[0001] La présente invention concerne le domaine du chargement des véhicules et a pour objet,
plus particulièrement, un dispositif de ce type utilisable dans les ambulances.
[0002] A l'heure actuelle, le chargement des ambulances est effectué par l'arrière du véhicule
à l'aide d'un chariot porte-civière. Compte-tenu de l'aménagement intérieur de l'ambulance,
la mise en place de ces chariots pose des problèmes pratiques En raison des éléments
intérieurs de carrosserie, qui sont par exemple prévus pour le passage des roues arrières.
En outre, les manipulations à l'intérieur du véhicule ne sont pas aisées. Il est donc
difficile de mettre en place plus d'une civière par véhicule, celle-ci étant la plupart
du temps posée à même le plancher du véhicule ou supportée par un équipement logé
dans la partie médiane de celle-ci.
[0003] Des problèmes analogues se posent toutes les fois qu'il s'agit de mettre en place
et de manipuler des objets à l'intérieur d'un véhicule, par exemple du type des camionnettes
ou des camions-magasins.
[0004] On connaît déjà divers dispositifs applicables à des ambulances.
[0005] La DE-OS 2.813.405 prévoit un agencement selon lequel le porte-civière, qui est disposé
le long d'une paroi latérale, peut être déplacé par pivotement pour occuper une position
débordant à l'arrière du véhicule. Les déplacements sont réalisés à l'aide de tringleries
articulées. Pour passer à travers l'ouverture arrière de l'ambulance, le porte-civière
doit prendre une position oblique.
[0006] Le brevet FR 1.598.529 prévoit aussi un système pour disposer le porte-civière en
arrière à travers l'ouverture de l'ambulance. Par un jeu de tringleries et de parallèlogrammes
articulés, le porte-civière peut être rangé contre une paroi latérale dans une position
horizontale se trouvant au-dessous d'un passage de roue. Le porte-civière exécute
un déplacement qui résulte essentiellement d'une combinaison d'un mouvement latéral
et d'un mouvement longitudinal, mais le porte-civière ne se déplace pratiquement pas
en hauteur. La forme des tringleries donne an porte-civière une position oblique et
inclinée lorsqu'il passe à travers l'ouverture de l'ambulance.
[0007] Le brevet FR 73.27610 (publication2,194 408) décrit un dispositif permettant de relever
un porte-civière pour le fixer verticalement
[0008] contre la paroi latérale adjacente de l'ambulance.On peut ainsi rabattre le porte-civière
lorsqu'on ne l'utilise pas.
[0009] Le DE-AS 1.230.522 décrit aussi un système de déplacement du porte-civière dans une
ambulance, dans lequel le porte-civière peut passer à travers l'ouverture arrière
en occupant une position sensiblement horizontale.
[0010] La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients des dispositifs antérieurs
de chargement pour véhicules, en particulier pour ambulances. L'invention concerne
notamment un dispositif élévateur, de conception simple et robuste, monté à demeure
sur le véhicule.
[0011] L'invention a en particulier pour objet un agencement dans lequel le porte-civière
mobile occupe en permanence une position sensiblement horizontale à l'intérieur du
véhicule, quelle que soit sa situation en hauteur, ce qui permet de tirer profit au
maximum de la place disponible malgré la présence des éléments internes de carrosserie,
tels que les passages de roues. Selon l'invention, le porte-civière reste entièrement
à l'intérieur du véhicule et ne déborde pas à l'arrière à travers l'ouverture. Dans
un mode de réalisation préféré, un dispositif élévateur selon l'invention est prévu
le long de chaque paroi latérale du véhicule,ce qui permet de disposer de chaque côté
de celui-ci les objets qu'il convient d'y mettre en place, par exemples les civières
ou brancards. La sécurité s'en trouve améliorée. En outre l'accès du personnel soignant
est plus aisé, puisque celui-ci peut emprunter le passage central du véhicule pour
accéder aux brancards latéraux.
[0012] Le dispositif selon l'invention comprend essentiellement un bâti, monté à poste fixe
sur le véhicule et un ensemble-support, mobile par rapport au bâti et pouvant se déplacer
entre une position basse et une position haute sensiblement horizontale, au voisinage
d'une paroi latérale du véhicule, ledit dispositif étant caractérisé en ce que la
liaison entre le bâti et le support mobile est assurée par un système de bielles,
comprenant au moins trois bielles, respectivement montées par des pivots sur le bâti
à une de leursextrémités, deux desdites bielles étant dénommées bielles principales
et comportant à leurs autres extrémités des articulations sur l'ensemble-support mobile,
lesdites articulations et pivots formant les sommets d'au moins un premier parallélogramme
déformable, la troisième bielle ou bielle d'équilibrage étant également articulée
à ses deux extrémités respectivement sur le bâti et sur l'ensemble-support mobile,
la configuration des points d'articulation sur le support mobile et celle des pivots
sur le bâti étant telle que, lorsque les quatre sommets du premier parallélogramme
deviennent sensiblement alignés, la bielle d'équilibrage forme avec chacune des bielles
principales un autre parallélogramme, et en ce qu'un moyen de commande est interposé
entre le bâti et l'ensemble-support mobile pour déformer le premier parallélogramme
à partir de la position basse, laquelle est sensiblement horizontale et se trouve
au voisinage du plancher du véhicule, à l'intérieur de celui-ci, les deux autres parallélogrammes
se déformant eux-mêmes sous l'influence du moyen de commande jusqu'à l'obtention de
la position haute désirée.
[0013] On a indiqué que le système de bielles comprenait au moins trois bielles, respectivement
deux bielles principales et une bielle d'équilibrage . Pour des raisons de construction
mécanique, il est avantageux que chacune des bielles principales soit établie sous
forme d'une paire de bielles, de telle manière que le système de bielles comporte
en fait deux paires de bielles principales et une bielle d'équilibrage. On préfère
que au moins deux des pivots des bielles principales soient alignés dans un plan sensiblement
horizontal.
[0014] Le moyen de commande peut être de type quelconque.Il peut être à commande manuelle,
pneumatique, hydraulique ou autre. Le moyen de commande est de préférence un vérin
hydraulique. Il suffit de faire appel à un vérin simple effet. Il est avantageux que
le moyen de commande soit actionné par un groupe électrohydraulique branché sur la
batterie du véhicule.
[0015] Il est en général avantageux que le pivot du bâti recevant la bielle d'équilibrage
soit situé au-dessus du plan ,de préférence horizontal, contenant les deux pivots
recevant respectivement les deux bielles principales. Ilva sans dire que si les deux
bielles principales sont établies sous forme de deux paires de bielles principales,
le plan des pivots, qui est de préférence horizontal, contiendra les quatre pivots
d'articulation desdites bielles sur le bâti.
[0016] Il est préféré qu'en position haute, le dispositif soit immobilisé par des moyens
de verrouillage portés par la carrosserie du véhicule ou le bâti du dispositif lui-même.
Le verrouillage peut faire intervenir des moyens portés par l'ensemble-support lui-même
ou par toute partie solidaire de celui-ci, par exemple un cadre porte-civière dont
il serait équipé. La disposition de tels moyens de verrouillage est avantageuse dans
l'application du dispositif aux ambulances, car elle offre une sécurité accrue contre
les accidents ou contre des incidents inopinés survenus dans l'actionnement du moyen
de commande.
[0017] L'invention sera maintenant illustrée sans être aucunement limitée par la description
ci-après faite en référence aux dessins annexés sur lesquels :
- Fig. 1 est une vue schématique par l'arrière d'un véhicule du genre ambulance équipé
de deux dispositifs selon l'invention ;
- Fig. 2 est une vue de dessus correspondant à la Fig. 1, la partie supérieure du
véhicule ayant été arrachée pour une meilleure illustration,
- Fig. 3 est une vue en plan d'un dispositif élé- vateur conforme à l'invention,
- Fig. 4 est une vue de côté du dispositif représenté à la figure 3 ;
- Fig. 5 est une vue en coupe selon la ligne V-V de la figure 3, les figures 3,4 et
5 ayant été représentées dans la position de repos du dispositif ;
- Fig. 6 est une vue analogue à celle de la figure 5, mais dans une position intermédiaire
du dispositif ;
- Fig. 7 est une vue analogue aux figures 5 et 6, le dispositif étant représenté en
position haute;
- Fig. 8 est une vue en perspective montrant l'ensemble du dispositif. Ik
[0018] On a représenté schématiquement aux figures 1 et 2 un véhicule muni de dispositifs
selon l'invention. Dans l'exemple représenté, ce véhicule est une ambulance 1. La
figure 1 illustre schématiquement la partie arrière de l'ambulance et l'on voit deux
dispositifs selon l'invention, l'un le dispositif 2 à la partie gauche et l'autre
le dispositif 3 à la partie droite. Le dispositif 2 est représenté schématiquement
en position basse sur le plancher du véhicule, alors que le dispositif 3 est représenté
en position haute le long de la paroi latérale de l'ambulance. Les parties de la carrosserie
laissant le passage aux roues arrières sont représentées schématiquement en pointillés
4 et 5.
[0019] La figure 2 met bien en évidence l'implantation des dispositifs 2 et 3 à l'intérieur
de l'ambulance 1. Chaque dispositif selon l'invention équipe un côté de l'ambulance,
en avant des passages de roues 4 et 5.
[0020] Les avantages procurés par l'invention sont entièrement apparents. Lorsqu'il s'agit
de charger une civière à l'intérieur de l'ambulance, celle-ci est tout d'abord déposée
en partie basse sur l'un des dispositifs 2,3. Un tel dispositif est alors manoeuvré
depuis sa position basse jusqu'à la position haute, ainsi qu'il sera décrit ci-après
en référence aux figures 3 à 8. Le dispositif muni de la civière en position haute
se trouve alors au niveau d'une paroi latérale du véhicule. La même opération peut
se répéter avec l'autre dispositif, de sorte qu'on peut loger à l'intérieur de l'ambulance
deux civières en ménageant un passage dans la partie centrale du véhicule. Les moyens
prévus par l'invention permettent de s'affranchir des contraintes crééesà l'intérieur
du véhicule par les éléments de carrosserie, en particulier par les passages de roues
4 et 5. La figure 1, par exemple, met en évidence que la civière portée par le dispositif
3 en position haute se trouve logée au-dessus du ainsi passage de roue 5. L'invention
permet/de tirer profit d'une manière optimale de la place disponible à l'intérieur
de l'ambulance. Les soins à assurer pendant le transport sont également facilités
par l'aménagement du passage médian.
[0021] Tel qu'il est représenté aux figures 3 à 8, le dispositif comporte essentiellement
un bâti 10, destiné à être fixé de toute manière appropriée sur le véhicule à équiper.
La structure d'un tel bâti peut être tout à fait quelconque ; dans l'exemple choisi
le bâti 10 se compose de deux flasques latéraux 10a,10b réunis sur une face (face
postérieure) par une cornière 11. D'autres organes du bâti seront indiqués ci-après.
Bien entendu toute variante de structure à la portée de l'homme de l'art pourrait
être adoptée pour un tel bâti.
[0022] Par ailleurs, le dispositif comprend un ensemble-support 12 qui comporte essentiellement
des traverses 13a,13b sur lesquelles est fixé un cadre 14. Un longeron 21 réunit les
traverses 13a, 13b.
[0023] On notera que le cadre 14 n'a pas été représenté aux figures 1 et 2, dans un but
de simplification. Lorsque le dispositif est utilisé dans une ambulance, le cadre
14 possède une longueur suffisante pour supporter une civière.
[0024] L'ensemble-support 12 est relié au bâti 10 par un système de bielles ; dans l'exemple
choisi ce système comprend deux paires de bielles principales, respectivement 15,
16 et 17, 18 et une bielle d'équilibrage 19. La bielle 15 est articulée sur le flasque
10a du bâti 10 par un pivot 15a. A son autre extrémité la bielle 15 est articulée
en 15b sur la traverse 13a de l'ensemble-support 12. La bielle 16 est semblablement
articulée sur le flasque 10b (pivot 16a) et sur la traverse 13b de l'ensemble-support
12 (articulation 16b). Les articulations 15b et 16b sont reliées entre elles par une
barre 20.
[0025] Les extrémités de l'autre paire de bielles principales 17, 18 sont soudées en 17a,
18a sur un tube 50 capable de tourner autour d'un axe 51 s'étendant entre les deux
flasques 10a, lOb.On crée ainsi respectivement deux articulations 52, 53 sur les deux
flasques. A leurs autres extrémités, les bielles 17, 18 sont articulées en 17b et
18b sur les traverses 13a, 13b de l'ensemble-support 12.
[0026] La bielle d'équilibrage 19 est articulée en 19a à l'arrière du bâti 10 et en 19b
sur le longeron 21 de l'ensemble-support 12. On notera que dans l'exemple représenté,
l'articulation 19a est située au-dessus du plan horizontal contenant les articulations
15a, 16a, 52 et 53. Dans l'exemple illustré, l'articulation 19b est formée par un
pivot monté sur deux oreilles 22,23 elles-mêmes solidaires du longeron 21. Il va sans
dire que toute autre forme d'articulation et de montage pourrait être adoptée.
[0027] Le dispositif comprend également un moyen de commande qui, dans l'exemple choisi,
est un vérin simple effet 24. Le vérin 24 s'appuie par une articulation 25 sur un
longeron 26 monté à la partie inférieure du bâti 10. A son extrémité active, le vérin
24 est articulé sur l'ensemble-support 12 ; dans l'exemple choisi, cette articulation
29 est prévue entre deux joues 27, 28 solidaires du longeron 21. On notera aussi qu'une
barre 30 relie l'articulation 29 et l'articulation 17b précédemment mentionnée.
[0028] Les figures 3, 4 et 5 montrent le dispositif en position basse, dans laquelle l'ensemble-suppbrt
12 repose sur le plancher du véhicule.
[0029] La figure 6 illustre une position intermédiaire et la figure 7 la position haute
de l'ensemble-support 12 portant le cadre 14. La vue en perspective de la figure 8
met bien en évidence les diverses parties du dispositif dans une position intermédiaire.
[0030] Le fonctionnement du dispositif de l'invention est le suivant :
lorsqu'on désire faire passer le cadre 14 de la position basse de la figure 5 à la
position haute de la figure 7, on actionne le vérin 24. L'extrémité active 29 de celui-ci
agit sur les deux parallélogrammes déformables constitués par les paires de bielles
principales 15, 16 et 17, 18 articulées entre le bâti 10 et l'ensemble-support 12.
On parvient ainsi à la position illustrée à la figure 6 dans laquelle les paires de
pivots l5a, 16a et 52,53 portés par le bâti 10, se trouvent dans le même plan que
les articulations respectives 15b, 16b et 17b, 18b portées par l'ensemble-support
12. Le mouvement ascendant de l'ensemble-support 12 se poursuit alors avec l'intervention
de la bielle d'équilibrage 19, laquelle forme des parallélogrammes déformables avec
chacune des paires de bielles principales. On parvient ainsi à la position haute représentée
à la figure 7. On notera qu'aux figures 5 à 7, la bielle d'équilibrage 19 a été représentée
en traits mixtilignes, et que sa forme a été simplifiée pour les besoins du dessin.
La forme réelle de la bielle 19 apparaît distinctement à la figure 8. La forme des
bielles principales est choisie comme représenté à la figure 7, pour que la position
haute soit stable comme cela est connu de l'homme de l'art.
[0031] On n'a pas représenté au dessin, dans un but de simplification, les organes de commande
du vérin 24. Il suffit de prévoir en 24a une alimentation en fluide hydraulique dont
le circuit peut être avantageusement actionné par la batterie du véhicule.
[0032] On n'a pas représenté non plus les organes de verrouillage qui équipent le cadre
14, et sont destinés à coopérer avec la carrosserie du véhicule lorsque le dispositif
se trouve en position haute. Tout moyen de verrouillage approprié peut être utilisé
à cet effet, notamment du type à fixation rapide.
[0033] On voit que le dispositif de l'invention tel qu'il a été décrit en référence aux
figures 3 à 8 peut être monté sans difficulté dans le véhicule, comme représenté schématiquement
aux figures 1 et 2, afin de répondre à tous les besoins mentionnés en tête de la présente
description.
[0034] L'invention a été illustrée et décrite ci-dessus dans son application à un véhicule
du genre ambulance. Bien entendu, le dispositif de l'invention peut trouver application
pour le chargement d'objets dans des véhicules de tout autre type, par exemple pour
équiper des camions-magasins.
[0035] L'invention a également pour objet les véhicules équipés d'au moins un dispositif
du genre décrit, et notamment une ambulance équipée de deux dispositifs disposés à
l'intérieur de celle-ci en y ménageant, au moins en position haute, un couloir central.
1-. Dispositif de chargement pour véhicules, en particulier pour ambulances, comprenant
essentiellement un bâti (10) monté à poste fixe sur le véhicule (1) et un ensemble-support
(12) mobile par rapport au bâti (10) et pouvant se déplacer entre une position basse
(2) et une position haute (3) sensiblement horizontale, au voisinage d'une paroi latérale
du véhicule, ledit dispositif étant caractérisé en ce que la liaison entre le bâti
(10) et l'ensemb_le-support mobile (12) est assurée par un système de bielles comprenant
au moins trois bielles (15,16 - 17,18 et 19) respectivement montées sur le bâti (10)
à une de leurs extrémités, autour de pivots (15a, 16a, 52,53), deux desdites bielles
(15,16 - 17,18) articulées sur ces pivots étant dénommées bielles principales et comportant
à leurs autres extrémités des articulations (15b, 16b, 17b, 18b) sur l'ensemble-support
mobile (12), lesdites articulations (15b, 16b, 17b, 18b) et pivots (15a, 16a, 52 et
53) formant les sommets d'au moins un premier parallélogramme déformable, la troisième
bielle (19), ou bielle d'équilibrage, étant également articulée à ses deux extrémités
(19a, 19b) respectivement sur le bâti (10) et sur l'ensemble mobile (12), la configuration
des points d'articulation sur le support mobile et celles des pivots sur le bâti étant
telle que, lorsque les quatre sommets du premier parallélogramme deviennent sensiblement
alignés, la bielle d'équilibrage (19) forme avec chacune des bielles principales (15,
16, 17, 18) un autre parallélogramme, et en ce qu'un moyen de commande (24) est interposé
entre le bâti (10) et l'ensemble-support mobile (12) pour déformer le premier parallélogramme
à partir d'une position basse, laquelle est sensiblement horizontale et se trouve
au voisinage du plancher du véhicule (1) à l'intérieur de celui-ci, les deux autres
parallélogrammes se déformant eux-mêmes sous l'influence du moyen de commande (24)
jusqu'à l'obtention de la position haute désirée.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le système de bielles
comprend deux bielles principales et une bielle d'équilibrage.
3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ceqje le système de bielles
comporte deux paires (15,16-17,18) de bielles principales et une bielle d'équilibrage
(19).
4. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le pivot (19a) du bâti
(10) recevant la bielle d'équilibrage (19) est situé au-dessus du plan contenant les
deux pivots recevant respectivement les deux bielles principales.
5. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le pivot (19a) du bâti
(10) recevant la bielle d'équilibrage (19) est situé au-dessus du plan contenant les
quatre pivots (15a, 16a, 52, 53) d'articulation sur le bâti (10).
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'au
moins deux des pivots (15a, 16a, 52, 53) sont alignés dans un plan sensiblement horizontal.
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que
le moyen de commande (24) est à commande manuelle, pneumatique, hydraulique ou autre,
et est de préférence un vérin hydraulique, en particulier un vérin à simple effet,
pouvant être actionné par un groupe électro-hydraulique branché sur la batterie du
véhicule.
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que,
en position haute, le dispositif est immobilisé par des moyens de verrouillage portés
par la carrosserie du véhicule ou le bâti (10) du dispositif lui-même, lesdits moyens
de verrouillage coopérant avec des moyens portés par l'ensemble-support (12) ou par
toute autre partie solidaire de celui-ci, par exemple un cadre porte-civière.
9. Véhicule, notamment ambulance, comprenant au moins un dispositif de chargement
selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, ledit dispositif étant monté à l'intérieur
du véhicule.
10. Véhicule selon la revendication 9, en particulier ambulance comprenant deux dispositifs
selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, lesdits dispositifs étant montés
à l'intérieur du véhicule et le long des parois latérales de celui-ci, en ménageant,
au moins en position haute, un couloir central.