[0001] La présente invention concerne un circuit intégré capable d'élaborer des sources
de courant de valeur constante, en vue d'alimenter en courant par exemple des fonctions
analogiques d'un circuit intégré.
[0002] On utilise ici une technologie CMOS, c'est-à-dire que les circuits réalisés comprennent
essentiellement des transistors MOS (Métal-Oxyde-Semiconducteur) à canal N et à canal
P.
[0003] On cherche selon l'invention à réaliser des sources de courant peu dépendantes de
la température et de la tension d'alimentation du circuit intégré comportant ces sources.
[0004] L'idée directrice de la présente invention est que l'on sait, en technologie CMOS,
réaliser des transistors dont la tension de seuil peut être modifiée par implantation
ionique, cette opération se faisant au cours des étapes de fabrication du circuit
intégré, de sorte qu'on peut désigner par masquage certains transistors dont la tension
de seuil doit être plus forte ou plus faible (en valeur absolue) que d'autres. La
tension de seuil de ces transistors choisis peut être ajustée à une valeur désirée
par action sur la dose d'ions implantés.
[0005] La théorie et l'expérience montrent que les tensions de seuil différentes de deux
transistors ayant subi une implantation ionique différente varient avec la température
mais que leur différence ne varie pas.
[0006] La présente invention propose un montage à transistors particulièrement simple pour
utiliser cette propriété et réaliser, à partir de deux transistors ayant des tensions
de seuil différentes, une ou plusieurs sources de courant stables en température et
indépendantes de l'alimentation en tension.
[0007] Pour cela, on utilise des couples de transistors fonctionnant en régime saturé et
reliés entre eux par des connexions telles que l'on puisse faire recopier par un transistor
les conditions de courant ou de tension existant dans un autre, jusqu'à faire apparaître
aux bornes d'une résistance de valeur connue exactement la différence entre les tensions
de seuil de deux transistors ayant subi une implantation ionique différente. Le courant
qui traverse cette résistance est stable et on s'arrange pour lui faire traverser
au moins un transistor MOS fonctionnant en régime saturé et pour faire recopier ce
courant (à un facteur de proportionalité près si on le désire) par au moins un autre
transistor MOS ayant la même tension de polarisation grille-source que le premier
et la même tension de seuil.
[0008] Plus précisémment, un montage particulièrement simple selon l'invention consiste
à avoir une source de tension qui alimente en parallèle deux ensembles similaires
de trois transistors en série, chaque transistor de l'un des ensembles ayant un homologue
de même type de canal dans l'autre ensemble et les rapports entre les géométries de
deux transistors homologues étant les mêmes pour tous les transistors des ensembles;
les premiers transistors des ensembles sont d'un premier type de canal et ont même
tension de seuil; ils ont leurs grilles réunies entre elles, et de plus celui du second
ensemble a sa grille réunie à son drain; les seconds transistors, du type de canal
opposé, ont même tension de seuil et ont leurs grilles réunies entre elles, et de
plus celui du premier ensemble a sa grille réunie à son drain; les troisièmes transistors,
du premier type de canal, ont leur grille réunie à leur drain et ils ont des tensions
de seuil différentes (l'un d'eux par exemple n'ayant pas subi comme les au- très transistors
de même type une implantation ionique destinée à abaisser en valeur absolue sa tension
de seuil, ou ayant, lui seul, subi une implantation ionique destinée à augmenter en
valeur absolue sa tension de seuil). Une résistance de valeur connue, intégrée ou
non, est insérée en série entre le second et le troi sième transistor de l'un des
ensembles. Enfin, au moins un transistor MOS supplémentaire est prévu, en dehors des
deux ensembles, pour servir de générateur de courant d'alimentation constant et stable,
ce transistor ayant sa source et sa grille reliées à la source et à la grille du premier
ou du troisième transistor de l'un des ensembles et ayant même tension de seuil que
le transistor auquel il est relié pour recopier le courant qui traverse ce dernier
(à un facteur de proportiona lité connu près).
[0009] Plusieurs transistors supplémentaires peuvent être prévus, ayant chacun leur grille
et leur source reliées à la grille et à la source respectivement du premier ou du
troisième transistor de l'un des ensem bles. Chacun de ces transistors supplémentaires
sert de source de courant stable puisqu'il recopie le courant stable dans la résistance.
Le ou les transistors supplémentaires ont un facteur de géométrie connu par rapport
aux transistors auxquels ils sont reliés, de sorte que le courant qu'ils recopient
est dans un rapport connu avec le courant stable dans la résistance.
[0010] Dans un mode de réalisation plus particulier, on peut "répartir" chaque premier ou
troisième transistor, ainsi que chaque transistor supplémentaire, c'est-à-dire constituer,
au lieu d'un seul transistor, une pluralité de transistors individuels partiels tous
connectés en parallèle (même connexion de grille, de source et de drain) jouant exactement
le même rôle qu'un transistor unique mais pouvant être localisés en plusieurs endroits.
Dans ces conditions, on peut prévoir côte à côte un premier ou troisième transistor
partiel et un transistor supplémentaire partiel qui lui est associé pour constituer
une source de courant stable individuelle recopiant le courant dans la résistance
avec un facteur de proportionalité qui dépend de la géométrie de ce transistor supplémentaire
partiel.
[0011] Le montage de transistors selon l'invention permet effectivement d'avoir un courant
stable dans la résistance du fait qu'il apparaît aux bornes de celle-ci une tension
qui est la différence des tensions de seuil de deux transistors MOS dont l'un seulement
a subi une implantation ionique d'ajustement. Cette tension, donc le courant qui traverse
la résistance, ne dépend ni de la température ni de la tension d'alimentation du circuit
et de plus elle est bien stable dans le temps. Le courant produit dans la résistance
dépend de la température dans la même mesure que la résistance, et celle-ci est choisie
aussi stable que possible, qu'elle soit intégrée ou extérieure. Si elle est intégrée,
on choisira parmi les résistances diffusées celle qui présente le plus faible coefficient
de température.
[0012] En gros et pour résumer, on peut dire que le montage de l'invention comprend un premier
couple de transistors homologues dont l'un recopie le courant de l'autre (à un facteur
près), un deuxième couple de transistors homologues dont l'un recopie la tension de
source de l'autre, un troisième couple de transistors homologues mais à tensions de
seuil différentes qui engendre une différence de tension, une résistance en série
avec l'un des transistors du troisième couple pour rattraper cette différence de tension,
et au moins un transistor supplémentaire de recopie (à un facteur près) du courant
dans l'un des transistors précédents. La clef de l'invention réside dans la correspondance
des rapports de facteurs de géométrie de tous les couples de transistors homologues,
et dans la correspondance exacte des tensions de seuil de tous les couples de transistors
homologues sauf l'un d'eux qui doit justement engendrer une' différence de tension.
Il faut aussi s'assurer que la tension de seuil du ou des transistors supplémentaires
de recopie de courant est bien la même que la tension de seuil du transistor auquel
sa grille et sa source sont reliées.
[0013] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description détaillée qui suit et qui est faite en référence au dessin annexé dans
lequel :
- la figure 1 représente un schéma détaillé d'un exemple de réalisation de l'invention,
- la figure 2 représente un autre exemple avec une variante d'exécution.
[0014] Le circuit de la figure 1 est donc destiné à produire une source de courant stable
destinée à alimenter une partie de circuit analogique 10 qui est en principe intégrée
sur le même substrat que la source de courant selon l'invention. Ce circuit analogique
peut être par exemple une partie d'amplificateur : de nombreux amplificateurs différentiels
notamment utilisent des sources de courant constant.
[0015] L'ensemble du circuit intégré (partie analogique 10 et source de courant selon l'invention)
est alimenté par exemple par des niveaux de tension symétriques +V et -V.
[0016] Entre les conducteurs d'alimentation à +V et -V sont connectés en parallèle deux
ensembles similaires de trois transistors en série chacun, respectivement T
1, T
2 et T
3 pour le premier ensemble, et T'
1, T'
2 et T'
3 pour le deuxième ensemble. Le transistor T
1 est l'homologue du transistor T'
1, le transistor T
2 du transistor T'
2 et le transistor T
3 du transistor T'
3. Les transistors T
l et T'
1 sont à canal N (par exemple); les transistors T
2, T'
2 et T
3, T'
3 sont du type de canal opposé, en l'occurence P dans l'exemple choisi.
[0017] Les transistors T
1, T
2 et T
3 peuvent avoir des géométries quelconques; les transistors T'
l, T'
2 et T'
3 ont des géométries dans le même rapport que les transistors T
1, T
2 et T
3, c'est-à-dire qu'il existe un coefficient de proportionalité constant entre les transistors
homologues des deux ensembles en série.
[0018] De plus, les transistors homologues T
l et T'
l ont une même tension de seuil; les transistors homologues T
2 et T'
2 ont aussi une même tension de seuil; par contre les transistors T
3 et T'
3 ont des tensions de seuil différentes, respectivement V
T3 et V'
T3. Par exemple, tous les transistors MOS à canal P du circuit intégré, et notamment
les transistors T
2, T'
2 et T'
3, ont subi une implantation ionique à travers leur isolement de grille pour abaisser
leur tension de seuil. Le transistor T
3 au contraire a été masqué pendant cette opération de sorte qu'il conserve une tension
de seuil plus élevée en valeur absolue que le transistor T'
3 et les autres.
[0019] De plus, dans le deuxième ensemble en série T'
1, T'
2, T'
3 on a incorporé une résistance R
1 en série entre le drain du transistor T'
2 et la source du transistor T'
3. Il faut noter ici que cette résistance R
1 peut être incorporée au circuit intégré, et être alors réalisée sous forme d'une
portion de silicium dopé, ou bien elle peut être extérieure au circuit et reliée à
celui-ci par l'intermédiaire de broches de connexion extérieure et de liaisons métallisées.
[0020] Le transistor T'
1 a son drain relié à sa grille qui elle-même est reliée à la grille du transistor
T
l, selon un montage classique dit "en miroir de courants", de sorte que le courant
dans le transistor T
l recopie le courant dans le transistor T'
1 à un facteur de proportionalité près qui est le rapport K entre la géométrie du transistor
T
l et la géométrie du transistor T'
1 (qui est aussi le rapport entre T
2 et T'
2 et le rapport entre T
3 et T'
3)
[0021] Cette recopie du courant provient du fait que les transistors T
1 et T'
1 ont même tension grille-source et même tension de seuil, et qu'ils fonctionnent en
régime saturé; or, en régime saturé, le courant est donné par la formule

où V
GS est la tension grille-source, V
T la tension de seuil, Z/L le facteur de géométrie et k un coefficient qui dépend de
la technologie utilisée (technologie qui est la même pour tous les transistors du
circuit intégré).
[0022] Pour un même V
GS et un même V
T, on voit que le courant I
1 dans T
l est bien proportionnel au courant I'
1 dans T'
1, le facteur de proportionalité étant le rapport des géométries des deux transistors.
[0023] Le drain du transistor T
2 est relié à sa grille, qui est reliée elle-même aussi à la grille du transistor T'
2. Il s'agit encore d'un montage en miroir de courants, mais cette fois ci, les sources
des transistors T
2 et T'
2 ne sont pas reliées l'une à l'autre de sorte que la tension grille-source des transistors
T
2 et T'
2 n'est pas directement imposée. Par contre, le courant qui traverse T
2 est le même que le courant qui traverse T
l (I
1) et le courant qui traverse T'
2 est le même que le courant qui traverse T'
1 (I'
1).
[0024] Les courants dans T
2 et T'
2 étant imposés et les tensions-grilles étant imposées, la formule de courant donnée
précédemment permet de calculer les tensions grille-source des transistors T
2 et T'
2. Or, ces transistors ont même tension de seuil; ils ont un rapport de géométries
K, et ils sont justement parcourus par des courants Il et I'
1 dans un rapport K (Il = KI'
1). Ceci veut dire que leurs tensions grille-source seront les mêmes. Comme ils ont
une tension de grille commune, il en résulte que, sans qu'il y ait une liaison directe
en-
tre leurs sources, les tensions V
2 et V'
2 de leurs sources seront identiques.
[0025] Par conséquent, de même que le transistor T
l recopiait le courant dans le transistor T'
l, de même, le transistor T
2 recopie la tension de source du transistor
T'
2.
[0026] En ce qui concerne les transistors T
3 et T'
3, ils ont leurs sources reliées à la tension d'alimentation +V; ils ont de préférence
leur grille reliée à leur drain; en appliquant toujours la même formule de calcul
du courant en régime saturé, et en tenant compte de ce que les courants Il et I'
1 qui traversent T
3 et T'
3 sont dans le rapport K des géométries des transistors T
3 et T'
3, on en déduit immédiatement qu'il apparaît entre les drains (c'est-à-dire les grilles)
des transistors T
3 et T'
3 une différence de tension qui est justement égale à la différence des tensions de
seuil de ces transistors. En d'autres mots, si V
3 est la tension de drain du transistor T
3 et V'
3 la tension de drain du transistor
T'3 on a
V'3 -
V3 =
V'
T3 - V
T3. Comme le drain de T
3 est relié à la source de T
2 on a V
3 = V
2; comme d'autre part la résistance R
1 est insérée entre le drain de T'
3 et la source de T'
2, on a
V'3 -
V'
2 = R
1 I'
1;
comme enfin on a dit que V
2 = V'
2 par recopie de tension, on en déduit immédiatement que la chute de tension R
1 I'
1 dans la résistance R
1 est égale à la différence des tensions de seuil des transistors T'
3 et T
3. Le courant I'
1 est donc un courant de valeur bien déter-Dminée stable dans le temps, stable en température,
et indépendant de la tension d'alimentation +V, -V.
[0027] On notera également que le courant Il dans le premier ensemble en série des transistors
T
1, T
2, T
3, est également un courant stable puisqu'il recopie le 5courant I'
1 à un facteur de proportionalité près qui est le rapport K entre les géométries des
transistors du premier et du second ensemble en série. Ce rapport est indépendant
de la température bien entendu.
[0028] On prévoit alors pour établir un courant d'alimentation constant il dans une partie
de circuit analogique 10, de recopier le courant Il ou I'
1 avec un montage classique en miroir de courants, c'est-à-dire en utilisant au moins
un transistor supplémentaire T"
1, et on donne à ce transistor T"
1 une tension grille-source égale à celle d'un autre transistor parcouru soit par Il
soit par I'
l, le transistor T"
1 ayant même tension de seuil que le transistor dont il recopiera la tension grille-source.
Dans ces conditions, le courant il dans le transistor T"
1 recopiera le courant I
1 ou le courant I'
1 avec; un facteur de proportionalité qui sera le rapport entre la géométrie du transistor
T"
1 et le transistor qui aura même tension grille-source que lui.
[0029] Dans l'exemple représenté sur la figure 1, on a prévu à titre d'exemple de relier
la grille du transistor T"
1 à celle du transistor T'
3, les sources de ces deux transistors étant également reliées à la connexion d'alimentation
V+. Le transistor T"
1 aura même tension de seuil que le transistor T'
3; si le rapport de géométrie entre le transistor T"
1 et le transistor T'
3 est K', on aura il = K' I'
1.
[0030] Le transistor T"
1 est alors mis en série entre le circuit analogique 10 et la connexion d'alimentation
V+, et on produit ainsi un courant stable rentrant il dans le circuit 10.
[0031] Comme on l'a représenté sur la figure 1, on peut également produire un courant sortant
i'
1 en connectant un transistor de recopie T"'
1, en série entre la connexion d'alimentation -V et le circuit analogique 10. Le courant
sortant I'
1 peut très bien être prévu isolément ou en plus du courant Il et il n'est pas forcément
5égal au courant Il. Le transistor T"'
1 recopie le courant dans le transistor T'
1 (ou T
l) si on relie sa grille et sa source à la grille et à la source de T'
1 (ou T
l)
..
[0032] Si K" est le rapport entre la géométrie du transistor T"'
1 et celle du transistor T'
1, ces deux transistors ayant même tension de seuil, le courant i'
1 sera K" I'
1.
[0033] On peut noter qu'on aurait pu produire un autre courant de référence d'alimentation
à partir d'un transistor supplémentaire ayant sa grille et sa source connectées à
la grille et à la source du transistor T
3 au lieu de
T'3, mais alors il faudrait prévoir que le transistor supplémentaire de recopie ainsi
connecté ait une tension de seuil égale à celle du transistor T
3 qui n'est pas la même que les autres.
[0034] Sur la figure 1 on n'a représenté qu'un seul circuit analogique 10 alimenté par un
courant il rentrant et un courant i'
1 sortant ; on peut évidemment prévoir plusieurs circuits analogiques chacun alimenté
par un transistor de recopie ayant sa grille et sa source reliées à l'un des transistors
parcourus par les courants stables Il ou I'
1 (en pratique les transistors T
1, T'
1 et
T'3)
.
[0035] Bien entendu, dans tout ce qui précède, quand on parle d'un transistor de recopie
de courant, il s'agit d'un transistor de même type de canal que celui auquel sa grille
et sa source sont reliées.
[0036] A la figure 2, on a représenté un circuit d'alimentation en courant tout à fait analogue
à celui de la figure 1, dans lequel on cherche à alimenter plusieurs circuits analogiques
10, 20, etc.,nécessitant chacun une référence de courant stable particulière et éventuellement
disposés en des endroits différents de la pastille de circuit intégré global.
[0037] On retrouve sur la figure 2 exactement le premier ensemble en série de trois transistors
T
1, T
2 et T
3 parcourus par le courant Il; on retrouve la résistance en série R
1 parcourue par le courant I'
1, ainsi que le transistor T'
2 parcouru également par ce courant. La différence avec le schéma de la figure 1 réside
dans le fait que le transistor T'
3 et/ou le transistor T'
1 d'une part, ainsi que le transistor T"
1 et/ou le transistor T"'
1 d'autre part, sont réalisés non pas sous la forme de transistors uniques mais sous
la forme d'une pluralité de transistors individuels partiels tous connectés de la
même manière (même connexion de grille, de source et de drain) jouant exactement le
rôle d'un transistor unique mais pouvant être localisés en plusieurs endroits du circuit
intégré. Ainsi, le transistor T'
3 se présente sous forme de plusieurs transistors T'
31, T'
32···etc tous connectés en parallèle. Le transistor T'
1 se présente sous la forme de plusieurs transistors T'
ll, T'
12...etc. Le transistor T"
1 se présente sous forme de plusieurs transistor T"
11, T"
12...etc. Et le transistor T"'
1 se présente sous forme de plusieurs transistors Tl'''
11,-T"'
12...etc.
[0038] On peut alors s'arranger pour localiser un transistor partiel de la pluralité constituant
T'
3 à côté d'un transistor partiel respectif de la pluralité du type T"
i ; de même un transistor partiel de T"
1 à côté d'un transistor du type de T"'
1. Chacun des transistors T"
11, T"
12 etc, ou T"'
11, T"'
12 etc, recopie le courant d'un transistor partiel T'
31, T'
32...etc ou T'
11, T'
12...etc.
[0039] Bien entendu, les courants d'alimentation stables qui en résultent, i
11, i
12··· ou i'
ll, i'
12... sont des courants de recopie de I'
1 dans un rapport de proportionalité correspondant au rapport des facteurs de géométrie
des transistors juxtaposés qui donnent naissance à ces courants de recopie.
1. Générateur de courant intégré en technologie CMOS, caractérisé par le fait qu'il
comprend une source de tension (+V, -V) alimentant en parallèle deux ensembles similaires
de trois transistors MOS en série (Tl, T2, T3 et T'l, T'2,. T'3), chaque transistor de l'un des ensembles ayant un homologue de même type de canal
dans l'autre ensemble, et les rapports de géométrie des transistors homologues étant
les mêmes pour tous les transistors des ensembles, les premiers transistors, d'un
premier type de canal, ayant même tension de seuil et ayant leurs grilles réunies
et celui du second ensemble ayant en outre sa grille réunie à son drain, les seconds
transistors, du type de canal opposé, ayant même tension de seuil et ayant leurs grilles
réunies et celui du premier ensemble ayant en outre sa grille réunie à son drain,
les troisièmes transistors du premier type de canal, ayant leur grille réunie à leur
drain et ayant des tensions de seuil différentes, une résistance de valeur connue
étant insérée en série entre le second et le troisième transistor de l'un des ensembles,
au moins un transistor MOS supplémentaire étant prévu en dehors des ensembles pour
servir de générateur de courant d'alimentation constant, ce transistor ayant sa source
et sa grille reliées à la source et à la grille du premier ou du troisième transistor
de l'un des ensembles et ayant la même tension de seuil que le transistor auquel il
est ainsi relié.
2. Générateur de courant selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'un
des troisièmes transistors a subi une implantation ionique destinée à abaisser ou
augmenter en valeur absolue sa tension de seuil, l'autre troisième transistor ayant
été masqué pendant cette opération.
3. Générateur de courant selon la revendication 2, caractérisé par le fait que tous
les transistors du premier type de canal du générateur de courant ont subi ladite
implantation ionique, sauf le troisième transistor qui a été masqué (ou l'inverse).
4. Générateur de courant selon la revendication 1, caractérisé par le fait que plusieurs
transistors supplémentaires sont prévus, ayant chacun leur grille et leur source reliées
à la grille et à la source du premier ou du troisième transistor de l'un des ensembles,
pour produire plusieurs références de courant.
5. Générateur de courant selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le
fait que les transistors supplémentaires ont des géométries dans des rapports connus
choisis avec les géométries des transistors auxquels ils sont reliés.
6. Générateur de courant selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le
fait que le premier et/ou le troisième transistor de l'ensemble incluant la résistance
en série sont constitués par plusieurs transistors MOS montés en parallèle et connectés
de la même façon, et que les transistors supplémentaires sont également constitués
par plusieurs transistors MOS partiels connectés de la même façon, un transistor supplémentaire
partiel étant associé à chaque premier et/ou troisième transistor partiel pour constituer
une source de courant individuelle.