(19)
(11) EP 0 048 654 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
31.03.1982  Bulletin  1982/13

(21) Numéro de dépôt: 81401392.6

(22) Date de dépôt:  07.09.1981
(51) Int. Cl.3F23Q 9/14, F23N 5/10
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE FR GB IT LI LU NL SE

(30) Priorité: 17.09.1980 FR 8020032

(71) Demandeur: MADEC MATER
F-70440 Servance (FR)

(72) Inventeurs:
  • Weichlein, Bernard
    F-25000 Besançon (FR)
  • Chatelain, Jean-Claude
    F-25720 Beure (FR)
  • Gaihier, Denis
    F-25720 Beure (FR)

(74) Mandataire: Descourtieux, Philippe et al
Cabinet Beau de Loménie 158, rue de l'Université
75340 Paris Cédex 07
75340 Paris Cédex 07 (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Dispositif de sécurité d'allumage des appareils de chauffage à gaz


    (57) Dispositif de sécurité d'allumage des appareils de chauffage à gaz (généralement dénommé "tête magnétique") constitué par un ensemble monté sur un conduit d'alimentation en gaz et comportant une valve à commande électromagnétique.
    Il comporte un élément intermédiaire (2) en matière électriquement isolante et élastiquement déformable, présentant d'une part au moins une portion sensiblement cylindrique (2a) s'étendant entre les zones cylindriques (1a et 4a) en regard du support (1) et de l'embout (4) qui est fixé sur ledit élément intermédiaire (2) par le sertissage de l'une de ses extrémités (4b), d'autre part une pluralité de branches (13, 14, 15, 16, 17, 18) s'étendant longitudinalement et formant un logement pour le noyau (3), certaines au moins d'entre elles étant munies d'organes d'accrochage (15a, 16a, 17a, 18a) ou analogues.




    Description


    [0001] On sait que la réglementation de sécurité des appareils de chauffage à gaz exige une fermeture automatique de l'alimentation en gaz chaque fois qu'un brûleur s'éteint pour une cause accidentelle. Des dispositifs de sécurité existent déjà, comportant une valve située sur une canalisation d'alimentation en gaz. Un organe de détection du bon fonctionnement de l'appareil, par exemple un thermocouple, délivre un courant électrique assurant l'excitation d'un électro-aimant constituant une commande de la valve et la maintenant dans sa position ouverte à l'encontre de l'action d'un ressort.

    [0002] En général, l'électro-aimant de commande de la valve est monté sur un support métallique qui d'une part est relié électriquement à la masse ainsi qu'à l'une des extrémités de l'enroulement d'excitation. Ce support reçoit d'autre part un embout métallique qui est relié électriquement à l'autre extrémité de l'enroulement et qui constitue un élément de connexion pour le conducteur électrique provenant du détecteur de fonctionnement du brûleur.

    [0003] Il est évidemment essentiel qu'un bon isolement électrique soit assuré entre le support de l'électro-aimant et l'embout de connexion, cependant que l'électro-aimant, et plus particulièrement son noyau, doivent être fermement assujettis au support.

    [0004] Les solutions techniques apportées jusqu'à présent pour satisfaire à cette double exigence entraînent un montage d'autant plus délicat que l'on impose en général aux constructeurs des dimensions maximales très faibles pour l'ensemble du.dispositif de sécurité, dénommé dans ce qui suit "tête magnétique".

    [0005] L'invention due notamment aux travaux du Centre Technique de l'Industrie horlogère a donc pour objet une tête magnétique du type sommairement décrit ci-dessus, apportant une solution sûre et économiquement intéressante aux exigences mentionnées plus haut.

    [0006] Elle prévoit un élément intermédiaire, en matière électriquement isolante et élastiquement déformable,présentant d'une part au moins une portion sensiblement cylindrique s'étendant entre les zones cylindriques en regard du support et de l'embout, lequel est fixé sur l'élément intermédiaire par sertissage de l'une de ses extrémités, d'autre part une pluralité de branches s'étendant longitudinalement et formant un logement pour le noyau de l'électro-aimant, certaines au moins d'entre elles étant munies d'organes d'accrochage coopérant avec le noyau pour assurer sa fixation.

    [0007] L'invention sera mieux comprise et certaines de ses dispositions secondaires et avantageuses apparaîtront au cours de la description qui va suivre, d'un mode de réalisation donné uniquement à titre d'exemple. A cet effet on se référera aux dessins - annexés dans lesquels :

    - la figure 1 est une vue extérieure longitudinale d'une tête magnétique selon l'invention avec arrachement et coupe partielle par un plan diamétral;

    - la figure 2 est une coupe selon II-II de la figure 1;

    - la figure 3 est une coupe partielle selon III-III de la figure 2..



    [0008] Si l'on se reporte au dessin,on voit que la tête magnétique comporte essentiellement un support 1 constitué par un anneau métallique épais présentant un alésage cylindrique la, sur lequel sont successivement montés d'une part un élément intermé-. diaire 2 lié au noyau 3 d'un électro-aimant, d'autre part un embout métallique 4 constituant un organe de connexion électrique.

    [0009] Une plaque mobile attelée à une tige-poussoir 6 montée coulissante dans un manchon 7a faisant partie d'un capot protecteur 7, est susceptible d'être attirée vers le noyau 3 lorsque l'enroulement 19 de l'électro-aimant est parcouru par un courant électrique. A l'extrémité libre de la tige-poussoir 6 est assujetti le clapet 8 d'une valve,dont le siège 9 est incorporé dans un conduit d'alimentation en gaz 10 représenté schématiquement. Un ressort 11 prend appui sur le clapet 8 qu'il maintient ainsi appliqué contre le siège 9 en l'absence de tout effort en sens contraire exercé par l'électro-aimant sur la plaque 5. On notera cependant qu'après montage de la tête magnétique dans le conduit 10 la plaque 5 occupe . la position représentée en trait ponctué sur la figure 1.

    [0010] L'élément intermédiaire 2 est en matériau élastiquement déformable et électriquement isolant, de préférence en matière plastique. Il possède à son extrémité droite (figure 1) une portion cylindrique 2a s'interposant entre la face interne de l'alésage la du support et la face externe cylindrique 4a de l'embout de connexion. L'élément intermédiaire présente d'autre part un alésage central comportant un épaulement 2b en forme de cuvette. L'extrémité gauche de l'embout 4 est repoussée par sertissage, partiel ou total, jusqu'à venir en appui sur l'épaulement 2b, après qu'une rondelle électriquement isolante 12 a été interposée entre le support 1 et l'embout 4. Le support 1, l'élément intermédiaire 2 et l'embout 4 constituent alors un ensemble monobloc..

    [0011] A son extrémité gauche (figure 1) l'élément intermédiaire 2 comporte, d'une part, deux branches 13 et 14 s'étendant longitudinalement et diamétralement opposées, d'autre part quatre branches 15, 16, 17 et 18, de préférence plus courtes que les précédentes et symétriques deux à deux par rapport au plan diamétral défini par les deux premières. A leur extrémité libre les quatre branches 15, 16, 17, 18 présentent un bossage 15a, 16a, 17a , 18a constituant un organe d'accrochage du noyau 3 de l'électro-aimant dans des conditions que l'on va préciser. Bien entendu le nombre de branches n'est pas limité par l'invention, leur ensemble formant un logement dans lequel le noyau sera assujetti à l'élément intermédiaire 2.

    [0012] Le noyau 3 de l'électro-aimant est une pièce en forme de U, à base 3a épaisse et à branches 3b relativement courtes. Un enroulement d'excitation 19 représenté schématiquement sur la figure 3 est disposé autour de la base du noyau entre ses deux branches.

    [0013] La base 3a du noyau présente des reliefs 20, 21, 22, 23 ou autres organes d'accrochage complémentaires de ceux prévus en correspondance sur les branches 15, 16, 17, 18 de l'élément intermédiaire 2.

    [0014] Le noyau peut être réalisé par tout procédé approprié, notamment par frittage. Après avoir reçu son enroulement d'excitation, il est monté sur le support 1 par introduction des deux branches du U entre les deux branches 13 et 14 de l'élément intermédiaire 2 qui assurent son guidage grâce à leurs formes complémentaires,visibles notamment sur la figure 2. Au cours de l'enfoncement du noyau, les reliefs 20, 21, 22 et 23 de sa base rencontrent les bossages 15a, 16a, 17a, 18a qui sont d'abord repoussés vers l'extérieur grâce à l'élasticité des branches qui les portent et qui viennent ensuite se verrouiller derrière les bossages,assurant ainsi la fixation de noyau et plus généralement de l'électro-aimant.

    [0015] L'une des extrémités 19a de l'enroulement d'excitation est fixée, par soudage par exemple,dans un logement prévu à cet effet dans le support,cependant que l'autre extrémité 19b est fixée à l'embout 4 de connexion.

    [0016] Le capot protecteur 7, ayant reçu au préalable l'équipage mobile,est alors introduit autour de l'élément intermédiaire 2. Il présente un diamètre intérieur voisin du diamètre extérieur des branches de l'élément 2 dont le verrouillage sur le noyau est ainsi renforcé A son extrémité ouverte un bourrelet 7b s'engage élastiquement dans une rainure 2c ménagée à la périphérie externe de l'élément intermédiaire 2.

    [0017] La tête magnétique ainsi terminée est disposée dans la canalisation d'alimentation 10 reliée électriquement à la masse et y est assujettie par tout moyen approprié. L'embout de connexion 4 est relié à l'une des bornes du détecteur de fonctionnement dont l'autre borne est reliée à la masse, fermant ainsi le circuit électrique de l'électro-aimant.

    [0018] Lorsque l'appareil à gaz fonctionne normalement,le détecteur produit un courant électrique,de sorte que le champ magnétique créé attire la plaque 5 depuis sa position en trait ponctué (figure 1) jusqu'au contact avec les extrémités des branches du noyau 3. Le clapet 8 est ainsi maintenu éloigné de son siège contre l'action du ressort 11 et autorise le passage du gaz. En cas de défaillance de l'appareil ou de son alimentation en gaz,le détecteur n'engendre plus de courant électrique et le clapet se ferme automatiquement sous l'action du ressort.

    [0019] Bien entendu l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en ce qui concerne le nombre et la disposition des branches de l'élément intermédiaire ainsi que leurs organes d'accrochage prévus en correspondance avec ceux du noyau.


    Revendications

    1. Dispositif de sécurité d'allumage des appareils de chauffage à gaz (généralement dénommé "tête magnétique") constitué par un ensemble monté sur un conduit d'alimentation en gaz et comportant une valve à commande électromagnétique dont l'élément mobile obturateur coopère de façon étanche avec un siège ménagé dans ledit conduit d'alimentation, ledit élément mobile étant solidaire d'une tige-poussoir, soumise d'une part à l'action d'un ressort dirigée dans le-sens de la fermeture de la valve, et attelée d'autre part à une plaque métallique susceptible d'être attirée par le noyau 3 d'un électro-aimant excité par un détecteur de fonctionnement normal de l'appareil à gaz, cependant que ledit noyau est monté, au moyen d'un élément intermédiaire 2 électriquement isolant, sur un support métallique 1 en forme d'anneau circulaire, électriquement relié à l'une des extrémités de l'enroulement d'excitation de l'électro-aimant et recevant, d'une part, un capot protecteur qui constitue un guide longitudinal pour la tige-poussoir, d'autre part un embout métallique 4 isolé électriquement du support 1 et assurant la connexion électrique de l'autre extrémité de l'enroulement d'excitation et que l'élément intermédiaire 2 présente au moins une portion sensiblement cylindrique s'étendant entre les zones cylindriques en regard, du support 1 et de l'embout 4, caractérisé en ce que l'élément intermédiaire 2 en matière électriquement isolante est élastiquement déformable. et présente. une pluralité de branches 13, 14, 15, 16, 17, 18, s'étendant lon- gidutinalement et formant un logement pour le noyau 3, certaines au moins d'entre elles étant munies d'organes d'accrochage 15a, 16a, 17a, 18a ou analogues, cependant que l'embout 4 est fixé sur ledit élément intermédiaire 2 par le sertissage de l'une de ses extrémités 4b.
     
    2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément intermédiaire 2 comporte au moins deux branches 13, 14 diamétralement opposées, en contact avec les branches 3b du noyau pour assurer le guidage de celui-ci, et quatre branches 15, 16, 17, 18 munies d'organes d'accrochage 15a, 16a, 17a, 18a du noyau et disposées symétriquement deux à deux par rapport au plan diamétral des deux branches de guidage, lesdits organes d'accrochage coopérant avec des moyens d'accrochage complémentaires prévus sur le noyau.
     
    3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le noyau 3 est constitué par une pièce en U dont la base 3a présente des reliefs 20, 21, 22, 23, coopérant avec les organes d'accrochage 15a, 16a, 17a, 18a des branches de l'élément intermédiaire.
     
    4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément intermédiaire 2 présente un diamètre extérieur voisin du diamètre intérieur du capot protecteur 7 ainsi qu'à sa périphérie extérieure au moins un élément d'accrochage, tel qu'une rainure 2c, coopérant avec au moins un organe d'accrochage complémentaire 7b, tel qu'une nervure, du capot protecteur.
     




    Dessins










    Rapport de recherche