[0001] La présente invention concerne une barrière inviolable de protection contre les intrusions.
Cette barrière est utilisée pour détecter, à la limite d'une zone à protéger, toute
intrusion indésirable dans cette zone, à travers cette limite.
[0002] Pour des raisons de sécurité, afin de protéger des locaux ou des zones, contre des
intrusions indésirables, on utilise de plus en plus souvent des barrières de protection
qui sont invisibles de l'intrus, mais qui permettent de déclencher une alarme lorsque
cet intrus traverse la limite de la zone ou du local protégé par la barrière. On connaît
des barrières de protection qui comprennent. des moyens d'émissions de signaux modulés
par impulsions, dans un code prédéterminé. Ces signaux sont la plupart du temps des
signaux radioélectriques. Ces barrières de type connu, comprennent également des moyens
de réception des signaux modulés et codés émis ainsi que des moyens de reconnaissance
de codes qui sont reliés aux 'moyens de réception et qui fournissent en sortie un
signal caractéristique, à chaque fois que le code est reconnu. Un circuit d'alarme
est relié à ces moyens de reconnaissance. de code il permet de déclencher une alarme
chaque fois que le signal caractéristique est absent à la sortie des moyens de reconnaissance
de code, c'est-à-dire à chaque fois que le code n'est pas reconnu dans les signaux
provenant de moyens d'émission. Divers types de codes, plus ou moins compliqués, sont
utilisés afin d'éviter qu'un intrus ne puisse avoir connaissance du code. En effet,
tout individu ayant connaissance du code pourrait éventuellement remplacer les moyens
d'émission mis en place à la limite de la zone à protéger, par des moyens d'émission
"pirates" émet-
'tant des signaux identiques à ceux des moyens d'émission de la barrière, en direction
des moyens de réception, ce qui lui permettrait ainsi de traverser la limite sans
déclencher l'alarme. De plus, les barrières existantes qui fonctionnent à partir de
signaux radioélectriques sont fortement soumises aux impulsions parasites et aux bruits
de fond ; ces impulsions parasites et ces bruits de fond peuvent déclencher des alarmes
intempestives, ce qui a pour inconvénient de rendre de telles barrières peu fiables.
Enfin, dans ces barrières connues, la compli-
; cation des codes utilisés entraîne bien entendu une complication des circuits logiques
de codage à l'émission et-des circuits logiques de décodage à la réception.
[0003] L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients et notamment de réaliser une
barrière inviolable de protection contre les intrusions qui fonctionne selon le même
principe que les barrières de type connu, mais dans laquelle le code émis est très
simple et est reconnu grâce à des moyens de détection par coïncidences qui rendent
impossible le remplacement des moyens d'émission de la barrièse par des moyens d'émission
"pirates". L'utilisation de ce système de reconnaissance de codes par détection d'impulsions
par coïncidences, permet également de simplifier les circuits logiques utilisés. Enfin,
la barrière de l'invention permet de s'affranchir des problèmes posés par les bruits
de fond et les parasites dans les barrières qui utilisent des signaux radioélectriques,
grâce à l'utilisation de signaux électromagnétiques produits par une diode laser,
de type infrarouge par exemple. Ces problèmes sont aussi résolus grâce à l'utilisation
d'un amplificateur non linéaire, fonctionnant en "tout ou rien", à partir d'un niveau
de seuil situé au-dessus du niveau crête du bruit total (à la réception et à l'amplification).
Ce seuil fixé par un comparateur doit être ajusté en fonction de la température maximum
tolérable de fonctionnement de la barrière (50°C).
[0004] L'invention a pour objet une barrière inviolable de protection contre les intrusions,
comprenant des moyens d'émission de signaux modulés et codés par impulsions dans un
code prédéterminé, des moyens de réception des signaux modulés et codés émis et des
moyens pour reconnaître le code prédéterminé dans les signaux reçus, ces moyens de
reconnaissance fournissant sur une sortie un signal caractéristique à chaque fois
que le code est reconnu, un circuit d'alarme dont une entrée est reliée à la sortie
des moyens de reconnaissance de code, ce circuit d'alarme fournissant un signal d'alarme
en l'absence.de signal caractéristique, les moyens de reconnaissance de code étant
constitués par un système de détection d'impulsions par coïncidences et les signaux
modulés et codés formant des trains d'impulsions répétitifs, caractérisée en ce que
le système de détection d'impulsions par coïncidences comprend des moyens pour retarder,
à partir de la première impulsion de chaque train, toutes les impulsions qui précèdent
la dernière impulsion de ce train, de manière à les amener en coïncidence avec cette
dernière, et un circuit à portes logiques pour contrôler ces coïncidences, ce circuit
à portes logiques fournissant ledit signal caractéristique sur une sortie qui constitue
la sortie du système de détection.
[0005] Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens d'émission sont constitués
par une diode laser commandée par un modulateur à impulsions codées et les moyens
de réception comprennent une photodiode dont une sortie est reliée à un circuit d'amplification
et de mise en forme, la sortie de ce circuit constituant la sortie des moyens de réception.
[0006] Selon une autre caractéristique, les moyens d'émission sont constitués par un générateur
d'impulsions électromagnétiques codées et en ce que les moyens de réception comprennent
un récepteur dont une sortie est reliée à un circuit d'amplification et de mise en
forme, la sortie de ce circuit constituant la sortie des moyens de réception.
[0007] Selon une autre caractéristique, le circuit d'alarme comprend une bascule monostable
de déclenchement d'alarme, dont une entrée constitue l'entrée de ce circuit d'alarme
et dont une sortie est reliée à une entrée d'un circuit détecteur de seuil de tension,
la durée de la période de conduction de la bascule monostable de déclenchement étant
supérieure à la durée de l'intervalle séparant deux trains d'impulsions tout en étant
inférieure à la somme de la durée de deux intervalles. La sortie du circuit détecteur
fournissant un signal d'alarme lorsque le signal caractéristique est absent, cette
absence provoquant l'arrêt de la conduction de la bascule monostable de déclenchement.
[0008] Selon une autre caractéristique, le circuit d'alarme comprend en outre une bascule
monostable de maintien d'alarme minimum connectée entre la sortie de la bascule de
déclenchement et l'entrée du circuit détecteur de seuil, la durée de la période de
conduction de cette bascule de maintien d'alarme permettant de fixer la durée minimum
du signal d'alarme.
[0009] Selon une autre caractéristique, le circuit d'alarme comprend en outre une porte
logique à deux entrées,ces entrées étant reliées respectivement aux sorties de la
bascule de déclenchement et de la bascule de maintien minimum, la sortie de cette
porte étant reliée à l'entrée du détecteur de . .seuil, de sorte que la durée du signal
d'alarme est égale à la durée de l'intrusion, lorsque cette intrusion présente une
durée supérieure à celle de la conduction de la bascule de maintien d'alarme minimum.
[0010] Selon une autre caractéristique, les moyens pour retarder les impulsions comprennent
un compteur dont une entrée reçoit les impulsions de chaque train et dont les sorties
sont respectivement reliées aux entrées de circuits permettant de retarder respectivement
les impulsions de chaque train, pour les amener en coïncidence avec la dernière impulsion
du train, une autre entrée de ce compteur étant reliée à un circuit logique de remise
à zéro et de maintien de remise à zéro, ce circuit logique étant apte à provoquer
et à maintenir la remise à zéro du compteur, immédiatement après chaque détection
de coïncidence, entre deux trains successifs d'impulsions.
[0011] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux de la description
qui va suivre, donnée en référence aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 représente schématiquement une barrière conforme à l'invention
- la figure 2 représente schématiquement mais de manière plus détaillée les moyens
de reconnaissance de code et le circuit d'alarme de la barrière de l'invention ;
- la figure 3 est un chronogramme des différents signaux qui apparaissent en des points
caractéristiques des moyens de réception de la barrière de l'invention.
[0012] La figure 1 représente schématiquement et par blocs, une barrière inviolable de protection
contre les intrusions, conforme à l'invention. Cette barrière comprend des moyens
d'émission 1 de signaux modulés et codés par impulsions, dans un code prédéterminé,
et, des moyens de réception 2 des signaux modulés et codés émis. Des moyens 3 qui
sont reliés aux moyens de réception 2 permettent de reconnaître le code prédéterminé
dans les signaux reçus et fournissent sur une sortie 4 un signal caractéristique à
chaque fois que le code d'émission est reconnu. Un circuit d'alarme 5, dont une entrée
6 est reliée à la sortie 4 des moyens de reconnaissance 3, fournit un signal d'alarme,
en l'absence de signal caractéristique sur son entrée 6. On a représenté schématiquement
en 7 une alarme sonore, mais il est bien évident que cette alarme pourraît être visuelle
par exemple.
[0013] Comme on le verra plus loin en détail, les moyens 3 de reconnaissance de code sont
constitués par un système de détection d'impulsions par coincidences. Dans l'invention,
les moyens d'émission 1 sont constitués par une diode laser 8 représentée schématique
sur la figure ; cette diode laser est commandée de manière connue par un modulateur
à impulsions codées 9. Les moyens de réception 2 sont constitués par une photodiode
10 dont une sortie 11 est reliée de manière connue à un circuit d'amplification et
de mise en forme 12. La sortie 13 de ce circuit constitue-la-sortie des moyens de
réception. De préférence, la diode laser 8 est une diode infrarouge, tandis que la
photodiode 10 est une photodiode sensible aux longueurs d'ondes correspondant à l'infrarouge.
Les moyens d'amplification et de mise en forme 12 sont connus dans l'état de la technique
et-ne seront pas décrits en détail. Ces moyens sont constitués de préférence pour
un amplificateur non linéaire, fonctionnant en "tout ou rien", à partir d'un niveau
de seuil situé au-dessus du niveau crête du bruit total (à la réception et à l'amplification).
Ce seuil fixé par un comparateur doit être ajusté en fonction de la température maximum
tolérable de fonctionnement de la barrière (50°C).
[0014] La figure 2 représente schématiquement, mais de manière plus détaillée, les moyens
de reconnaissance de code 3 et le circuit d'alarme 5. Comme on l'a mentionné plus
haut, les moyens 3 de reconnaissance de code sont constitués par un système de détection
d'impulsions par coïncidences ce système reçoit sur son entrée 14 les signaux modulés
et codés en provenance des moyens d'amplification et de mise en forme 12 (non représentés
sur cette figure). Ces signaux modulés et codés sont formés par des trains d'impulsions
répétitifs.
[0015] Le système de détection d'impulsions par coïncidences comprend des moyens 15 qui
permettent, comme on le verra par la suite, de retarder, à partir de la première impulsion
de chaque train, toutes les impulsions qui précèdent la dernière impulsion de ce train,
de manière à les amener en coincidences avec cette dernière. Ce système comprend également
un circuit à portes logiques de type ET, 16, 17, 18, qui permet de contrôler les coïncidences.
Ce circuit fournit sur sa sortie 4, en cas de coïncidences des impulsions retardées,
le signal caractéristique mentionné plus haut, qui est appliqué à l'entrée 6 du circuit
d'alarme 5. Comme on le verra plus loin en détail, l'absence de ce signal caractéristique
entraîne l'apparition sur la sortie 19 du circuit d'alarme 5, d'un signal d'alarme
qui déclenche l'alarme 7 (figure 1), non représentée sur cette figure.
[0016] Le circuit d'alarme 5 comprend une bascule monostable, 20 de déclenchement d'alarme
dont l'entrée 6 constitue l'entrée de ce circuit d'alarme ; une sortie 21 de la bascule
20 est reliée à une entrée 22 d'un circuit détecteur de tension 23, dont la sortie
19 constitue la sortie du circuit d'alarme 5. Ce détecteur de seuil peut être constitué
par exemple, par un relais. La durée de la période de conduction de la bascule monostable
20 est supérieure à la durée de l'intervalle séparant deux trains d'impulsions (intervalle
de temps entre la première' impulsion d'un train et la première impulsion du train
suivant) reçu par les moyens de reconnaissance de code 15, tout en -étant inférieure
à la somme de la durée de deux intervalles. La sortie 19 du circuit détecteur de seuil
de tension 23 fournit un signal d'alarme lorsque le signal caractéristique d'une coïncidence
est absent sur la sortie du circuit de reconnaissance de code 3.
[0017] Comme on le verra par la suite, cette absence provoque l'arrêt de la conduction de
la bascule 20 et déclenche l'alarme 7 (figure 1). Le circuit d'alarme 5 comprend en
outre une bascule monostable de maintien d'alarme minimum 24, connectée entre la sortie
21 de la bascule de déclenchement 20 et l'entrée 22 du circuit détecteur de seuil
23. Comme on le verra plus loin en détail, la durée de la période de conduction de
cette bascule de maintien d'alarme, permet de fixer la durée du signal d'alarme minimum
appliqué au détecteur de seuil 23. Enfin, le circuit d'alarme 5 comprend en outre
une porte logique 25 de type NON ET, à deux entrées 26, 27, qui sont reliées respectivement
aux sorties de la bascule de déclenchement 20 et de la bascule de maintien minimum
24. La sortie.de cette porte est reliée à l'entrée 22 du détecteur de seuil 23 ; l'association
des bascules 20 et 24 et de la porte logique 25, permet de fixer la durée de l'alarme
lorsque l'intrusion est de courte durée, ou de maintenir cette alarme pendant toute
la durée de l'intrusion, si celle-ci présente une durée supérieure à celle de la conduction
de la bascule de maintien minimum 24.
[0018] Les moyens 15 qui permettent de retarder les impulsions, comprennent un compteur
28 dont l'entrée 14 reçoit les impulsions de chaque train et dont les sorties 29,
30, 31 sont respectivement reliées aux entrées de circuits 32 qui permettent de retarder
respectivement les impulsions de chaque train, pour les amener en coïncidence avec
la dernière impulsion du train. Le premier de ces circuits permet de retarder la deuxième
impulsion de chaque train ; il est constitué par exemple par une première bascule
monostable 33, apte à retarder la deuxième impulsion de manière à l'amener en coïncidence
avec la dernière impulsion du train ; cette première bascule monostable est suivie
d'une seconde bascule monostable 34 qui permet de mettre en forme cette impulsion
retardée. Le deuxième de ces circuits qui comprend par exemple une porte ET 35 suivie
d'une première bascule monostable 36, permet de décaler la troisième impulsion du
train, de manière à l'amener en coïncidence avec la dernière impulsion de ce train.
Ce retard est appliqué par une bascule monostable 36, dont la sortie est reliée à
l'entrée d'une autre bascule monostable de mise en forme 37.
[0019] Comme on le verra par la suite, on a supposé que les trains d'impulsions présentaient,
respectivement quatre impulsions, mais ce nombre n'est pas limitatif. Les circuits
de retard 32 comprennent un circuit dérivateur C,
R, sur la quatrième impulsion, de façon à limiter sa durée d'efficacité à environ 200
us, pour former ainsi le dernier signal de coïncidence. Cette quatrième impulsion
n'a pas besoin d'être retardée.
[0020] Une autre entrée 38 du compteur 28 est-reliée à un circuit logique de remise à zéro
et de maintien de cette remise à zéro ; ce circuit est constitué par exemple., par
la porte NON ET 39 et par des bascules monostables 40, 41.
[0021] Comme on le verra plus loin en détail, ce circuit logique permet de provoquer et
de maintenir la remise à zéro du compteur 28 immédiatement après chaque détection
de coïncidences. La durée du comptage est fixée par la durée de la période de conduction
de la bascule monostable 41, tandis que la bascule 40 permet de maintenir la remise
à zéro du compteur immédiatement après chaque détection de coïncidences, entre deux
trains successifs d'impulsions.
[0022] La figure 3 est un chronogramme des signaux présents en certains points caractéristiques
de la barrière de l'invention. L'étude de ce chronogramme va permettre de mieux comprendre
le fonctionnement de cette barrière.
[0023] Le diagramme a sur cette figure représente les trains d'impulsions successifs T,
fournis par les moyens d'émission 1 de la figure 1.
[0024] Dans le mode de réalisation décrit en exemple, il est supposé que l'émetteur fournit
des trains successifs d'impulsions T, qui comportent respectivement quatre impulsions,
chaque impulsion ayant une durée de 1 µs et ces impulsions étant séparées par des
intervalles de temps indiqués sur la figure. On suppose également que les trains d'impulsions
se succèdent toutes les 18 ms et que le temps qui sépare la dernière impulsion d'un
train de la première impulsion d'un train suivant est égal à 10,5 ms.
[0025] Le diagramme b représente les trains d'impulsions reçus par les moyens de réception
2. On suppose qu'aucune intrusion n'a eu lieu et qu'aucune impulsion parasite n'est
venue perturber la barrière. Ce diagramme représente les impulsions à la sortie de
la photodiode 10 ; elles ont par exemple une durée de 0,2 µs, qui passe à 0,6 µs à
la sortie de l'amplificateur et avant la mise en forme.
[0026] Le diagramme c représente les impulsions à la sortie des moyens d'amplification et
de mise en forme 12. Chacune de ces impulsions a une durée de 50 µs par exemple.
[0027] Le diagramme d représente le signal de sortie de la bascule monostable 41. Ce signal
permet de fixer la durée du comptage des impulsions et permet également de déterminer,
comme on le verra par la suite, les coïncidences. En l'absence de perturbations, ce
signal a une durée de 7,7 ms par exemple ; il permet de déterminer les coïncidences
dans un créneau de 200 µs, présentant un retard de 7,5 ms par rapport à la montée
de la première impulsion du train.
[0028] Le diagramme e représente le signal de sortie de la bascule monostable 40. Ce signal
qui est à un niveau haut en l'absence de perturbations présente une durée de 9,5 ms
et permet de maintenir, pendant cette durée, la remise à zéro du compteur 28. La bascule
monostable 40 est déclenchée par la combinaison du signal de sortie de la bascule
41 et du signal de sortie de la porte NON ET 39.
[0029] Le diagramme f représente le signal de sortie de la bascule monostable 33. Dans l'exemple
décrit, ce signal présente une durée de 5 ms correspondant au'retard appliqué à la
deuxième impulsion du train T.
[0030] Le diagramme g représente la deuxième impulsion retardée, après sa mise en forme
dans la bascule monostable 34, cette impulsion retardée présente une durée de 200
µs et elle est appliquée à l'une des entrées de la porte ET 16 du circuit logique
de contrôle de coïncidences.
[0031] Le diagramme h représente le signal de sortie de la bascule monostable 36 ; ce signal
qui a' durée de 3,5 ms, représente le retard appliqué à la troisième impulsion du
train T.
[0032] Le diagramm i représente la troisième impulsion du train T à la sortie de la bascule
monostable 37, qui réalise une mise en forme de cette impulsion retardée par la bascule
36. Cette troisième impulsion mise en forme présente, une durée de 200 µs ; elle est
appliquée à l'autre entrée de la porte 16 du circuit de contrôle des coïncidences
16, 17, 18.
[0033] Le diagramme j représente le signal de sortie du circuit dérivateur R, C ; ce signal
représente la dérivée par rapport au temps, de la quatrième et dernière-impulsion
du train ; cette impulsion n'est pas retardée mais simplement mise en forme, puisque
les coïncidences sont déterminées à partir des fronts de montée de cette dernière
impulsion.
[0034] Dans l'invention, le traitement de cette dernière impulsion est effectué par un circuit
dérivateur, demanière à ne pas introduire de retard parasite sur cette impulsion.
Le signal de sortie de ce circuit dérivateur est appliqué à l'une des entrées de la
porte ET 17 du circuit de contrôle des coïncidences ; l'autre entrée de cette porte
ET reçoit le signal de sortie de la bascule monostable 41, c'est-à-dire le signal
représenté sur le diagramme d. S'il y a coïncidence entre les différentes impulsions
du train, retardées et traitées de la manière décrite, les signaux de sortie des portes
ET 16 et 17 sont à un niveau haut ; ces signaux sont appliqués à la porte 18 du circuit
de contrôle de coïncidences qui fournit, en cas de coïncidences, un signal caractéristique
d'une durée de 200 µs, tel que représenté sur le diagramme k.
[0035] Lorsque toutes les coïncidences sont obtenues, un signal caractéristique, tel que
celui qui est représenté sur le diagramme kest fourni par le. circuit de contrôle
de coïncidences à la bascule monostable 20 du circuit d'alarme 5 ; cette bascule,
qui présente une période de conduction de 22 ms, supérieure à la durée de l'intervalle
entre deux trains d'impulsions, mais inférieure à la somme des durées et de deux intervalles,
soit 18 ms < 22 ms < 2x18 ms, présente alors une sortie dont le signal reste constamment
à un niveau haut (niveau logique 1), tandis que la sortie de la bascule 24 de maintien
d'alarme reste également à un niveau haut. Il en résulte qu'à la sortie de la porte
NON ET 25, le signal logique est à un niveau bas (niveau 0). Ce signal de niveau bas
est appliqué au relais 23 qui est maintenu collé. Si par contre, une intrusion de
durée très faible, se produit entre les moyens d'émission et de réception, aucun signal
de coïncidence n'est délivré à la sortie 4 du circuit logique de contrôle de coïncidences
la sortie 21 de la bascule monostable de déclenchement 20 passe alors du niveau 1
au niveau 0 et il en résulte que le signal de sortie de la porte ET 25 passe au niveau
1, ce qui décolle le relais 23 et déclenche l'alarme 7. Pour toute perturbation de
courte durée, le signal de sortie de la porte NON ET 25, est maintenu à un niveau
haut pendant un temps qui est fixé par la durée de conduction de la bascule de maintien
minimum 24 ; à titre d'exemple, ce temps est égal à 1 seconde et le signal de sortie
de cette bascule, dans ce cas, est représenté sur le diagramme 1. On a supposé, en
exemple dans ce cas, qu'il n'y a pas eu de coincidences d'impulsions dans le train
considéré et que le signal de sortie de la bascule de déclenchement d'alarme 20, au
lieu de rester à un niveau haut, est retombé à un niveau bas, 22 ms après l'apparition
de la première impulsion du train, tel que représenté sur le diagramme 1.
[0036] Lorsque la durée de la perturbation devient supérieure à une seconde, le signal de
sortie de la bascule de déclenchement d'alarme 21, reste à un niveau 0 pendant toute
la durée de cette perturbation ; il en résulte que le signal de sortie de la porte
NON ET 25, reste à un niveau 1 pendant toute cette durée, bien que cette porte ait
reçu sur son entrée 26 un signal de niveau 1 d'une durée de 1 seconde. Dans ce cas,
le relais 23 reçoit pendant toute la durée de la perturbation, un signal de niveau
1 qui permet de déclencher l'alarme pendant toute cette durée.
[0037] La barrière qui vient d'être décrite permet bien d'atteindre les buts mentionnés
plus haut. En effet, toute impulsion parasite qui entre dans la séquence d'impulsions
ou toute suppression d'impulsions du code produit un décalage dans le temps de comptage
et perturbe les coïncidences, ce qui a pour effet de déclencher l'alarme. Les bascules
monostables et les autres composants utilisés dans la barrière de l'invention ne sont
pas décrits en détail. Les composants tels que bascules, diodes, photodiodes, ....,
sont des dispositifs connus, disponibles dans le commerce.
[0038] La barrière de l'invention peut détecter des intrusions entre deux points voisins
de 1.000 mètres.
[0039] Il est également possible au lieu d'utiliser une diode laser à l'émission et un photodiode
à la réception, d'utiliser un générateur d'impulsions électromagnétiques codées et
un récepteur capable de détecter ces impulsions.
1. Barrière inviolable de protection contre les intrusions, comprenant des moyens
d'émission (1) de signaux modulés et codés par impulsions dans un code prédéterminé,
des moyens de réception (2) des signaux modulés et codés émis et des moyens (3) pour
reconnaître le code prédéterminé dans les signaux reçus, ces moyens de reconnaissance
fournissant sur une sortie un signal caractéristique à chaque fois que le code est
reconnu, un circuit d'alarme (5) dont une entrée est reliée à la . sortie des moyens
de reconnaissance de code, ce circuit d'alarme fournissant un signal d'alarme en l'absence
de signal caractéristique, les moyens de reconnaissance de code (5) étant constitués
par un système de détection d'impulsions par coïncidences et les signaux modulés et
codés formant des trains (T) d'impulsions répétitifs, caractérisée en ce que le système
(3) de détection d'impulsions par coïncidences comprend des moyens (32) pour retarder,
à partir de la première impulsion de chaque train, toutes les impulsions qui précèdent
la dernière-impulsion de ce train, de manière à les amener en coïncidence avec cette
dernière, et un circuit à portes logiques (16, 17, 18) pour contrôler ces coïncidences,
ce circuit à portes logiques fournissant ledit signal caractéristique sur une sortie
(4) qui constitue la sortie du système de détection (3).
2. Barrière selon la revendication 1, caractérisée en ce que le circuit d'alarme (5)
comprend une bascule monostable (20) de déclenchement d'alarme, dont une entrée (6)
constitue l'entrée de ce circuit d'alarme et dont une sortie (21) est reliée à une
entrée (22) d'un circuit détecteur de seuil de tension (23), la durée de la période
de conduction de la bascule monostable (20) de déclenchement étant supérieure à la
durée de l'intervalle séparant deux trains d'impulsions (T) tout en étant inférieure
à la somme de la durée de deux intervalles, la sortie (19) du circuit détecteur (23)
fournissant un signal d'alarme lorsque le signal caractéristique est absent, cette
absence provoquant l'arrêt de la conduction de la bascule monostable de déclenchement
(20).
3. Barrière selon la revendication 2, caractérisée en ce que le circuit d'alarme (5)
comprend en outre une bascule monostable de maintien d'alarme minimum (24) connectée
entre la sortie (21) de la bascule de déclenchement (20) et l'entrée (22) du circuit
détecteur de seuil (23), la durée de la période de conduction de cette bascule de
maintien d'alarme (24) permettant de fixer la durée minimum du signal d'alarme.
4. Barrière selon la revendiçation 3, caractérisée en ce que le circuit d'alarme (5)
comprend en outre une porte logique (25) à deux entrées, ces entrées étant reliées
respectivement aux sorties de la bascule de déclenchement (20) et de la bascule de
maintien minimum (24), la sortie de cette porte étant reliée à l'entrée (22) du détecteur
de seuil (23), de sorte que la durée du signal d'alarme est égale à la durée de l'intrusion,
lorsque cette intrusion présente une durée supérieure à celle de la conduction de
la bascule de maintien d'alarme minimum (24).
5. Barrière selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens pour retarder
les impulsions comprennent un compteur (28) dont une entrée (14) reçoit les impulsions
de chaque train (T) et dont les sorties (29, 30, 31) sont respectivement reliées aux
entrées de circuits (32) permettant de retarder respectivement les impulsions de chaque
train pour les amener en coïncidence avec la dernière impulsion du train, une autre
entrée (38) de ce compteur (28) étant reliée à un circuit logique (39, 40, 41) de
remise à zéro et de maintien de remise à zéro, ce circuit logique étant apte à provoquer
et à maintenir la remise à zéro du compteur, immédiatement après chaque détection
de coïncidences entre deux trains successifs d'impulsions.
6. Barrière selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que
le circuit d'amplification et de mise en forme (12) comprend un amplificateur non
linéaire, fonctionnant en "tout ou rien", à partir d'un niveau de seuil situé au-dessus
du niveau crête du bruit total à la réception et à l'amplification, ce seuil étant
fixé par un comparateur et étant ajusté en fonction de la température maximum tolérable
de fonctionnement de la barrière.
7. Barrière selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que
les moyens.d'émission (1) sont constitués par une diode laser (8) commandée par un
modulateur à impulsions codées (9) et en ce que les moyens de réception (2) comprennent
une photodiode (10) dont une sortie est reliée à un circuit d'amplification et de
mise en forme (12), la sortie (13) de ce circuit constituant la sortie des moyens
de réception(2).
8. Barrière selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que
les moyens d'émission (1) sont constitués par un générateur d'impulsions électromagnétiques
codées et en ce que les moyens de réception (2) comprennent un récepteur (10) dont
une sortie est reliée à un circuit d'amplification et de mise en forme (12), la sortie
(13) de ce circuit constituant la sortie des moyens de réception (2).