[0001] La présente invention a pour objet un système de transmission sélectif d'informations
routières. Ce système a pour but de communiquer aux occupants de véhicules routiers
des messages d'urgence et/ou d'informations routières spécifiques d'une portion de
route et/ou d'un sens de circulation.
[0002] Ce système permet par exemple de donner soit des informations concernant tous les
véhicules circulant sur un même itinéraire et/ou dans une même direction, soit des
informations concernant tous les véhicules abordant le voisinage d'une agglomération
ou d'un carrefour, ces informations pouvant indiquer la présence d'un embouteillage,
d'un accident, d'une déviation etc.., soit des informations concernant les transporteurs
routiers telles que des informations sur les barrières de dégel, etc...
[0003] Actuellement, les différents systèmes de transmission d'informations routières connus
reposent essentiellement sur la sélection des véhicules destinataires par la sélection
d'un émetteur émettant lesdites informations. Parmi ces systèmes, certains permettent
de sélectionner un sens de circulation au moyen de systèmes dits de "bord de route".
De tels systèmes de "bord de route" ont été décrits dans les brevets français n° 2
203 120, 2 207 279 et 2 222 710.
[0004] Dans tous les systèmes connus, la zone ou cellule de réception est définie par la
couverture radio-électrique de l'émetteur associé, et ce même si la portée dudit émetteur
peut être modulée par des brouillages volontaires provoqués par des émetteurs environnants.
Ce dernier système a été décrit dans une publication intitulée : "A proposed road
traffic information service" décrite dans Reprinted from E.B.U. Review-Technical n°
166 (december 1977).
[0005] Ces systèmes présentent un certain nombre d'inconvénients liés essentiellement à
leur exploitation. En particulier, ces systèmes ne présentent aucune souplesse d'emploi
et nécessitent, pour être mis en exploitation, que l'infrastructure ait été totalement
mise en place sur tout le territoire considéré ou tout au moins dans une région donnée
; ceci est lié au fait que la zone ou cellule de réception est définie par la couverture
radio-électrique de l'émetteur associé, la position géographique de ce dernier déterminant
ladite zone.
[0006] L'invention a justement pour objet un système de transmission sélectif d'informations
routières permettant de remédier à ces inconvénients. En particulier, avec le système
de l'invention, il n'est pas nécessaire d'attendre la mise en place de toute l'infrastructure
de celui-ci pour débuter la phase opérationnelle.
[0007] De façon plus précise, l'invention a pour objet un système de transmission sélectif
d'informations routières comprenant :
- un premier ensemble d'émetteurs définissant, sur un territoire donné, des cellules
d'informations routières, chaque émetteur de ce premier ensemble étant apte à émettre,
sur une fréquence unique commune à tous les émetteurs de ce premier ensemble, un signal
alphanumérique codé de localisation permettant d'identifier, l'une desdites cellules,
l'itinéraire et/ou le sens de circulation suivie par des véhicules susceptibles de
se déplacer dans au moins une desdites cellules ; et
- un deuxième ensemble d'émetteurs aptes à émettre, chacun, des messages d'informations
routières à destination desdits véhicules, ces messages étant précédés d'un préambule
alphanumérique codé analogue audit signal codé de localisation permettant d'identifier
au moins une desdites cellules, l'itinéraire et/ou le sens de circulation suivis par
lesdits véhicules dans au moins une desdites cellules ; et
- un récepteur àe bord en veille permanente monté sur chacun desdits véhicules.
[0008] Ces récepteurs de bord sont constitués d'un premier sous-ensemble de réception apte
à recevoir les . signaux codés de localisation, des moyens permettant le traitement
et la mise en mémoire desdits signaux codés de localisation, un deuxième sous-ensemble
de réception apte à recevoir les messages d'informations routières et les préambules
codés associés, des moyens permettant le traitement desdits préambules et des moyens
permettant l'identification des messages d'informations destinés à chacun desdits
véhicules par comparaison desdits préambules au dernier signal codé de localisation
conservé en mémoire tant que lesdits véhicules sont susceptibles de se déplacer dans
au moins une desdites cellules, suivant au moins un itinéraire et/ou au moins un sens
de circulation donnés.
[0009] L'utilisation d'un préambule codé précédant les messages d'informations routières
confère au système de transmission de l'invention une grande souplesse d'emploi. En
particulier, on peut signaler l'intérêt de ce système pour les services d'exploitation
de modifier à volonté ledit système en jouant uniquement sur ledit préambule, ce qui
permet une grande sélectivité dans les messages d'informations routières. On peut,
par exemple, discriminer une catégorie de véhicule (transporteurs routiers), de même
que la langue parlée par le conducteur, ce qui permet la création d'un système international.
[0010] Il est à noter que certains systèmes connus jusqu'à ce jour utilisaient des préambules
ou codes précédant les messages d'informations routières, mais ces codes concernaient
des codes de début de messages ou des codes d'urgence. Ces codes, contrairement à
ceux de l'invention, ne permettaient pas de faire une sélection parmi les messages
d'informations routières émis, ces derniers étant reçus par tous les véhicules sans
distinction possible entre eux. De tels systèmes ont été décrits par exemple dans
un brevet français n° 2 227 690 intitulé "Dispositif de transmission de données".
[0011] Il est, de plus, à noter qu'un système voisin de celui de l'invention à été décrit
dans un brevet allemand n° 2 0.61.876. Ce système comprend un ou des émetteurs d'informations
routières ainsi que des régions de circulation dont les limites sont définies, soit
par des panneaux indiquant un code à afficher sur le récepteur de bord, soit par des
balises de localisation dont la fréquence d'émission télécommande le réglage du décodeur
du récepteur de bord.
[0012] Par rapport à cette dernière solution,' qui peut sembler très proche de celle utilisée
dans l'invention, la différence majeure est liée à la nature des signaux transmis,
ces signaux étant des signaux alphanumériques codés, dans le système de l'invention,
et des fréquences, dans le système décrit dans le brevet allemand. La nature de ces
signaux conduit le système allemand à une sélectivité beaucoup plus modeste des cellules
d'informations. En effet, à chacune des cellules d'informations correspond une fréquence
pour les balises de localisation.
[0013] Dans un tel système, deux questions majeures se posent : le nombre de fréquences
du spectre très haute fréquence que l'on peut espérer réserver sur le plan national
pour un usage limité sur le plan local, et le nombre de canaux de réception que l'on
peut espérer installer dans les récepteurs de localisation des véhicules. En ce qui
concerne le nombre de canaux de réception que l'on peut espérer installer dans le
récepteur de localisation sans affecter d'une manière définitive son encombrement
et son prix de revient, est un nombre compris entre quelques unités et quelques dizaines
d'unités. En conséquence, le nombre maximum possible de cellules est de l'ordre de
10 à 20. Il est bien évident que ce nombre de cellules est nettement insuffisant eu
égard au but recherché dans le système de l'invention.
[0014] Par ailleurs, le réseau d'informations défini dans le brevet allemand, est figé dès
que toutes les fréquences de localisation prévues ont été utilisées.
[0015] Dans le système de l'invention, tous les émetteurs de localisation, c'est-à-dire
du premier ensemble d'émetteurs, travaillent sur une même fréquence ; l'information
est fournie par un signal alphanumérique codé dont le nombre de caractères n'est pas
limité par la conception du système.
[0016] Enfin, avec le système de l'invention on peut atteindre simultanément des véhicules
circulant, soit dans tout ou partie d'une ou plusieurs cellules d'informations, soit
pour un ou plusieurs itinéraires suivis par les véhicules, suivant un des deux sens
de circulation ou les deux. Tout ceci n'est pas envisageable avec le système décrit
dans le brevet allemand.
[0017] Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, chaque émetteur du premier ensemble,
appelé émetteur de localisation, correspondant à une cellule donnée, est placé sur
une portion de route traversant les limites de cette cellule et à proximité de ces
limites de façon à matérialiser ladite cellule, ainsi que sur les portions de routes
traversant un carrefour situé dans ladite cellule.
[0018] La matérialisation physique des cellules d'informations routières permet une localisation
des véhicules se trouvant en difficulté, comme par exemple des véhicules accidentés.
Il est à noter que les systèmes de transmission d'informations routières, connus jusqu'à
ce jour, n'envisageaient pas cette localisation de tels véhicules.
[0019] Cette localisation des véhicules accidentés est liée au fait que, selon l'invention,
le système de transmission comprend, de plus, des émetteurs de détresse montés sur
les véhicules, un émetteur de détresse par véhicule, susceptibles d'émettre des messages
de détresse alphanumériques codés comportant un signal de détresse, le signal codé
de localisation conservé en mémoire dans les récepteurs de bord et des données fixes
mises en mémoire caractérisant chaque véhicule ainsi qu'un réseau de récepteurs de
secours susceptibles de recevoir et d'identifier lesdits messages codés, ces récepteurs
de secours étant disposés au voisinage de centres de secours responsables, chacun,
d'un groupe de cellules.
[0020] Il est à noter qu'une telle localisation des véhicules accidentés n'est nullement
envisagée dans le brevet allemand n° 2 061 876 cité précédemment.
[0021] Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, les émetteurs du deuxième
ensemble, appelés aussi émetteurs d'informations, émettent, sur ondes moyennes, en
modulation d'amplitude les messages d'informations routières et en modulation de fréquence
ou plus exactement par déplacement de fréquence les préambules précédant lesdits messages.
De plus ces émetteurs peuvent émettre soit, sur la même fréquence et en temps partagé
de façon que des émetteurs, dont les couvertures radio-électriques comportent une
partie commune, n'émettent pas simultanément soit, sur des fréquences différentes.
[0022] Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, les récepteurs de bord
comprennent, de plus, des moyens permettant la mémorisation de données fixes caractérisant
les véhicules, sur lesquels lesdits récepteurs de bord sont montés, et des moyens
permettant la connexion du haut-parleur auxdits récepteurs de bord, cette connexion
étant faite après identification des messages d'informations routières destinés auxdits
récepteurs de bord. Ces récepteurs de bord sont, de plus, associés, chacun, à une
antenne et à un haut-parleur pouvant être ceux d'un "auto-radio", c'est-à-dire un
récepteur radiophonique de type classique.
[0023] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux de la description
qui va suivre, donnée à titre purement illustratif et non limitatif, en référence
aux figures annexées, dans lesquelles :
- la figure 1 représente schématiquement le système de transmission sélectif de l'invention
ainsi que l'agencement des différents éléments le constituant ;
- la figure 2 représente schématiquement l'équipement de bord monté sur les véhicules
auxquels est appliqué le système de l'invention ; et
- la figure 3 représente schématiquement un exemple des différents signaux codés utilisés
dans le système de l'invention.
[0024] Selon l'invention, le territoire français ou autre est divisé en un certain nombre
de zones de dimensions variables, appelées cellules d'informations routières ; quelques
unes de ces cellules ont été représentées sur la figure 1 qui représente l'agencement
sur une région dudit territoire des différents éléments constituant le système de
transmission sélectif de l'invention. Les limites de ces cellules, représentées en
tirets, sont définies au moyen d'un premier ensemble d'émetteurs, appelés aussi émetteurs
de localisation.
[0025] Ces émetteurs de localisation, référencés 2, sont situés sur les portions de routes
4 traversant les limites des cellules d'informations routières, dans ce cas les émetteurs
portent la référence 2a, et sur les portions de routes 4 traversant un carrefour tel
que 6 situé dans l'une des cellules, dans cet autre cas lesdits émetteurs portent
la référence 2b. Les émetteurs de localisation 2a matérialisent en fait, physiquement,
lesdites cellules d'informations routières.
[0026] Les émetteurs de localisation 2 sont susceptibles d'émettre un signal alphanumérique
codé de localisation, dont on donnera un exemple ultérieurement, permettant d'identifier
l'une des cellules d'informations routières, l'itinéraire et/ou le sens de circulation
suivis par des véhicules tels que 8 se déplaçant dans au moins une desdites cellules.
A chacun de ces véhicules, représentés sous la forme de rectangles, est associé une
flèche indiquant le sens de circulation suivi par ledit véhicule.
[0027] Ces émetteurs de localisation 2 qui peuvent être des boucles électromagnétiques,
des balises radio-électriques fonctionnant en très haute fréquence (VHF) et en modulation
de fréquence (FM), des émetteurs à laser ou à infra-rouge, etc... émettent tous sur
la même fréquence et possèdent des portées radio-électriques extrêmement réduites,
c'est-à-dire comprises entre 10 et 40 mètres, et non jointives et émettent en permanence
de manière répétitive.
[0028] Un véhicule 8 circulant sur des routes 4 équipées d'émetteurs de localisation 2 est
muni d'un récepteur dit de bord, schématisé par une croix portant la référence 10
; ce récepteur fait, en réalité, partie de tout un ensemble appelé équipement de bord
dont on donnera ultérieurement la structure et le fonctionnement. Ces récepteurs de
bord 10, en veille permanente, sont susceptibles de recevoir les signaux alphanumériques
codés de localisation émis par les émetteurs de localisation 2 et de garder en mémoire
le dernier signal codé de localisation reçu. Ainsi, par exemple, en quittant une cellule
d'informations routières pour entrer dans la suivante, le véhicule considéré rencontrera
tout d'abord l'émetteur de localisation 2a de la cellule qu'il vient de traverser,
puis celui de la cellule qu'il aborde et dont il gardera le signal codé de localisation
en mémoire jusqu'à sa sortie de la cellule.
[0029] Il en est de même lorsque ledit véhicule 8, rencontrant un carrefour 6 situé dans
l'une de ces cellules, changera d'itinéraire et/ou de sens de circulation.
[0030] De plus, ces récepteurs de bord 10 sont susceptibles de détecter des messages d'informations
routières émis, dans le cas du territoire français, à partir des centres régionaux
d'informations concernant la circulation routière (CRICR) et du centre national d'informations
routières (CNIR), au moyen d'un deuxième ensemble d'émetteurs, appelés aussi émetteurs
d'informations. L'un de ces émetteurs d'informations a été représenté sur la figure
1 et porte la référence 12.
[0031] Ces émetteurs d'informations 12 émettent soit, sur la même fréquence et en temps
partagé, de manière que deux émetteurs dont les couvertures radio-électriques comportent
une partie commune n'émettent pas simultanément soit, sur des fréquences différentes.
Dans ce dernier cas, le réglage en fréquence du récepteur de bord 10 est alors effectué
automatiquement dès la réception des signaux codés de localisation émis par les émetteurs
de localisation ; ces signaux de localisation commandent, alors, la sélection de la
fréquence d'accord du récepteur de bord 10. Les émetteurs d'informations 12 sont par
exemple des émetteurs à onde moyenne, c'est-à-dire émettant dans une gamme de fréquence
allant de 500 à 1500 kilohertz (kHz).
[0032] Chacun de ces émetteurs d'informations 12 transmet, en modulation d'amplitude, des
messages d'informations routières destinés à un certain nombre de cellules, le nombre
de ces cellules constituant la zone de couverture radio-électrique dudit émetteur.
Ces messages d'informations routières sont précédés d'un préambule alphanumérique
codé, analogue au signal alphanumérique codé de localisation émis par les émetteurs
de localisation 2, définissant une cellule, ou un groupe de cellules, l'itinéraire
et éventuellement le sens de circulation suivis par les véhicules se déplaçant dans
la ou lesdites cellules. Ces préambules émis en modulation de fréquence ou plus précisément
par déplacement de fréquence (FSK) c'est-à-dire en littérature anglo- saxonne Frequency
Shift Keying, permettent donc aux récepteurs de bord d'identifier les messages d'informations
routières qui leur sont destinés, cette identification étant faite en comparant lesdits
préambules aux signaux codés de localisation mis en mémoire au préalable dans lesdits
récepteurs de bord.
[0033] De plus, ces préambules peuvent définir une catégorie de véhicule et/ou une langue
parlée par les occupants de certains véhicules dans le cas de transmission de messages
d'informations très sélectifs.
[0034] De plus, chaque message d'informations routières est suivi d'un code de fin de message,
émis en modulation de fréquence ou plus précissément en FSK, indiquant la fin dudit
message d'informations routières.
[0035] Dans le cas où le nombre des émetteurs de localisation 2 est suffisamment important
(voir exemple de réalisation du système), on peut envisager d'équiper les véhicules
d'un émetteur de détresse fonctionnant par exemple en modulation de fréquence. Ces
émetteurs de détresse schématisés par un rond portant la référence 14, font , en réalité
partie, comme le récepteur de bord 10, de l'équipement de bord. Ces émetteurs de détresse
14, fonctionnant tous sur la même fréquence et en ondes courtes, c'est-à-dire dans
une gamme de fréquence allant de 3 à 30 mégahertz (MHz), sont susceptibles d'émettre
des messages alphanumériques codés constitués d'un signal de détresse, du signal codé
de localisation mis en mémoire précédemment et de données fixes mises en mémoire caractérisant
chaque véhicule et/ou caractérisant la langue parlée par les occupants dudit véhicule.
Les données fixes caractérisant chaque véhicule sont par exemple la catégorie dudit
véhicule, sa marque, sa couleur, son numéro d'immatriculation, etc...
[0036] Les émissions des messages de détresse peuvent être déclenchées soit manuellement
par l'un des occupants du véhicule se trouvant en difficulté, par exemple au moyen
d'un bouton poussoir de type classique soit, à la suite d'un choc violent résultant
d'un accident, au moyen d'un détecteur de choc à inertie, l'alimentation dudit détecteur
pouvant être faite par la batterie dudit véhicule à travers un accumulateur monté
en tampon. Au cas où la liaison avec la batterie du véhicule aurait été interrompue
lors du choc, l'alimentation de l'émetteur de détresse 14 sera alors assurée pendant
un temps suffisant par l'accumulateur. L'émission des messages de détresse provoque
le fonctionnement d'un bruiteur, installé dans ledit véhicule et destiné à avertir
les occupants de celui-ci.
[0037] De plus, en cas de fausses manoeuvres ou de déclenchements intempestifs de la part
du détecteur de chocs, un signal de correction analogue au message de détresse précédemment
émis peut être envoyé par les occupants dudit véhicule par exemple au moyen d'un bouton
poussoir de type classique.
[0038] Ces messages de détresse sont susceptibles d'être reçus par un réseau de récepteurs
de secours, schématisés par un rectangle portant la référence 16, disposés au voisinage
de centres de secours responsables, chacun, d'un groupe de cellules d'informations
routières. Ces récepteurs de secours 16, après identification ou décodage des messages
de détresse, peuvent mettre en mémoire et visualiser lesdits messages ainsi que déclencher
une alarme visuelle et/ou sonore située dans le centre de secours concerné. L'un de
ces centres de secours a été représenté sur la figure 1 et porte la référence 18.
De même les limites d'une zone de secours, correspondant à ce centre de secours 18
et correspondant à un nombre donné de cellules d'informations routières, soit quatre
cellules sur la figure 1, ont été schématisées en trait plein sur ladite figure. Ces
centres de secours 18 peuvent être, par exemple, en ce qui concerne le territoire
français, les stations des services d'aide médicale d'urgence (SAMU) et des services
médicaux d'urgence régionaux (SMUR), les casernes de pompiers, etc...
[0039] Sur la figure 2, on a représenté l'équipement de bord des véhicules constitué essentiellement
du récepteur de bord 10 et de l'émetteur de détresse 14.
[0040] Le récepteur de bord 10 est associé à une antenne 20 et à un haut-parleur 22 muni
d'un amplificateur de puissance 24. Cette antenne 20 et ce haut-parleur 22 peuvent
être ceux d'un récepteur radiophonique de type classique ou auto-radio 26, si le véhicule
considéré en comporte un.
[0041] De façon générale, le récepteur de bord est constitué par deux sous-ensembles de
réception et par un ensemble de traitement des données.
[0042] Le premier de ces deux sous-ensembles de réception, appelé récepteur de localisation
et comportant la référence 28, est susceptible de recevoir les signaux codés de localisation
émis par les émetteurs de localisation 2. La nature de ces récepteurs de localisation
28 dépend de la nature des émetteurs de localisation 2. En effet, si l'émetteur de
localisation 2 émet en modulation de fréquence, ledit récepteur de localisation 28
fonctionnera en modulation de fréquence. Chaque signal codé de localisation reçu sera
ensuite démodulé au moyen d'un démodulateur tel que 30 puis traité dans un système
de traitement de données 32 et enfin mémorisé dans une mémoire 34. La réception d'un
autre signal codé de localisation effacera automatiquement le signal codé précédemment
mémorisé.
[0043] Le deuxième sous-ensemble de réception, appelé récepteur d'informations et comportant
la référence 36, est susceptible de recevoir les messages d'informations routières
ainsi que les préambules codés précédant lesdits messages, ces messages et préambules
étant émis par les émetteurs d'informations 12. Le préambule codé de chaque message
d'informations routières, émis en modulation de fréquence, sera tout d'abord démodulé
au moyen d'un démodulateur tel que 38, précédé d'un filtre passe-bande 37, puis traité
dans un système de prétraitement 40. Le préambule codé sera alors comparé au moyen
d'un comparateur 42 au signal codé de localisation mémorisé dans la mémoire 34. Si
une partie du préambule codé est identique au signal codé de localisation mémorisé,
l'audition du message d'informations routières peut avoir lieu.
[0044] La mise sur écoute, c'est-à-dire la connexion du haut parleur 22 au récepteur d'informations
36, peut être faite, soit manuellement par les occupants du véhicule considéré, lesdits
occupants ayant été avertis au moyen d'une alarme sonore et/ou visuelle, soit automatiquement
au moyen d'un commutateur. Le système de commande permettant la mise sur écoute et
la commutation automatique ou non du haut-parleur 22 sont schématisés par le dispositif
44.
[0045] Dans le cas où le haut-parleur 22 et l'antenne 20 sont ceux d'un auto-radio 26, le
dispositif 44 interrompt l'écoute dudit auto-radio, si celui-ci est en fonctionnement,
et connecte le haut-parleur ainsi que les étages basses fréquences dudit auto-radio,
le récepteur de bord étant alors intégré à celui-ci, afin que les messages d'informations
routières puissent être entendus par les occupants dudit véhicule. Lorsque le message
d'informations routières est terminé, le dispositif 44 reconnecte le haut-parleur
22 sur l'auto-radio 26 et les occupants du véhicule peuvent à nouveau écouter l'émission
radiophonique précédemment interrompue. La recommutation ou reconnexion du haut-parleur
22 sur l'auto-radio 26 est effectuée après que le signal de fin de message qui suit
le message d'informations routières a été détecté par un détecteur 46.
[0046] Dans le cas où ce signal de fin de message pourrait ne pas être détecté, on peut
prévoir une temporisation interne au récepteur de bord, cette temporisation de quelques
dizaines de secondes, étant effectuée au moyen du dispositif 48 prévu à cet effet.
[0047] Le système de traitement de données décrit ci-dessus , c'est-à-dire les moyens permettant
le traitement des préambules codés et des signaux codés de localisation ainsi que
la mémorisation desdits signaux codés de localisation, est constitué, de plus, par
une mémoire 50 contenant les données fixes caractérisant chaque véhicule, c'est-à-dire
la catégorie du véhicule, sa marque, sa couleur, son numéro d'immatriculation, etc...
ainsi que la langue parlée par les occupants dudit véhicule.
[0048] Dans le cas où les messages d'informations routières émis ne concernent qu'une catégorie
de véhicule (transporteurs routiers) et/ou des véhicules dont les occupants parlent
une certaine langue, le préambule codé précédant ledit message d'informations routières
comporte alors, en plus de la partie correspondant au signal codé de localisation,
une partie correspondant à ces données fixes mémorisées dans la mémoire 50. Comme
précédemment, l'audition du message d'informations routières, pour une catégorie de
véhicule et/ou une certaine langue, se fait après avoir comparé au moyen du comparateur
42 la partie correspondante du préambule aux données fixes mémorisées en 50.
[0049] Comme on l'a vu précédemment, un véhicule se trouvant en difficulté peut émettre
un message de détresse codé comportant le signal alphanumérique codé de localisation
mémorisé dans la mémoire 34 ainsi que les données fixes caractérisant ledit véhicule
mémorisées dans la mémoire 50. Ce message de détresse, afin d'être émis en modulation
de fréquence, devra être modulé au moyen d'un modulateur tel que 52. La référence
54 représente l'un des moyens permettant de déclencher l'émission dudit message de
détresse, l'un de ces moyens étant par exemple le détecteur de chocs à inertie et
la référence 56 le bruiteur indiquant aux occupants dudit véhicule l'émission desdits
messages de détresse.
[0050] De façon pratique, la mémoire 34 et la mémoire 50 peuvent être alimentées en permanence
par la batterie du véhicule sur lequel est installé l'équipement de bord, le reste
dudit équipement étant mis en veille dès l'établissement du contact.
[0051] Sur la figure 3, on a représenté les différents formats des signaux alphanumériques
codés utilises dans le système de transmission, selon l'invention. Le premier format
portant la référence e représente le signal codé de localisation, le second format
portant la référence p représente le préambule codé émis avant les messages d'informations
routières et le troisième format portant la référence d représente le message de détresse.
Ces trois formats ×ℓ, p, d sont précédés d'un code de départ permettant de les identifier
par exemple par un code LL représentant le code de départ pour le signal codé d'identification
e, PP pour le préambule codé p et DD pour le message de détresse d. Ces différents
formats sont ensuite constitués par exemple d'un caractère E, d'un caractère Z, de
deux caractères CC, le premier caractère correspondant à un groupe de cellules, et
le second à une cellule de ce groupe, de deux caractères II et d'un caractère S indiquant
respectivement le numéro de l'émetteur d'information, utilisé éventuellement pour
la sélection de la fréquence d'accord du récepteur de bord 10 et en particulier du
récepteur d'informations 36 lorsque les émetteurs d'informations émettent sur des
fréquences différentes, le numéro de la zone de secours, le numéro de la cellule,
l'itinéraire et le sens de circulation suivis par les véhicules se déplaçant dans
ladite cellule.
[0052] Dans le cas de transmission de messages plus sélectifs, le second signal p, correspondant
au préambule codé, comprend deux caractères supplémentaires, un caractère T et un
caractère L indiquant respectivement la catégorie du véhicule et la langue parlée
par les occupants dudit véhicule.
[0053] En ce qui concerne, le troisième signal d correspondant au message de détresse, celui-ci
comprend, en plus des deux caractères T et L, deux caractères supplémentaires CO indiquant
par exemple la marque du véhicule, sa couleur ou son numéro d'immatriculation, ces
caractères permettant l'identification par les centres de secours dudit véhicule en
cas d'accident, ainsi qu'un code DD correspondant au signal de détresse émis par les
émetteurs de détresse.
[0054] En plus de ces trois signaux codés, on a représenté un quatrième signal portant la
référence f. Ce signal représente le signal de fin de message émis après l'émission
des messages d'informations routières.
[0055] L'utilisation de ces différents signaux codés permet, notamment par simple action
sur le préambule codé des messages d'informations routières, d'atteindre simultanément
les véhicules circulant, soit dans toutes les régions d'émission, soit dans toutes
les zones de secours desservies par un même émetteur d'informations, soit dans tout
ou partie des cellules d'une même zone de secours, soit enfin pour un ou plusieurs
itinéraires, suivant un des sens de circulation ou les deux.
[0056] Il est également possible, par action sur les caractères T ou L, de limiter la réception
à certaines catégories de véhicules (poids-lourds pour les barrières de dégel par
exemple) ou de préciser la langue dans laquelle les informations sont émises, ce qui
en fait un système international.
[0057] -Par ailleurs, par action sur les deux caractères II, il est possible de limiter
la réception à tout ou partie de chacune des routes nationales, des autoroutes, et
des itinéraires de délestage en distinguant au besoin un sens de circulation parle
caractère S (le sens de circulation étant pris, par exemple, par référence au sens
de croissance des points kilométriques).
[0058] Les différents signaux alphanumériques codés confèrent donc au système de l'invention
une grande souplesse d'emploi.
[0059] On va maintenant donner un exemple de réalisation du système de transmission de l'invention
installé par exemple sur le territoire français.
[0060] Tout d'abord, il est à noter que le nombre de cellules d'informations routières ainsi
que leur taille ne dépendent que du nombre des messages que l'on désire émettre ainsi
que du niveau de sélectivité desdits messages. En conséquence, le nombre d'émetteurs
de localisation, le nombre d'émetteurs d'informations, ainsi que le nombre de centres
de secours peuvent être modifiés en fonction du nombre desdites cellules.
[0061] Dans l'exemple de message de localisation (e) décrit dans la figure 3, et en prenant
un code à 36 caractères (26 lettres et 10 chiffres) on dispose de plus de 1000 possibilités
de cellules par zones de secours et 36 zones par émetteur d'infôrmations, soit 36000
cellules par émetteur d'informations. Il est à noter que la quantité d'émetteurs d'informations
n'est limitée que par des considérations financières et opérationnelles.
[0062] En utilisant toutes les possibilités d'un code aussi simple, il est possible, en
ne réservant que deux fréquences de radiodiffusion (une pour la localisation en VHF
et une en ondes moyennes pour les informations) de définir sur le territoire français
des cellules de 3 km
2, ce qui est largement au-dessous de la taille minimum souhaitable.
[0063] Il est à noter qu'une telle infrastructure ne peut être envisagée dans le système
décrit dans le brevet allemand n° 2 061 876 cité précédemment.
[0064] Par ailleurs, le nombre des émetteurs de localisation dépend de leur portée radio-électrique.
[0065] Par exemple, pour des émetteurs de localisation présentant une portée radio-électrique
de 30 mètres (m), leur espacement mininum étant alors de 150 mètres (m), la réception
des signaux codés de localisation émis par lesdits émetteurs peut avoir lieu au moins
une fois par un véhicule se déplaçant à une vitesse de 140 kilomètres par heure (km/h)
tout en assurant une protection suffisante vis-à-vis des autres signaux codés de localisation
émis par des émetteurs de localisation voisins. Cette portée radio-électrique ainsi
que l'espacement entre deux émetteurs de localisation peut être réduite en fonction
de la vitesse maximale autorisée pour lesdits véhicules, c'est-à-dire pour une vitesse
de 90 km/h, la portée radio-électrique desdits émetteurs de localisation pourra être
de .20 m et l'espacement entre deux émetteurs de localisation de 100 m.
[0066] Cela dit, en France, on envisage d'installer une paire d'émetteurs de localisation
tous les cinq kilomètres (Km) soit 20 000 paires pour 100 000 km de routes, 10 émetteurs
d'informations routières travaillant en temps partagé en 3 groupes, ainsi que 500
récepteurs de secours.
1. Système de transmission sélectif d'informations routières caractérisé en ce qu'il
comprend :
- un premier ensemble d'émetteurs définissant, sur un territoire donné, des cellules
d'informations routières, chaque émetteur (2a, 2b) de ce premier ensemble étant apte
à émettre, sur une fréquence unique commune à tous les émetteurs de ce premier ensemble,
un signal alphanumérique codé de localisation (e) permettant d'identifier l'une desdites
cellules, l'itinéraire et/ou le sens de circulation suivis par des véhicules (8) susceptibles
de se déplacer dans au moins une desdites cellules ;
- un deuxième ensemble d'émetteurs (12) aptes à émettre, chacun, des messages d'informations
routières à destination desdits véhicules (8), ces messages étant précédés d'un préambule
alphanumérique codé (p) analogue audit signal codé de localisation (e) permettant
d'identifier, au moins une desdites cellules, l'itinéraire et/ou le sens de circulation
suivis par lesdits véhicules (8) dans au moins une desdites cellules ; et
- un récepteur de bord (10), en veille permanente, monté sur chacun desdits véhicules,
comprenant un premier sous-ensemble de réception (28) apte à recevoir les signaux
codés de localisation (e), des moyens permettant le traitement (30, 32) et la mise
en mémoire (34) desdits signaux codés de localisation, un deuxième sous-ensemble de
réception (36) apte à recevoir les messages d'informations routières et les préambules
codés (p) associés, des moyens permettant le traitement (37, 38, 40) desdits préambules
et des moyens permettant l'identification (42) des messages d'informations destinés
à chacun desdits véhicules (8) par comparaison desdits préambules (p) au dernier signal
codé de localisation (e) conservé en mémoire tant que lesdits véhicules (8) sont susceptibles
de se déplacer dans au moins une desdites cellules, suivant au moins un itinéraire
et/ou au moins un sens de circulation donnés.
2. Système de transmission selon la revendication 1, caractérisé en ce que les préambules
codés (p) permettent, en plus, la sélection d'une catégorie de véhicules et/ou de
la langue parlée par les occupants desdits véhicules (8).
3. Système de transmission selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé
en ce qu'il comprend de plus, des moyens (46) permettant d'indiquer la fin des messages
d'informations routières.
4. Système de transmission selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé
en ce qu'il comprend, encore, des émetteurs de détresse (14) montés sur les véhicules,
un émetteur de détresse par véhicule, susceptibles d'émettre des messages de détresse
alphanumériques codés (d) comportant un signal de détresse (DD), le signal codé de
localisation (£) conservé en mémoire (34) dans les récepteurs de bord, et des données
fixes mises (T, CO) en mémoire (50) caractérisant chaque véhicule ainsi qu'un réseau
de récepteurs de secours (16) susceptibles de recevoir et d'identifier lesdits messages
codés, ces récepteurs de secours étant disposés au voisinage de centres de secours
(18) responsables, chacun, d'un groupe de cellules.
5. Système de transmission selon la revendication 4, caractérisé en ce que le message
de détresse (d) permet d'identifier la langue parlée par les occupants desdits véhicules
(8).
6. Système de transmission selon l'une quelconque des revendications 4 et 5, caractérisé
en ce que tous les émetteurs de détresse (14) émettent en modulation de fréquence
et sur la même fréquence.
7. Système de transmission selon l'une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisé
en ce que les émetteurs de détresse (14) émettent sur ondes courtes.
8. Système de transmission selon l'une quelconque des revendications 4 à 7, caractérisé
en ce que les véhicules (8) sont munis d'un détecteur de choc à inertie (54) lequel
déclenche les émetteurs de détresse (14).
9. Système de transmission selon l'une quelconque des revendications 4 à 7, caractérisé
en ce que les émetteurs de détresse (14) sont déclenchés manuellement.
10. Système de transmission selon l'une quelconque des revendications 4 à 9, caractérisé
en ce que les véhicules sont munis d'un bruiteur (56) lequel est déclenché par l'émission
des messages de détresse.
11. Système de transmission selon la revendication 10, caractérisé en ce que les véhicules
(8) sont munis d'un moyen pour émettre en cas de fausse manoeu- vre ou de déclenchement intempestif de l'émetteur (14), un message de correction
analogue au message de détresse.
12. Système de transmission selon l'une quelconque des revendications 4 à 11, caractérisé
en ce que les récepteurs de secours (16) comprennent des moyens pour décoder les messages
de détresse, des moyens de mémorisation et des moyens de visualisation desdits messages
et peuvent déclencher une alarme sonore et/ou visuelle située dans les centres de
secours concernés (18).
13. Système de transmission selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé
en ce que les émetteurs du premier ensemble (2), correspondant à une cellule donnée,
sont placés sur les portions de route (4) traversant les limites de cette cellule
et à proximité de ces limites de façon à matérialiser ladite cellule, ainsi que sur
les portions de routes (4) traversant un carrefour (6) situé dans ladite cellule.
14. Système de transmission selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé
en ce que les émetteurs du premier ensemble (2) présentent des portées radio-électriques
réduites, non jointives.
15. Système de transmission selon la revendication 14, caractérisé en ce que la portée
radio-électrique des émetteurs du premier ensemble (2), est comprise entre 10 et 40
mètres.
16. Système de transmission suivant les revendications 1 à 15, caractérisé en ce que
le signal codé de localisation (e) permet de régler la fréquence d'accord du deuxième
sous-ensemble de réception (36) constituant le récepteur de bord (10).
17. Système de transmission selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé
en ce que les émetteurs du deuxième ensemble (12) émettent sur la même fréquence et
en temps partagé, lesdits émetteurs présentant des couvertures radio-électriques comportant
des parties communes.
18. Système de transmission selon l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisé
en ce que les émetteurs du deuxième ensemble (12) émettent sur des fréquences différentes.
19. Système de transmission selon l'une quelconque des revendications 1 à 18, caractérisé
en ce que les émetteurs du deuxième ensemble (12) émettent, sur ondes moyennes, les
messages d'informations routières en modulation d'amplitude et les préambules (p)
précédant lesdits messages en modulation de fréquence.
20. Système de transmission selon l'une quelconque des revendications 1 à 19, caractérisé
en ce que les récepteurs de bord (10) sont associés à une antenne (20) et à un haut-parleur
(22) et comprennent, de plus, des moyens (50) permettant la mémorisation de données
fixes caractérisant les véhicules, sur lesquels lesdits récepteurs de bord sont montés,
et des moyens (44) permettant la connexion du haut-parleur (22) auxdits récepteurs
de bord, cette connexion étant faite après identification des messages d'informations
routières destinés auxdits récepteurs de bord (10).
21. Système de transmission selon la revendication 20, caractérisé en ce que l'antenne
(20) et les haut-parleurs (22) sont ceux d'un auto-radio (26) .
22. Système de transmission selon l'une quelconque des revendications 20 et 21, caractérisé
en ce que les moyens (44) permettant la connexion du haut-parleur (22) sont constitués
d'une alarme sonore et/ou visuelle dont le fonctionnement indique aux occupants desdits
véhicules (8) de connecter ledit haut-parleur (22) .
23. Système de transmission selon l'une quelconque des revendications 20 et 21, caractérisé
en ce que les moyens (44) permettant la connexion du haut-parleur (22) sont constitués
d'un commutateur permettant la connexion automatique dudit haut parleur (22).
24. Système de transmission selon la revendication 21, caractérisé en ce que les moyens
(44) permettant la connexion du haut-parleur (22) sont constitués d'un commutateur
permettant la connexion automatique dudit haut-parleur (22) ainsi que la connexion
des étages basses fréquences de l'auto-radio (26), lesdits récepteurs de bord (10)
étant alors intégrés à celui-ci.
25. Système de transmission selon l'une quelconque des revendications 4 à 24, caractérisé
en ce que les signaux codés de localisation (e), les préambules codés (p) et les messages
de détresse codés (d) comprennent un code de départ (LL, PP, DD) différents les uns
des autres et permettant leur identification.