[0001] La présente invention concerne une montre multifonctionnelle comprenant un premier
et un second moteur, ledit premier moteur entraînant l'aiguille des secondes et le
second moteur entraînant d'autres éléments de l'affichage, des circuits électroniques
délivrant des signaux de base de temps et des signaux de commande desdits premier
et second moteurs, et des organes de commande pour sélectionner les fonctions de la
montre.
[0002] Dans une montre électronique conventionnelle à affichage analogique, le moteur pas
à pas entraîne normalement simultanément tous les éléments d'affichage, c'est-à-dire
les aiguilles de seconde, de minute et d'heure. En conséquence, les mouvement de ces
aiguilles sont liés par des rapports d'engrenage fixes ne permettant pas de dissocier
le mouvement d'une des aiguilles relativement à celui des autres aiguilles, à l'exception
toutefois du mouvement de l'aiguille des secondes par rapport à celui des aiguilles
des minutes et d'heures, lors de l'opération de mise à l'heure.
[0003] Par contre, dans une montre électronique comportant deux moteurs commandés de manière
indépendante et entraînant séparément l'aiguille des secondes d'une part et les aiguilles
des minutes et d'heures d'autre part, le mouvement de l'aiguille des secondes n'est
plus lié rigidement à celui des autres aiguilles, de sorte qu'elle peut être utilisée
indépendamment de ces dernières, sans perturber l'affichage de l'heure et de la minute.
[0004] Dans une montre multifonctionnelle par exemple, il est particulièrement utile de
disposer de moyens d'identification des fonctions que l'on va commander, c'est-à-dire
de quittancer par un affichage approprié l'appel d'une fonction.
[0005] Le but de la présente invention est de réaliser une montre électronique dans laquelle
l'aiguille des secondes peut être utilisée pour afficher d'autres informations que
celles des secondes.
[0006] Pour atteindre ce but, la montre selon l'invention est caractérisée par le fait qu'elle
comprend en outre des moyens de contrôle dudit premier moteur permettant en réponse
auxdits signaux de base de temps et auxdits organes de commande de commander des mouvements
et des déplacements de ladite aiguille de manière qu'elle affiche des informations
différentes de celle qu'elle affiche normalement.
[0007] L'invention va être décrite ci-après à titre d'exemple et à l'aide du dessin dans
lequel
- la figure 1 montre le schéma-bloc des circuits électroniques de la montre selon
l'invention,
- la figure 2 montre le schéma-boc d'un circuit électronique commandant un mouvement
alterné en avant et en arrière de l'aiguille des secondes,
- la figure 3 montre un diagramme d'impulsions du signal 1 de la fig.2,
- la figure 4 montre le schéma-bloc d'un circuit électronique permettant de commander
périodiquement un nombre de pas de l'aiguille des secondes à une fréquence plus grande
que 1 Hz, et
- la figure 5 montre un diagramme d'impulsions du signal b de la fig.4.
[0008] Le circuit de la figure 1 comprend un oscillateur 1 délivrant une fréquence de référence
à l'entrée a d'un diviseur de fréquence 2. Celui-ci délivre sur sa sortie b un signal
des minutes pour le circuit de commande 3 du moteur 4 entraînant les aiguilles de
minute m et d'heure h et sur sa sortie c un signal déterminant la durée des impulsions
motrices. Le diviseur 2 délivre encore par sa sortie d un signal des secondes et sur
sa sortie e des signaux de base de temps appliqués à un circuit logique 5 permettant
la commande de l'aiguille des secondes. Dans la figure 1, les signaux de base de temps
ne sont délivrées schématiquement que par une seule sortie e du diviseur, mais il
est clair qu'en réalité ces signaux de base de temps sont délivrés par un certain
nombre de sorties du diviseur. Le circuit logique 5 contient entre autres une pluralité
de circuits réagissant d'une part aux signaux de base de temps et d'autre part à des
signaux de commande délivrés par des organes de commande susceptibles d'être actionnés
manuellement. Ces organes de commande sont par exemple des contacts S1, S2, actionnés
par des boutons-poussoir extérieurs au circuit électronique de la montre ou encore
un contact C actionné par la couronne de la montre. Il est aussi possible de prévoir
des moyens de commande du circuit 5 internes au circuit électronique. C'est le cas
par exemple d'un détecteur 6 de la tension de pile Ba délivrant un signal au circuit
5 lorsque la pile, arrivant à fin de vie, sa tension baisse en-dessous d'une valeur
de référence. Le circuit logique 5 délivre des signaux au circuit de commande 7 du
moteur 8 entraînant l'aiguille des secondes s indépendamment des autres aiguilles.
Le circuit 7 commande le moteur 8 en marche avant et en marche arrière. En fonctionnement
normal de la montre, c'est-à-dire lorsque l'aiguille des secondes affiche effectivement
les secondes, le circuit 5 délivre par sa sortie k au circuit 7 le signal des secondes
qu'il reçoit du diviseur 2. Par contre, lorsque l'aiguille des secondes est utilisée
pour quittancer l'appel d'une fonction particulière de la montre, différente de l'affichage
des secondes, le circuit logique 5 délivre au circuit 7, en réponse aux signaux de
base de temps et au nombre d'organes de commande actionnées et éventuellement au nombre
d'actions exercées sur ces organes, un signal différent de celui de la seconde. Le
passage à 60 de l'aiguille des secondes s est détecté soit par un contact mécanique
Cs sur l'axe de cette aiguille, soit par un compteur du circuit électronique. Cette
détection produit la remise à zéro d'un compteur réversible 9 qui reçoit sur son entrée
d'horloge c le signal de la sortie k du circuit logique 5. L'entrée U/D de commande
du sens de comptage du compteur 9 reçoit un signal délivré par la sortie 1 du circuit
5. Ce qui précède montre que le contenu du compteur réversible 9 est toujours représentatif
de la position de l'aiguille des secondes sur le cadran. Ce contenu, présent aux sorties
a du compteur 9, est appliqué d'une part aux entrées j du circuit logique 5 et aux
entrées A d'un comparateur 10. Dans la figure, les sorties a du compteur 9 et les
entrées j et A du circuit 5 et du comparateur 10 ne sont représentées schématiquement
que sur une seule borne. L'entrée B du comparateur 10 est reliée à la sortie d'un
compteur 11 des secondes recevant sur son entrée d'horloge c le signal seconde de
la sortie d du diviseur 2. Le comparateur 10 délivre à l'entrée e du circuit logique
5 un signal d'égalité des signaux A et B. Il délivre aussi sur une autre ligne de
sortie, aussi reliée à l'entrée e du circuit 5, un signal déterminant le mouvement
en avant ou en arrière de l'aiguille des secondes. Ce signal détermine un mouvement
normal dans le sens conventionnel de rotation de l'aiguille des secondes lorsque le
contenu du compteur des secondes 11 est plus grand que celui du compteur 9 et un mouvement
en arrière dans le cas contraire. Un circuit de retard 12, commandé par les organes
de commande S1, S2 ou C, est branché à l'entrée d du circuit 5.
[0009] Examinons maintenant le fonctionnement du circuit pour différents exemples d'utilisation
de l'aiguille des secondes pour afficher des informations autres que la seconde.
[0010] Le premier exemple se rapporte à la détection de la fin de vie de la batterie Ba.
Lorsque la tension de cette dernière tombe en-dessous d'un seuil déterminé, le détecteur
6 envoie un signal à l'entrée h du circuit logique 5. En réponse à ce signal, le circuit
5 commande par exemple l'arrêt de l'aiguille des secondes sur une position bien déterminée
du cadran, par exemple la position 30. Dans ce but, et dans le cas de fonctionnement
normal de la montre, le circuit 5 compare le contenu du compteur 9 présent sur ses
entrées j à une première grandeur de référence interne fixe correspondante et le signal
d'égalité obtenu par cette comparaison interrompt définitivement le signal sur la
sortie de ce circuit logique 5, de sorte que l'aiguille des secondes reste définitivement
bloquée sur la position 30 du cadran. L'utilisateur sait alors qu'il doit prochainement
changer la batterie de sa montre.
[0011] Dans le cas où l'utilisateur désire effectuer un changement de fuseau horaire, il
actionne par exemple la couronne de la montre. L'actionnement de la couronne permet
d'une part la fermeture d'un contact C et d'autre part l'entrainement des aiguilles
d'heure et de minute. La fermeture du contact C commande le circuit de retard 12 et
délivre un signal à l'entrée c du circuit logique 5. En réponse à ce signal et aux
signaux de base de temps, le circuit 5 délivre sur sa sortie k des impulsions de fréquence
de répétition plus grande que 1 HZ pour commander l'avance rapide de l'aiguille des
secondes jusqu'à un repère fixe F (comme fuseau) sur le cadran. Lorsque l'aiguille
des secondes arrive en face du repère F, le résultat de la comparaison entre le signal
du compteur 9 présent sur les entrées j du circuit 5 et une deuxième grandeur de référence
interne correspondant à la position de F sur le cadran, interrompt le signal sur la
sortie k du circuit 5 et l'aiguille des secondes s'arrête en face de F. Le circuit
de retard 12 détermine une durée, par exemple de 30 secondes, nécessaire pour permettre
à l'utilisateur d'effectuer le changement de fuseau horaire. A la fin de cette durée
de 30 secondes, le circuit 12 délivre un signal à l'entrée d du circuit 5 ce qui remet
l'aiguille des secondes en marche rapide, en arrière ou en avant, jusqu'au moment
où le comparateur 10 délivre un signal d'égalité A = B signifiant que l'aiguille des
secondes est à nouveau sur une une position correspondant à l'affichage normal des
secondes. A partir de cet instant, l'aiguille des secondes reprend sa fonction d'affichage
des secondes en marche normale.
[0012] Ce qui précède montre que lors d'un changement de fuseau horaire, l'aiguille des
secondes vient en marche rapide en face d'un repère F désignant cette fonction et
qu'elle y reste un certain temps pour permettre à l'utilisateur d'effectuer la manoeuvre.
Après quoi, elle revient rapidement jusqu'à la position correspondant à l'affichage
de la seconde et continue ensuite son mouvement en marche normale.
[0013] Dans une montre à quartz, il est possible d'effectuer une correction de l'affichage
de la seconde (remise à zéro) avec une correction simultanée de la fréquence de sortie
du diviseur de fréquence (mise à la fréquence ou correction fine) si l'erreur ne dépasse
pas + 30 secondes. L'appel de cette fonction, par exemple par des organes de commande
tels que S1 et/ ou S2 peut être quittancé par exemple par un mouvement alterné de
l'aiguille des secondes entre les positions 59 et 1 du cadran. Dans ce cas, et en
réponse à l'actionnement des organes de commande et aux signaux de base temps, le
circuit 5 délivre sur sa sortie k premièrement un signal d'avance rapide (fréquence
plus grande que 1 Hz) de l'aiguille des secondes puis, dès que l'aiguille sera en
face de la position 59 du cadran et en réponse à l'égalité entre le signal sur les
sorties j et une troisième grandeur de référence interne fixe correspondant à la valeur
59, par exemple des impulsions de 2 HZ produisant un mouvement de l'aiguille des secondes
deux fois plus rapide que normal. Simultanément, le circuit 5 délivre sur sa sortie
1 un signal rectangulaire d'une période de 2 secondes commandant alernativement à
chaque seconde l'avance en avant et en arrière du moteur 8 et du compteur réversible
9 de manière que l'aiguille des secondes fasse deux sauts chaque seconde, pendant
la première seconde en marche avant de la position 59 à la position 60 et à la position
1 du cadran et pendant la deuxième seconde en marche arrière de la position 1 à la
position 60 et à la position 59 du cadran, etc. Après un certain temps, déterminé
par exemple par le circuit de retard 12, une fonction de rattrapage comme celle décrite
dans l'exemple précédent est effectuée et l'aiguille des secondes reprend sa fonction
normale d'indication des secondes du temps réel.
[0014] La figure 2 montre un circuit pour commander le mouvement de l'aiguille des secondes
décrit ci-dessus, pendant la correction de l'affichage des secondes.
[0015] Dans la figure 2, les éléments similaires à ceux de la fig.1 portent les mêmes désignations.
Les autres éléments sont incorporés au circuit logique 5. Le circuit de la fig.2 comprend
une mémoire 13, par exemple de type ROM mais qui peut aussi être réalisée par des
portes logiques. La mémoire 13 a des entrées d'adresses S1, Z, d, e, Q1 et Qo et elle
délivre son contenu sur les bornes q1 et qo. L'entrée S1 est connectée à l'organe
de commande S1, l'entrée Z est connectée à la sortie d'un comparateur interne 14 recevant
sur son entrée A' le contenu du compteur réversible 9 présent sur la borne d'entrée
j du circuit 5 et sur son entrée B' la troisième grandeur de référence correspondant
à "59". L'entrée d de la mémoire 13 est connectée à la sortie du circuit de retard
12 et l'entrée e est reliée à la sortie du comparateur 10. L'entrée Q1 de la mémoire
13 est connectée à la sortie d'un flip-flop FF15 de type D dont l'entrée D est connectée
à la sortie q1 de la mémoire et dont l'entrée d'horloge reçoit un signal de 1 kHz
par exemple délivré par le diviseur de fréquence 2. L'entrée Qo de la mémoire est
connectée à la sortie d'un flip-flop FF16 de type D dont l'entrée D est connectée
à la sortie qo de la mémoire et dont l'entrée d'horloge reçoit le signal de 1 kHz.
La sortie Q1 de FF15 est connectée à une première entrée de chacune des portes ET
17, 19 et 20 et à travers un inverseur à une première entrée d'une porte ET 18. La
sortie Qo de FF16 est connectée à une deuxième entrée de chacune des portes 18 et
19 et à travers un inverseur à une deuxième entrée de chacune des portes 17 et 20.
Les troisièmes entrées des portes 18, 19 et 20 reçoivent respectivement des signaux
de 1 Hz, 32 Hz et 2 Hz délivrés par le diviseur de fréquence 2. Les sorties des portes
18, 19 et 20 sont connectées aux entrées d'une porte OU 23 dont la sortie k est reliée
à l'entrée d'horloge du compteur 9. La sortie 1 de la porte 17 est connectée à l'entrée
U/D du compteur 9. Les sorties k et 1 sont celles indiquées dans le circuit 5 de la
fig.1
[0016] La mémoire 13, les flip-flops FF15 et FF16 et les portes 17, 18, 19, 20 et 23 forment
un circuit séquentiel délivrant les signaux k et 1 à la sortie du circuit 5 pour commander
le compteur réversible 9 et le circuit de contrôle 7 du moteur 8. La table de vérité
ci-après indique les conditions ou les états logiques dans la mémoire 13.

[0017] Dans la table de vérité précédente, le symbole indique que l'état logique correspondant
peut être indifféremment 0 ou 1. La première ligne représente le mouvement normal
(indiqué par 0 1) de l'aiguille des secondes, d'un pas par seconde. La ligne 2 montre
que le contact S1 sélectionnant la fonction de correction de l'affichage des secondes
est fermé (Sl = 1). Ceci produit, comme indiqué en ligne 3, une avance rapide de l'aiguille
des secondes (indiqué par 1 1). Dans la ligne 4, l'aiguille des secondes a atteint
la position 59 sur le cadran et le comparateur 14 délivre un signal d'égalité Z =
1 à la mémoire. En raison de l'apparition de ce signal d'égalité, et comme indiqué
en ligne 5 par la condition logique 1 0, le mouvement de l'aiguille des secondes est
commandée de manière à lui faire effectuer deux pas rapides (fréquence 2 Hz) en avant,
de la position 59 à la position 1 du cadran et deux pas rapides en arrière, de la
position 1 à la position 59, comme indiqué précédemment. La ligne 6 montre que le
circuit de retard 12 délivre à la mémoire un signal d = 1 indiquant que le temps imparti
à l'utilisateur pour corriger sa montre est terminé. Ceci produit, comme indiqué en
ligne 7 (condition 1 1) le mouvement rapide de l'aiguille des secondes, en avant ou
en arrière, pour rattraper les secondes perdues pendant la correction. En ligne 8,
le comparateur 10 délivre un signal d'égalité e = 1 à la mémoire, indiquant que l'aiguille
des secondes est revenue dans une position du cadran correspondant à l'affichage des
secondes du temps réel. A partir de cet instant, l'aiguille des secondes indique de
nouveau les secondes du temps réel en faisant des pas normaux de une seconde chaque
seconde. A partir de la table de vérité, il est possible de calculer les relations
logiques pour les signaux de sortie aux bornes 1 et k de la fig.2.


[0018] Ces signaux logiques 1 et k sont produits par les portes 17, 18, 19, 20 et 23.
[0019] A partir de la relation pour k, on remarque que le mouvement rapide de l'aiguille
des secondes est commandé par une fréquence de 32 Hz, correspondant à 32 pas par .
seconde de l'aiguille des secondes. Les circuits 22 et FF21 produisent une synchronisation
assurant que lorsque l'aiguille des secondes atteint pour la première fois la position
59 sur le cadran, le signal 1 commandant le mouvement avant / arrière de l'aiguille
est dans un état déterminant une marche en avant de cette aiguille.
[0020] La figure 3 illustre la relation entre le signal de 2 HZ commandant le mouvement
de l'aiguille des secondes pendant son va et vient alterné entre les positions 59
et 1 du cadran et le signal 1 déterminant le mouvement en avant et en arrière de cette
aiguille. Lorsque Z = 1, et en raison de la synchronisation, le signal 1 commence
toujours dans son état 0, ce qui permet en u et v deux pas en avant de l'aiguille.
Une seconde plus tard, le signal 1 passe de l'état 0 à l'état 1, permettant en u'
et v' deux pas en arrière de l'aiguille des secondes, etc.
[0021] Ce qui précède montre que le circuit de contrôle 5 est capable de contrôler des mouvements
rapides et normaux, en avant et en arrière de l'aiguille des secondes en réponse aux
signaux de base de temps et aux activations d'organes de commande internes ou externes
au circuit électronique. Il est évident que le circuit permet aussi en principe de
commander l'aiguille des secondes à un rythme plus lent que un pas par seconde.
[0022] Il est clair que d'autres fonctions peuvent être identifiées par des mouvements différents
de l'aiguille des secondes, tels que: mouvement rapide de l'aiguille des secondes
pour un nombre n déterminé de pas, puis arrêt de l'aiguille sur la position atteinte
pour un nombre n de secondes égal au nombre n de pas effectués précéde- ment, etc.
Ceci produit un mouvement de l'aiguille des secondes interprêté par l'utilisateur
de la montre comme un déplacement angulaire de l'aiguille par pas plus grands que
celui correspondant à un pas par secpnde, ces grands pas étant effectués toutes les
n secondes. Il est aussi possible de produire un tel mouvement dans le sens inverse
des aiguilles de la montre ou de varier périodiquement ou en fonction d'une grandeur
changeant dans le temps le nombre n de pas exécutés toutes les n secondes par l'aiguille
pour indiquer d'autres fonctions possibles de la montre.
[0023] A titre d'exemple, la fig.4 montre un circuit déterminant toutes les 4 secondes une
avance rapide de l'aiguille des secondes de 4 pas à une fréquence de 32 Hz. Un tel
circuit pourrait être utilisé par exemple pour indiquer la fin de vie de la batterie,
comme alternative à la solution proposée plus haut et dans laquelle l'aiguille des
secondes est définitivement arrêtée dans la position 30 du cadran.
[0024] Le circuit de la fig.4 comprend une porte ET 24 connectée à un sélecteur électronique
25 délivrant le signal de sortie k du circuit 5 pour commander l'avance de l'aiguille
des secondes et du compteur réversible 9. La porte 24 reçoit du diviseur de fréquence
2 des signaux ayant les fréquences de 1/4 Hz, 1/2 Hz, 1 Hz, 2 Hz, 4 Hz, et 32 Hz et
elle combine ces signaux de manière à délivrer à l'entrée b du sélecteur 25 le signal
b indiqué en fig.5 et formé d'un train de 4 impulsions de 32 HZ toutes les 4 secondes.
Lorsque la batterie arrive à fin de vie, le détecteur 6 délivre un signal au sélecteur
25 qui connecte sa sortie k à son entrée b recevant en permanence de la porte 24 le
signal b correspondant indiqué en fig.5.
[0025] Il est aussi clair que le circuit logique 5 ou la combinaison des circuits 5, 9,
10, 11 et 12 peut avoir une structure de microprocesseur comprenant dans sa mémoire
toutes les informations relatives aux fonctions de la montre qui sont nécessaires
pour contrôler différents mouvements de l'aiguille des secondes en réponse à l'activation
d'organes de commande externes.
1. Montre multifonctionnelle comprenant un premier (8) et un second (4) moteur, ledit
premier moteur entraînant l'aiguille des secondes (s) et le second moteur entraînant
d'autres éléments de l'affichage (m,h), des circuits électroniques (1,2,3,7) délivrant
des signaux de base de temps et des signaux de commande desdits premier et second
moteurs, et des organes de commande pour sélectionner les fonctions de la montre,
caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre des moyens de contrôle (5,9,10,11,12)
dudit premier moteur permettant en réponse auxdits signaux de base de temps et auxdits
organes de commande (C,S1,S2,6) de commander des mouvements et des déplacements de
ladite aiguille (s) de manière qu'elle affiche des informations dif-. férentes de
celle qu'elle affiche normalement.
2. Montre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que lesdits organes de
commande sont internes (6) ou externes (S1,S2,C) auxdits circuits électroniques.
3. Montre selon les revendications 1 ou 2, caractérisée par le fait que lesdits moyens
de contrôle commandent un arrêt de ladite aiguille (s) dans une position déterminée
("30",F,"59","1") en réponse auxdits organes de commande (S1,S2,C,6).
4. Montre selon la revendication 3, caractérisée par le fait que ladite aiguille est
commandée par lesdits moyens de contrôle de manière que l'arrêt de l'aiguille soit
permanent ou temporaire.
5. Montre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les fonctions de
la montre sont identifiées par lesdits mouvements et déplacements de l'aiguille des
secondes (s) commandés par lesdits moyens de contrôle en réponse à l'activation desdits
organes de commande (S1,S2,C,6).
6. Montre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que lesdits moyens de
contrôle (5) comprennent des moyens logiques (24) et des moyens de sélection (25)
délivrant en réponse à l'activation d'au moins un desdits organes de commande (6)
et aux signaux de base de temps un signal de commande dudit premier moteur (8) formé
d'un train d'un nombre n déterminé d'impulsions d'une fréquence de répétition plus
grande que 1 Hz, ledit train d'impulsions apparaissant toutes les n secondes pour
commander le mouvement de l'aiguille des secondes (s) par sauts d'un déplacement angulaire
apparent plus grand que le déplacement angulaire normal correspondant à des pas de
une seconde.
7. Montre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que lesdits moyens de
contrôle (5) comprennent des moyens logiques (FF15,FF16,17-20,23) délivrant en réponse
à l'activation d'au moins un desdits organes de commande (S1,S2,C) et aux signaux
de base de temps des signaux de commande dudit premier moteur (8) formés d'impulsions
d'une fréquence de répétition plus grande que 1 Hz produisant un mouvement rapide
de l'aiguille des secondes (s).
8. Montre selon les revendications 1 ou 7, caractérisée par le fait que lesdits moyens
logiques (FF15,FF16,17-20,23) produisent en réponse auxdits signaux de base de temps
et à l'activation d'au moins un desdits organes de commande (S1,S2,C) un mouvement
rétrograde de l'aiguille des secondes (s).
9. Montre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que lesdits moyens de
contrôle comprennent des moyens de mémorisation (13) pour stocker des informations
relatives à la commande desdits mouvements et déplacements de l'aiguille des secondes
(s), lesdits moyens de mémorisation étant reliés à des moyens logiques associés (FF15,FF16,17-23),
à des moyens de comparaison (10,14) délivrant un signal de sortie lorsque l'aiguille
des secondes est dans une position déterminée du cadran, à des moyens de retard (12)
et à au moins un (S1) desdits organes de commande pour délivrer en réponse auxdits
signaux de base de temps et à l'activation desdits organes de commande des signaux
de commande pour le premier moteur (8) formés d'impulsions ayant une première fréquence
de répétition plus grande que 1 Hz pour entraîner rapidement l'aiguille des secondes
(s) de sa position normale indiquant les secondes du temps réel à une première position
fixe déterminée ("59")sur le cadran, puis, en réponse audit signal de sortie des moyens
de comparaison (14), des impulsions d'une seconde fréquence de répétition plus grande
que 1 Hz mais inférieure à ladite première fréquence de répétition pour entraîner
l'aiguille des secondes plus rapidement qu'un pas par seconde jusqu'à une seconde
position fixe déterminée ("1") sur le cadran, lesdits moyens de mémorisation (13)
délivrant auxdits moyens logiques (FF15,FF16,17-23) des signaux déterminant alternativement
un mouvement en avant et en arrière de l'aiguille des secondes entre lesdites première
("59") et seconde ("1") positions fixes déterminées, jusqu'à ce que lesdits moyens
de retard (12) délivrent un signal produisant le déplacement rapide de l'aiguille
des secondes jusqu'à une position correspondant à l'affichage des secondes du temps
réel.
10. Montre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que lesdits moyens de
contrôle (5) commandent en réponse auxdits signaux de base de temps et à l'activation
desdits organes de commande un mouvement de ladite aiguille des secondes différent
d'un pas par seconde.
11. Montre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que lesdits moyens de
contrôle (5) sont un microprocesseur.