(19)
(11) EP 0 048 196 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
24.03.1982  Bulletin  1982/12

(21) Numéro de dépôt: 81401379.3

(22) Date de dépôt:  04.09.1981
(51) Int. Cl.3F16B 9/02, B63B 35/72
(84) Etats contractants désignés:
BE CH DE GB IT LI NL SE

(30) Priorité: 11.09.1980 FR 8019641

(71) Demandeurs:
  • Losserand, Paul
    F-74210 Faverges (FR)
  • Losserand, François
    F-74210 Faverges (FR)

(72) Inventeurs:
  • Losserand, Paul
    F-74210 Faverges (FR)
  • Losserand, François
    F-74210 Faverges (FR)

(74) Mandataire: Collignon, Pierre et al
Cabinet Collignon 6, rue de Madrid
75008 Paris
75008 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Assemblage d'un embout dans une douille notamment pour un pied de mât de planche à voile


    (57) L'invention a pour but de proposer un assemblage d'un embout dans une douille convenant particulièrement pour un pied de mât de planche à voile et permettant l'encastrement sous un effort moindre que celui permettant la séparation. La douille 1 présente une saillie annulaire intérieure avec profil d'entréee 2 moins incliné sur l'axe que le profil opposé 3 tandis que l'embout porte des parties saillantes destinées à franchir la saillie annulaire ci-dessus. Ces parties saillantes, réparties sur la périphérie de l'embout, peuvent être constituées par des hémisphères 7 diamétralement opposés ou par des rampes convenablement inclinées.




    Description


    [0001] Pour l'assemblage démontable d'un pied de mât danc une planche à voile, on peut munir.le pied de mât d'un embout destiné à s'encastrer verticalement dans une douille solidaire de la planche à voile et à y être retenu par des éléments élastiques interposés entre la surface interne de la douille et la surface externe de l'embout et permettant le démontage de l'embout par traction vers le haut.

    [0002] On a ainsi proposé d'assurer le retenue de l'embout ci-dessus dans la douille par l'action d'un anneau élastique engagé sur l'extrémité de l'embout sur lequel il peut rouler d'une gorge périphérique de l'embout à une autre lors de l'encastrement ou de la séparation. Un tel dispositif fonctionne de façon satisfaisante s'il est utilisé avec habileté, mais la mobilité de l'anneau peut permettra une mauvaise position initiale de l'anneau compromettant la manoeuvre d'encastrement ou d'extraction et peut même présenter le risque d'une perte de l'anneau s'il s'échappe à l'extrémité de l'embout. Dans certains cas, et particulièrement en ce qui concerne l'école de planche à voile, les débutants éprouvent quelque peine à ajuster le pied de mât dans son logement du fait que l'encastrement nécessite un certain alignement et impose un effort de poussée notable du pied de mât vers le fond de son logement.

    [0003] L'invention a pour but de proposer un assemblage d'embout dans une douille qui permette un enclenchement élastique sans organes-élastique séparable de l'embout et qui d'autre part permette l'encastrement sous l'action d'un effort notablement moindre que celui nécessaire pour permettre l'extraction de l'embout. Bien que l'invention ait été conçue pour le montage d'un pied de mât sur une planche à voile, on comprend qu'elle peut s'appliquer à l'assemblage d'un embout et d'une douille dans toute autre application d'un tel assemblage.

    [0004] Conformément à l'invention, la douille et l'embout peuvent être moulés en une matière synthétique et, tandis que la douille présente sur sa face interne une couronne saillante de retenue, l'embout présente sur sa face externe des parties élastiques saillantes solidaires du corps de l'embout et destinées à franchir par friction la couronne saillante de la douille en étant retenues après encastrement par l'épaulement que constitue la base de la couronne saillante de la douille.

    [0005] On comprend que la couronne de retenue de la douille peut présenter un profil qui est peu incliné vers l'axe à partir de son bord supérieur tout en étant plus incliné vers l'axe à partir de son bord inférieur, les deux parties ainsi inclinées en sens contraires se raccordant par une partie arrondie. Les inclinaisons différentes des deux parties du profil de la couronne saillante de douille ont pour effet, comme on l'expliquera dans la suite de l'exposé, de permettre l'encastrement de l'embout dans la douille sous un effort moindre que celui nécessaire pour permettre l'extraction.

    [0006] Les parties élastiques de l'embout qui coopèrent avec le profil saillant de la douille sont réparties en petit nombre le long d'une ligne périphérique de la surface de l'embout de façon à permettre l'encastrement par friction en un petit nombre de points répartis uniformément sur le pourtour de l'embout.

    [0007] Selon une disposition préférée, les parties élastiques en question seront constituées par deux hémiphères prévus au moulage de l'embout en deux positions diamétralement opposées dans des parties de cet embout présentant l'élasticité désirable. La forme en hémisphère permet la mobilité de l'embout encastré dans son logement et réduit l'usure des parties coopérant par friction.

    [0008] On peut cependant, sans s'écarter du cadre de l'invention, prévoir sur l'embout des saillies élastiques présentant des profils différents. De telles saillies peuvent constituer, par exemple, des rampes réparties sur la périphérie de l'embout et orientées selon des génératrices de la surface cylindrique de l'embout.

    [0009] Avantageusement, la couronne de retenue de la douille peut être conçue pour permettre d'adapter la force de retenue de l'embout aux différentes catégories d'utilisateurs de la planche à voile. On comprend en effet que pour des utilisateurs débutants, en particulier des enfants fréquentant les écoles de voile, les conditions d'utilisation ne rendent pas nécessaire une retenue importante de l'embout dans la douille alors que leurs moyens physiques limités nécessitent que la force à exercer manuellement sur l'embout, pour extraire celui-ci de la douille après usage de la planche à voile, soit réduite. Par contre, pour des adultes bien habitués à l'utilisation de la planche à voile et pratiquant ce sport dans des conditions plus difficiles, une retenue plus importante del'embout est nécessaire sans qu'il s'agisse alors d'un inconvénient particulier pour l'extraction manuelle de l'embout après utilisation de la planche à voile, en raison des possibilités physiques plus importantes de cette catégorie d'utilisateurs.

    [0010] A cet effet la couronne intérieure de retenue portée par la douille est constituée de plusieurs secteurs présentant radialement des largeurs différentes, c'est-à-dire faisant plus ou moins saillie à l'intérieur de la douille, de façon que, selon que les bossages élastiques de l'embout sont engagés sous des secteurs de la couronne de retenue qui font plus ou moins saillie radialement, la force de retenue de l'embout à l'intérieur de la douille soit plus ou moins forte. On comprend que, pour un embout présentent deux bossages élastiques diamétralement opposés, la couronne de retenue portée par la douille présentera, diamétralement opposés, .des secteurs de même largeur radiale de façon que les deux bossages coopèrent avec des secteurs de même largeur et donc assurant une même force de retenue.

    [0011] Selon une forme d'exécution préférée, chaque demi-couronne de retenue de la douille présente trois secteurs égaux, correspondant chacun à un angle de 60°, chaque secteur étant de largeur radiale constante mais les trois secteurs successifs étant de largeur radiale croissante de façon à constituer, pour l'embout, une zone de retenue modérée (correspondant au secteur de plus faible largeur) adaptée pour les débutants, une zone de retenue moyenne (correspondant au secteur de largeur moyenne) pour les utilisateurs à performances modestes, et une zone de retenue forte (correspondant au secteur de plus grande largeur) pour les utilisateurs avertis.

    [0012] Les zones de largeurs différentes de la couronne de retenue de la douille sont séparées entre elles par des butées radiales qui s'étendent avantageusement jusqu'au bord supérieur de la douille et qui servent au guidage de l'embout, lorsquela position de celui-ci a été choisie de façon que ses bossages viennent en regard des secteurs appropriés de la couronne de retenue de la douille, pour l'enfoncement de l'embout dans la douille. On comprend que, par exemple lorsqu'un utilisateur averti désirera utiliser une planche à voile à la suite d'un débutant, il extraira l'embout de la douille, puis fera effectuer à celui-ci une rotation d'environ 120° de façon que ses bossages viennent en regard des secteurs de plus forte largeur de la couronne de retenue de la douille avant d'encastrer à-nouveau l' embout dans la douille.

    [0013] L'invention a également pour objet un moyen de fixation rapide des douilles en question dans les planches à voile, lors de la fabrication de celles-ci, et ce moyen consiste en une plaque, par exemple en matière plastique moulée, qui présente une découpe circulaire d'un diamètre légèrement supérieur à celui du corps de la douille et qui est destinée à s'appliquer contre la face interne de l'élément supérieur de la planche à voile de façon que sa découpe circulaire vienne en regard du puits ménagé dans l'élément supérieur. Le corps de la douille est ensuite introduit à travers le puits et la découpe circulaire jusqu'à ce que la collerette de la tête de douille vienne s'appliquer contre le bord supérieure du puits, et la douille est alors verrouillée dans cette position par une simple rotation qui amène un ergot du corps de douille à coopérer avec une zone d'épaisseur croissante de la plaque. La douille est ainsi maintenue solidement dans sa position verrouillée et les opérations de fabrication de la planche à voile peuvent être achevées sans risque d'un déplacement accidentel de la douille.

    [0014] Pour bien faire comprendre le dispositif selon la présente invention, on en décrira ci-après une forme d'exécution préférée en référence au dessin schématique annexé dans lequel :

    la figure 1 est une vue de la douille avec un arrachement faisant apparaitre la saillie annulaire intérieure de retenue ;

    la figure 2 est une vue d'un embout montrant de face une partie élastique saillante de forme hémisphérique ;

    la figure 3 montre l'encastrement de l'embout de la figure 2 dans la douille de la figure 1 ;

    la figure 4 montre une autre forme d'exécution de l'embout avec quatre saillies orientées suivant des génératrices de la surface cylindrique de l'embout ;

    la figure 5 est une vue d'une forme d'exécution modifiée de la douille avec un arrachement faisant apparaître la saillie annulaire intérieure à largeur radiale étagée,

    la figure 6 est une vue en coupe horizontale prise selon la ligne VII-VII de la figure 5,

    la figure 7 est une vue de dessus d'une plaque pour le montage côte à côte de deux douilles selon l'invention,

    la figure 8 est une vue partielle en coupe verticale montrant le montage de deux douilles adjacentes sur une planche à voile à l'aide de la plaque de la figure 7, et

    la figure 9 est une vue à plus grande échelle montrant le verrouillage d'une douille dans la plaque de montage.



    [0015] Sur la figure 1 on a indiqué en 1 une douille moulée en matière polymérisée synthétique destinée à recevoir de façon séparable un embout qui peut être également moulé en matière synthétique.

    [0016] Selon l'invention, la douille présente intérieurement une couronne saillante dont le profil d'entrée 2 est peu incliné par rapport à l'axe de la douille tandis que le profil opposé 3 est plus incliné, ces deux profils pratiquement en troncs de cône se raccordant par une surface de révolution 4 à génératrice incurvéeo

    [0017] L'embout 5, représenté sur la figure 2, comprend avantageusement sur sa périphérie deux cavités 6 diamétralement opposées dans chacune desquelles est venu de moulage un bossage hémisphérique 7 dépassant légèrement à l'extérieur du prolongement de la surface externe de l'embout. Les dimensions des bossages 7 sont choisies de façon que la distance de leurs deux points les plus saillants soit légèrement supérieure au diamètre intérieur de l'étranglement formé par la surface saillante 4 de la douille tout en étant légèrement inférieure ou pratiquement égale au diamètre intérieur normal de la douille.

    [0018] Dans ces conditions, on comprend que l'engagement de l'embout dans la douille nécessite la déformation par compression élastique des bossages 7 de l'embout 5 quand, par poussée de l'embout dans la douille 1, cas bossages 7 franchissent la partie saillante 4 de la douille. La compression est effectuée par le profil 2 peu incliné par rapport à l'axe de la douille, ce qui permet aux bossages 7 de franchir la couronne saillante de la douille sans nécessiter un effort excessif. Après encastrement, l'embout prend la position schématisée à la figure 3. La séparation de l'embout se fait par un mouvement inverse résultant d'une traction sur l'embout mais elle nécessite la mise en jeu d'un effort plus grand par suite de la plus grande inclinaison du profil 3 par rapport à l'axe. On remarquera que l'effort pour enfoncer ou retirer l'embout dépend non seulement des diamètres et de l'épaisseur des parois, mais aussi de la dureté de la matière première constitutive de l'embout ou de la douille, l'assemblage proposé présente l'avantage de permettre l'encastrement et l'extraction sous l'action d'efforts choisis.

    [0019] La forme hémisphérique des parties saillantes de l'embout présente l'avantage de laisser à l'embout une possibilité d'oscillation souvent désirahle, notamment pour un pied de mât pour planche à voile et elle diminue beaucoup les risques d'usure. Cependant on peut, quand cela paraît utile, adopter d'autres profils pour les parties saillantes qui peuvent être réparties autrement sur la périphérie de l'embout.

    [0020] Sur la figure 4, on a représenté en 8 un embout d'un autre type portant sur sa périphérie quatre parties saillantes élastiques 9 s'étendant chacune parallèlement à l'axe en présentant vers l'extrémité de l'embout un pan 10 peu incliné sur l'axe et du côté opposé un pan 11 plus incliné, les deux pans 10-11 étant réunis par une partie 12 parallèle à l'axe. Ces parties saillantes peuvent coopérer avec une couronne saillante intérieure de la douille présentant un profil analogue à celui représenté sur la figure 1 et on obtient encore un emmanchement dont l'emboîtement n'impose que la mise en jeu d'une force moindre que celle assurant la séparation.

    [0021] A la figure 5 on a représenté une douille 21 avec sa couronne saillante 22 constituée de deux profils 23,24 se raccordant par une surface de révolution 25. Chaque demi-section de la couronne 22, destinée à coopérer avec l'un des deux bossages ? de l'embout 5, présente successivement trois secteurs respectivement 28, 29, 30 de largeur croissant en direction radiale, qui sont séparés entre eux par des butées longitudinales 31, venues de moulage, prenant avantageusement naissance depuis l'extrémité supérieure de la douille. On comprend que, selon que l'on introduira l'embout 5 dans la douille 21 de façon que les bossages latéraux 7 de l'embout coopèrent avec les secteurs 28, 29 ou 30 de la couronne 22 l'embout sera retenu avec une force plus grande à l'intérieur de la douille et nécessitera l'application d'une traction plus forte pour son extraction. Les butées 31 servent à guider l'introduction de l'embout dans la douille pour la position angulaire choisie des bossages 7, et à interdire une rotation manuelle de l'embout entraînant le passage d'un secteur de la couronne 22 au secteur adjacent sans extraction préalable de l'embout. On comprend que les secteurs 28, de moindre retenue, pourraient être utilisés pour les utilisateurs débutants et en particulier pour les enfants ne disposant que d'une force physique réduite pour extraire manuellement l'embout de la douille après utilisation de la planche à voile. Les secteurs 29 pourraient ainsi servir plus particulièrement pour les utilisateurs d'habileté moyenne et les secteurs 30, de plus grande retenue, pour les utilisateurs avertis.

    [0022] A la figure 7, on a représenté la plaque 32 destinée à permettre le montage côte à côte, selon la disposition habituelle autorisant deux possibilités d'implantation du mât, de deux douilles 21 identiques dans l'élément supérieur d'une planche à voile en cours de fabrication. La plaque 32, réalisée en matière plastique moulée, présente deux dépressions circulaires successives 33 dans le fond de chacune desquelles est ménagée une découpe centrale circulaire 34 bordée par une partie plane 35. Chaque découpe circulaire 34 se poursuit par deux encoches 36 diamétralement opposées et, sur sa face inférieure, le bord de chaque découpe 34 présente deux lèvres semi-circulaires 37 disposées de part et d'autre du diamètre déterminé par les deux encoches 360 Comme on le voit à la figure 9, chaque lèvre 37 est d'épaisseur croissante de façon que l'extrémité d'épaisseur maximum d'une lèvre soit adjacente à l'extrémité d'épaisseur minimum de l'autre, et chaque extrémité d'épaisseur maximum présente vers le bas une saillie 38 formant butée.

    [0023] Le montage s'effectue de la façon représentée à la figure 8, c'est-à-dire que la plaque 32 est appliquée contre la face interne de l'élément supérieur 39 de la planche à voile de façon que les découpes 34 viennent en regard des puits ménagés dans l'élément 39 et que les parties en dépression 33 viennent s'appliquer contre les dépressions correspondantes 41 présentées par l'élément 39. On introduit alors dans chaque puits 40 le corps d'une douille 21 jusqu'à ce que la collerette supérieure 42 de cette douille vienne en appui contre le fond de la dépression 41 après rotation préalable de la douille pour amener les ergots 43 présentés par le corps de la douille en regard des encoches 36 de la plaque 32. Le verrouillage de l'ensemble est ensuite obtenu par rotation de la douille dans le sens déplaçant chaque ergot 43 de l'extrémité de plus faible épaisseur vers l'extrémité de plus grande épaisseur d'une lèvre 37, jusqu'au blocage. La plaque 32 permet ainsi une fixation rapide et sûre des douilles 21 dans les puits 40 de l'élément supérieur de la planche à voile, sans risque d'un déplacement accidentel de ces douilles lors des opérations d'achèvement de la fabrication de la planche à voile.

    [0024] On comprendra que la description ci-dessus n'a été donnée qu'à titre d'exemple, sans caractère limitatif, et que des adjonctions ou des modifications constructives pourraient y être apportées sans sortir du cadre de l'invention définie par les revendications qui suivent.


    Revendications

    1. Assemblage d'un embout dans une douille, en particulier pour la fixation d'un pied de mât dans une planche à voile, caractérisé par le fait que la douille (1) présente une couronne saillante intérieure (4) que doivent franchir des saillies élastiques (7,9) compressibles venues de moulage sur la surface externe de l'embout (5) et soumises à la compression en un petit nombre de points répartis sur la périphérie de l'embout.
     
    2. Assemblage d'un embout dans une douille selon la revendication 1, dans lequel la couronne saillante (4) présente, du côté de l'entrée de la douille, un profil (2) moins incliné que celui (33 du côté opposé qui constitue l'épaulement de retenue de l'embout, de façon que la force nécessaire pour l'emboîtement de l'embout soit bien inférieure à celle pouvant permettre la séparation.
     
    3. Assemblage d'un embout dans une douille selon la revendication 1 ou la revendication 2, dans lequel les saillies (7) de l'embout ont une forme hémisphérique assurant une certaine liberté d'oscillation de l'embout et favorisant une faible usure.
     
    4. Assemblage d'un embout dans une douille selon la revendication 1 ou la revendication 2, dans lequel les saillies (9) de l'embout sont réparties uniformément sur la périphérie de l'embout et présentent vers l'extrémité de l'embout un profil (10) moins incliné sur l'axe que le profil (11) des saillies du côté opposé, de façon à contribuer à l'emmanchement par un effort modéré tout en ne permettant la séparation de l'embout que sous l'action d'un effort beaucoup plus grand.
     
    5. Assemblage d'un embout dans une douille selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que la couronne saillante (22) de la douille présente des zones(28, 29, 30) de largeurs radiales différentes permettant d'obtenir des forces de retenue différentes de l'embout dans la douille.
     
    6. Assemblage d'un embout dans une douille selon la revendication 5, caractérisé par le fait que la couronne saillante (22) présente des saillies radiales (31) séparant entre elles les zones (28, 29, 30) de largeurs radiales différentes.
     
    7. Assemblage d'un embout dans une douille selon la revendication 6, caractérisée par le fait que les saillies radiales (31) se prolongent jusqu'au bord supérieur de la douille (21).
     
    8. Assemblage d'un embout dans une douille selon l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisé par le fait que chaque demi-section transversale de la douille (21) présente trois zones de largeurs radiales successivement croissantes.
     
    9. Plaque pour le montage dans l'élément supérieur d'une planche à voile de la douille d'un assemblage selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée par le fait qu'elle présente une partie en dépression (33) dont le fond comporte une découpe circulaire (34) et qui est destinée à être appliquée contre la face interne de l'élément supérieur de planche à voile en venant en regard du puits ménagé dans cet élément, et des moyens de verrouillage coopérant avec le corps de douille (1,21) pour assurer un blocage de la douille introduite verticalement à travers le puits de l'élément de planche à voile et la déooupe (34) de la plaque.
     
    10. Plaque selon la revendication 9, caractérisée par le fait que les moyens de verrouillage de la douille sont constitués par au-moins une lèvre (37) semi-circulaire d'épaisseur croissante disposée au bord de la face inférieure de la découpe (34) et destinée à coopérer avec un ergot porté par le corps de la douille.
     




    Dessins










    Rapport de recherche