[0001] L'invention est relative à un disjoncteur électrique à autosoufflage par rotation
de l'arc sous l'action d'un champ magnétique engendré par le courant à couper comprenant
:
- une enveloppe étanche remplie d'un gaz isolant à rigidité diélectrique élevée, notamment
de l'hexafluorure de soufre,
- une paire de traversées traversant d'une manière étanche la paroi de ladite enveloppe
et constituant respectivement une borne d'entrée et une borne de sortie du disjoncteur,
- un circuit principal de passage de courant ayant une paire de contacts principaux
dont l'un mobile est susceptible d'être déplacé en position d'ouverture par un mécanisme
de commande, ledit circuit principal étant relié et s'étendant entre lesdites bornes
suivant une trajectoire rectiligne,
- un circuit auxiliaire adjacent et connecté en parallèle dudit circuit principal
auxdites bornes, ledit circuit auxiliaire comprenant une paire de contacts d'arc,
- une bobine de soufflage magnétique de l'arc ancré sur lesdits contacts d'arc.
[0002] La demande de brevet européen l1• 11.542 décrit un disjoncteur électrique du genre
mentionné dans lequel le circuit principal est disposé d'une manière quasi-indépendante
du circuit auxiliaire de coupure à l'intérieur de l'enveloppe étanche. Cette disposition
particulière permet une simplification notable d'un disjoncteur à autosoufflage pneumatique
du type commercialement dénommé FLUARC, et il s'est avéré intéressant d'utiliser cette
technique dans les disjoncteurs à arc tournant. Les disjoncteurs à arc tournant utilisent
une bobine de soufflage insérée dans le circuit auxiliaire et l'augmentation de la
réactance du circuit auxiliaire s'oppose à une commutation rapide du courant sur ce
circuit auxiliaire.
[0003] La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient et de permettre la
réalisation d'un disjoncteur électrique à arc tournant équipé de contacts principaux
indépendants d'une structure particulièrement simple.
[0004] Le disjoncteur selon l'invention est caractérisé en ce que lesdits contacts d'arc
sont agencés en forme de pistes annulaires en regard, ladite bobine étant accolée
à la face arrière de l'une desdites pistes et connectée électriquement en série des
contacts d'arc, de manière à engendrer un champ magnétique radial dans l'intervalle
de séparation desdites pistes annulaires lors d'une commutation de l'arc sur les contacts
d'arc et en ce qu'il comporte une paire de contacts de shuntage disposés dans un circuit
de shuntage adjacent auxdits contacts principaux, lesdits contacts de shuntage étant
agencés pour se séparer après lesdits contacts principaux pour éviter tout arc de
commutation sur les contacts principaux et ledit contact mobile de shuntage se débattant
au voisinage desdits contacts d'arc, de manière à transférer l'arc tiré sur les contacts
de shuntage séparés sur lesdits contacts d'arc.
[0005] La présence d'un circuit de shuntage permet une ouverture du disjoncteur en trois
phases distinctes, en l'occurrence une première phase de séparation des contacts principaux
avec commutation du courant sur le circuit de shuntage, une deuxième phase de séparation
des contacts de shuntage avec formation d'un arc de commutation et une troisième phase
de transfert de l'arc sur les contacts d'arc avec mise en circuit de la bobine de
soufflage imposant une rotation rapide de l'arc sur les contacts d'arc en forme de
pistes anau- laires. Le contact mobile de shuntage assure le transfert de l'arc sur
des contacts d'arc fixes disposés à une distance optimale d'extinction de l'arc.
[0006] Selon un développement de l'invention, le contact mobfle de shuntage est agencé en
couteau pivotant monté à rotation sur le même axe que le couteau formant le contact
principal mobile. La séparation préalable des contacts principaux est réalisée avantageusement
par une conformation particulière des contacts de shuntage, de manière à permettre
une solidarisation mécanique des contacts mobiles principal et de shuntage. Les contacts
d'arc sont disposés tangentiellement à la trajectoire de déplacement du contact mobile
de shuntage, de façon à capter l'arc et à mettre en circuit la bobine de soufflage
immédiatement après la séparation des contacts de shuntage.
[0007] Selon un développement de l'invention, l'équipage mobile formé par les contacts mobiles
principal et de shuntage, porte une palette qui provoque au cours de son déplacement
lors d'une ouverture du disjoncteur un déplacement de gaz de soufflage facilitant
le transfert de l'arc des contacts de shuntage vers les contacts d'arc.
[0008] La commande du disjoncteur est particulièrement simple et la masse de l'équipage
mobile est faible, ce qui facilite une séparation rapide des contacts.
[0009] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description
qui va suivre d'un mode de mise en oeuvre de l'invention, donné à titre d'exemple
non limitatif et représenté aux dessins annexés, dans lesquels :
la figure 1 est une vue schématique en coupe axiale d'un disjoncteur selon l'invention,
représenté en position fermée;
la figure 2 est une vue de gauche du dispositif de contacts permanent et de shuntage
selon la fig. 1;
les figures 3'et 4 sont des vues partielles de la figure l, montrant les contacts respectivement
en cours d'ouverture et en position ouverte.
[0010] Sur les figures, un pôle d'un disjoncteur à autosoufflage comporte une enveloppe
10 étanche en un matériau isolant remplie d'un gaz à rigidité diélectrique élevée,
notamment de l'hexafluorure de soufre, sous une pression appropriée. Des traversées
12, 14 conformées en bornes d'amenée de courant traversent des fonds opposés 16, 18
de l'enveloppe 10 et s'étendent suivant une trajectoire rectiligne. La traversée 12
porte un contact fixe principal 20 susceptible de coopérer avec un contact principal
mobile 22 en forme de couteau monté à pivotement sur un axe fixe 24 porté par un prolongement
26 de la traversée 14. En se référant plus particulièrement à la fiqure 2, on voit
que dans l'exemple illustré par les figures, le contact principal mobile 22 est constitué
par deux couteaux 2?a, 22b, venant enserrer en position de fermeture des plages 20a,
20b, constituant le contact principal fixe 20. Sur l'axe fixe 24 est monté à rotation
un contact mobile de shuntage 28 constitué par une paire de couteaux 28a, venant enserrer
en position de fermeture un contact fixe de shuntage 30 électriquement et mécaniquement
relié à la traversée 12 par un support 32. Des ressorts de compression 34 enfilés
sur une tige 36 et intercalés entre les couteaux 22a, 22b, 28a, sollicitent les couteaux
d'une même paire en rapprochement, de manière à exercer une force de serrage d'une
part.sur les contacts fixes 20a, 20b, 30, et d'autre,part sur des extensions-38 de
la traversée 14 intercalées entre les paires de couteaux au niveau de l'axe fixe 24.
La force de serrage des couteaux, 22a, 22b, 28a est accrue par les forces électrodynamiques
parcourant les contacts d'une manière bien connue des spécialistes. Les couteaux 22a,
22b, 28a sont mécaniquement solidarisés par un axe 40 traversant des orifices ménagés
dans les couteaux, et sur lequel est articulée l'extrémité d'une bielle de commande
42. Le contact mobile de shuntage 28 est intercalé entre les couteaux 22a, 22b du
contact principal mobile 22, et il est clair que d'autres dispositions opérantes peuvent
être utilisées et que le contact mobile principal ou le contact mobile de shuntage
peut comporter un nombre différent de couteaux, notamment un couteau unique.
[0011] La bielle de commande 42 est articulée par son extrémité opposée au maneton 44 d'une
manivelle 46 calée sur un arbre de commande 48 traversant la paroi de l'enveloppe
10 et actionnée par un mécanisme de commande d'un type quelconque bien connu des spécialistes.
En position de fermeture du disjoncteur, représentée à la figure 1, le contact mobile
principal 22 et le contact mobile de shuntage 28 s'étendent sensiblement dans la direction
rectiligne des traversées 12, 14, assurant un circuit principal de passage de courant
pratiquement rectiligne de longueur minimale. Une rotation de l'arbre de commande
48 est transmise par l'ensemble bielle 42 - manivelle 46 à l'équipage mobile, constitué
par les couteaux 22a, 22b, 28a, de manière à faire pivoter ces couteaux sur l'articulation
formée par l'axe 24 vers une position d'ouverture, représentée à la figure 4, sensiblement
perpendiculaire à la position initiale de fermeture.
[0012] Les couteaux 28a du contact de shuntage 28 présentent une longueur supérieure à celle
des couteaux 22a, 22b du contact principal 22, et le contact fixe de shuntage 30 décalé
en hauteur sur la figure 2 par rapport aux contacts fixes principaux 22a, 22b, présente
une partie 50 en saillie en direction de la position d'ouverture par rapport aux contacts
fixes principaux 20a, 20b. Cette disposition en saillie 50 du contact fixe de shuntage
30 permet une séparation des contacts principaux 22, 20 avant la séparation des contacts
de shuntage 28, 30 lors d'une manoeuvre d'ouverture du disjoncteur. L'ouverture retardée
des contacts de shuntage 28, 30 peut bien entendu résulter d'une conformation différente
des contacts principaux 20, 22 ou dus contact mobile de shuntage 28, ou être réalisée
par un agencement particulier du mécanisme de commande 46, 42.
[0013] L'enveloppe 10 contient de plus un circuit auxiliaire 52, constitué par un contact
d'arc fixe 54, électriquement et mécaniquement solidarisé par un support 56 à la traversée
14, et un ensemble fixe 58 solidarisé par un support conducteur 60 à la traversée
12. L'ensemble fixe 58 comporte un contact d'arc 62 en forme de piste annulaire disposée
en regard et à écartement fixe du contact d'arc fixe 54, également conformé en piste
annulaire. L'ensemble fixe 58 comporte de plus une bobine de soufflage 64, constituée
par un empilage de disques fendus accolés à la face arrière du contact d'arc 62. L'ensemble
fixe 58 peut être du type décrit dans la demande de brevet français N° 79 22151, déposée
le 3 septembre 1979, à laquelle on se reportera avantageusement pour de plus amples
renseignements. Il suffit de rappeler que la bobine 64 est connectée en série des
contacts d'arc 54, 62 dans le circuit auxiliaire 52. Le circuit auxiliaire 52 est
disposé latéralement du circuit principal 20, 22, 26 à une distance suffisante à un
libre débattement en direction du circuit auxiliaire 52 des contacts mobiles 22, 28.
Le contact d'arc 62, associé à la bobine 64, est disposé tangentiellement et à faible
intervalle 66, de la partie en saillie 50 du contact de shuntage fixe 30.
[0014] Le contact d'arc fixe 54 est disposé d'une manière analogue tangentiellement à la
trajectoire circulaire décrite par l'extrémité du contact mobile de shuntage 28. En
position d'ouverture du disjoncteur, représentée à la figure 4, les contacts mobiles
principal 22 et de shuntage 28 viennent en position de retrait du contact d'arc 54,
de façon à empêcher tout réamorçage de l'arc sur les contacts mobiles 22, 28. Un intervalle
isolant 68 sépare les contacts d'arc 54, 62 empêchant tout passage de courant dans
le circuit auxiliaire 52 et de ce fait toute alimentation de la bobine 64 en position
férmée du disjoncteur, représentée à la figure 1.
[0015] Le disjoncteur selon l'invention fonctionne de la manière suivante :
[0016] En position fermée, représentée à la figure 1, la quasi- totalité du courant permanent
entrant par la borne 12 parcourt les contacts principaux fixes 20a, 20b, les contacts
principaux mobiles 22a, 22b en position fermée pour sortir par la borne opposée 14.
Une faible partie du courant permanent parcourt le circuit de shuntage constitué par
le contact fixe de shuntage 30 et le contact mobile de shuntage 28. La bobine 64 n'est
pas alimentée du fait de l'in- terruption du circuit auxiliaire 52 par l'intervalle
isolant 68. L'échauffement dû au passage du courant permanent est minimal, le trajet
suivi par le courant étant de longueur minimale. Lors d'une commande d'ouverture par
rotation de l'arbre de commande 48, les couteaux principaux 22a, 22b et les couteaux
28a du contact de shuntage 28 sont pivotés dans le sens des aiguilles d'une montre
sur la figure 1 par l'ensemble bielle 42 manivelle 46. En une position intermédiaire,
représentée à la figure 3, les contacts principaux 20, 22 se séparent alors que les
contacts de shuntage 28,30 sont encore fermés. La séparation des contacts principaux
20, 22 provoque une commutation du courant sur'le circuit de shuntage, cette commutation
s'effectuant sans arc, la réactance du circuit de shuntage étant quasi identique à
celle du circuit principal. Le circuit auxiliaire 52 reste temporairement hors circuit.
Au cours du mouvement poursuivi de pivotement des couteaux 22a, 22b, 28a, les contacts
de shuntage 28, 30 se séparent également en tirant un arc de commutation entre la
partie en saillie 50 du contact fixe de shuntage 30 et l'extrémité du contact mobile
de shuntage 28. La racine de l'arc ancrée sur la partie en saillie 50 commute rapidement
par effet de boucle sur le contact d'arc adjacent 62 mettant en circuit la bobine
de soufflage 64. En fin de mouvement d'ouverture, la racine ancrée sur le contact
mobile de shuntage 28 commute sur le contact d'arc 54 et l'arc est soufflé en rotation
sur les contacts annulaires 54, 62 par le champ magnétique engendré par la bobine
64 d'une manière bien connue des spécialistes. L'intervalle 68 correspond à la distance
optimale d'extinction de l'arc. On voit que la séparation des contacts principaux
20, 22, qui assurent la fonction de conduction du courant permanent, s'effectue toujours
sans arc,'l'arc de commutation étant tiré entre les contacts de shuntage 28, 30, qui
ne contribuent pratiquement pas à la conduction du courant permanent. Les contacts
d'arc 54, 62 sont fixes et ont pour seule fonction l'extinction de l'arc. L'ensemble
est particulièrement simple, et la masse de l'équipage mobile constituée par les couteaux
22a, 22b, 28a est faible. Dès la mise en circuit de la bobine 64 l'arc de commutation
est soumis à un soufflage en rotation. Il est avantageux d'associer à l'équipage mobile,
constitué par le contact mobile principal 22 et le contact de shuntage mobile 28,
une plaque 70 (fig.l) dont le mouvement provoque un déplacement du gaz contenu dans
l'enveloppe 10 en direction des contacts d'arc 54, 62, provoquant un soufflage de
l'arc et facilitant la commutation de l'arc des contacts de shuntage 28, 30 vers les
contacts d'arc 54, 62. La présence de la plaque de soufflage 70 accroît légèrement
l'énergie de commande, mais cette dernière reste relativement faible par rapport à
celle nécessaire au dispositif d'autosoufflage pneumatique par pistonnage de gaz.
[0017] Il est clair qu'on ne sortirait pas du cadre de l'invention en utilisant un contact
d'arc semi-fixe ou mobile ou en remplaçant les contacts mobiles en couteaux par des
contacts coulissants ou de tout autre type.
1. Disjoncteur électrique à autosoufflage par rotation de l'arc sous l'action d'un
champ magnétique engendré par le courant à couper comprenant :
- une enveloppe étanche (10) remplie d'un gaz isolant à rigidité diélectrique élevée,
notamment de l'hexafluorure de soufre,
- une paire de traversées (12, 14), traversant d'une manière étanche la paroi de ladite
enveloppe et constituant respectivement une borne d'entrée et une borne de sortie
du disjoncteur,
- un circuit principal de passage de courant ayant une paire de contacts principaux
(20, 22) dont l'un (22) mobile est susceptible d'être déplacé en position d'ouverture
par un mécanisme de commande (42, 46), ledit circuit principal étant relié et s'étendant
entre lesdites bornes suivant une. trajectoire rectiligne,
- un circuit auxiliaire (52) adjacent et connecté en paral-- lèle dudit circuit principal
auxdites bornes .(12, 14), ledit circuit auxiliaire comprenant une paire de contacts
d'arc (54, 62),
- une bobine (64) de soufflage magnétique de l'arc ancré sur lesdits contacts d'arc
(54, 62),
caractérisé en ce que lesdits contacts d'arc (54, 62) sont agencés en forme de pistes
annulaires en regard, ladite bobine (64) étant accolée à la face arrière de l'une
desdites pistes et connectée électriquement en série des contacts d'arc, de manière
à engendrer un champ magnétique radial dans l'intervalle (68) de séparation desdites
pistes annulaires lors d'une commutation de l'arc sur les contacts d'arc et en ce
qu'il comporte une paire de contacts de shuntage (28, 30) disposés dans un circuit
de shuntage adjacent auxdits contacts principaux (20, 22), lesdits contacts de shuntage
(28, 30) étant agencés pour se séparer après lesdits contacts principaux (20, 22)
pour éviter tout arc de commutation sur les contacts principaux et ledit contact mobile
de shuntage (28) se débattant au voisinage desdits contacts d'arc (54, 62), de manière
à transférer l'arc tiré sur les contacts de shuntage séparés sur lesdits contacts
d'arc.
2. Disjoncteur électrique selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits
contacts d'arc (54, 62) sont des contacts fixes espacés d'une distance appropriée
à une extinction de l'arc sous l'action du soufflage magnétique engendré par la bobine
(64).
3. Disjoncteur électrique selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le
contact mobile (28) de shuntage est agencé en couteau pivotant (28a) dont l'extrémité
se débat au cours du mouvement d'ouverture le long de l'intervalle (68) de séparation
dès-contacts d'arc (54, 62), de manière à étaler l'arc devant les contacts d'arc.
4. Disjoncteur selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que le contact
mobile principal (22) agencé en forme de couteau (22a, 22b) et le contact mobile de
shuntage (28) sont montés à pivotement sur un même axe (24) et sont solidarisés mécaniquement
pour se déplacer simultanément, les contacts de shuntage (28, 30) étant conformés
pour se séparer après les contacts principaux (20, 22).
5. Disjoncteur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
par le fait que le circuit principal et le circuit de shuntage sont sensiblement colinéaires
en position de fermeture du disjoncteur, le circuit auxiliaire (52) étant décalé latéralement.
6. Disjoncteur selon la revendication 5, caractérisé par le fait que la longueur du
contact mobile (28) de shuntage est supérieure à celle du contact mobile principal
(22) et que les contacts mobiles (22, 28) pivotent au cours du mouvement d'ouverture
en direction des contacts d'arc (54, 68), ces derniers étant disposés tangentiellement
en deux points espacés de la trajectoire circulaire décrite par l'extrémité du contact
mobile (28) de shuntage.
7. Disjoncteur électrique selon la revendication 6, caractérisé en ce que le contact
d'arc (62) associé à la bobine (64) de soufflage est disposé en un point de la trajectoire
parcouru par ladite extrémité en premier lieu au cours du mouvement d'ouverture, de
façon à mettre rapidement en circuit la bobine de soufflage.
8. Disjoncteur électrique selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que les
contacts mobiles principal (22) et de shuntage (28) sont disposés en position d'ouverture
en retrait du contact d'arc (54) opposé au contact d'arc (62) associé à la bobine
(64) pour éviter tout réamorçage intempestif sur lesdits contacts mobiles (22, 28).
9. Disjoncteur selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que le contact fixe
de shuntage (30) se prolonge jusqu'à proximité du contact d'arc (62) associé à la
bobine (64).
10. Disjoncteur électrique selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que l'équipage mobile comportant les contacts mobiles (22, 28) porte
une palette (70) susceptible d'engendrer un soufflage pneumatique de l'arc en direction
des contacts d'arc (54, 62) au cours du mouvement d'ouverture du disjoncteur.