[0001] L'invention concerne une affûteuse universelle ergonomique.
[0002] Une machine à affûter est dite "universelle" lorsqu' elle permet d'affûter,moyennant
des accessoires particuliers,des fraises de toutes formes et dimensions,des forets,normaux
ou étagés,des tarauds,des alésoirs,des outils prismatiques pour machines-outils et
tous autres outils coupants.
[0003] A cette fin,le bâti de la machine supporte,d'une part, des moyens de maintien de
l'outil à affûter,moyens reposant sur un chariot déplaçable longitudinalement,lui-même
porté par un chariot déplaçable transversalement et pouvant pivoter par rapport au
bâti et,d'autre part,un ensemble support de broche comprenant des moyens de maintien,de
réglage en position,et d'entrainement en rotation d'une meule.Cet ensemble support
de broche est,en général,constitué par une colonne verticale dont la position verticale
est réglable par rapport au bâti,par un support lié à la colonne,mais de position
angulaire réglable autour d'un axe vertical,et par un bras qui,relié au support avec
possibilité de réglage de sa position angulaire autour d'un axe horizontal,porte une
broche apte à recevoir tout type de meule.
[0004] Les machines actuelles assurent parfaitement les fonctions techniques pour lesquelles
elles ont été conçues,mais sont génératrices de fatigue pour le personnel les utilisant.En
effet,de par la structure de la machine, la zone de travail est située à une distance
du sol de l'ordre de 0,90 à 1 mètre et est décalée vers l'arrière, de sorte que la
distance entre cette zone et l'oeil de l'opérateur est de l'ordre de 0,45 à 0,5 mètre.Il
en résulte que pour régler et contrôler l'opération d'affûtage, l'opérateur doit se
pencher sur la machine,c'est-à-dire adopter une position peu adaptée à la morphologie
humaine et génératrice d'inconfort et de courbaturée
[0005] Par ailleurs,la structure des machines actuelles interdit à l'opérateur de s'asseoir
confortablement,même lorsqu'il ne s'agit que d'effectuer des tâches de surveillance
de l'affûtage,ce qui contribue à augmenter sa fatigue. Enfin,la dispersion,en diverses
zones de la machine,des moyens de commande des mouvements d'usinage ou des moyens
de réglage,oblige également l'opérateur à prendre des positions inconfortables.
[0006] La présente invention a pour but de fournir une machine à affûter universelle qui
réduise considérablement la fatigue de l'opérateur et permette à celui-ci de travailler
indifféremment debout ou assis,qu'il soit droitier ou gaucher,handicapé ou non.
[0007] Cette machine est du type composé d'un bâti muni d'une console fixe et en forme de
plateau,d'un chariot transversal articulé verticalement sur la console,et dont les
moyens de blocage en rotation traversent cette dernière, d'un chariot longitudinal
disposé sur le chariot transversal et apte à recevoir des moyens de maintien et de
positionnement des outils à affûter,d'une colonne verticale réglable en hauteur par
rapport au bâti et portant une broche porte-meule et des moyens de réglage de la position
angulaire de la broche .
[0008] Selon l'invention,le palier d'articulation du chariot transversal est disposé à l'avant
et en porte-à-faux par rapport au bâti,au même titre qu'un autre palier qui, saillant
sous la console et traversé par les moyens de blocage en rotation du chariot,forme
pivot pour l'extrémité d'un levier dont l'extrémité libre,dépassant de la console,supporte
un tableau de commande articulé,tandis que le plan supérieur du chariot longitudinal
est situé à une distance du sol comprise entre 1 et 1,2 mètre,de manière que la zone
de travail soit éloignée du sol d'une distance comprise entre 1,15 et 1,5 mètre
[0009] La disposition des chariots à proximité immédiate de l'opérateur facilite leur manipulation,tant
pour les réglages que pour l'affûtage.De plus,leur disposition sur une console permet
à l'opérateur de travailler de manière confortable,tout en étant protégé .Lorsqu'il
est assis,il peut placer ses jambes sous cette console et être à la même distance
transversale de la zone de travail que lorsqu'il est deboutoCet avantage se combine
avec celui résultant de la position verticale de la zone de travail pour améliorer
considérablement la position de l'opérateur qui travaille ainsi dans des conditions
adaptées à sa morphologie,sans contrainte sur sa musculature,donc sans risque de courbatures
douloureuseso
[0010] Le recours à un tableau de commande,articulé sur un levier rotatif par rapport à
la console,participe également à cette amélioration du confort,puisque ce tableau
peut toujours être disposé à proximité immédiate de l'opérateur,quelle que soit la
position de ce dernier.Il est à noter que,par la rotation du tableau sur son levier,le
tableau peut indifféremment être disposé à droite ou à gauche de l'opérateur et présenter,dans
ces deux positions, la même répartition des organes de commande et de contrôle de
la machine,ce qui interdit toute perturbation de l'opérateur consécutive à ce changement
de position.
[0011] Avantageusement,et dans le but de bénéficier des avantages apportés par l'utilisation
d'une colonne réglable en hauteur pour supporter la broche,sans pour autant que cette
broche soit trop éloignée de l'opérateur,le bloc formé par la broche et son moteur
d'entrainement à vitesse variable,est suspendu avec interposition d'un support coudé,permettant
de façon connue,des réglages angulaires autour d'axes,respectivement horizontal et
vertical,à l'extrémité libre d'un bras radial dont l'autre extrémité est disposée
à l'extrémité supérieure de la colonne mobile avec,de façon connue,possibilité de
réglage angulaire autour de l'axe vertical.
[0012] La broche motorisée,qui bénéficie d'une orientation universelle,peut ainsi occuper
de très nombreuses positions ,sans pour autant que certaines de celles-ci l'éloignent
trop de l'opérateur et obligent ce dernier à se pencher pour contrôler l'opération
en cours.Plus précisément,cette disposition permet d'obtenir,pour toutes les positions
utiles,une distance tâche-oeil de l'opérateur de l'ordre de 0,35 mètre améliorant
le confort visuel de l'opérateur sans qu'il ait à s'approcher de la tâche,c'est-à-dire
une distance de valeur bien inférieure à celle de 0,50 mètre obtenue avec les machines
à affûter traditionnelles.
[0013] En outre,les moyens commandant le déplacement longitudinal du chariot supérieur sont
composés de deux volants qui sont disposés latéralement sur l'un des côtés du chariot
transversal et de part et d'autre de l'unique volant commandant les déplacements de
ce dernier .
[0014] Ainsi,lorsque l'opérateur est devant la machine,il peut,sans allonger le bras et
sans fatigue,saisir le volant commandant le déplacement du chariot longitudinal qui
est le plus près de lui et,si besoin est,ajuster dans les mêmes conditions la position
du chariot transversal.
[0015] Avantageusement,le chariot longitudinal comporte,à son extrémité antérieure,un palier
pour une tige coud,ée dont la branche verticale est réglable en hauteur et en orientation,et
dont la branche horizontale supporte un appui-coude de position réglable.
[0016] Cet appui-coude est destiné à supporter le coude ou l'avant-bras de l'opérateur lorsque
celui-ci effectue des opérations longues nécessitant un actionnement de l'outil en
cours d'affûtage.
[0017] De manière à faciliter les réglages de la position de la broche motorisée par rapport
à l'outil à affûter porté par des moyens connus reposant sur le chariot longitudinal,le
repère de l'un des moyens de repérage,indiquant la position angulaire du support de
broche autour d'un axe vertical,est réalisé sur une bague qui,apte après déblocage
à pivoter à l'extrémité du bras de la colonne,est reliée à des moyens la maintenant,quelle
que soit la position angulaire de ce bras,dans la même position relative avec le repère
de l'un des moyens de repérage de la position angulaire du chariot transversal autour
d'un axe vertical.
[0018] Il apparait que la machine à affûter selon l'invention permet,grâce à sa structure,à
la disposition relative de ses composants et à la concentration,à proximité de l'opérateur
de ses moyens essentiels de réglage et de commande,de réduire la fatigue de ce dernier,mais
aussi les temps morts de fabrication.Par ailleurs,le doublement des commandes du chariot
longitudinal et la possibilité de déplacer le tableau de commande permet à l'opérateur
de donner à ces divers organes la position qui lui convient le mieux,qu'il soit lui-même
droitier ou gaucher,handicapé ou non,assis ou debout.
[0019] D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit en
référence au dessin schématique annexé représentant,à titre d'exemple non limitatif,une
forme d'exécution de cette machine à affûter.
Figure 1 en est une vue de côté,en élévation,avec coupe .partielle,
Figure 2 en est une vue de face en élévation,
Figure 3 est une vue partielle de côté avec coupe partielle montrant plus particulièrement
l'articulation,par rapport à la console,des chariots et du levier comportant le tableau
de commande,
Figure 4 est une vue partielle de côté,montrant en coupe transversale l'ensemble bras-support
reliant la broche motorisée à la colonne,
Figure 5 est une vue en coupe suivant 5-5 de figure 4,
Figure 6 est une vue partielle,montrant en coupe transversale,une variante de réalisation
des moyens de commande des dispositifs de blocage en rotation,
Figure 7 est une vue schématique en plan par-dessus mettant en évidence la coïncidence
des repères d'orientation des chariots et de la broche quelle que soit la position
angulaire du bras portant cette dernière,
Figures 8 et 9 sont des vues en perspective montrant deux des positions que peuvent
occuper les organes de cette machine,
Figures 10 et 11 sont des vues schématiques en plan par-dessus correspondant aux figures
8 et 9 et montrant plus précisément la position relative des divers organes de la
machine,
Figures 12 et 13 sont des vues de côté en élévation montrant deux variantes de réalisation
de la machine,
Figures 14 et 15 sont des vues similaires aux figures 1 et 2,montrant une autre variante
de réalisation de la machine.
[0020] De façon connue,cette machine à affûter est composée d'un bâti 2 comportant un palier
de guidage 3 pour une colonne verticale 4,des moyens portant une broche 6 et un chariot
7 déplacable transversalement et portant un chariot 8,déplaçable longitudinalement.Le
chariot transversal 7 est monté avec possibilité de rotation autour d'un axe vertical
x'-x par rapport au bâti 2.Le chariot longitudinal 8,qui est destiné à recevoir les
moyens 70 (figures 8 et 9) portant l'outil à affûter,peut être monolithique ou comporter
une fausse table orientable facilitant les réglages pour certaines fabrications.
[0021] Selon l'invention,le palier d'articulation 2,permettant au chariot transversal 7
de pivoter autour de l'axe vertical x'-x,est disposé en porte-à-faux par rapport au
bâti 2 dans une console 10 saillant à l'avant de ce bâti. Comme montré aux figures
8 et 9,cette console est semi- circulaire.
[0022] Plus précisément,et comme montré à la figure 3,la pièce 12,constituant le palier
proprement dit et qui est liée à la console 10,est traversée par un arbre vertical
13 dont l'extrémité inférieure 13a,dépassant sous la console, est filetée et coopère
avec les moyens de commande du blocage en rotation du chariot transversal.Dans la
forme d' exécution représentée,ces moyens sont constitués par un écrou 11 solidaire
d'un levier de commande 11a. Ce levier, qui est disposé au-dessous de la console,est
très accessible pour l'opérateur.
[0023] L'extrémité supérieure épaulée 13a de cet arbre prend appui,par l'intermédiaire d'un
flasque 14,sur l'embase 15 du chariot transversal 7.Cette embase est montée en rotation
par rapport à la pièce 12 avec interposition d'un roulement 16 dont la cage intérieure
est montée à coulissement gras sur la dite pièce 12 et est en appui sur une rondelle
élastique 17, elle-même en appui sur la pièce 12.
[0024] On conçoit aisément que,dès que cesse l'action des moyens de commande du blocage
entrainant le plaquage de l'embase 15 sur le palier 12,la rondelle élastique 17 devient
prépondérante et,par l'intermédiaire du roulement 16, éloigne l'embase 15 du palier
12. Cela permet la libre rotation du chariot transversal 7 et du chariot longitudinal
8 porté par ce dernier.La pièce 12 formant palier porte sur sa périphérie une graduation
73.
[0025] L'arbre 13 est également monté coulissant dans un palier 18,saillant au-dessous de
la console 10,et autour duquel peut pivoter l'extrémité 19a d'un levier 19 supportant,à
son autre extrémité 19b,un boîtier de commande 200 L'extrémité 19b,qui dépasse latéralement
de la console, forme un pivot permettant au boîtier 20 de tourner sur lui-même d'au
moins 180°.
[0026] La figure 3 montre que les moyens de guidage en rotation et de blocage du chariot
transversal 7 forment un ensemble très compact qui permet de donner à la console 10
une position verticale très élevée grâce à laquelle elle ne gêne pas l'opérateur lorsqu'il
désire prendre une position de travail assise,cas dans lequel ses pieds peuvent prendre
appui sur le repose-pied 21 réglable en hauteuroEn d'autres termes,cette console permet
à l'opérateur de placer sans gêne ses jambes sous elle lorsqu'il désire travailler
assis.La distance a entre la face inférieure et le sol peut avoir une valeur de l'ordre
de 0,85 à 0,95 mètre et,notamment,0,9 mètre qui est la distance idéale.
[0027] La compacité des moyens de guidage en rotation et de blocage du chariot transversal
permet également,compte tenu du faible encombrement vertical donné aux deux chariots,respectivement
transversal et longitudinal,de disposer la face supérieure 22 du chariot longitudinal
8 à une distance b du sol comprise entre 1,1 et 1,2 mètre 0 Compte tenu de la hauteur
des moyens 70 (fig.9) nécessaires pour maintenir les outils à affûter,la zone de travail
est ainsi située à une distance e du sol (fig.9) comprise entre 1,25 et 1,5 mètre
et de l'ordre de 1m,35.Grâce à cela,lorsque l'opérateur est devant la machine,la distance
entre son oeil et la tâche est de l'ordre de Om,35, c'est-à-dire correspond sensiblement
à la distance la plus confortable pour sa perception oculaire,sans qu'il ait besoin
de se pencher,comme c'est le cas actuellement.
[0028] Les figures 1 à 3 montrent que les moyens commandant les déplacements longitudinaux
du chariot 8 sont constitués par deux volants 23a et 23b,disposés de part et d'autre
du chariot transversal,et à proximité du bord antérieur de celui-ci.Ces deux volants
sont disposés en avant de deux autres volants 24a et 24b commandant les déplacements
transversaux du chariot 7.Ces moyens de commande sont ainsi à portée de main immédiate
de l'opérateur, quelle que soit la position angulaire donnée aux deux chariots.
[0029] Le chariot longitudinal comporte,à son extrémité libre antérieure,un palier 25 dans
lequel est montée avec possibilité de réglage, tant vertical qu'en orientation,la
branche verticale 26a d'une tige coudée dont la branche horizontale 26b supporte un
appui-coude 27, réglable en position. Cet appui-coude,qui peut ainsi occuper diverses
positions angulaires ou verticales par rapport à la face supérieure 22 du chariot
longitudinal 8,permet à l'opérateur de poser son coude lorsqu'il effectue des opérations
nécessitant une manipulation de l'outil pendant son affûtage.
[0030] La broche 6 forme bloc avec son moteur d'entrainement à vitesse variable.Elle est
montée avec possibilité de réglage angulaire autour d'un axe horizontal y'-y par rapport
à un support coudé 30.Ce dernier est lui-même monté avec possibilité de réglage angulaire
autour d'un axe vertical z'-z à l'extrémité libre d'un bras 32 porté par la colonne
4. Ce bras est également monté avec possibilité de réglage angulaire autour de l'axe
vertical v'-v de la colonne 4. Le plan vertical contenant l'axe v'-v de rotation de
la colonne et l'axe vertical x'-x de rotation du chariot transversal est également
le plan médian vertical transversal du bâti 2 et de la machine.
[0031] Comme montré plus en détail à la figure 4,la broche motorisée 6 est solidaire d'une
embase 33 qui,munie d'une graduation 34,peut pivoter dans un.alésage 35 ménagé à l'extrémité
du support coudé 30. Cette embase est calée en rotation par une tige filetée 36 dont
elle est solidaire et dont l'extrémité traversant la face postérieure du support 30
reçoit un écrou de blocage 37.Ce support 30 est lui-même lié.à une embase 38 montée
libre en rotation avec interposition de roulements 39 sur un arbre vertical 40.L'extrémité
inférieure de cet arbre est épaulée en 40a et s'appuie, avec interposition d'une butée
à billes 42,sur la face inférieure de l'embase
"38 précitée.Son extrémité supérieure, qui traverse l'extrémité libre du bras 32,est
filetée en 42b et coopère avec des moyens de commande de blocage, moyens constitués
dans cette forme de réalisation par un écrou 43 lié à une poignée de commande 44.Lorsque
l'écrou 43 est actionné dans le sens du blocage,l'arbre 40 est déplacé verticalement
et plaque l'embase 38 contre une bague intermédiaire 45 montée libre en rotation sur
lui et venant en appui contre la face inférieure du bras 32.Cette bague porte également
la graduation.46 assurant le repérage de la position angulaire du support en combinaison
avec un repère porté par l'embase 38.
[0032] L'extrémité postérieure du bras 32 est articulée autour d'un arbre vertical 50,qui
est monté libre en rotation avec interposition de roulements appropriés,dans une pièce
52,fixée à l'extrémité de la colonne 4 du bâti.L'extrémité inférieure de l'arbre 50
est épaulée en 50a et prend appui,avec interposition d'une butée à billes 53 ,sur
la face inférieure de la pièce 52 précitée.La partie supérieure de cet arbre traverse
le bras 32 et comporte une extrémité filetée 54 destinée à coopérer avec des moyens
de commande du blocage constitués dans cette forme d'exécution par un écrou 55 solidaire
d'un bras de commande 56. L'arbre 50 est calé en rotation par rapport au bras 32 par
une vis 57.Lorsque le bras de commande 56 est manoeuvré dans le sens du blocage,l'extrémité
postérieure du bras 32 est plaquée sur une bague 58 interposée entre elle et la pièce
52.Après déblocage et lorsque le bras est pivoté, le couple de basculement communiqué
à la partie postérieure du bras par le poids des organes disposés à son extrémité
antérieure,est compensé par un galet 60 roulant sur la face supérieure de la bague
58 précitée.
[0033] De préférence,et de manière à faciliter les réglages de la machine,le bras 32 comporte
des moyens qui,quelle que soit sa position angulaire,maintiennent dans la même position
relative l'un des éléments de la graduation indiquant la position angulaire de la
broche motorisée 6 autour de l'axe z'-z avec l'un des éléments de la graduation indiquant
la position angulaire du chariot autour de l'axe vertical x'-x.Dans la forme d'exécution
représentée, ces moyens sont constitués par un lien souple,tel qu'un feuillard métallique
ou un câble 62,formant une boucle autour,respectivement de la bague 45 et de la pièce
52, lien dont les extrémités,disposées dans des gorges,respectivement 63 et 64,sont
fixées par des vis 65 et 66.Un tendeur 67,disposé au milieu du bras 32,et accessible
de l'extérieur,permet de régler la tension de ce lien 620 Grâce à cet agencement,et
comme montré à la figure 7, lorsque le bras 32 est amené de la position A à la position
B ou à la position C,le repère 71 correspondant au zéro de la graduation 46 de la
bague 45,conserve toujours la même orientation par rapport à son axe d'articulation,
c'est-à-dire reste dans un plan vertical P1,P'1,p"1, qui est toujours parallèle au
plan médian vertical P de la machine,plan contenant le repère 72 pour la graduation
73 de repérage de la position angulaire du chariot transversal 70
[0034] Comme montré à la figure 1,les moyens de déplacement vertical de la colonne 4 sont
constitués par un ensemble vis 75-écrou 76 qui est disposé entre l'axe vertical v'-v
de la colonne et l'axe vertical x'-x de rotation du chariot 2.Plus précisément,la
vis 75 est liée en rotation à un réducteur 77,lui-même entrainé par un moteur électrique
non représenté,tandis que l'écrou 76 est calé à l'extrémité d'un bras 78 saillant
latéralement à l'extrémité inférieure de la colonne 4 et saillant de celle-ci en direction
de l'axe de rotation des chariots.
[0035] Grâce à leur disposition,ces moyens d'entrainement limitent considérablement la tendance
au basculement sur l'avant communiqué à la colonne par le poids des éléments que supporte
le bras 32.
[0036] L'arbre du moteur électrique entrainant le réducteur 77 est prolongé à chacune de
ses extrémités par des tiges 80 qui,comme montré à la figure 2,traversent chacune
les parois latérales correspondantes du bâti 2 pour recevoir un volant de manoeuvre
82.Le recours à deux volants de manoeuvre , disposés de part et d'autre du bâti, permet
à l'o- pérateur d'effectuer tous ses réglages de fabrication en restant d'un même
côté de la machine,donc sans qu'il soit nécessaire de se déplacer de manière trop
importante.
[0037] Les moyens de commande de blocage du support 30 par rapport au bras 32,du support
30 par rapport à la colonne 4 et du chariot 2 par rapport à la console 10,moyens qui,
dans les formes d'exécution précédentes,sont constitués par un écrou actionnable par
un levier radial, peuvent également être constitués par des moyens pneumatiques dont
une forme d'exécution est représentée à la figure 6.Ces moyens sont constitués par
un cylindre 85 apte à être fixé sur la partie correspondante de la machine et,par
exemple, à l'extrémité postérieure du bras 32.Ce cylindre est divisé en deux compartiments,respectivement
86 et 87 par une membrane étanche 88.La chambre 86 est reliée à une source d'air comprimé,par
une canalisation aboutissant à l'orifice 89.La chambre 87 contient un piston 90 qui
est rapporté par vissage sur l'extrémité filetée de l'arbre de commande correspondant
et,par exemple,sur l'extrémité 54 de l'arbre 50 commandant le blocage de la rotation
du bras 32.Des rondelles élastiques 92,type "Belleville",prenant appui ,d'une part,sur
le fond de la chambre 87 et,d'autre part,sous le piston 90,tendent à plaquer constamment
celui-ci contre la membrane 88.
[0038] Lorsque la chambre 86 est alimentée en air comprimé, la membrane 88 transmet la pression
qu'elle reçoit au piston 90 qui comprime les rondelles 92 et,en commandant le déplacement
vers le bas de l'arbre 50,entraine le déblocage du bras 32.A l'inverse,dès que la
chambre 86 n'est plus alimentée en air comprimé,les rondelles 92 deviennent prépondérantes
et assurent à elles seules le blocage de l'arbre 50. Cette disposition garantit le
blocage des organes de la machine en cas de panne d'alimentation de l'air comprimé.
[0039] Ces moyens de commande,qui peuvent être disposés sur l'arbre 50,sur l'arbre 40 ou
sur l'arbre 13 de blocage du chariot,sont avantageusement actionnés à partir du boîtier
de commande 200 Dans ces conditions,la totalité des moyens de commande et de réglage
de la machine sont à portée immédiate de l'opérateur,qui n'a donc pas besoin de se
déplacer,tant pour les opérations de réglage que pour les opérations d'affûtage.
[0040] Les figures 8 à 11 mettent en évidence que la structure des moyens portant la broche,la
disposition en porte-à-faux des chariots,la réalisation de double commande pour les
mouvements de réglage essentiels et le recours à un boîtier de commande articulé à
l'extrémité d'un levier permettent de donner aux organes de la machine une infinité
de positions relatives,mais surtout d'adapter ces positions,d'une part au travail
à effectuer et,d'autre part,à la morphologie de l'opérateur,que celui-ci soit valide
ou handicapé,droitier ou gaucher,et qu'il souhaite travailler debout ou assis.Ainsi,lorsque
la machine est en position représentée aux figures 8 et 10, l'opérateur peut actionner
le porte-outil 70 de la main droite en ayant,sur sa gauche,le boîtier de commande
20 et le volant 23a de déplacement longitudinal,tandis que,lorsque la machine est
dans la position représentée aux figures 9 et 11, l'opérateur peut actionner le porte-outil
70 de la main gauche en ayant,sur sa droite,le boîtier 20 et le volant 23b. Par ailleurs,dans
ces positions,et grâce à la disposition relative des éléments,la zone de travail est
située à sensiblement 1,35 mètre du sol et à 0,35 mètre de l'oeil de l'opérateur,c'est-à-dire
à un endroit permettant à l'opérateur de contrôler l'opération en cours sans qu'il
ait à se pencher latéralement ou transversalement,ce qui réduit sa fatigue,sa tension
nerveuse et augmente sa productivité..
[0041] Il est à noter qu'une grande partie de ces avantages peut être obtenue avec une machine
simplifiée au niveau des moyens portant la broche d'entrainement de la meule. En effet,que
la machine soit munie, pour des raisons d'abaissement du prix de revient ou de spécialisation
du travail,comme à la figure 12,d'une tête porte-meule traditionnelle 95 ou,comme
à la figure 13, d'une broche motorisée 6 calée à l'extrémité d'une traverse 96 pivotante
par rapport à la colonne 4,les autres caractéristiques de l'invention subsistent et
permettent ainsi d'obtenir les mêmes résultats.
[0042] Bien que mieux adaptée à la morphologie humaine,la machine des figures 1 à 11 nécessite
de la part. des opérateurs actuels une modification des habitudes de travail si importante
qu'elle peut conduire au refus d'utiliser la machine.Pour remédier à cela, dans la
variante des figures 14 et 15,le plan de travail est abaissé d'une quantité suffisante
pour favoriser l'adaptation progressive des utilisateurs,sans pour autant que la distance
entre l'oeil et la zone de travail soit trop agrandie.Ainsi,les distances a,b ont
des valeurs de l'ordre de 0,8 et 1 mètre afin que la distance c,de la zone de travail
au sol,soit comprise entre 1,15 et 1,5 mètre et,de préférence,de l'ordre de 1,25 mètre.Compte
tenu de ces modifications,et afin d'éviter que les genoux de l'opérateur soit gênés
par la console 10 lorsqu'il est assis,cette dernière est réduite dans sa partie saillant
sur l'avant.Quant au levier 19 portant le boîtier de commande 20, il est composé de
deux éléments télescopiques 19',19" . Celui 19' est articulé au-dessous du levier
de commande 11a pour ne plus être gêné dans sa rotation par les goussets 10a reliant
la console 10 au bâti.De même,pour augmenter les possibilités de pivotement du levier
19,1e bâti 2 présente des angles coupés 2a.
[0043] Cette machine se différencie aussi de la précédente par la disposition des volants
de manoeuvre 23'a-23'b du chariot longitudinal 8.En effet,ceux-ci sont disposés d'un
seul côté du chariot transversal 7 et de part et d'autre de l'unique volant 24 commandant
les mouvements de ce dernier.Cette disposition,qui réduit le coût de fabrication en
supprimant un volant,permet,comme dans la forme d'exécution précédente,dé réunir toutes
les commandes à portée de main de l'opérateur quelle que soit la position angulaire
des chariots.
1-Machine à affûter universelle et ergonomique du type composé d'un bâti (2) muni
d'une console (10) fixe et en forme de plateau,d'un chariot transversal (7) articulé
verticalement sur la console,et dont les moyens de blocage en rotation traversent
cette dernière,d'un chariot lôn- gitudinal (8) disposé sur le chariot transversal
(7) et apte à recevoir des moyens de maintien et de positionnement des outils à affûter,d'une
colonne verticale (4) réglable en hauteur par rapport au bâti (2) et portant une broche
porte-meule et des moyens de réglage de la position angulaire de la broche,caractérisée
en ce que le palier d'articulation (9) du chariot transversal (7) est disposé à l'avant
et en porte-à-faux par rapport au bâti (2),au même titre qu'un autre palier (18) qui,saillant
sous la console et traversé par les moyens de blocage en rotation du chariot,forme
pivot pour l'extrémité (19a) d'un levier (19) dont l'extrémité libre (19b),dépassant
de la console, supporte un tableau de commande articulé (20), tandis que le plan supérieur
(22) du chariot longitudinal (8) est situé à une distance du sol comprise entre 1
et 1,2 mètre , de manière que la zone de travail soit éloignée du sol d'une distance
comprise entre 1,15 et 1,5 mètre .
2-Machine à affûter selon la revendication 1,caractérisée en ce que le bloc,formé
par la broche et son moteur d'entrainement (6) à vitesse variable,est suspendu avec
interposition d'un support coudé (30),permettant de façon connue des réglages angulaires
autour d'axes, respectivement horizontal (y'-y) et vertical (z'-z),à l'extrémité libre
d'un bras radial (32) dont l'autre extrémité est disposée à l'extrémité supérieure
de la colonne mobile (4) avec,de façon connue,possibilité de réglage angulaire autour
de l'axe vertical (v'-v).
3-Machine à affûter selon l'une quelconque des:revendications 1 et 2,caractérisée
en ce que le chariot longitudinal (8) comporte,à son extrémité antérieure,un palier
(25) pour une tige coudée dont la branche verticale (26a) est réglable en hauteur
et en orientation,et dont la branche horizontale (26b) supporte un appui-coude (27)
de position réglable.
4-Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 3,caractérisée en ce que le
repère (71) de l'un des moyens de repérage indiquant la position angulaire du support
de broche (30)autour d'un axe vertical (z'-z)est réalisé sur une bague (45) qui,apte
après déblocage,à pivoter à l'extrémité du bras (32) de la colonne,est reliée à des
moyens la maintenant,quelle que soit la position angulaire de ce bras,dans la même
position relative avec le repère (72) de l'un des moyens de repérage de la position
angulaire du chariot transversal (7) autour d'un axe vertical (x'-x).
5-Machine selon la revendication 4,caractérisée en ce que la bague (45) ,d'une part,est
disposée entre l'extrémité libre du bras (32) et un palier (38) lié au support de
broche (30),d'autre part,est montée libre en rotation autour d'un arbre (40) dont
l'extrémité inférieure épaulée soutient le support précité,et dont l'extrémité supérieure
traverse le bras et coopère avec des moyens de commande du blocage en rotation de
ce support,et de plus,est solidaire d'un lien (62) qui,l'enveloppant au moins partiellement,est
solidaire d'une pièce (52) liée à la colonne (4).
6-Machine selon la revendication 5,caractérisée en ce que la pièce (52) solidaire
de la colonne (4) est à laquelle est fixé le lien (62) ,constitue palier pour un arbre
vertical (50) lié en rotation au bras (32) ,mais libre en translation,et dont l'extrémité
inférieure épaulée prend appui sous la pièce précitée,tandis que son extrémité supérieure
coopère avec des moyens de commande du blocage en rotation du bras sur la colonne.
7-Machine selon la revendication 1 et l'une quelconque des revendications 2 à 6,caractérisée
en ce que les moyens de blocage en rotation du chariot transversal (7) sont constitués
par un arbre vertical (13) traversant l'embase (15) et le palier (12) de ce chariot,dont
l'extrémité inférieure coopère avec des moyens de commande du blocage, et dont l'extrémité
supérieure épaulée transmet à l'embase (15) l'effort de traction des moyens de commande,
cette embase (15) étant montée libre en rotation par rapport au palier (12) et associée
à une rondelle élastique (17) apte à l'écarter d'une face d'appui du palier, dès que
cesse l'action des moyens de commande du blocage.
8-Machine selon la revendication 1, et l'une quelconque des revendications 5 à 7,caractérisée
en ce que les moyens de commande de blocage sont constitués par un vérin pneumatique
dont le cylindre (85) contient une membrane étanche (88) délimitant une chambre (86)
apte à être mise en relation avec une source d'air comprimé et une autre chambre (87)
contenant un piston (90) qui,vissé à l'extrémité de l'arbre épaulé correspondant,est
maintenu en appui contre la membrane par des rondelles élastiques de rappel (92) interposées
entre ce piston et une face interne d'appui du cylindre.
9-Machine selon la revendication 1 et l'une quelconque des revendications 2 à 8,caractérisée
en ce que les moyens commandant le déplacement longitudinal du chariot supérieur sont
composés de deux volants qui sont disposés latéralement sur l'un des c8tés du chariot
transversal et de part et d'autre de l'unique volant commandant les déplacements de
ce dernier.
10-Machine selon la revendication 1 et l'une quelconque des revendications 2 à 9,caractérisée
en ce que la vis (75) ,commandant les déplacements verticaux de la colonne (4),coopère
avec un écrou (76) calé à l'extrémité d'un bras radial (78),solidaire de l'extrémité
inférieure de la dite colonne et saillant de celle-ci en direction de l'axe de rotation
(x'-x) des chariots.
11-Machine selon la revendication 10,caractérisée en ce que la vis (75),commandant
les déplacements de la broche,est liée en rotation par l'intermédiaire d'unréduc-
teur (77) à un moteur électrique dont l'arbre est prolongé à chacune de ses extrémités
par une tige de commande (80),solidaire d'un volant de manoeuvre (82) dans sa partie
dépassant latéralement de la paroi correspondante du bâti (2).