[0001] L'invention se réfère à un dispositif de datation selon le préambule de le revendication
1.
[0002] Pour synchroniser deux ou un plus grand nombre d'horloges espacées à la surface de
la terre, par exemple des horloges atomiques, sans déplacer ces horloges, on a proposé
d'émettre, à partir du site de chaque horloge, une ou deux séries d'impulsion (s)
laser à des instants qui peuvent être repérés avec une grande précision en référence
à l'horloge dudit site. Les impulsions laser en provenance de deux sites distincts
sont dirigées vers un objectif commun placé de manière à «voir» simultanément ces
deux sites, ledit objectif étant avantageusement un satellite de la terre, et on détermine
l'intervalle de temps séparant l'arrivée sur le satellite d'impulsions laser provenent
d'une horloge de celles provenant de l'autre horloge.
[0003] La détermination de cet intervalle de temps s'effectue en datant l'arrivée respective
de chacune de ces impulsions laser sur le satellite à l'aide d'une horloge dont est
muni le satellite et en mesurant l'écart entre les deux dates correspondantes. Cette
dernière mesure peut s'effectuer au sol à l'aide des informations retransmises par
le satellite sur les dates respectives d'arrivée des deux impulsions.
[0004] Dans cette application, la précision de chaque datation doit être exceptionnellement
élevée, meilleure que la nanoseconde.
[0005] La présente invention résout ce problème et permet d'effectuer des datations avec
une très grande précision d'évènements tels que l'arrivée d'une impulsion laser sur
un satellite.
[0006] Par le document antérieur «The time stretcher» - NUCLEAR INSTRUMENTS AND METHODS,
volume 109, n° 3, 15 Juin 1973, AMSTERDAM, pages 461-477, on connaît un dispositif
de datation d'un premier évènement par rapport à un deuxième évènement comprenant:
- un circuit d'intégration;
- des moyens de charge de ce circuit d'intégration, propres à engendrer un courant
prédéterminé;
- des moyens de commutation commutables dans un premier et un deuxième état, et propres
à faire passer, dans ledit premier état, le courant prédéterminé dans le circuit d'intégration,
et, dans ledit deuxième état, ce courant prédéterminé dans un circuit de dérivation
indépendant dudit circuit d'intégration;
- des moyens de décharge du circuit d'intégration, propres à fournir une vitesse de
décharge faible par rapport à la vitesse de charge;
- des moyens de commande pour commuter les moyens de commutation de l'un desdits états
à l'autre, lesdits moyens de commande, en réponse à une impulsion représentative du
premier évènement, plaçant les moyens de commutation dans le premier état afin de
charger le circuit d'intégration, et, en réponse à une impulsion représentative du
deuxième évènement, plaçant les moyens de commutation dans le deuxième état, afin
d'interrompre cette charge; et
- des moyens de mesure sensibles à la décharge du circuit d'intégration pour déterminer
le temps séparant les deux évènements, lesdits moyens de mesure mesurant le temps
au bout duquel un état prédéterminé de décharge du circuit d'intergration est atteint.
[0007] Il s'est avéré toutefois que le montage connu dans ce document antérieur ne permettait
pas une solution complète du problème posé.
[0008] Il en est de même pour le dispositif décrit dans US-A-3 983 481, qui propose la mesure
d'un intervalle entre deux évènements à l'aide d'un dispositif de mesure fonctionnant
suivant le principe du vernier, à l'aide d'un circuit d'intégration chargé à un taux
relativement rapide et déchargé à un taux relativement lent.
[0009] La présente invention part d'un dispositif tel que défini plus haut, caractérisé
en ce qu'il comporte une horloge de référence fournissant des impulsions dent celle
qui suit immédiatement l'impulsion représentative du premier événement est prise comme
référence ce temps du deuxième événement, en ce que les moyens de décharge agissent
au plus tard dès l'interruption de la charge par les moyens de commutation, et en
ce que les moyens de commutation comprennent deux organes actifs de commutation, sensiblement
identiques, montés respectivement et séparément en série sur le circuit indépendant
et sur le circuit d'intégration, et commandés en opposition par les moyens de commande.
[0010] Ainsi, conformément à cette disposition, il est possible d'obtenir une commutation
extrêmement précise du début de la charge d'un intégrateur avec un minimum de phénomènes
transitoires. En prévoyant que le premier courant est déjà stabilisé à un niveau prédéterminé
dans un circuit parallèle au circuit d'intégration, et en commutant ce premier courant
vers le circuit d'intégration, on réduit les transitoires. En outre, par le jeu de
la commande rigoureusement symétrique des organes de commutation utilisés à cet effet
on évite tout retard à la commutation du courant dans l'un des circuits de dérivation
et d'intégration par rapport à l'autre, aussi bien au début qu'à la fin de la période
de charge. La commande de chacun de ces organes peut être réalisée d'une façon extrêmement
franche entre une condition de blocage dans laquelle les courants de fuites sont réduits
au minimum, et une condition passante dans laquelle ces organes de commutation affectent
peu ledit premier courant.
[0011] Ces précautions sont particulièrement utiles pour un équipement embarqué à bord d'un
satellite et destiné à fonctionner sur de longues durées sans possibilité d'intervention
humaine et en subissant l'action de variations de températures qui peuvent être importantes.
[0012] Conformément à une forme de réalisation, le signal de charge est composé par la superposition
du premier courant prédétermié et d'un courant de décharge, d'amplitude beaucoup plus
faible et de sens opposé au premier courant, qui est appliqué au circuit d'intégration
dès le début de la période de charge. A la fin de la charge, seul le premier courant
prédétermine est à nouveau commuté pour traverser le premier circuit et le courant
de décharge reste appliqué au moins jusqu'à la fin de la période de décharge du circuit
d'intégration. La commande de ce courant de décharge en dehors des périodes de charge
et de décharge peut être effectuée à l'aide d'un dispositif de commutation qui établit
un court-circuit aux bornes du dispositif d'intégration par lequel s'écoule le courant
de décharge en dehors des périodes de fonctionnement de ce dernier.
[0013] Avantageusement, on prévoit de réguler le premier courant prédéterminé afin de maintenir
à un niveau constant le courant traversant le premier circuit à la sortie du premier
organe de commutation pour compenser les variations de caractéristiques électriques
de ce dernier. Dans la mesure où ces variations sont sensiblement identiques pour
le deuxième organe de commutation dont les caractéristiques ont été choisies aussi
voisines que possible de celles du premier organe, on assure ainsi indirectement une
régulation du niveau de courant à la sortie du deuxième organe de commutation dans
le circuit d'intégration pendant les courtes périodes de fonctionnement en charge
de ce dernier.
[0014] Conformément à un mode de réalisation avantageux de la commande de la commutation,
il est prévu un circuit à retard pour retarder l'instant d'interruption de la charge
(et par conséquent le début de la décharge) du circuit d'intégration pendant un temps
au moins égal au temps mis par ce dernier pour atteindre un régime de charge linéaire
après la réception de l'impulsion représentative de l'évènement à dater.
[0015] Cette réalisation est d'un intérêt particulier lorsqu'on désire déterminer l'intervalle
de temps séparant deux évènements. Dans ce cas, en effet, le défaut de linéarité de
la charge d'un condensateur au début de son régime n'intervient pas sur la précision
de la détermination, dans la mesure où l'interruption de la charge de l'intégrateur
n'est entreprise qu'à partir d'un état où celle-ci est devenue linéaire.
[0016] La durée de décharge du circuit d'intégration fournit une mesure de l'intervalle
de temps séparant l'arrivée de l'évènement à dater de l'impulsion d'horloge qui suit
immédiament. Avantageusement, on utilise, pour le chronométrage de cette durée de
décharge, des moyens de comptage des impulsions de l'horloge de référence employée
pour le repérage de l'impulsion représentative de l'évènement à dater. La lecture
de la durée de décharge se fait de préférence en laissant ces moyens de comptage fonctionner
en permanence et en venant lire l'état instantané du compteur au début et à la fin
de la période de décharge en réponse aux signaux correspondants.
[0017] L'invention est avantageusement utilisée pour la datation d'impulsions laser reçues
par un satellite, en vue notamment de la synchronisation d'horloges atomiques situées
en des sites distincts au sol.
[0018] D'autres aspects et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description
qui va suivre, faite à titre d'exemple, en référence aux dessins annexés, dans lesquels:
la figure 1 représente schématiquement un satellite et des stations terrestres avec
lesquelles il communique en vue de la mise en oeuvre de l'invention;
la figure 2 est un schéma synoptique d'un circuit pour la détermination de la position
d'une impulsion laser par rapport à une horloge de référence;
la figure 3 est un schéma synoptique du circuit de chronométrage utilisé en aval du
dispositif de la figure 2;
la figure 4 est un diagramme illustrant le fonctionnement en charge et en décharge
d'un circuit d'intégration utilisé pour la datation de l'impulsion laser;
la figure 5 est un diagramme de signaux illustrant le fonctionnement des différentes
parties du circuit de la figure 2; et,
la figure 6 représente le détail d'un des circuit de la figure 2.
[0019] Le satellite S (figure 1 ), qui peut être un satellite «spinné», c'est-à-dire stabilisé
par rotation, comprend un appareillage optique 21 (figure 2) propre à projeter sur
un convertisseur photoélectrique 22 un pinceau laser provenant de l'une et/ ou de
l'autre d'une multiplicité de stations P1, P2, P3, etc... équipées chacune d'une horloge,
par exemple une horloge atomique. Dans cet exemple, le but de l'installation est de
synchroniser lesdites horloges en déterminant l'intervalle de temps qui sépare une
impulsion d'une horloge d'une impulsion d'une autre horloge, afin de déterminer l'écart
de synchronisme entre les horloges.
[0020] Le convertisseur 22 peut comprendre une photodiode ou autre cellule photoélectrique
unique, comme représenté, ou bien une multiplicité de photodiodes dont chacune est
affectée à une longueur d'onde utilisée par une ou plusieurs stations d'émission.
[0021] Chaque station P émet une impulsion laser dans un créneau dè temps qui lui est affecté,
et bénéficie avantageusement d'une multiplicité de créneaux, par exemple, une centaine,
de manière que la mesure corresponde à une moyenne de mesures.
[0022] Les émissions d'impulsions laser par chacune des stations sont datées à l'aide de
leur horloge atomique et l'installation portée par le satellite S a pour but de dater
l'arrivée d'une impulsion laser émise par un poste et l'arrivée de celle émise par
un autre poste de sorte qu'il soit possible de connaître l'intervalle de temps séparant
ces arrivées et d'effectuer sur les horloges atomiques de l'un et/ ou de l'autre poste
les ajustements requis pour amener ces dernières en synchronisme exact pour tenir
compte de leur décalage ou bien d'être informé sur la valeur de celui-ci. L'information
sur l'instant d'impact de chaque impulsion laser sur le satellite S, instant déterminé
par référence à des signaux d'horloge disponibles sur le satellite est, dans ce but,
envoyée par télémesure chacune des stations ou bien, de préférence, vers une station
centrale C liée par télémesure non seulement au satellite S mais également aux divers
postes.
[0023] L'appareillage optique 21 comprend un réflecteur pour réfléchir vers chaque station
le pinceau laser qu'il reçoit de ladite station. La mesure à chaque station, par exemple
à ladite station P1, de l'intervalle de temps qui sépare l'instant d'émission de l'impulsion
de l'écho ainsi reçu par réflexion fournit l'information sur le temps de trajet de
l'impulsion entre ladite station et le satellite.
[0024] Outre le réflecteur, non représenté, l'appareillage optique 21 comprend des moyens
pour diriger l'énergie laser atteignant le satellite vers une photodiode 22 à travers
une optique telle qu'une lentille non représentée.
[0025] La sortie électrique 24 de la photodiode 22 est connectée à travers un amplificateur-détecteur
25 à une entrée CE27 d'une bascule 28 de type D, dont l'entrée D29 est fixée à un
niveau stable équivalent à un niveau logique 1 en permanence. La bascule 28 comporte
une entrée de remise à zéro R30 et deux sorties, directe et inverse, respectivement
Q31 et Q32. La sortie Q31 de la bascule 28 est reliée, d'une part, à une entrée de
commande 35 d'un circuit de commutation 36 propre, dans une première condition, à
court-cicuiter deux bornes terminales 37 et 38 et, dans une deuxième condition, à
interrompre le court-circuit entre les terminaux 37 et 38. La sortie Q31 est également
reliée à l'entrée D40 d'une bascule 41 de type D, par une liaison 33. La bascule 41
reçoit sur son entrée d'horloge CE42 des signaux de sortie d'un amplificateur 43,
lui-même alimenté par un circuit d'horloge 44, fonctionnant dans l'exemple choisi
à une fréquence de 15 MHz.
[0026] Le circuit de bascule 41 comporte une sortie Q45 reliée, à travers un circuit à retard
46, qui peut être constitué par un branchement en série de deux portes logiques, à
une entrée 47 d'une porte OU 48 dont l'autre entrée 49 est connectée à la sortie Q32
de la bascule 28.La sortie du circuit à retard 46 est également reliée à un circuit
d'interface 50 par une liaison 51 transmettant à ce circuit une information dite de
début de conversion. Compte tenu du temps de fonctionnement de l'interface 50, il
est également possible de connecter la ligne 51 en amont du circuit de retard 46.
De cette interface 50 est issue une ligne 53 de remise à zéro RAZ connectée à l'entrée
R30 de la bascule 28. L'interface 50 reçoit également sur une entrée 54 des signaux
issus d'une sortie inverseuse 55 de l'amplificateur de signaux d'horloge 43. Cette
interface par ailleurs possède un certain nombre de sorties qui seront explicitées
ci-après.
[0027] La porte OU 48 comporte une sortie directe 58 et une sortie inverseuse 60, la première
sortie 58 étant connectée à la base 61 d'un transistor de type NPN Q71 tandis que
la sortie inverseuse 60 de la porte OU 48 est reliée à la base 62 d'un transistor
Q72 choisi pour avoir des caractéristiques aussi proches que possible de celles du
transistor Q71. Ces deux transistors Q71 et Q72 ont leurs émetteurs connectés en commun
à une borne 65 d'un générateur de courant réglable 66 fournissant un courant désigné
ci-après par la lettre I. A son extrémité 67 opposée à la borne 65, le générateur
66 est raccordé à une source de tension qui, dans l'exemple considéré, est de -15
volts. Le courant nominal du générateur 66 est d'environ 20 milli-ampères dans cet
exemple. Le générateur de courant 66 possède une entrée 68 susceptible de recevoir
un signal de tension d'un circuit de comperaison 70 commandant le niveau de courant
fourni par ce générateur dans un but de régulation comme il sera expliqué ci-après.
Le circuit de comparaison 70 reçoit sur son entrée 73 un signal de tension prélevé
au collecteur 75 du transistor Q71 auquel cette entrée 73 est raccordée. Le circuit
comparateur 70 possède une deuxième entrée 74 susceptible de recevoir une tension
de référence stabilisée par diode Zener et fournissant une référence à partir de laquelle
le niveau du courant du générateur 66 est régulé.
[0028] Le collecteur 75 du transistor Q71 est relié à la masse M par l'intermédiaire d'une
résistance R78. Une borne d'entrée 37 du circuit de commutation 36 est également à
la masse. Le collecteur 76 du transistor Q72 est relié directement à la borne 38 du
circuit de commutation 36, cette borne 38 étant elle-même connectée à une extrémité
d'un deuxième générateur à courant constant 80 dont l'autre extrémité 81 est reliée
à une source de tension, par exemple de + 12 volts. Ce générateur 80 est propre à
produire un courant auquel il sera fait référence ci-après sous la désignation i,
i étant dans l'exemple choisi d'un ordre de grandeur de 20 micro-ampères, c'est-à-dire
environ mille fois plus faible que le courant 1. Un condensateur C84 est également
connecté entre les bornes 37 et 38, son armature 85 étant reliée à la borne 37 et
donc à la masse, tandis que son armature 86 est reliée à la borne 38. Cette armature
86 est également reliée à l'entrée d'un détecteur de niveau 88 dont la sortie 90 est
connectée, d'une part à une ligne de fin de conversion 92 propre à transmettre une
information lorsque la décharge du condensateur C84 a pris fin, et d'autre part, par
l'intermédiaire d'une ligne 94, à une entrée 95 du circuit de commutation 36 afin
de rétablir la liaison entre les bornes 37 et 38 dès qu'un signal apparaît sur la
sortie 90 du comparateur ou détecteur de niveau 88. _
[0029] L'entrée 35 du circuit de commutation 36 est reliée (figure 6) à une armature d'un
condensateur 103, dont l'autre armature est reliée à la base 104 d'un transistor PNP
105 et, à travers une résistance 107 à l'entrée 95 du circuit 36 issue de la sortie
90 du détecteur 88.
[0030] Une résistance 110 reliée entre une source de potentiel négatif (-v) et la base 104
forme avec la résistance 107 un circuit de polarisation de cette base à une valeur
suffisamment basse, lorsque le détecteur 88 est au repos, pour que le transistor 105,
dont l'émetteur 111 est relié à la jonction 37 et le collecteur 113 à la jonction
38 à travers une résistance 112, soit passant. Dans cet état, le transistor 105 court-circuite
le condensateur C84 en maintenant seulement entre les armatures 85 et 86 une tension
résiduelle égale à la chute de potentiel du courant dans la résistance 112. Cette
chute de potentiel est toujours supérieure à la tension de décalage du comparateur
88 afin de permettre une commutation franche de celui-ci lorsqu'un signal de charge
du condensateur est appliqué sur son entrée négative 120, l'intrée positive 121 étant
reliée à la masse.
[0031] Le principe général de fonctionnement est le suivant:
Dès l'arrivée d'une impulsion laser, on commence à charger le condensateur C84 à un
taux stable et relativement élevé. On arrête la charge lors de la réception du premier
signal de l'horloge de référence 44 portée par le satellite suivant la réception de
l'impulsion laser. A partir de cet instant, on permet la décharge du condensateur
C84 à un taux connu, environ mille fois plus faible que le taux de charge et on mesure
le temps de décharge de ce condensateur. L'horloge 44 est utilisée pour ce chronométrage,
comme il sera indiqué ci-après. La fin de la décharge est détectée par le détecteur
88 qui émet alors un signal de fin de conversion que l'on date pour mesurer le temps
écoulé.
[0032] Le fonctionnement détaillé sera bien compris si l'on se réfère à la figure 2 en même
temps qu'aux diagrammes de signaux représentés sur la figure 5.
[0033] Avant la réception d'une impulsion laser, le circuit de commutation 36 est dans sa
position fermée (niveau 0 sur le diagramme A de la figure 5). La sortie Q31 est à
son niveau 0, Q32 étant au niveau 1 (figure 5 C). L'horloge 44 produit un signal crénelé
H, tel que représenté à la figure 5 D, sur l'entrée CE42 de la bascule 41; la sortie
Q45 de cette bascule se trouve au niveau 0; la base de Q71 est alimentée par la sortie
Q32 de la bascule 28 à travers la porte OU 48, ce qui maintient le transistor Q71
à l'état conducteur. La base de Q72 n'est pas alimentée et ce dernier transistor est
bloqué (figure 5 G). Le condensateur C84 est déchargé, ses armatures étant court-circuitées
par le circuit de commutation 36 (figure 5 H).
[0034] L'arrivée d'une impulsion laser sur la photodiode 22 se traduit par la production
d'une impulsion électrique sur la sortie 24 de celle-ci dont le front avant est admis,
après amplification, sur l'entrée d'horloge CE27 de la bascule 28 et fait passer la
sortie Q31 de cette dernière à un niveau 1, ce qui a pour effet d'ouvrir le circuit
de commutation 36, interrompant le court-circuit entre les bornes 37 et 38. Simultanément,
le niveau de la sortie Q32 est passé à 0, interrompant ainsi la tension d'alimentation
de la base 61 du transistor Q71, qui se trouve bloqué, et provoquant par la sortie
inverseuse 60 la mise en conduction du transistor Q72 dont la base 62 se trouve maintenant
alimentée. La borne 38 est donc maintenant reliée au générateur de courant 66 et le
condensateur C84, dont les armatures ne sont plus en court-circuit, commence à se
charger négativement (figure 5 H) sous l'effet d'un courant égal à (I-i) si l'on fait
abstraction pour le moment du courant base émetteur du transistor Q72.
[0035] Le fonctionnement détaillé du circuit de commutation 36 est le suivant: le signal
de la sortie Q31 (figure 6) charge le condensateur 103 à un niveau qui provoque la
coupure du transistor 105. Sous l'effet de la charge du condensateur C84, le niveau
de tension à la sortie du détecteur 88 s'élève et vient confirmer par l'entrée 95
la polarisation en non conduction de la base 104.
[0036] En même temps que les sorties Q31 et Q32 de la bascule 28 changeaient d'état, l'entrée
D40 de la bascule 41 se trouve portée au niveau 1. Cette bascule est donc prête à
basculer à la réception du prochain front d'horloge en provenance du circuit 44. Ce
front FA est représenté sur la figure 5 D. Il provoque le changement d'état de la
sortie Q45 lequel est transmis par le circuit à retard 46. (Ce dernier peut être constitué
simplement par la mise en série de deux portes dont les délais de transition s'accumulent
pour fournir un léger retard, suffisant cependant pour remplir la fonction explicitée
ci-après). A l'issue de ce retard désigné par 8 sur la figure 5 E, un signal est présent
sur l'entrée 47 de la porte OU 48 qui va rétablir les sorties 58 et 60 dans leur état
initial en entraînant la conduction de Q71 et le reblocage de Q72 respectivement.
Dès lors, le condensateur C84 commence à se décharger sous l'effet du courant i, le
courant I étant dévié par le transistor Q71. Cette décharge est représentée sur la
figure 5 H par la ligne de pente positive faible qui, dans la réalité est d'environ
mille fois moins inclinée que la droite de charge à pente négative la précédant. La
durée de cette décharge est chronométrée par des moyens qui seront explicités ci-après.
[0037] A la fin de la décharge du condensateur C84, le retour de l'armature 86 a un niveau
de potentiel voisin de 0, fait retomber la tension de sortie 90 du détecteur 88. La
tension de la base 104 s'abaisse et le transistor 105 laisse passer un courant suffisant
pour empêcher le condensateur C84 de se charger sensiblement en sens inverse sous
l'action du courant i à un niveau indésirable.
[0038] La retombée de la tension de sortie 90 du détecteur 88 (signal de fin de conversion)
commande le transfert de l'information de datation dans une mémoire décrite ci-après,
et à la fin de celui-ci, la remise à zéro de la bascule 28 dont les sorties Q31 et
Q32 changent d'état et provoquent, d'une part, la remise à sa tension de repos du
condensateur C84 et d'autre part, au top d'horloge suivant, la remise de la sortie
Q45 à son état initial. La remise à sa tension de repos du condensateur C84 intervient
lorsque la sortie Q31 revient à son état initial en ramenant la tension de polarisation
de la base 104 à un niveau qui rétablit la pleine conduction du transistor 105 (figure
6).
[0039] On conçoit que si la fréquence du signal d'horloge propre au satellite issue du circuit
44, est à titre d'exemple, de 15 MHz, la période correspondante entre deux fronts
d'horloge soit très grande par rapport à la précision, d'une nanoseconde ou moins,
requise pour dater l'arrivée des impulsions laser sus-mentionnées. Le circuit qui
vient d'être décrit permet de localiser dans le temps la position de l'arrivée d'une
telle impulsion entre deux fronts d'horloge successifs, tels que FA sur la figure
5 D, en mesurant le temps de décharge du condensateur. Ce temps est, en effet, très
long et peut être mesuré par le comptage d'un nombre correspondant de créneaux de
cette même horloge. Si, par exemple, le taux de décharge du condensateur est mille
fois inférieur au taux de charge de ce dernier, le niveau de charge correspondant
à l'intégration continue entre deux créneaux d'horloge successifs sera déchargé sur
un intervalle de temps dilaté correspondant à mille créneaux de cette même horloge.
Si le temps de décharge chronométré correspond par exemple à 600 créneaux, on en déduit
que l'impulsion laser avait été reçue à un instant précédant l'arrivée du signal d'horloge
ayant déclenché la décharge d'un intervalle égal à soixante pour cent (60%) de la
période de cette horloge à une constante près dépendant du retard 8.
[0040] La courbe représentative de la charge du condensateur C84 est montrée sur la figure
4. Elle présente une partie initiale a non linéaire, suivie d'une partie b, tinéaire.
La charge se poursuit jusqu'à l'instant H d'arrivée du signal d'horloge retardé sur
l'entrée 47 de la porte OU 48. Le transistor Q72 se bloque, tandis que le transistor
Q71 se débloque et le condensateur C84 se décharge li- néairement.
[0041] On a montré en trait pointillé sur la figure 4, en d la droite de la charge théorique
du condensateur C84 après l'arrivée de l'impulsion laser au temps t
1. On a représenté également les courbes de charge et de décharge théoriques et réelles
pour une impulsion laser parvenant au temps t
2. Les si- ,gnaux de fin de conversion sont fournis respectivement aux temps T
1 et T
2 pour les courbes réelles (trait plein) et T'
1 et T'
2 pour les courbes théoriques (trait pointillé). La datation des impulsions laser s'effectuant
par différence, on constate que: T
1-T
2=T'
1 T'
2 et donc que l'information de datation correspond aux conditions théoriques aussi
longtemps que le signal d'horloge faisant passer de la charge rapide à la décharge
lente se produit sur une partie rectiligne de la courbe de charge.
[0042] Le circuit de retard 46 montré sur la figure 2 a pour fonction de retarder l'application
sur la porte OU 48 du signal d'horloge suivant immédiatement l'arrivée de l'impulsion
laser pendant un temps δ au moins égal au temps 8 nécessaire au condensateur C84 pour
acquérir un régime de charge linéaire. L'instant H auquel les transistors Q71 et Q72
sont commutés pour aborder la décharge de C84 est donc toujours séparé de l'arrivée
de l'impulsion laser d'un intervalle δ qui peut être pris par exemple, égal au dixième
de la période de l'horloge 44. Ainsi, la décharge ne peut pas débuter en un point
d'une portion non linéaire de la courbe de charge du condensateur C84. Si l'impulsion
laser suit de très près une impulsion d'horloge ou un front d'horloge, il est possible
que la durée de charge du condensateur soit légèrement supérieure à une période de
cette horloge. Dans ces conditions, le nombre d'impulsions comptées pendant la décharge
du condensateur pourra être légèrement supérieur à K, K étant le facteur de dilatation
de l'échelle des temps utilisé pour effectuer la datation de la réception d'une impulsion
laser entre deux impulsions d'horloge.
[0043] Grâce à ces dispositions, il est possible d'utiliser sur le satellite une horloge
de fréquence relativement basse, de l'ordre de la dizaine de MHz: On obtient cependant
une datation avec une précision supérieure à la nanoseconde, de l'ordre de quelques
dizaines de picosecondes. La consommation en énergie électrique reste modérée et l'équipement
du satellite léger. L'invention prévoit des mesures contribuant à l'obtention d'une
telle précision.
[0044] Pour une parfaite stabilité du niveau du courant de charge utilisé - une très faible
erreur sur celui-ci pouvant se traduire par des différences considérables de temps
de décharge en échelle dilatée -, on utilise des transistors Q71 et Q72 ayant des
caractéristiques aussi voisines que possible.
[0045] En outre, comme indiqué précédemment, le courant de charge du condensateur C84 n'est
pas rigoureusement égal à la différence (1-i) des courants issus des générateurs 66
et 80, mais à la différence entre le courant de collecteur (point 76) du transistor
Q72 et le courant i. Ce courant de collecteur est lui-même égal à a différence du
courant 1 et du courant base-émetteur du transistor Q72. Le courant base-émetteur
de ce transistor pouvant varier, on régule le courant I et, étant donné que le transistor
Q72 n'entre en fonctionnement que pendant de brèves durées, on effectue de préférence
une régulation du courant de collecteur 071. Ainsi, pendant les périodes de conduction
du transistor Q71, la tension de collecteur (tension au point 75) est prélevée par
le comparateur 70 et comparée à une tension de référence admise sur l'entrée 74 de
ce comparateur. Le courant du générateur 66 est ajusté en fonction du signal d'erreur
apparaissant à la sortie du comparateur 70. Le signal de tension de collecteur est
représentatif du courant collecteur traversant la résistance R78. Les transistors
Q71 et Q72 étant très voisins l'un de l'autre, tant en ce qui concerne leur environnement
que leurs caractéristiques, la compensation du courant I, pour tenir compte des variations
du courant base-émetteur de l'un, est convenable, à une très faible erreur près, pour
tenir compte des variations du courant base-émetteur de l'autre. Lorsque le transistor
Q72 entre en conduction, son courant de collecteur, qui assure la charge du condensateur
C84 en combinaison avec le courant i est ainsi bien maintenu à une valeur constante,
avec une précision dépentant de celle de la tension de référence Zener sur l'entrée
74.
[0046] L'interface 50 de la figure 2 a un rôle de conversion ou d'aptation des signaux produits
ou reçus par les circuits représentés, qui sont réalisés en logique ECL, à une logique
TTL ou C MOS, dans laquelle se trouvént réalisées les autres portions du système de
traitement des informations et de la datation selon l'invention. Ainsi, on applique
à l'entrée 205 de l'interface un signal de remise à zéro RAZ, qui entraîne la remise
à zéro de la bascule 28 par laligne 53. Une sortie 201 de l'interface 50 fournit les
signaux d'horloge à la fréquence des signaux présents sur la ligne 54. Une sortie
203 transmet à l'extérieur de l'interface un signal de début de conversion dès qu'un
tel signal apparaît sur la ligne 51. Enfin, la ligne 92 connectée à la sortie du détecteur
de niveau 88 transmet un signal de fin de conversion ainsi qu'il est expliqué auparavant.
[0047] On se réfère maintenant à la figure 3. Le circuit de mesure représenté sur cette
figure est destiné à effectuer le chronométrage de la durée de décharge du circuit
du condendateur C84 sous l'action du courant de déchargea
[0048] Un compteur 221 est alimenté sur son entrée 223 par les impulsions d'horloge issues
de la sortie 201 de l'interface 50 à la fréquence de ces impulsions à l'entrée de
la bascule 41. Ce compteur «tourne» librement, c'est-à-dire qu'il compte en permanence
à partir de sa valeur initiale jusqu'à sa capacité maximale, après quoi, il reprend
le comptage à sa valeur initiale et ainsi de suite, et cela aussi longtemps qu'il
reçoit des impulsions d'horloge. Il est relié, par une liaison multibits 219, à deux
registres 218 et 229. Le registre 218 possède une entrée de commande 217 reliée à
la sortie 203 de l'interface 50 pour lire dans le registre 218 le contenu du compteur
au moment où l'impulsion de début de conversion est engendrée à la sortie 203 de l'interface
50. Le registre 229 est propre à lire l'état des étages de poids les plus faibles,
par exemple au nombre de douze, du compteur 221 lorsque son entrée 231 reçoit l'indication
du signal de fin de conversion à partir de la ligne 92 de la figure 2. Il enregistre
donc l'état instantané de ces étages de poids faibles du compteur 221 au moment où
la fin de la décharge est détectée.
[0049] Les sorties des registres 218 et 229 sont connectées respectivement aux entrées 225
et 234 d'un dispositif d'écriture qui introduit les contenues des deux registres 218
et 219 dans une mémoire 237 par une ligne 235 reliant la sortie du dispositif d'écriture
à l'entrée 236 de cette mémoire. La mémoire 237 est associée à un dispositif de lecture
238 qui commande la sortie en série des informations mémorisées sur une sortie 242
par l'intermédiaire d'une ligne de commande 240. Ce circuit de lecture comprend deux
entrées, une entrée de cadencement 241 et une entrée d'autorisation de transfert 239
pour permettre la commande par le circuit de lecture du transfert bit à bit hors de
la mémoire sur la sortie 242.
[0050] Dans l'application aux satellites envisagée, les bits de sortie série sur la ligne
242 sont transmis par télémesure à une station au sol chargée de centraliser les informations
nécessaires à la synchronisation des horloges.
[0051] La très grande précision de fonctionnement du circuit de datation qui vient d'être
décrit permet de tirer parti de rapports de dilatation de l'échelle de temps très
importants, supérieurs à 500 et pouvant dépasser mille, pour la mesure du temps séparant
l'arrivée de l'impulsion à dater de l'impulsion d'horloge suivante. De tels facteurs
de dilatation qui résultent du rapport entre le taux de charge et de décharge du condensateur
utilisé pour la dilatation seraient illusoires en l'absence d'une très haute précision
dans le temps des opérations de commutation liées à la datation, précisions autorisées
par les diverses caractéristiques de réalisation qui ont été décrites.
1. Dispositif de datation d'un premier évènement par rapport à un deuxième évènement,
comprenant:
- un circuit d'intégration (76, 38,C84, M);
- des moyens de charge (66) de ce circuit d'intégration propres à engendrer un courant
(I);
- des moyens de commutation (OU 48, Q71, Q72) commutables dans un premier et un deuxième
état et propres à faire passer, dans ledit premier état, le courant prédéterminé (I)
dans le circuit d'intégration, et, dans ledit deuxième état, ce courant prédéterminé
(I) dans un circuit de dérivation (75, R78, 37, M) indépendant du circuit d'intégration;
- des moyens de décharge (80) du circuit d'intégration, propres à fournir une vitesse
de décharge faible par rapport à la vitesse de charge;
- des moyens de commande (28, 41, 46) pour commuter les moyens de commutation de l'un
desdits états à l'autre, lesdits moyens de commande, en réponse à une impulsion représentative
du premier évènement, plaçant les moyens de commutation dans le premier état afin
de charger de circuit d'intégration (76, 38, C84, M) et, en réponse à une impulsion
représentative du deuxième évènement, plaçant les moyens de commutation dans le deuxième
état afin d'interrompre cette charge; et
- des moyens de mesure (88, 221, 218, 229, 226, 237, 238) sensibles à la décharge
du circuit d'intégration (C84), pour déterminer le temps séparant les deux évènements,
lesdits moyens de mesure mesurent le temps au bout duquel un état prédéterminé de
décharge du circuit d'intégration est atteint; caractérisé en ce qu'il comporte une
horloge (44) de référence fournissant des impulsions dont celle qui suit immédiatement
l'impulsion représentative du premier évènement est prise comme référence de temps
du deuxième évènement, en ce que les moyens de décharge (80) agissent au plus tard
dès l'interruption de la charge par les moyens de commutation (OU 48, Q71, Q72), et
en ce que les moyens de commutation comprennent deux organes actifs de commutation
(Q71, Q72), sensiblement identiques, montés respedtivement et séparément en série
sur le circuit indépendant (75, R78, 37, M) et sur le circuit d'intégration (76, 38,
C84, M) et commandés en opposition par les moyens de commande (28, 41,46).
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de charge
comprennent un générateur de courant (66) connecté en un point commun (65) dudit circuit
indépendant et dudit circuit d'intégration, en amont desdits organes de commutation
(Q71, Q72).
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend un détecteur
(70) du niveau du courant traversant (R78) le circuit indépendant, en aval de l'organe
de commutation (Q71 ), associé à ce circut indépendant, ledit générateur de courant
(66) étant réglable et placé sous la commande de ce détecteur (70) de niveau de courant
pour maintenir ledit niveau de courant à une valeur stable en dépit d'éventuelles
variations des caractéristiques électriques desdits organes de commutation.
4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux organes de
commutation sont respectivement constitués par un premier (Q71) et un second (Q72)
transistor dont les émetteurs sont connectés au point commun (65) dudit circuit indépendant
et du circuit d'intégration, et dont les bases (61, 62) sont reliées respectivement
à deux sorties (58, 60) d'une porte logique (OU, 48) propre à produire deux signaux
logiqùes inverses, ladite porte logique étant connectée en entrée aux moyens de commande.
5. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les
moyens de commande (28, 41, 46) sont propres à provoquer la décharge dudit circuit
d'intégration dès l'interruption du signal de charge.
6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte
un générateur (80) courant (i) de décharge d'amplitude très inférieure à celle du
courant prédéterminé (I), et en ce que les moyens de commande (28,41,46,36) sont propres
à appliquer ce courant de décharge (i) dans le circuit d'intégration (C84) en opposition
audit courant prédéterminé (I) dès le début de la charge du circuit d'intégration
tandis que la décharge du circuit d'intégration est interrompue (36) en réponse à
la détection d'un niveau de décharge prédéterminé (88).
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens de commande
(28, 41, 46, 36) comportent un dispositif de commutation (36) du courant de décharge
(i) propre à, dans une première position, court-circuiter le circuit d'intégration
(C84) et, dans une deuxième position, laisser le courant de décharge (i) traverser
ledit circuit d'intégration.
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que
les moyens de commande comportent en outre une première bascule (28) déclenchée en
réponse à ladite impulsion représentative du premier évènement et une deuxième bascule
(41) validée en réponse à ladite impulsion représentative du premier événement pour
basculer en réponse à l'impulsion représentative du deuxième évènement, lesdits organes
de commutation (Q71, Q72) étant placés sous la commande de ladite première et de ladite
deuxième bascules.
9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens
de commande (28, 41, 46, 36) comportent un circuit à retard (46) propre à retarder
l'interruption de la charge du circuit d'intégration pour un temps au moins égal au
temps mis par ce dernier pour atteindre un régime dechargelinéaire.
10. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits
moyens (88, 221, 218, 229, 226, 237, 238) de mesure de temps comporte des moyens (221)
de comptage des impulsions de l'horloge de référence.
11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que les moyens de mesure
de temps comportent en outre des moyens (238) de lecture de l'état instantané desdits
moyens (221) de comptage au début et à la fin de la période de décharge sans modifier
le fonctionnement desdits moyens de comptage en réponse auxdites impulsions de l'horloge
de référence.
1. Einrichtung für die Datierung eines ersten Ereignisses bezogen auf ein zweites
Ereignis, bestehend aus:
- Einer Integrationsschaltung (76, 38, C84, M);
- Vorrichtungen für die Aufladung (66) dieser Integrationsschaltung die geeignet sind,
einen vorbestimmten Strom (I) zu erzeugen;
- Schaltvorrichtungen (Oder Gatter 48, Q71, Q72), die zwei Schaltzustände haben und
geeignet sind, im ersten Zustand den vorbestimmten Strom (I) in die Integrationsschaltung
und im zweiten Zustand diesen Strom (I) in einen Ableitkreis (75, R78, 37, M), welcher
von der Integrationsschaltung unabhängig ist, fliessen zu lassen;
- Entladevorrichtungen (80) für die Integrationsschaltung die, bezogen auf die Aufladegeschwindigkeit,
eine niedrige Entladegeschwindigkeit sicherstellen;
- Steuereinrichtungen (28, 41, 46) um die Schaltvorrichtungen in den einen oder anderen
der vorgenannten Zustände zu bringen. Diese Steuereinrichtungen setzen die Schalteinrichtungen,
als Antwort auf einen Impuls, der das erste Ereignis darstellt, in ihren ersten Zustand
um die Integrationsschaltung (76, 38, C84, M) aufzuladen, und sie setzen die Schaltvorrichtungen
als Antwort auf einen Impuls, der das zweite Ereignis darstellt, in ihren zweiten
Zustand, um die Aufladung zu unterbrechen; und
- Messmitteln (88, 221, 218, 229, 226, 237, 238) die auf die Entladung der Integrationsschaltung
(C84) reagieren, um die Zeit zwischen den beiden Ereignissen zu bestimmen. Diese Messmittel
messen die Zeitdauer an deren Ende die Integrationsschaltung einen vorbestimmten Entladezustand
erreicht hat. Diese Messmittel sind dadurch gekennzeichnet, dass sie eine Referenzuhr
enthalten (44), die Impulse liefert, unter denen sich derjenige befindet, der unmittelbar
auf den Impuls folgt, der das erste zu datierende Ereignis darstellt und als Referenzzeit
für das Ereignis herangezogen wird, weiterhin sind diese Messmittel dadurch gekennzeichnet,
dass die Entladeeinrichtung (80) spätestens nach Unterbrechung der Aufladung durch
die Umschalteinrichtung (Oder Gatter 48, Q71, Q72) einsetzt zu arbeiten, und sie sind
dadurch gekennzeichnet, dass die Umschaltvorrichtungen zwei aktive Schaltelemente
(Q71, Q72) enthalten, die einander sehr gleichen, die getrennt hintereinander in die
unabhängige Schaltung (75, R78, 37, M) und in die Integrationsschaltung (76, 38, C84,
M) eingefügt sind und durch die Steuermittel (28, 41, 46) entgegengesetzt geschaltet
werden.
2. Einrichtung entsprechend dem Anspruch 1, die dadurch gekennzeichnet ist, dass die
genannten Lademittel einen Stromgenerator (66) enthalten, der an einen gemeinsamen
Punkt (65) der genannten unabhängigen Schaltung und der genannten Integrationsschaltung
angeschlossen ist, und zwar vor den genannten Schaltmitteln (Q71, Q72).
3. Einrichtung entsprechend dem Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass sie einen
Amplitudendetektor (70) für den Strom, der durch die unabhängige Schaltung (R78) fliesst,
enthält und der vor dem Schaltorgan (071) an das die unabhängige Schaltung angeschlossen
ist, angeordnet ist. Der genannte Stromgenerator (66) ist regelbar und zwar über diesen
Amplitudendetektor der Stromstärke (70), so dass der genannte Strom auf einem stabilen
Wert, unabhängig von eventuellen Schwankungen der elektrischen Eigenschaften der genannten
Schaltmittel, gehalten wird.
4. Einrichtung entsprechend dem Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet dass die beiden
Schaltorgane aus zwei Transistoren Q71 und Q72 bestehen und deren Emitter beide mit
Punkt 65 der Integrationsschaltung und der unabhängigen Schaltung verbunden sind,
und deren Basen (61, 62) mit zwei Ausgängen (58, 60) eines Logik Gatters (Oder 48),
geeignet für die Erzeugung von zwei invertierten logischen Signalen, verbunden sind,
wobei das genannte logische Gatter am Eingang der Steuermittel angeschlossen ist.
5. Einrichtung entsprechend einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet,
dass die Schaltmittel (28, 41, 46) geeignet sind die Entladung der genannten Integrationsschaltung
zu bewirken, sobald das Ladesignal unterbrochen wird.
6. Einrichtung entsprechend einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, dass
sie einen Generator für den Entladestrom (i) umfasst, dessen Amplitude sehr weit unter
der des vorbestimmten Stromes (I) liegt, und dadurch, dass die Steuereinrichtungen
(28, 41, 46, 36) geeignet sind, diesen Entladestrom (i) in die Integrationsschaltung
einzuführen (C84), und zwar vom Beginn der Aufladung der Integrationsschaltung an,
wobei dieser Strom in der Richtung dem eingeprägten Strom (I) entgegengesetzt ist,
während die Entladung der Integrationsschaltung durch die Feststellung eines vorbestimmten
Entladeniveaus (88) unterbrochen wird (36).
7. Einrichtung entsprechend dem Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, dass die Steuereinrichtungen
(28, 41, 46, 36) eine Umschaltvorrichtung (36) für den Entladestrom (i) umfassen,
die geeignet ist, in einer ersten Stellung die Integrationsschaltung (C84) kurzzuschliessen
und in einer zweiten Stellung den Entladestrom (i) durch die Integrationsschaltung
hindurchfliessen zu lassen.
8. Einrichtung entsprechend einem beliebigem der Ansprüche 1 bis 7, dadurch gekennzeichnet,
dass die Schalteinrichtungen unter anderem ein erstes Flip-Flop (28) enthalten, das
als Reaktion auf den genannten Impuls, der das erste Ereignis darstellt, umgeschaltet
wird und ein zweites Flip-Flop (41), das als Reaktion auf die Ankunft des Impulses,
der das erste Ereignis darstellt, vorbereitet wird, um als Reaktion auf das Eintreffen
des Impulses, der das zweite Ereignis darstellt, die genannten Schaltorgane (Q71,
Q72), welche von den erwähnten beiden Flip-Flops gesteuert werden, umzuschalten.
9. Einrichtung entsprechend einem der Ansprüche 1 bis 7, dadurch gekennzeichnet, dass
die Steuereinrichtungen (28, 41, 46, 36) eine Verzögerungsschaltung (46) enthalten,
die geeignet ist, die Aufladung der Integrationsschaltung für eine Dauer zu verzögern,
die mindestens der Zeit entspricht, die diese Integrationsschaltung benötigt, um in
den linearen Teil ihrer Ladekurve zu gelangen.
10. Einrichtung nach einem der vorstehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass
die genannten Vorrichtungen (88, 221, 218, 229, 226, 237, 238) für die Zeitmessung
Einrichtungen umfassen (221), die die Impulse der Referenzuhr zählen.
11. Einrichtung entsprechend dem Anspruch 10, dadurch gekennzeichnet, dass die Mittel
für die Zeitmessung unter anderem Vorrichtungen umfassen (228), die es erlauben, den
jeweiligen Stand dieser Zähleinrichtungen (221) am Anfang und am Ende der Entladephase
abzulesen, ohne die Funktion der genannten Zähleinrichtungen, bezogen auf die genannten
Impulse der Referenzuhr zu ändern.
1. Apparatus for dating a first event relative to a second event, the apparatus comprising:
an integrator circuit (76, 38, C84, M);
charging means (66) for charging the integrator circuit and suitable for generating
a predetermined current (I);
switching means (OU 48, Q71, Q72) switchable between a first state and a second state
and suitable, in the first state, for passing the predetermined current (I) into the
integrator circuit, and in the second state, for passing the predetermined current
(I) into a bypass circuit (75, R78, 37, M) independent of the integrator circuit;
integrator circuit discharging means (80) suitable for providing a discharging rate
which is small relative to the charging rate;
control means (28, 41, 46) for switching the switch means from one state to the other,
said control means being responsive to a pulse representative of the first event to
place the switching means in the first state in order to charge the integrator circuit
(76, 38, C84, M), and to a pulse representative of the second event to place the switching
means in the second state in order to interrupt said charging; and
measuring means (88,221,218,229, 226, 237, 238) responsive to the discharging of the
integrator circuit (C84) to determine the time separating the two events, the said
measuring means measuring the time at the end of which a predetermined discharge of
the integrator circuit is reached;
the apparatus being characterized in that it includes a reference clock (44) supplying
pulses, with the first pulse that immediately follows the pulse representative of
the first event being taken as the time reference for the second event;
in that the discharging means (80) act no later than the interruption of charging
by the switching means (OU 48, Q71, Q72); and
in that the switching means comprise two active switching devices (Q71, Q72) which
are substantially identical, which are respectively and separately connected in series
with the independent circuit (75, R78, 37, M) and with the integrator circuit (76,
38, C84, M), and which are oppositely switched by the control means (28, 41, 46).
2. Apparatus according to claim 1, characterized in that the said charging means comprise
a current generator (66) connected to a point (65) which is common to the said independent
circuit and to the integrator circuit, upstream from the said switching devices (Q71,
Q72).
3. Apparatus according to claim 2, characterized in that it includes a current level
detector (70) for detecting the level of the current passing (R78) through the independent
circuit downstream from its switching device (Q71) and associated with said independent
circuit, the said current generator (66) being adjustable and under the control of
the current level detector circuit (70) to maintain the said current level at a stable
value in spite of any possible variations in the electrical characteristics of the
said switching devices.
4. Apparatus according to claim 1, characterized in that the two switching devices
are respectively constituted by a first transistor (Q71 ) and by a second transistor
(Q72) having their emitters connected to the point (65) common to the said independent
circuit and the integrator circuit, and having their bases connected respectively
to two outputs (58, 60) of a logic gate (OU, 48) suitable for producing two inverse
logic signals, the said logic gate having its input connected to the control means.
5. Apparatus according to any preceding claim, characterized in that the control means
(28, 41, 46) are suitable for causing the said integrator circuit to discharge as
soon as the charging signal is interrupted.
6. Apparatus according to any one of claims 1 to 4, characterized in that it includes
a discharging current generator (80) for generating a discharging current (i) of much
lower amplitude than the predetermined current (I), and in that the control means
(28, 41, 46, 36) are suitable for applying the discharging current (i) to the integrator
circuit (C84) in opposition to the said predetermined current (1) from the beginning
of integrator circuit charging, while the discharging of the integrator circuit is
interrupted (36) in response to the detection of a predetermined level of discharge
(88).
7. Apparatus according to claim 6, characterized in that the control means (28, 41,
46, 36) include a discharging current (i) swtiching device (36) suitable, in a first
position, for short-circuiting the integrator circuit (C84) and, in a second position,
for allowing the discharging current (i) to pass through the said integrator circuit.
8. Apparatus according to any one of claims 1 to 7, characterized in that the control
means further include a first bistable (28) which is triggered in responsae to the
said pulse representative of the first event, and a second bistable (41) which is
enabled in response to the said pulse representative of the first event to change
state in response to the pulse representative of the second event, the said switching
devices (Q71, Q72) being placed under the control of the said first and second bistables.
9. Apparatus according to any one of claims 1 to 7, characaterized in that the control
means (28, 41, 46, 36) include a delay line (46) suitable for delaying the interruption
of integrator circuit charging for a period of time not less than the time taken by
the integrator circuit to begin charging linearly.
10. Apparatus according to any preceding claim, characterized in that the said time
measuring means (88, 221, 218, 229, 226, 237, 238) comprise counting means (221) for
counting reference clock pulses.
11. Apparatus according to claim 10, characterized in that the time measuring means
further comprise means (238) for reading the instantaneous value of the said counting
means (221) at the beginning and at the end of the discharge period without modifying
the operation of the counting means in response to the said reference clock pulses.