[0001] La présente invention se rapporte au tronçonnage de billes de bois, ou analogues
et concerne plus précisément un équipement permettant d'effectuer une telle opération.
[0002] Les équipements du type considéré, destinés principalement au grand public, sont
essentiellement constitués d'un chevalet pour le support de la bille en position voulue
et pourvu de moyens pour la fixation de la tronçonneuse assurant sa mobilité dans
le plan de coupe choisi à l'extrémité du chevalet afin de pouvoir débiter la bille
en bûches de longueur désirée.
[0003] On rappelle que les tronçonneuses habituellement utilisées à cet effet sont des dispositifs
autonomes portables à organe de coupe motorisé , généralement une scie à chaîne montée
en boucle fermée sur un guide-lame dont une extrémité est libre et l'autre extrémité
est engagée dans le carter contenant le moteur. Le carter est également pourvu de
deux poignées pour la manoeuvre de l'ensemble.
[0004] On sait que les équipements connus du genre précité représentent un grand progrès
dans le domaine du tronçonnage, tant sur le plan de la facilité de l'opération que
sur celui de la sécurité de l'opérateur, notamment eu égard aux tronçonneuses du type
évoqué ci--avant qui sont des appareils relativement pesants et particulièrement dangereux,
devant être manipulés avec précaution.
[0005] A cet égard, on peut souligner notamment qu'ils procurent un travail de découpe à
hauteur d'homme, assurent une grande régularité des tâches répétitives de tronçonnage
et permettent d'effectuer ces tâches en solitaire sans avoir à déposer puis à reprendre
l'outil de coupe après chaque avancée de la bille sur le chevalet.
[0006] Toutefois, les équipements actuellement connus présentent, de par leur conception,
des inconvénients.
[0007] En effet, comme le décrivent, par-exemple, les brevets français n° 2 440 818 (LACOUR),
1 499 608 (PATRY) ou 1 384 843 (TROMECA) la tronçonneuse est montée pivotante autour
d'un axe fixe au niveau du carter moteur de sorte que l'opération de découpe s'effectue
en faisant basculer l'outil dans le plan de coupe. Cette façon de faire, peu usuelle
pour les tronçonneuses, nécessite de la part de l'opérateur, un apprentissage spécial
d'autant que la-manoeuvre de l'outil doit se faire dans le sens opposé à celui de
sa pénétration dans la pièce à débiter.
[0008] Il faut noter, de plus, des inconvénients d'ordre économique, car pour éviter qu'au
cours de la coupe la partie avant du carter vienne en butée contre la bille de bois,
on est amené, soit de choisir des billes de diamètre relativement faible, soit d'éloigner
l'axe d'articulation.
[0009] Le résultat reste cependant le même dans les deux cas, puisque la longueur utile
de coupe de la scie ne peut être entièrement utilisée et l'on est donc obligé de mettre
en oeuvre une tronçonneuse sur- dimensionnée par rapport à la taille des billes à
tronçonner.
[0010] La présente invention a pour but de permettre le tronçonnage des billes dans des
conditions de sécurité et avec une facilité au moins égales à celles réalisées avec
les équipements connus tout en évitant les inconvénients présentés par ces derniers.
[0011] A cet effet, l'invention a pour objet un équipement pour le tronçonnage de billes
de bois ou analogues, destiné à recevoir une tronçonneuse à organe de coupe motorisé
par moteur incorporé et constitué par un chevalet porte-bille pourvu à l'une de ses
extrémités de moyens pour la fixation de la tronçonneuse assurant sa mobilité dans
le plan de coupe, équipement caractérisé en ce que lesdits moyens sont constitués
par une colonne de guidage et par un chariot mobile en translation verticale, monté
sur la colonne et comportant des éléments d'assemblage avec le carter moteur de la
tronçonneuse.
[0012] Selon une variante, les éléments d'assemblages permettent de solidariser le chariot
mobile à la tronçonneuse, cette dernière étant placée à l'horizontale.
[0013] Conformément à une réalisation préférée, le chariot mobile est monté sur roulettes
se déplaçant le long de la colonne de guidage.
[0014] Selon une variante, cette colonne de guidage est un profilé en "H" dont les faces
de l'âme servent de surface de roulement.
[0015] Selon une autre variante, la colonne de guidage est constituée d'un montant tubulaire
muni à son extrémité supérieure ouverte d'une poulie pour le support d'un contre-poids
coulissant à l'intérieur du montant et relié au chariot mobile.
[0016] Conformément à une disposition avantageuse, le chariot mobile est pourvu d'un moyen
de verrouillage, par-exemple un crochet, pouvant s'accrocher sur l'extrémité supérieure
de la colonne de guidage de façon à assurer le maintien de la tronçonneuse en position
d'attente.
[0017] Selon une autre variante préférée, le chevalet comporte un moyen pour le serrage
de la bille à tronçonner contre le chevalet, ledit moyen s'adaptant au format de la
bille et étant muni d'un organe de commande manoeuvrable au pied.
[0018] Avantageusement, ledit moyen de serrage est constitué par une pince formée d'éléments
reliés bout à bout et articulés entre eux à la manière des phalanges d'un doigt, et
assistée d'un ressort de rappel.
[0019] Comme on l'aura compris, l'invention consiste donc dans un équipement intégré, dont
les éléments constitutifs sont réunis les uns aux autres de manière à former un tout
matériel et fonctionnel.
[0020] La combinaison ainsi réalisée se traduit par la présence à une extrémité du chevalet
et faisant corps avec lui, d'une structure porteuse de la tronçonneuse et permettant
son déplacement vertical de bas en haut et inversement, en-lui servant de_guide.
[0021] De cette façon, le rôle de l'opérateur se limite à ralentir la descente de l'outil
de coupe soumis à son propre poids, jusqu'au contact de la bille, à effectuer l'opération
de sciage d'un tronçon, puis à remonter l'outil à une position d'attente à l'extrémité
supérieure de la structure de support. L'opérateur avance alors la bille d'une distance
égale à la longueur de tronçon voulue et recommence le cycle opératoire élémentaire
indiqué ci-avant.
[0022] L'un des résultats spécifiques de l'invention réside dans le fait que le contrôle
de l'outil de coupe ne s'effectue plus que dans une seule direction de l'espace, à
savoir la direction verticale. Une telle possibilité permet notamment des coupes répétitives
bien régulières selon des sections droites de la bille.
[0023] L'équipement proposé permet donc de réduire au strict minimum les interventions de
l'opérateur sur la tronçonneuse, ce qui est de nature à limiter les risques de blessures
et à retarder, voire à supprimer, l'apparition de fatigue, même dans le cas d'un outil
pesant et peu maniable, comme les tronçonneuses habituelles.
[0024] Précisément, on aura compris que l'équipement selon l'invention se trouve parfaitement
approprié à l'emploi d'une tronçonneuse à chaîne motorisée à moteur incorporé dont
il permet de tirer un profit maximum.
[0025] En particulier, le déplacement de la tronçonneuse en translation verticale permet
de garder celle-ci en position horizontale pour effectuer la coupe.
[0026] Il en résulte que les inconvénients liés à la présence du carter-moteur et qui apparaissent
comme on l'a vu, lorsque la tronçonneuse est montée basculante (art antérieur) ne
sont plus à crain- dre, de sorte que toute la course active de la chaîne scieuse peut
être utilisée.
[0027] Il est possible par conséquent de mettre en oeuvre une tronçonneuse parfaitement
dimensionnée par rapport au format des billes de taille maximum que l'on souhaite
débiter.
[0028] En plus de cet avantage d'ordre économique, il faut souligner le fait que le déplacement
en translation de la tronçonneuse, imposé par l'équipement selon l'invention s'écarte
très peu de la manoeuvre naturelle de la tronçonneuse lorsque celle-ci est employée
seule, de sorte que l'opérateur, même habitué au travail traditionnel de débitage
de billes à la tronçonneuse, n'éprouvera aucune difficulté pour s'adapter au mode
d'emploi propre à l'équipement selon l'invention.
[0029] Cette dernière sera bien comprise et d'autres aspects et avantages apparaîtront clairement
au vu de la description qui suit donnée à titre d'exemple et en référence aux planches
de dessin annexées, sur-lesquelles:
- la figure 1 est une vue d'ensemble en perspective de l'équipement de tronçonnage,
- la figure 2 est une vue de profil de l'équipement,
- la figure 3 est une vue partielle agrandie montrant,de face le chariot porte-tronçonneuse
monté mobile sur une colonne profilée en "H", telle que représentée sur la figure
1,
- la figure 4 est une vue de dessus correspondant à la figure 3,
- la figure 5 est une vue partielle agrandie montrant de côté le chariot porte-tronçonneuse
monté mobile sur une colonne tubulaire,
- la figure 6 est une vue de dessus correspondant à la figure 5,
- la figure 7 est une vue partielle de profil montrant le chevalet équipé d'une pince
articulée pour le serrage des pièces à tronçonner.
[0030] L'équipement complet représenté sur les figures 1 et 2 est composé d'un chevalet
1 et d'une structure 3 pour le support et le guidage d'une tronçonneuse 2.
[0031] Pour la suite, on considèrera,de façon non limitative, que la tronçonneuse est du
type à chaîne motorisée à moteur incorporé.
[0032] Cette dernière, étant d'un type courant du commerce, n'a pas été représentée sur
la figure 1 pour des raisons évidentes de clarté.
[0033] La représentation schématique qui en est faite sur la figure 2 (ainsi que sur les
figures 4 et 6) montre l'organe de coupe constitué par une scie à chaîne 50 montée
en boucle fermée autour d'un guide lame 51 dont une extrémité est engagée dans le
carter 52.
[0034] Ce dernier contient le moteur thermique d'actionnement de la chaîne 50 ainsi que
le réservoir de carburant.
[0035] Il présente en autre, extérieurement une poignée d'extrémité 53 et une poignée latérale
54 visible sur la figure 4.
[0036] On va maintenant décrire en détail les éléments constitutifs propres de l'équipement
selon l'invention, à savoir le chevalet 1 et la structure porte-tronçonneuse 3.
[0037] Le chevalet assure conjointement la stabilité au sol de l'équipement, le positionnement
et le support de la bille à tronçonner, représentée en 4, et une garde au sol suffisante
de celle-ci, compatible avec des conditions normales de travail,: en position debout.
[0038] A cet effet, le chevalet est composéd'un berceau 5 formant un dièdre ouvert vers
le haut, dans lequel repose la bille 4, et d'un trépied 6 sur lequel est monté le
berceau.
[0039] Ce dernier est formé, d'une part, par un cadre 7 disposé obliquement et présentant
un côté supérieur 8, un côté inférieur 9, tous deux horizontaux, et deux côtés latéraux
inclinés 10 et 10',et, d'autre part, par des éléments verticaux 11 montés sur les
côtés latéraux du cadre 7 et servant de butées coopérant avec les côtés latéraux pour
maintenir la bille 4 lorsque celle-ci est mise en place sur le cadre 7.
[0040] Comme on le voit, une barre supplémentaire 12, également porteuse d'un élément vertical
11, est prévue à l'intérieur du cadre, parallèlement aux côtés latéraux, au voisinage
du côté proche de la structure de support 3.
[0041] Une telle disposition permet de stabiliser les billes initialement courtes, ou raccourcies
au cours de l'opération de tronçonnage.
[0042] Le trépied 6 présente un pied 13 de grande longueur fixé sur la partie centrale du
côté supérieur 8 du cadre; et deux pieds 14 et 15 fixés aux extrémités du côté Inférieur
9.
[0043] La rigidité du chevalet est assurée par une entretoise 16 reliant le pied 13 au côté
inférieur 9 du cadre. L'ensemble du chevalet est réalisé par soudage de profilés tubulaires
carrés du commerce.
[0044] La structure 3 assure à la fois, le guidage vertical de la tronçonneuse au cours
du travail, et de son maintien en position d'attente.
[0045] Cette structure est composée d'une colonne 17 disposée au voisinage d'une extrémité
du chevalet et d'un chariot porte-tronçonneuse 18 monté mobile sur la colonne 17.
[0046] Comme on le voit, la structure 3 et le chevalet 1 forme un ensemble monobloc, l'élément
commun étant la colonne 17, dont la partie inférieure forme le pied 15 du chevalet.
A cet effet, le côté inférieur 9 du cadre présente une partie terminale 19 se prolongeant
légèrement au-delà de la limite du cadre 7 et fixée à son extrémité sur la colonne
17, laquelle forme ainsi à la fois un pied du trépied et le support-guide du chariot
mobile 18.
[0047] On va maintenant décrire plus en détail la structure 3 en se référant également aux
figures 3 et 4.
[0048] Comme pn le voit, la colonne 17 est un profilé en "H", le long duquel se déplace
le chariot porte-tronçonneuse 18. Ce dernier présente deux joues 20 et 21 disposées
parallèlement aux membrures du profilé et reliées entre-elles à distance par quatre
entretoises 22. Chaque entretoise constitue un axe de rotation portant une roulette
23 placée au contact de l'âme 24 du profilé. Le chariot ainsi réalisé comporte donc
quatre reulettes 23 disposées par paires en regard l'une de l'autre par rapport à
l'âme 24. Ces roulettes se déplacent dans les deux gorges formées par le profilé en
"H", dont les faces de l'âme servent de surface de roulement et dont les membrures
jouent le rôle de glissières de guidage.
[0049] Par ailleurs, la joue 20 du chariot est munie d'une portée 26 pour la fixation de
la tronçonneuse 2 à l'horizontale par boulonnage sur le côté du carter moteur 52 de
celle-ci. La plaque 26 est rapportée sur la joue 20 par l'intermédiaire d'une cale
d'écartement 25.
[0050] L'autre joue, référencée 21, est poutvue d'une chappe 27 sur laquelle s'articule
un cliquet de verrouillage 28 orienté verticalement. L'extrémité supérieure du cliquet
forme un crochet recourbé vers l'intérieur et dépassant légèrement des limites du
chariot de manière à ppuvoir prendre appui sur l'extrémité de la colonne 17 lorsque
le chariot est en position haute. On assure de cette façon, le verrouillage du système
lors des phases d'attente. Le déblocage s'effectue simplement à la main en écartant
le cliquet vers l'extérieur.
[0051] Comme on le voit sur la figure 3, il peut être prévu, à l'extrémité supérieure de
l'âme 24, un cran de sécurité 29 dans lequel vient s'engager le cliquet de verrouillage
28. Bien entendu, ce cran n'est pas indispensable. Il se justifie, le cas échéant,
lorsque le cliquet est centré sur la joue 21. Si on le décale légèrement, il peut
alors s'accrocher, avec une égale sécurité, directement à l'extrémité de la membrure.
[0052] L'équipement qui vient d'être décrit est plus spécialement conçu pour les tronçonneuses
petites et moyennes.
[0053] Dans le cas des tronçonneuses plus lourdes, il est avantageux d'opter pour la variante
de réalisation montrée sur les figures 5 et 6 et qui met en oeuvre un contre-poids
équilibrant le poids de l'équipage mobile composé du chariot et de la tronçonneuse.
[0054] Dans cette variante, le profilé en "H" a été remplacé par un montant tubulaire 30
de section droite rectangulaire.
[0055] Le chariot porte-tronçonneuse, ici référencé 31, est entièrement enveloppant et son
gabarit a été déterminé pour pouvoir s'engager autour du montant tubulaire 30. Il
présente d'autre part, une plaque horizontale 32 conformée en "T", sur laquelle vient
se fixer une tronçonneuse 2' de forte taille. Par ailleurs, le chariot 31 présente
une entretoise supplémentaire 33 dont le rôle est précisé par la suite.
[0056] Comme on le voit, une masse 34 est suspendue à l'intérieur du montant tùbulaire,
servant de contre poids à l'équipage mobile. A cet effet, le contre-poids 34 est relié,
par un cable 35, à l'entretoise 33 du chariot au moyen d'une poulie à gorge 36 prévue,
à cet effet, à l'extrémité supérieure ouverte du montant 30.
[0057] Ce contre-poids peut avantageusement être constitué de plaquettes de fonte empilées
et amovibles, dont le nombre variable est déterminé dans chaque cas, en fonction-du
poids de la tronçonneuse 2' choisie.
[0058] On comprend que, dans ces conditions, l'opérateur ne fournit que l'effort nécessaire
pour vaincre les frottements du chariot 31 sur le montant 30.
[0059] Le choix d'un montant tubulaire 30 à section droite rectan-1 gulaire, sans être indispensable,
est néanmoins avantageux, car d'une part, les grandes parois latérales coopèrent avec
les joues du chariot pour assurer ainsi le blocage de ce dernier en rotation autour
du montant et, d'autre part, les petites parois latérales offrent aux roulettes 23
du chariot des surfaces de roulement bien planes.
[0060] On aura sans doute déjà compris que, dans cette variante, le cliquet de verrouillage
peut être supprimé puisque, si la condition d'équilibre est remplie par le contre-poids
34, l'équipage mobile demeure fixe quelque soit sa position en hauteur sur le montant.
[0061] Conformément à l'invention, il est très avantageusement prévu sur le chevalet, des
moyens de serrage de la bille à commande au pied et adaptant la prise au format de
la bille pour assurer une parfaite immobilisation de cette dernière lors du sciage.
Une forme de réalisation de ces moyens est visible sur la figure 1.
[0062] Il s'agit, dans cet exemple, d'une simple chaîne métallique à maillons 37.
[0063] Une extrémité de la chaîne est fixée sur le chevalet à un niveau inférieur à celui
de la bille 4 et à l'opposé de l'opérateur par rapport à cette dernière.
[0064] L'autre extrémité est pourvue d'un organe de commande du serrage, constitué d'un
étrier 38 pouvant accueillir le pied de l'opérateur.
[0065] La partie centrale de la chaîne encercle, comme on le voit, le dessus de la bille
et le serrage de celle-ci sur le chevalet est assuré par simple pression du pied de
l'opérateur dans l'étrier. L'opérateur conserve ainsi ses mains disponibles pour la
manoeuvre de la tronçonneuse.
[0066] Une forme de réalisation préférée du moyen de serrage est représentée sur la figure
7, et consiste en une pince 40, (volontairement grossie), formée d'une succession
d'éléments tubulaires 41 mis bout à bout et articulés entre eux à la manière des phalanges
d'un doigt.
[0067] Cette pince est fixée à l'une de ces extrémités sur une pièce rapportée 42 reliant
le côté 10' à la barre 12 (figure 1) au voisinage des montants 11.
[0068] L'autre extrémité, laissée libre, est pourvue d'une griffe 43 et se trouve reliée,
par un câble 44 traversant tous les éléments 41, à une pédale 45 présentant à cet
effet un anneau de fixation 46.
[0069] La pédale 45, actionnable à une extrémité par le pied de l'opérateur, a son autre
extrémité en prise dans une chappe d'articu
- lation 47 fixée à la base du pied 13 du chevalet.
[0070] La manoeuvre de la pédale vers le bas permet à la pince 40 de venir emprisonner la
bille 4, comme le montre la figure, avec une prise variable qui s'adapte au format
de la bille.
[0071] Un tendeur élastique 48, ou tout autre moyen approprié, est prévu le long de la pince
40 sur son côté extérieur. Ce tendeur fait office de ressort de rappel assurant automatiquement
l'ouverture de la pince lorsque la pédale de commande n'est plus sollicitée.
[0072] Des butées d'arrêts 49 sont également prévues sur les éléments 41 et qui coopèrent
avec ces derniers au niveau de chaque point d'articulation de la pince pour bloquer
son mouvement d'ouverture lorsque tous les éléments se trouvent alignés.
[0073] Ainsi qu'on l' aura observé, l'équipement selon l'invention, est avantageusement
constitué d'une ossature métallique composée de profilés ou de tubes que l'on trouve
aisément dans le commerce et assemblés entre-eux par soudure. On réalise ainsi un
ensemble à faible coût, alliant solidité et légèreté.
[0074] Parmi les nombreux avantages, procurés par l'équipement selon l'invention, autres
que ceux déjà indiqués, on peut citer notamment:
- sa capacité à recevoir tous les types de tronçonneuses,
- des conditions de travail confortables avec un minimum de mouvements et d'efforts
de la part de l'opérateur en lui évitant tout déplacement et contorsions inutiles,
- une plus granoe productivité, alliée à une sécurité accrue et à une parfaite régularité
de l'opération de débitage,
- un meilleur contrôle du travail de coupe et une qualité constante de ce dernier,
- la possibilité d'effectuer ce.travail en solitaire.
[0075] De façon générale, on peut dire que l'on retrouve, grâce à l'invention, tous les
attraits d'un équipement intégré dans le cas de travaux manuels fastidieux, répétitifs
et dangereux.
[0076] De plus, l'équipement peut être d'une grande rusticité puisque les travaux à effectuer
ne sont pas soumis à des exigences particulières de précision.
[0077] En outre, il est clair que l'équipement proposé représente un préalable tout à fait
adapté en vue d'une éventuelle automaticité de l'opération de tronçonnage des billes.
[0078] Il va,de soi que l'invention ne saurait se limiter aux exemples décrits mais s'étend
à de multiples variantes ou équivalents dans la mesure où sont respectées les caractéristiques
contenues dans les revendications annexées.
[0079] Ainsi, le chevalet peut présenter trois pieds ou plus.
[0080] Si l'un des pieds doit faire partie de la structure 3 de support et de guidage de
la tronçonneuse, il importe seulement que ledit pied soit décalé en dehors des limites
du chevalet à l'une de ses extrémités. Le décalage peut bien entendu avoir lieu à
droite ou à gauche du chevalet,selon que l'on destine l'équipement à un opérateur
droitier ou gaucher respectivement.
[0081] De même, il est tout à fait possible de concevoir le chevalet selon une structure
téléscopique, en réalisant par-exemple les côtés supérieur 8 et inférieur 9 en deux
branches coulissant l'une dans l'autre.
[0082] Cette disposition présente l'avantage de pouvoir réduire momentanément l'encombrement
de l'équipement et le rendre ainsi plus aisément transportable.
[0083] Ce but peut bien entendu être atteint par d'autres dispositions équivalentes, par-exemple
au moyen d'un cadre en deux parties repliables articulées sur des charnières et solidarisées
par boulonnage.
[0084] De même encore, il est avantageux de prévoir sur le chevalet un tablier 39, placé
entre le pied 13 et la base de la colonne support, et destiné à protéger le pied de
l'opérateur contre la chute de tronçons découpés en renforçant, de surcroît, la solidité
de l'ensemble.
[0085] Par ailleurs, on peut prévoir à l'extrémité supérieure de la colonne de guidage,
une butée de sécurité pour empêcher que, suite à une erreur de manoeuvre, l'équipage
mobile ne s'échappe vers le haut.
[0086] Toutefois, on prévoira avantageusement à cet égard, une.butée escamotable permettant,
lorsqu'on le souhaite, de dégager aisément le chariot de son support de manière à
facilitér son assemblage avec la tronçonneuse ou à éviter le démontage de celle-ci,
lorsqu'on désire s'en servir pour exééuter d'autres travaux.
[0087] De même, et plus particulièrement dans le cas de la variante à montant tubulaire,
le chariot roulant peut être remplacé par un chariot coulissant, pour lequel il sera
prévu un simple jeu fonctionnel avec le montant guide.
[0088] De même encore, on peut, si on le désire, en plus du mouvement de translation verticale
de la tronçonneuse, prévoir une possibilité de basculement de celle-ci dans le plan
de coupe, comme le propose l'état cennu de la technique évoqué au début.
[0089] A cet effet, il suffit de remplacer la plaque de fixation par boulonnage 26 par un
axe d'articulation horizontal perpendiculaire à la joue 20 du chariot-porteur.
[0090] La tronçonneuse peut alors être suspendue à cet axe, comme le décrit le brevet français
n° 2 440 818 (LACOUR) déjà cité, à l'aide par-exemple d'un manchon pivotant et pourvu
d'une pièce d'ancrage fixée sur le dessus du carter moteur 52.
[0091] Par ailleurs, il doit être compris que l'invention ne se limite pas au tronçonnage
de billes pour en faire des bûches de chauffage, mais que son domaine d'utilisation
s'étend à des opérations de débitage de pièces autres, tels que planches, chevrons,
poutres, etc... ainsi que de pièces en tout autre matériau que le bois, susceptible
de pouvoir être scié.
1) Equipement pour le tronçonnage de billes de bois (4), ou analogues, destiné à recevoir
une tronçonneuse (2) à organe de coupe (50) motorisé par moteur incorporé placé dans
un carter (52) et constitué par un chevalet porte-bille (1) pourvu à l'une de ses
extrémités d'une structure (3) pour la fixation de la tronçonneuse (2) assurant sa
mobilité dans le plan de coupe, équipement caractérisé en ce que la structure (3)
est constituée par une colonne de guidage (17, 30) et par un chariot mobile (18, 31)
en translation verticale, monté sur la colonne de guidage (17, 30) et comportant des
moyens d'assemblage avec le carter-moteur (52) de la tronçonneuse.
2) Equipement selon la revendication 1 caractérisé en ce que le chariot mobile (18,
31) est pourvu de roulettes (23) se déplaçant le long et en contact avec la colonne
de guidage (17, 30).
3) Equipement selon la revendication 2 caractérisé en ce que la colonne de guidage
est un profilé en "H" (17) dont les faces de l'âme (24) servent de surface de roulement
au chariot mobile (18).
4) Equipement selon les revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que la colonne de
guidage est un montant tubulaire (30) muni à son extrémité supérieure ouverte d'une
poulie (36) pour le support d'un contre poids (34) coulissant à l'intérieur du montant
(30) et relié au chariot mobile (18, 31).
5) Equipement selon les revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que le chariot mobile
(18, 31) comporte un moyen de verrouillage (28) pouvant s'accrocher à l'extrémité
supérieure de la colonne (17, 30) de façon à assurer le maintien de la tronçonneuse
(2) en position d'attente.
6) Equipement selon la revendication 1 caractérisé en ce que la partie inférieure
(15) de la colonne de guidage (17, 30) constitue un pied du chevalet (1), ledit pied
(15) étant décalé au-delà de l'extrémité du berceau (5) destiné à recevoir la bille
(4) à tronçonner.
7) Equipement selon la revendioation 1 caractérisé en ce que les moyens d'assemblage
du chariot mobile (18, 31) avec le carter moteur (52) de la tronçonneuse sont des
moyens de solidarisation (26) permettant la fixation de la tronçonneuse (2) selon
une disposition horizontale de son organe de coupe (50).
8) Equipement selon la revendication 1 caractérisé en ce que les moyens d'assemblage
du chariot mobile (18, 31) avec le carter moteur (52) de la tronçonneuse sont des
moyens d'articulation permettant la mobilité de la tronçonneuse (2) par pivotement
dans le plan de coupe autour d'un axe horizontal.-
9) Equipement selon la revendication 1 caractérisé en ce que le chevalet (1) comporte
un moyen (37, 40) pour immobiliser la bille (4) par serrage temporaire contre le chevalet,
ledit moyen de serrage (37, 40) adaptant sa prise au format de la bille et étant muni
d'un organe de manoeuvre (38, 45) manoeuvrable au pied.
10) Equipement selon la revendication 9 caractérisé en ce que ledit moyen de serrage
est un organe (40) formant pince, constitué par une succession d'éléments (41) reliés
bout à bout et articulés entre eux à la manière des phalanges d'un doigt, ledit organe
étant assisté d'un ressort de rappel (48) assurant son ouverture automatique.
11) Equipement selon la revendication 1 caractérisé en ce que le chevalet (1) présente
un berceau (5) de réception de la bille (4) constitué par un cadre incliné (7) pourvu
de butées verticales (11) pour la retenue de la bille, et en ce que l'emplacement
desdites butées est déterminé de manière que leur surface d'appui pour la bille soit
légèremeat décalée latéralement par rapport à la paroi frontale (55) du carter moteur
(52) de la tronçonneuse lorsque celle-ci est montée sur le chariot mobile (18, 31)
et présente son organe de coupe (50) orienté horizontalement.