[0001] La présente invention concerne la fixation au gros oeuvre d'une construction, notamment
à la charpente de la toiture, de panneaux de construction plus particulièrement destinés
à l'habillage des combles.
[0002] Ces panneaux de construction décrits en détail dans la demande de brevet français
n° 79 02922 ont une forme générale de U et sont constitués d'une plaque de parement
en plâtre avec deux rebords latéraux, ou ailes, redressés à 90° par rapport à leur
plan principal, qui correspondent aux deux branches du U, et d'un isolant du type
laine de verre disposé et en général collé, à l'intérieur du U.
[0003] Il est connu pour habiller des combles à l'aide de plaques planes de plâtre cartonné,
de suspendre au gros oeuvre, à l'aide de pattes spéciales, un réseau de profilés métalliques
dans lesquels on visse ensuite lesdites plaques à l'aide de vis autoperceuses. Les
têtes de vis qui apparaissent sur la face visible du parement sont ensuite masquées
par de l'enduit. Ces pattes spéciales clouées ou fixées par un moyen approprié au
gros oeuvre par leur extrémité supérieure, possèdent une extrémité basse découpée
et conformée pour s'emboiter sur les profilés métalliques, afin de les supporter.
[0004] Ces moyens de fixation adaptés aux plaques de plâtre planes ne le sont pas pour des
panneaux en forme de U, renfermant un isolant à l'intérieur du U.
[0005] En effet, les rebords latéraux des panneaux d'une part, l'isolant d'autre part, empêchent
la mise en place correcte contre les profilés en vue du vissage.
[0006] Il est d'autre part connu par le brevet GB 913 377 pour accrocher des éléments de
plafond à des profilés, d'employer des pattes initialement planes, comportant des
lignes de découpe parallèles qui délimitent des portions repliables au moment de l'emploi.
Mais ces pliages multiples, plus ou moins compliqués, nécessaires sur une même patte
rendent mal aisé le travail sur chantier.
[0007] En outre ces pattes du brevet GB 913 377, ainsi d'ailleurs que les autres pattes
évoquées précédemment ne peuvent jouer qu'un seul rôle, c'est-à-dire accrocher soit
les profilés au gros oeuvre d'une construction, soit les panneaux de plafond aux profilés
préalablement mis en place, et il faut donc toujours prévoir des moyens d'accrochage
complémentaires.
[0008] La présente invention vise à simplifier la pose d'éléments de construction en proposant
une patte capable de remplir plusieurs rôles, accrochage des profilés au gros oeuvre
d'une construction et fixation des éléments de construction sur lesdits profilés,
ou accrochage des éléments de construction directement à une charpente, ladite patte
nécessitant pour sa mise en oeuvre un nombre réduit de manipulations simples.
[0009] En outre cette patte est particulièrement adaptée à la fixation de panneaux de construction
munis de rebords, et renfermant un isolant, et en général à la pose de panneaux qui
nécessitent d'être montés éloignés du support ou du réseau de profilés qui servent
à les supporter.
[0010] Cette patte est constituée par des plaques métalliques planes, échancrées en forme
de Y pour l'emboitement sur des profilés, avec une ligne d'affaiblissement de la raideur
disposée transversalement dans leur partie basse et une découpe intérieure naissant
et aboutissant sur la ligne d'affaiblissement, pratiquée au-dessus de ladite ligne,
qui délimite une languette à l'intérieur même de la plaque.
[0011] Avantageusement l'échancrure des pattes est double pour permettre l'emboitement sur
des profilés dans n'importe quel sens.
[0012] Pour permettre encore plus de souplesse dans l'utilisation de ces pattes, des trous
sont prévus à différents niveaux dans la patte pour autoriser le clouage sur une charpente.
[0013] Avec un seul modèle de telles pattes, on peut à la fois accrocher des panneaux de
construction à des profilés, et accrocher les profilés aux gros oeuvre des constructions.
[0014] L'invention sera maintenant décrite en détail en référence aux figures qui représentent
:
- Fig. 1 : un panneau de construction du type de ceux que les dispositifs de l'invention
permettent d'accrocher,
- Fig. 2 : une patte d'accrochage selon l'invention et le profilé sur lequel elle
s'engage,
- Fig. 3 : une variante de patte d'accrochage selon l'invention accompagnée de son
profilé,
- Fig. 4 : les pattes d'accrochage des figures précédentes, repliées,
Fig. 4A la patte de la fig. 2,
Fig. 4B la patte de la fig. 3,
- Fig. 5 : un système d'accrochage de panneaux utilisant uniquement des pattes dans
lequel les parties repliées des pattes restent visibles,
- Fig. 6 : un système d'accrochage de panneaux utilisant uniquement des pattes dans
lequel les parties repliées des pattes sont engagées dans des rainures,
- Fig. 7 : un système d'accrochage de panneaux utilisant des pattes et des profilés,
avec :
Fig. 7A des pattes du type de celles montrées fig. 2,
Fig. 7B des pattes du type de celles montrées fig. 3.
- Fig. 8 : un système d'accrochage utilisant des profilés et deux séries de pattes,
ces pattes étant :
Fig. 8A des pattes du type de celles montrées fig. 2,
Fig. 8B des pattes du type de celles montrées fig. 3.
- Fig. 9 : une variante du système de la fig. 8 utilisant en plus des tiges filetées.
[0015] La fig. 1 montre en exemple un panneau de construction pour la pose duquel les dispositifs
de l'invention sont particulièrement adaptés. Ce panneau H est constitué d'une plaque
de parement 1, de deux rebords ou ailes 2 et 3 disposés de chaque côté du parement
1 et redressés approximativement de 90° par rapport à lui et d'un isolant 4 à l'intérieur
du U formé par le parement et les deux rebords 2 et 3. Pour rendre plus visible sa
structure, le panneau H est représenté rempli d'isolant seulement sur la moitié de
sa longueur, alors qu'en réalité l'isolant 4 couvre en totalité le parement 1 sur
toute sa longueur. Le parement 1 et les rebords 2 et 3 peuvent être en plâtre, de
préférence renforcé dans sa masse par des fils de verre, l'isolant 4 peut être un
matelas de laine de verre. L'isolant 4 constitue la face supérieure non visible du
panneau H lorsqu'il est posé en plafond, tandis que le dessous du parement 1 constitue
la face inférieure visible.
[0016] La fig. 2 représente une patte d'accrochage A ou suspente et un profilé P sur lequel
elle peut se fixer. Cette suspente A est une plaque métallique, par ex. en acier galvanisé
de 0,8 mm d'épaisseur, en forme de Y ou d'étrier, avec au milieu de sa portion inférieure,
une découpe 10, par ex. en forme de languette, limitée par deux zones 11 et 12 d'affaiblissement
de la raideur du métal, par ex. deux trous 11 et 12, situés au même niveau, et à sa
partie supérieure, un évidement 13 sur les bords duquel s'ouvrent deux fentes 14 et
15 horizontales. L'extrémité basse 16 de cette suspente A a une largeur réduite par
rapport au reste de ladite suspente, et la réduction de largeur se fait au niveau
des deux trous 11 et 12. Des nervures de raidissement 17 et 18 sont prévues au dessus
des deux trous 11 et 12 et avantageusement, elles se recourbent en partie supérieure
et contournent les deux fentes 14 et 15. Des trous tels que 19 sont prévus à différents
niveaux. Un orifice 20, plus important que les trous 19, traverse l'extrémité basse
16, de préférence en son milieu et au dessous des deux trous d'affaiblissement de
la raideur 11 et 12.
[0017] De préférence, pour réduire le coût de fabrication, l'extrémité basse 16 d'une patte
est taillée dans l'évidement 13 de la patte suivante, ainsi donc, l'extrémité basse
16 est au maximum de même dimension que l'évidement supérieur 13. Cette fig. 2 montre
également un profilé P en forme d'Oméga (.fL) dont les deux ailes 21 et 22 sont engagées
dans. les fentes 14 et 15 de la suspente. Avantageusement, l'évidement 13 de la suspente
est suffisamment important pour pouvoir chevaucher le profilé P soit par le dessus,
soit par le dessous.
[0018] La fig. 3 montre une variante B de la patte d'accrochage accompagnée d'un profilé
Q sur lequel elle peut s'adapter. Cette patte B comme la précédente est taillée dans
une plaque métallique. Elle possède également dans sa partie basse et en son milieu
une découpe 25 en forme de languette limitée par deux zones 26 et 27 d'affaiblissement
de la raideur du métal,situées au même niveau, par ex. deux trous 26 et 27, et à sa
partie supérieure un évidement 28. La forme de cet évidement dépend de la forme du
profilé Q sur lequel on veut que cette patte B s'adapte. Dans la mesure ou l'on désire
employer un profilé Q à section rectangulaire,ou dont l'enveloppe de la section est
un rectangle, l'évidement est lui aussi rectangulaire et ses dimensions sont celles
de la section du profilé. Pour augmenter les possibilités d'adaptation de la patte
B sur le profilé Q, l'évidement 28 est en fait double, en partie supérieure d'abord,
sa largeur est égale à la plus grande dimension de la section du profilé Q et sa hauteur
est égale à la plus petite dimension de cette même section, ensuite il se prolonge
vers le bas sur une profondeur égale à la différence entre les deux dimensions de
la section avec une largeur plus réduite et égale a la plus petite des dimensions
de ladite section. Cette patte B est équipée d'un bord supérieur 29 enroulé sur lui-même,
dans lequel une broche 30 de verrouillage s'engage pour bloquer le profilé Q dans
l'évidement 28. L'extrémité basse 31 de cette patte B est sensiblement identique à
celle de la suspente A. Elle est de largeur réduite par rapport au reste de la patte
B et la réduction de largeur apparaît à la hauteur des deux trous d'affaiblissement
de la raideur 26 et 27. Des nervures de raidissement 32 et 33 sont également prévues
latéralement dans la portion de patte située au dessus des deux trous d'affaiblissement
de la raideur 26 et 27.
[0019] Des trous tels que 34 utilisables pour le clouage de la patte sur des bois de charpente
sont également prévus à différents niveaux. Un orifice 35 plus important que les trous
34 est de la même façon prévu dans l'extrémité basse 31, de préférence en son milieu
et en dessous des zones 26 et 27 d'affaiblissement de la raideur. Toujours pour réduire
le coût de fabrication, l'extrémité basse 31 est au maximum de la dimension de l'évidement
28. Le profilé- Q utilisable avec une telle patte d'accrochage B est un profilé soit
à section rectangulaire, soit à enveloppe rectangulaire ainsi,une section en forme
de X ou de H comme représenté sur la figure 3 convient parfaitement. Avantageusement
la broche 30 de verrouillage du profilé Q dans l'évidement 28 est munie d'ergots anti-retour
tels que 36, et son extrémité est effilée pour mieux s'engager dans l'ouverture du
bord roulé 29.
[0020] Pour certaines utilisations, la patte A et la patte B ne restent pas planes. On leur
donne alors la forme montrée sur la figure 4A pour ce qui concerne la patte A, sur
la figure 4B pour ce qui concerne la patte B. L'extrémité basse 16, 31, de chaque
patte est pliée approximativement à 90° par rapport au plan général, autour d'une
ligne de pliage transversale qui passe par les zones ou points d'affaiblissement de
la raideur respectivement 11, 12 et 26, 27.
[0021] En basculant ainsi d'un côté du plan de la patte, l'extrémité basse 16, 3: fait également
basculer, mais du côté opposé, la languette délimitée par la découpe 10, 25. Extrémité
basse 16, 31 et languettes 10, 25 sont dans un même plan perpendiculaire au plan général
de la patte A ou B. Du fait de la présence des zones d'affaiblissement de la raideur
du métal, notamment les trous 11, 12 et 26, 27, du fait de la réduction de largeur
des pattes au niveau d'une ligne transversale qui passe par ces trous, le pliage se
fait sans difficulté suivant cette même ligne. Eventuellement d'autres marques d'affaiblissement
de la raideur du métal peuvent encore être prévues suivant cette même ligne, par ex.
d'autres trous, des réductions de l'épaisseur du métal, des rainures, etc...
[0022] Ces pattes d'accrochage soit A, soit B sont utilisables comme montré sur les fig.
5, 6; 7, 8 et 9.
[0023] Dans le premier mode-de mise en oeuvre illustré par la fig. 5, seules des pattes
A ou B sont nécessaires pour maintenir des panneaux de construction. Les pattes A
ou B sont clouées sur les bois 40 de la charpente par des clous tels que 41, au travers
des trous 19 (patte A), 34 (patte B). Les extrémités basses 16, 31 et les languettes
limitées par les découpes 10, 25 sont repliées à 90° et les panneaux H, ou n'importe
quel autre panneau, sont posés en appui sur les languettes 10, 25 et/ou sur les extrémités
basses 16, 31.
[0024] Dans le second mode de mise en oeuvre illustré par la fig. 6 les pattes A ou B sont
de la même façon que précédemment clouées sur les bois 40 de la charpente, mais pour
éviter que les moyens de fixation n'apparaissent sur la face visible des panneaux,
des rainures sont prévues sur les chants des panneaux à fixer, dans leur épaisseur
et soit les languettes 10, 25, soit les extrémités basses 16, 31 des pattes sont insérées
dans ces rainures. Lorsqu'il s'agit de panneaux H (fig. 1) avec des rebords 2 et 3,
c'est dans lesdits rebords que des rainures 6 (fig. 1) sont ouvertes. Ces rainures
sont positionnées à au moins 1 cm du bord desdits rebords et elles ont au moins des
dimensions suffisantes pour recevoir les languettes 10, 25 ou les extrémités basses
16, 31 des pattes d'accrochage A ou B. Ainsi, des rainures de 2 à 10 cm de long et
de 1,5 mm de large conviennent.
[0025] Dans un autre mode de mise en oeuvre illustré par les fig.7, les pattes A ou B, comme
dans les modes de mise en oeuvre précédents illustrés par les fig. 5 ou 6, ont leurs
languettes 10, 25 ou leurs extrémités basses 16, 31 repliées et soit positionnées
sous la face visible des panneaux de construction, soit engagées dans les rainures
6 pratiquées dans les chants ou dans les rebords 2, 3 lorsqu'il s'agit de panneaux
H. Mais cette fois ci, les pattes A ou B ne sont plus fixées, par clouage par ex.,
directement sur les bois de la charpente, elles sont engagées sur des profilés P ou
Q qui sont fixés sur le support, qui peut comme précédemment être une charpente. La
fig. 7A montre une patte A dont la partie basse 16 est repliée et insérée dans la
rainure 6 du rebord 2 ou 3 d'un panneau H, et dont les fentes 14 et 15 sur les bords
de l'évidement 13 sont engagées sur les ailes 21, 22 d'un profilé P en forme d' Ω.
[0026] Ce profilé est ensuite fixé au support par exemple par des vis 41.
[0027] La figure 7B montre le même montage avec une patte B et un profila Q en forme de
H. Le profilé Q est introduit dans l'évidement 28 de la patte B, puis la broche 30
est passée dans le bord roulé 29 de façon à bloquer la patte B sur le profilé. Le
profilé est fixé par tout moyen approprié au support, par ex. à l'aide de tiges filetées
42 et de rondelles 43. Ce mode de montage illustré par les fig. 7A et 7B permet une
plus grande indépendance vis à vis de la charpente, en particulier il n'oblige pas
à tenir compte de la direction des poutres de la charpente.
[0028] Les fig. 8 illustrent encore un autre mode de mise en oeuvre des pattes A (fig. 8A)
ou B (fig. 8B). Les pattes retiennent les panneaux de construction comme indiqué dans
les modes de mise en oeuvre précédents (fig. 5, 6 ou 7), elles sont également engagées
sur des profilés P ou Q, mais c'est le mode de fixation des profilés au support qui
varie. En effet, les profilés sont fixés par l'intermédiaire d'une seconde série de
pattes A ou B, identiques à celles dont les languettes ou les extrémités basses maintiennent
les panneaux de construction. Ces pattes de la seconde série chevauchent elles aussi
les profilés P ou Q, mais en sens inverse des pattes de la première série. Alors que
les pattes de la première série sont situées sous les profilés, ces pattes de la seconde
série sont au dessus des profilés. Les languettes et les extrêmités basses de ces
pattes de la seconde série n'ont pas été repliées, et elles sont fixées par clouage
par ex. Dans une variante illustrée par la fig. 9, ces pattes de la seconde série
ont également été pliées et une tige filetée 44 équipée d'un écrou inférieur 45 est
engagée dans leur orifice 35, l'autre extrémité de la tige filetée étant ensuite fixée
par tout moyen approprié au support, par ex. par des clous cavaliers 46 s'il s'agit
de fixer sur les bois d'une charpente. La fig. 9 montre ce montage avec des pattes
B, mais le même montage est également possible avec des pattes A associées à des profilés
P.
[0029] Toutes ces variantes de mise en oeuvre montrent qu'avec ces pattes A ou B, tous les
montages sont possibles, en particulier on peut faire un montage sans avoir à se préoccuper
de la direction et de l'espacement mutuel des bois de la charpente ; on peut positionner
les panneaux de construction à n'importe quelle distance du support. En outre cette
souplesse de montage est encore augmentée par le fait que les pattes A ou B peuvent
être plus ou moins longues, permettant ainsi de faire varier plus facilement la distance
panneaux de construction- support.
[0030] Ainsi toute l'épaisseur voulue d'isolant peut être employée, sans que cela constitue
une gène pour le montage. L'isolant pouvant être collé au parement, on est certain
de son efficacité, alors qu'au contraire, dans l'art antérieur, de l'air pouvait passer
entre l'isolant et le parement ce qui rendait parfois l'isolant inefficace.
1. Patte de fixation au gros oeuvre d'une habitation, notamment à la charpente de
la toiture, de panneaux de construction particulièrement destinés à l'habillage de
combles, caractérisée en ce qu'elle est constituée par une plaque métallique plane,
évidée en forme de Y pour l'emboitement sur des profilés, avec une ligne d'affaiblissement
de la raideur disposée transversalement dans la partie basse et une découpe intérieure
naissant et aboutissant sur la ligne d'affaiblissement, pratiquée au-dessus de ladite
ligne et délimitant une languette à l'intérieur de la surface de la plaque.
2. Patte selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'évidement conférant une
forme générale en Y est double, avec des profils du bord de l'évidement dégradés en
escalier.
3. Patte selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'évidement est d'abord
large, puis plus étroit, permettant le logement dans l'un ou l'autre sens, d'une profilé
à section ou à enveloppe de section rectangulaire.
4. Patte selon la revendication 3, caractérisée en ce que son extrémité supérieure
possède un bord roulé dans lequel s'engage une broche de verrouillage qui ferme l'évidement.
5. Patte selon la revendication 3, caractérisée en ce que la broche est munie d'ergots
anti-retour.
6. Patte selon la revendication 2, caractérisée en ce que les bords de l'évidement
comportent des fentes transversales pour permettre l'engagement sur les ailes d'un
profilé.
7. Patte selon la revendication 6, caractérisée en ce que la profondeur et la taille
de l'évidement sont telles qu'elle s'emboite sur un profilé à ailes aussi bien par
le dessus que par le dessous.
8. Patte selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce
qu'elle est percée de trous permettant sa fixation par clouage, lesdits trous étant
répartis à plusieurs niveaux.
9. Patte selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce
que la ligne d'affaiblissement est obtenue au moins par une diminution de la largeur
de la plaque à cet endroit.
10. Patte selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce
que la ligne d'affaiblissement est matérialisée par deux trous affaiblissant la raideur
de la plaque à cet endroit, lesdits deux trous étant placés aux extrémités de la découpe
intérieure.
11. Patte selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce
que l'extrémité basse de la patte située en-dessous de la ligne d'affaiblissement
de la raideur est de dimensions au plus égales à celles de l'évidement situé en partie
supérieure.
12. Système de fixation de panneaux de construction au gros oeuvre d'une construction,
notamment à la charpente en vue de l'habillage de combles, caractérisé en ce qu'il
comporte :
- une première série de pattés formées d'une plaque métallique évidée en forme de
Y, avec une ligne d'affaiblissement de 'la raidéur disposée transversalement dans
la partie basse et une découpe intérieure naissant et aboutissant sur la ligne d'affaiblissement,
pratiquée au-dessus de ladite ligne et délimitant une languette à l'intérieur de la
surface de la plaque,
- des profilés engagés dans les évidements des pattes de cette première série,
- une seconde série des mêmes pattes engagées sur les profilés en sens inverse des
pattes de la première série, et fixées sur le gros oeuvre, notamment la charpente,
les extrémités basses et les languettes des pattes de la première série étant repliées
à 90° autour de la ligne d'affaiblissement, les extrémités basses d'un côté du plan
général de la patte, les languettes de l'autre côté.