corps de l'élément et logée dans une cavité de forme correspondante du support,
si bien que chaque élément peut pivoter d'un petit angle par rapport au support.
[0018] Le dispositif d'accrochage de l'un des deux éléments comporte des griffes et celui
de l'autre comporte des mâchoires articulées sur le corps de l'élément correspondant,
ces mâchoires ayant des dents et étant rappelées élastiquement vers la position de
coopération des dents avec les griffes.
[0019] Les poussoirs sont avantageusement guidés dans les passages des éléments et dépassent
l'un de l'épaulement et l'autre de la surface de butée si bien que, lorsque l'accouplement
est en position de travail, les poussoirs sont en contact l'un avec l'autre et écartent
les clapets de leur siège.
[0020] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux de la description
qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une coupe longitudinale verticale d'un exemple de wagon destiné
au support de produits à cuire pendant leur cuisson et comprenant un joint et un circuit
hydraulique selon l'invention, le plan de coupe étant repéré par la ligne I-I de la
figure 2 ;
- la figure 2 est une vue en plan du wagon de la figure 1 ;
- la figure 3 est une vue de bout suivant les flèches III de la figure 2, du wagon
des figures 1 et 2 ;
- la figure 4 est une perspective schématique représentant le joint hydraulique et
la partie de circuit hydraulique montée sur un wagon ;
- la figure 5 est une perspective schématique représentant une variante de circuit
hydraulique ;
- la figure 6 est une perspective schématique représentant une autre variante de circuit
hydraulique ;
- la figure 7 est une coupe agrandie représentant plus en détail une partie du wagon
de la figure 1 ;
- la figure 8 est une coupe longitudinale d'un accouplement du type représenté schématiquement
sur la figure 7 ; et
- les figures 9, 10 et 11 sont des coupes par les plans repérés par les lignes IX-IX,
X-X et XI-XI respectivement sur la figure 8.
[0021] Les figures 1 à 3 représentent un wagon destiné au support de produits à cuire pendant
leur cuisson. Le wagon qui porte la référence générale 10 peut rouler sur une voie
formée de rails 12 par l'intermédiaire de roues 14 et 16. Seule la roue 14 a deux
flasques étant donné que, lorsque les wagons parcourent le four-tunnel, leur température
augmente et ils se dilatent dans toutes les directions et notamment en direction transversale.
Comme la roue 16 n'a pas de flasque, elle peut se déplacer latéralement en roulant
longitudinalement sur les rails 12 si bien que ces derniers n'encaissent pas d'efforts
latéraux indus. Les roues tournent dans des paliers 18 qui sont fixés sur le bâti.
Celui-ci comporte une armature très robuste formée de fers en I 20, représentés plus
clairement sur la figure 7. Le bâti porte aussi des tôles délimitant les parois latérales
et les parois avant et arrière.
[0022] La figure 3 montre clairement le problème posé par l'étanchéité latérale. L'air arrivant
par-dessous les wagons ne doit pas pouvoir remonter entre les wagons et les parois
latérales. On note que ces parois latérales comportent un décrochement 22 délimitant,
avec la paroi latérale adjacente du wagon, une chicane qui réduit le rayonnement de
chaleur du four vers le bas des wagons. Le problème de l'étanchéité au niveau des
parois latérales est résolu par un joint hydraulique formé par une joue 24 dépassant
sous le bâti des wagons et plongeant dans un liquide contenu dans une rigole 26. Cette
dernière a un fond 28 et des parois latérales 30. La rigole 26 est placée sur toute
la longueur du four-tunnel et elle coopère de façon étanche avec la partie inférieure
des parois latérales du four et/ou le sol. De cette manière, l'air ne peut pas passer
entre la rigole et le sol ou entre la rigole et la paroi latérale du four et, tant
que le niveau du liquide est suffisamment haut dans les rigoles pour que la partie
inférieure des joues 24 y trempe, l'étanchéité aux gaz est assurée.
[0023] Lors d'une campagne d'utilisation du four, les parois latérales se déforment progressivement
et peuvent provoquer un déplacement de la rigole 26. En outre, au cours d'une même
cuisson, les wagons s'échauffent et les joues 24 ont donc tendance à s'écarter l'une
de l'autre. La largeur comprise entre les parois latérales 30 de la rigole 26 est
suffisante pour qu'elle permette la compensation des déformations des parois latérales
du four et la compensation des différences de largeurs dues à la dilatation des wagons.
[0024] Le problème posé par l'étanchéité entre les wagons apparaît clairement sur la figure
1. On note que la face avant et la face arrière d'un wagon 10 sont séparées de la
face arrière et de la face avant des wagons qui le précède et qui le suive par un
petit espace. En effet, compte tenu des déformations permanentesou temporaires lors
de la cuisson, il est impossible que les parois soient bien en contact. On note que
ces parois ne sont pas planes mais délimitent des chicanes entre les wagons afin que,
comme indiqué précédemment, le rayonnement direct vers le bas des wagons soit supprimé.
[0025] Selon l'invention, un joint gonflable est disposé entre les parois arrière et avant
de deux wagons consécutifs et ferme de manière étanche l'espace séparant ces deux
wagons. Ce joint gonflable est repéré schématiquement par la référence 32 sur la figure
1 et il est représenté plus clairement sur la figure 7. En outre, la figure 4 représente
en perspective la forme générale de ce joint. Il comporte essentiellement une enveloppe
gonflable 34 et un guide 36. L'enveloppe gonflable est un tube de caoutchouc de silicone,
supportant des températures relativement élevées, ayant une section de forme ondulée
afin qu'elle se dilate préférentiellement dans une direction, la direction du déplacement
des wagons. Le guide 36 retient l'enveloppe 34 afin qu'elle se déplace préférentiellement
dans sa direction de dilatation et d'autre part qu'elle suive le trajet voulu pour
l'étanchéité. Comme l'indique la figure 4, l'étanchéité doit être assurée le long
des bords verticaux des joues des wagons et, horizontalement, sur toute la distance
séparant les joues. Ainsi, la figure 4 indique que le joint 32 a deux parties d'extrémité
sensiblement verticales, plongeant dans le liquide de la rigole 26, et une partie
centrale rectiligne reliant les deux extrémités. Il est nécessaire que les extrémités
du joint soient au contact du liquide des rigoles 26 lorsque les fuites entre les
wagons doivent être totalement supprimées.
[0026] L'enveloppe 34 du joint ne peut pas atteindre une température très élevée car elle
est refroidie par circulation interne d'un fluide. Ce fluide circule dans un circuit
hydraulique dont une partie est montée sur chaque wagon. On considère d'abord le mode
de réalisation représenté sur les figures 1 à 4. Le fluide hydraulique parvient par
une entrée 38 à un conduit 40 d'alimentation qui rejoint l'extrémité du joint 32 qui
plonge dans l'une des rigoles. Le conduit 40 est coudé de façon convenable afin qu'il
passe par-dessus une paroi latérale de la rigole. Le fluide quitte le joint 32 par
une canalisation 42 qui est raccordée au joint 32 dans l'autre rigole. Le fluide évacué
par le conduit 42 parvient à une sortie 44. De cette manière, la totalité de l'enveloppe
34 du joint est refroidie par le fluide qui circule. Ce fluide peut être soit de l'eau
soit un liquide caloporteur convenable tel qu'une huile minérale. Le fluide des rigoles
peut être identique au fluide qui circule dans l'enveloppe 34 ou peut être différent.
[0027] Etant donné la proximité des parois du four, des produits à cuire et du wagon lui-même
qui s'échauffe, le liquide qui circule s'échauffe lui aussi. Pour cette raison, à
la sortie du four, il peut être récupéré et utilisé pour le chauffage de séchoirs
par exemple, avant d'être rejeté ou recyclé.
[0028] Lorsque les wagons sont placés bout à bout, ils sont en contact par un ou plusieurs
tampons, et les conduits des wagons sont raccordés les uns aux autres, c'est-à-dire
que l'entrée 38 d'un wagon est reliée à la sortie 44 d'un wagon adjacent. Le raccordement
de l'entrée 38 et de la sortie 44 peut être assuré par un accouplement 46, décrit
plus en détail dans la suite du présent mémoire et représenté schématiquement sur
la figure 7.
[0029] Les figures 5 et 6 sont des perspectives de variantes de circuit hydraulique permettant
la circulation d'un fluide dans l'enveloppe 34 du joint hydraulique. Sur ces figures
5 et 6, on a utilisé les mêmes références pour désigner des éléments analogues à ceux
du précédent mode de réalisation.
[0030] Sur la figure 5, le fluide pénètre par une entrée 48 dans un conduit 50 qui débouche
à une sortie 52 destinée à être raccordée au wagon adjacent. A proximité du joint
32, le conduit 50 a une dérivation 54 qui se raccorde au milieu du joint 32. Le circuit
ne comporte aucun conduit d'évacuation car les extrémités de l'enveloppe 34 du joint
sont ouvertes et débouchent directement dans les rigoles 26. Dans ce cas, le liquide
qui circule dans les joints est évidemment le même que celui des rigoles 26.
[0031] Dans le mode de réalisation de la figure 6, le liquide pénétrant par une entrée 54
s'écoule dans un conduit 56 qui se divise en deux conduits 58 et 60 qui parviennent
chacun à une extrémité du joint 32. Le fluide est évacué de ce joint par un conduit
62 raccordé au centre du joint 32. Le liquide est évacué par une sortie 64.
[0032] Il est souhaitable que le circuit hydraulique de chaque wagon comporte un clapet
de surpression (non représenté) évitant toute possibilité d'éclatement de l'enveloppe
34 du joint 32.
[0033] On a décrit trois variantes de circuit hydraulique, mais des combinaisons différentes
de celles qu'on a représentées peuvent aussi être utilisées dans le cadre de l'invention.
Ainsi, l'enveloppe 34 du joint peut être alimentée par un ou plusieurs conduits, son
fluide peut être évacué par un ou plusieurs conduits, ou l'enveloppe peut déboucher
directement dans les rigoles latérales. La seule caractéristique essentielle est que
du liquide circule toujours dans l'enveloppe 34 afin que celle-ci ne soit pas détériorée
par la chaleur du four.
'
[0034] On considère maintenant un exemple d'accouplement formant tampon pouvant être utilisé
pour le raccordement mécanique et hydraulique des wagons de la rame.
[0035] La figure 8 représente un mode de réalisation avantageux d'accouplement 46, comportant
deux parties, un élément femelle 66 et un élément mâle 68. Sur la figure 8, les deux
éléments sont représentés sous forme raccordée.
[0036] L'élément femelle comporte un support 70 destiné à être fixé sur un wagon, et un
corps 72. Celui-ci a une extrémité taraudée qui permet le vissage d'un embout 74,
cet embout coopérant avec l'entrée ou la sortie d'un conduit d'un wagon. Le corps
a une forme sphérique, à l'extérieur, et le support 70 a une cavité de forme complémentaire
si bien que le corps 72 peut pivoter d'un angle limité par rapport au support 70.
Le corps 72 est traversé par un passage longitudinal dont la partie droite (sur la
figure 8) est la partie taraudée qui coopère avec l'embout 74. Après cette partie
taraudée, le passage du corps 72 comprend une chambre 76 destinée à loger un clapet
78 repoussé par un ressort et ayant, à une extrémité, un siège 80 avec lequel coopère
le clapet 78, par l'intermédiaire d'un joint torique 81. Après le siège 80, le passage
comporte une partie cylindrique 82 puis un épaulement 84. Cet épaulement limite une
partie cylindrique droite 86 de section circulaire qui débouche dans une partie tronconique
88. A proximité de cette partie tronconique, le corps 72 comporte, à l'extérieur,
des griffes 90 formant un dispositif d'accrochage.
[0037] L'élément femelle 68 comporte aussi un support 92, analogue au support 70 et destiné
à être fixé sur un wagon. Le support 92 a aussi une cavité de forme sphérique qui
loge une partie externe de forme sphérique d'un corps 94 de la partie mâle. Le corps
94 est aussi traversé par un passage longitudinal qui débouche à l'extrémité gauche
(figure 8) par un trou taraudé dans lequel est vissé un embout 96 permettant la connexion
d'un conduit. Après l'orifice taraudé, le passage du corps 94 forme une chambre 98
qui loge un clapet 100 destiné à coopérer avec un siège 102, par l'intermédiaire d'un
joint torique 104. Il faut noter qu'un ressort repousse normalement le clapet en position
de coopération avec son siège, de la même manière que dans l'élément femelle. Après
le siège 102, le passage comporte une partie cylindrique 106 qui débouche à l'extrémité
du corps. Cette extrémité est délimitée par une surface 108 de butée.
[0038] La partie externe du corps, à l'extrémité droite, a une forme cylindrique droite
de section circulaire de diamètre légèrement inférieur à celui de la partie cylindrique
droite de section circulaire 86 du passage de l'élément femelle. Deux gorges formées
dans cette partie cylindrique logent des joints toriques 110 destinés à assurer l'étanchéité
entre le corps de l'élément mâle et le passage de l'élément femelle.
[0039] Un manchon 112 de centrage peut coulisser le long de la partie droite (figure 8)
du corps et son extrémité droite a une forme tronconique de même angle que la partie
tronconique 88 du passage de l'élément femelle. Ce manchon 112 est repoussé vers la
droite par un ressort 114 qui prend appui contre un épaulement de l'extérieur du corps,
mais son déplacement vers la droite est limité par le contact d'un goujon 116 dont
la tête peut se déplacer dans une rainure 118 formée à l'extérieur du corps. De cette
manière, l'extrémité droite du manchon 112 peut atteindre la proximité de la surface
108 de butée du corps 94 mais ne peut pas la dépasser notablement.
[0040] Le corps 94 de l'élément mâle a aussi deux oreilles 120, diamétralement opposées,
destinées au montage de mâchoires 122. Un axe d'articulation 124 passe dans chaque
oreille 120 et permet le pivotement d'une mâchoire 122. Une goupille 126 maintient
l'axe 124 en position dans l'oreille 120. La mâchoire 122 présente, à son extrémité
droite, une dent 128 tournée vers le corps, et une poignée 130 permet la saisie de
la mâchoire 122.
[0041] Il faut noter en outre que le clapet 78 de l'élément femelle est solidaire d'un poussoir
132 et que le clapet 100 de l'élément mâle est solidaire_d'un poussoir 134. Lorsque
les deux éléments sont séparés l'un de l'autre, le clapet 78, repoussé par son ressort,
déplace le poussoir 132 vers la gauche, au-delà de l'épaulement 84. Par ailleurs,
le clapet 100, repoussé par son ressort, repousse le poussoir 134 qui dépasse au-delà
de la surface 108 de butée. Ainsi, lorsque les deux éléments sont séparés, les clapets
sont fermés.
[0042] On note sur la figure 11 que les mâchoires 122 ont des bras 135 qui dépassent latéralement
de part et d'autre. Un bras 135 d'une mâchoire et un bras de l'autre sont reliés par
un ressort 136 de manière que les deux mâchoires soient rapprochées l'une de l'autre.
[0043] On considère maintenant le fonctionnement de l'accouplement représenté sur la figure
8. L'accouplement étant représenté dans sa position de travail dans laquelle un fluide
peut circuler d'un embout à l'autre, on considère d'abord la séparation des deux éléments.
Sur la figure 8, les dents 128 des mâchoires coopèrent avec les griffes 90 de l'élément
femelle si bien que celui-ci ne peut pas s'écarter de l'élément mâle, puisque les
ressorts 136 tirent les mâchoires 122 vers l'élément femelle. Au moyen d'un crochet
double, on saisit alors les deux poignées 130 qui sont amenées en butée contre le
support 92, en faisant pivoter les mâchoires 122 autour des axes 124. Les dents 128
s'écartent alors des griffes et les deux éléments peuvent alors se déplacer longitudinalement
l'un par rapport à l'autre. On repousse ensuite l'un des wagons vis-à-vis de l'autre.
Le ressort 114 qui repousse le manchon 112 vers l'extrémité de l'élément mâle a tendance
à repousser l'élément femelle vers la gauche sur la figure 8. Lorsque les deux éléments
se sont écartés d'une certaine distance mais alors que l'un au moins des joints 110
assure encore l'étanchéité, les clapets 78 et 100 viennent coopérer avec leur siège
80, 102. Les poussoirs 132, 134 se séparent alors l'un de l'autre et, lorsque les
deux éléments continuent à s'écarter, le manchon 112 de centrage vient dans sa position
d'avance extrême. Dès que les dents 128 ont dépassé les griffes 130, le désaccouplement
est achevé.
[0044] Lorsque les deux éléments 66 et 68 sont accouplés, l'extrémité de l'élément mâle
autour de laquelle est disposé le manchon 112 vient se centrer dans la partie tronconique
88 du passage de l'élément femelle 66. Lorsque le centrage est effectué, la partie
conique du manchon 112 et la partie conique 88 du passage de l'élément femelle ont
les positions relatives représentées sur la figure 8. A ce moment, l'extrémité droite
du corps 94 de l'élément mâle commence à pénétrer dans la partie cylindrique droite
de section circulaire 86 du passage et assure l'étanchéité avec au moins un joint
110.
[0045] Postérieurement au moment où cette étanchéité a été assurée, les poussoirs 132 et
134 viennent en contact l'un de l'autre et, lorsque l'avance se poursuit, ils écartent
les clapets 78 et 100 de leur siège. A ce moment, le fluide peut commencer à circuler
mais l'étanchéité est assurée. Lors de la fin du mouvement d'avance, les dents 128
des mâchoires 122 glissent le long des griffes 90 et viennent s'enclencher derrière
celles-ci. A ce moment, l'accouplement s'est mis automatiquement dans sa position
de travail.
[0046] Lorsque des efforts sont transmis entre les wagons, les forces de traction sont transmises
par coopération des dents 128 et des griffes 90. Par contre, les forces de compression
sont transmises par coopération de la surface 108 de butée de l'élément mâle avec
l'épaulement 84 de l'élément femelle.
[0047] L'accouplement décrit est donc un accouplement à la fois mécanique et hydraulique,
assurant un raccordement automatique, mais nécessitant l'intervention d'un outillage
approprié pour son ouverture.
[0048] Bien entendu, de nombreuses variantes sont possibles. Par exemple, les mâchoires
peuvent être montées sur la partie femelle et les griffes sur la partie mâle. Les
dispositifs d'accrochage peuvent être très différents et les spécialistes en connaissent
de nombreux types. Les poussoirs 132 et 134 peuvent être remplacés par des organes
qui sont en coopération non l'un avec l'autre mais avec d'autres parties des éléments
respectifs.
[0049] Ainsi, l'invention permet la fermeture étanche de la face inférieure d'une chambre
de cuisson de four-tunnel assurant la compensation des déformations que peuvent subir
la chambre de cuisson et les wagons. Ces caractéristiques sont obtenues à l'aide d'un
circuit hydraulique simple, sûr et robuste, permettant en outre un fonctionnement
automatique.
1. Dispositif de fermeture étanche de la face inférieure de la chambre de cuisson
d'un four-tunnel dans lequel des wagons de support de produits à cuire, formant une
rame, sont destinés à avancer suivant un trajet rectiligne,
la chambre de cuisson étant délimitée latéralement par des parois latérales étanches
ayant des parties inférieures parallèles audit trajet rectiligne,
chaque wagon comportant un bâti ayant des parois latérales parallèles audit trajet
rectiligne, une paroi avant et une paroi arrière, et étant monté sur des roues permettant
son déplacement suivant ledit trajet rectiligne, les parois latérales des bâtis des
wagons étant proches des parties inférieures des parois latérales de la chambre mais
étant séparées de celles-ci par un espace, les parois latérales du bâti des wagons
ayant des joues qui dépassent sous le bâti en direction sensiblement verticale, la
paroi avant d'un wagon de la rame étant proche de la paroi arrière du wagon qui le
précède mais étant séparée de cette dernière par un espace,
la face inférieure de la chambre de cuisson étant délimitée par les bâtis des wagons
qui, entre les côtés parallèles et les parois avant et arrière, forment une surface
étanche,
ledit dispositif de fermeture étanche de la face inférieure de la chambre de cuisson
étant caractérisé en ce qu'il comprend :
deux rigoles (26) parallèles l'une à l'autre et audit trajet rectiligne, disposées
de façon continue d'une extrémité à l'autre de la chambre de cuisson, coopérant de
façon étanche avec les parties inférieures des parois latérales de la chambre de cuisson
ou avec le sol à proximité de ces parties inférieures, chaque rigole ayant un fond
et des parois latérales qui sont disposées de part et d'autre des joues (24) des parois
latérales de bâtis des wagons et qui se terminent à une hauteur supérieure à celle
de la partie inférieure des joues correspondantes, de manière que, lorsqu'un liquide
remplit la rigole jusqu'à un niveau supérieur à celui de l'extrémité inférieure des
joues, celles-ci plongent dans le liquide et empêchent le passage des gaz d'un côté
des joues à l'autre,
un joint hydraulique gonflable (32) monté sur l'une au moins des parois avant et arrière
du bâti de chaque wagon et destiné à assurer l'étanchéité entre la paroi sur laquelle
il est monté et la paroi adjacente du wagon adjacent, et
un circuit hydraulique monté en partie au moins sur les wagons et destiné à faire
circuler un fluide dans les joints hydrauliques des wagons.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le joint hydraulique
gonflable (32) a une forme allongée et chacune des extrémités du joint est en coopération
étanche avec une extrémité d'une joue (24) du bâti et plonge aussi dans le liquide
d'une rigole (26).
3. Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le joint
hydraulique gonflable (32) comporte une enveloppe (34) formée d'une matière souple
et guidée afin qu'elle se dilate préférentiellement en direction parallèle audit trajet
rectiligne.
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que
le circuit hydraulique destiné à faire circuler un fluide dans les joints hydrauliques
(32) comporte, sur chaque wagon, un conduit d'alimentation (40) ayant un élément d'accouplement
d'un premier type, à une première extrémité, et raccordé au joint gonflable (32) à
l'autre extrémité.
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le conduit d'alimentation
(40) est raccordé à une première extrémité du joint hydraulique.
6. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le conduit d'alimentation
(50) est raccordé au centre du joint hydraulique.
7. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le conduit d'alimentation
comporte deux branches (58, 60) raccordées chacune à une extrémité du joint hydraulique.
8. Dispositif selon l'une des revendications 5 et 6, caractérisé en ce que le fluide
du joint gonflable (32) est évacué directement par une extrémité au moins du joint
dans l'une au moins des rigoles (26).
9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que
le fluide est évacué par un conduit d'évacuation dont une première extrémité est raccordée
au joint hydraulique et dont l'autre extrémité porte un élément d'accouplement d'un
second type, complémentaire d'un élément d'accouplement du premier type.
10. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que la première extrémité
du conduit d'évacuation (42) est raccordée à l'extrémité du joint gonflable (32) qui
est opposée à celle qui est raccordée au conduit d'alimentation.
11. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que la première extrémité
du conduit d'évacuation (62) est raccordée au centre du joint hydraulique (32).
12. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'élément d'accouplement
du premier type d'un wagon est en coopération étanche avec un élément d'accouplement
du second type du wagon adjacent, lorsque les wagons forment la rame.
13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4 à 12, caractérisé en ce
que le circuit hydraulique comporte un clapet de surpression.
14. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que les éléments d'accouplement
du premier type et du second type sont des éléments complémentaires d'un accouplement
de conduites formant tampon,
l'un étant un élément femelle (66) ayant un corps (72) traversé par un passage longitudinal
cylindrique, ce passage comportant une chambre (76) destinée à contenir un clapet,
un siège (80) de clapet, un épaulement (84) destiné à transmettre des forces longitudinales,
une partie cylindrique droite (86) de section circulaire et une partie tronconique
de centrage (88), le corps ayant, à l'extérieur, un dispositif d'accrochage, et
un clapet (78) monté dans la chambre et repoussé élastiquement en position de coopération
étanche avec le siège, le clapet étant solidaire d'un poussoir,
l'autre élément étant un élément mâle (68) qui comporte :
un corps (94) traversé par un passage longitudinal cylindrique qui comprend une chambre
(98) destinée à contenir un clapet et un siège (102) de clapet, l'extrémité du corps
tournée vers l'élément femelle formant une surface de butée (108) destinée à coopérer
avec l'épaulement (84) de l'élément femelle lorsque les deux éléments sont en position
de travail, l'extrémité externe du corps, à proximité de la surface de butée, ayant
une partie cylindrique droite de section circulaire dont le diamètre est légèrement
inférieur à celui de la partie cylindrique droite de section circulaire du passage
de l'élément femelle,
un clapet (100) monté dans ladite chambre repoussée élastiquement en position de coopération
étanche avec le siège, le clapet étant solidaire d'un poussoir,
un dispositif d'accrochage (122) formé sur le corps, à l'extérieur de celui-ci et
destiné à coopérer avec le dispositif d'accrochage de la partie femelle,
un manchon de centrage (112) destiné à coulisser le long du corps et repoussé élastiquement
vers l'extrémité du corps qui forme la surface de butée, ce manchon se terminant vers
cette extrémité par un cône de centrage dont la partie de plus petit diamètre est
tournée vers cette extrémité, et
un dispositif (116) de retenue du manchon sur le corps, destiné à empêcher pratiquement
que le manchon puisse dépasser l'extrémité du corps,
si bien que, lorsque l'élément femelle et l'élément mâle se rapprochent l'un de l'autre
alors que leurs passages sont alignés et que la surface de butée de l'élément mâle
est tournée vers la partie tronconique de centrage de l'élément femelle,
le manchon de centrage de l'élément mâle pénètre dans la partie tronconique de centrage
de l'élément femelle jusqu'à ce que cette partie et le cône de centrage soient en
coopération,
le corps de l'élément mâle coulisse dans son manchon de centrage qui le guide, et
sa partie cylindrique droite de section circulaire coulisse dans la partie cylindrique
droite de section circulaire du passage de l'élément femelle jusqu'à ce que la surface
de butée de l'élément mâle soit au contact de l'épaulement de l'élément femelle, l'étanchéité
étant assurée entre les deux parties cylindriques droites de section circulaire,
les dispositifs d'accrochage des éléments mâle et femelle viennent automatiquement
en coopération et empêchent la séparation des deux éléments, et
chacun des poussoirs de clapet vient au contact d'une partie de l'autre élément et
est ainsi écarté de son siège,
l'ordre des opérations étant tel que l'étanchéité entre les deux parties cylindriques
droites de section circulaire est assurée avant que les clapets soient écartés de
leur siège, les clapets sont écartés de leur siège avant que les dispositifs d'accrochage
viennent en coopération, et les dispositifs d'accrochage viennent en coopération avant
que la surface de butée vienne au contact de l'épaulement.
15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que le corps de chacun
des éléments est placé dans un support, la partie du corps qui entoure la chambre
ayant une partie extérieure délimitée par une surface sphérique formant un joint à
rotule avec le support si bien que chaque élément peut pivoter d'un petit angle par
rapport au.support.
16. Dispositif selon l'une des revendications 14 et 15, caractérisé en ce que le dispositif
d'accrochage (90) de l'un des deux éléments a des griffes et le dispositif d'accrochage
(122) de l'autre élément a des mâchoires articulées sur le corps, munies de dents
et rappelées élastiquement vers la position de coopération des dents avec les griffes
de l'autre élément.
17. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 14 à 16, caractérisé en ce
que les poussoirs (132, 134) des clapets sont des dispositifs guidés dans le passage
de l'élément correspondant et dépassant d'une part de l'épaulement de l'élément femelle
et d'autre part de la surface de butée de l'élément mâle de manière que les clapets
s'ouvrent lorsque leurs poussoirs sont en coopération mutuelle.