[0001] La présente invention a pour objet une machine à étiqueter portative destinée à être
actionnée d'une main pour imprimer et coller des étiquettes sur des articles choisis
destinés à la vente.
[0002] Certaines machines à étiqueter connues propres à effectuer cette fonction comportent,
comme celle de la présente invention, un boîtier muni d'une poignée de manutention,
une unité d'imprimerie et une table d'impression situées dans ce boîtier et aptes
à se rencontrer pour la frappe de caractères choisis, un dispositif d'entraînement
pas-à-pas d'une bande continue porteuse d'étiquettes auto-collantes le long d'un circuit
interne passant sur la table d'impression et comprenant un châssis de transport de
ladite bande continue, une gâchette en forme de levier reliée d'une part à l'unité
d'imprimerie pour provoquer à chaque traction la frappe des caractères choisis sur
une étiquette de la bande continue et d'autre part au châssis de transport pour provoquer
à chaque relâchement l'avance de ladite bande continue d'un pas correspondant à la
longueur d'une étiquette, un dispositif de séparation et de distribution des étiquettes
de la bande continue vers l'extérieur du boîtier pour permettre leur fixation par
collage sur les articles à étiqueter et un dispositif de retenue de la bande continue
d'étiquettes, à action périodique, disposé sur son circuit en avant de la table d'impression
et du dispositif de séparation et de distribution et prévu pour retenir ladite bande
entre ses mouvements successifs d'avance.
[0003] Sur la bande porteuse d'étiquettes, généralement constituée par un ruban à surface
glacée ou parafinée, les étiquettes forment une suite continue, chacune d'elles séparée
de la précédente par un trait de coupe plus ou moins prononcé prévu pour faciliter
son arrachage après collage sur l'article à étiqueter et au moment du retrait de la
machine effectué par l'opérateur pour passer à l'article suivant.
[0004] Dans les machines connues précitées la présence d'un dispositif de retenue de la
bande d'étiquettes en avant de la table d'impression et du dispositif de séparation
et de distribution est motivée par la nécessité d'opposer une résistance à l'effet
de traction résultant de cet arrachement de l'étiquette afin d'éviter tout entraînement
éventuel de la bande qui aurait pour effet un décalage de l'étiquette suivante par
rapport au lieu de frappe des caractères et/où une modification du résultat final
de la course de transport de la bande, en faussant celui-ci.
[0005] Le dispositif de retenue de ces machines à étiqueter est constitué par un levier
de freinage actionné par la gâchette. L'extrémité inférieure de ce levier est mise
en appui élastique sur la bande d'étiquettes et contre un prolongement arrière de
la table d'impression par le mouvement de relâchement de la gâchette, et dégagée de
cet appui par son mouvement de traction.
[0006] Il résulte de cette conception que le levier de freinage n'agit qu'en fin de course
de relâchement de la gâchette, c'est à dire en position de repos de cette dernière,
en que cette action de freinage cesse à la moindre pression sur la gâchette. Dans
ce'même type de conception, on connaît un dispositif de retenue dans lequel l'action
de freinage est progressivement relâchée jusqu'à cessation au cours de la traction
sur la gâchette, ce qui constitue déjà une amélioration mais ne résoud pas le problème
de manière absolue.
[0007] D'autre part la précision de la synchronisation du temps de relâchement du frein
ainsi constitué avec la durée du transport de la bande par le châssis de transport
après chaque opération d'étiquetage ne peut être assurée de manière parfaite dans
une fabrication de série; dans le choix des tolérances, une certaine marge de sécurité
est donc appliquée dans le sens d'une légère augmentation du temps de relâchement
du frein par rapport à la durée du transport de la bande, plutôt que dans l'autre
sens.
[0008] Avec des bandes d'étiquettes correspondant bien aux aux normes à partir desquelles
ces machines ont été conçues, et dans une utilisation normale, ces deux caractères
inhé-.. rents à la conception précitée n'ont aucune incidence facheu- se sur le résultat
final de l'opération d'étiquetage.
[0009] Par contre, à l'occasion de mauvaise utilisation de la machine et/ou lorsque les
bandes d'étiquettes s'écartent trop des normes, des malfaçons et des dérèglements
du transport de la bande peuvent cependant se produire.
[0010] Ainsi par exemple lorsque la gâchette est retenue ou subit déjà un début de pression
de la part de l'utilisateur au moment précis où l'étiquette qui vient d'être collée
est arrachée de la suivante encore retenue par la bande porteuse, cette dernière n'étant
pas retenue par le frein peut être entraînée sur une distance plus ou moins grande
selon l'importance de la traction résultant de cet arrachage, en causant un décalage
de l'impression des caractères sur un certain nombre d'étiquettes suivantes, avant
que cette distance ne soit absorbée par les déplacements du châssis de transport.
[0011] Ce phénomène se produit également, mais cependant dans de moindres proportions, lorsque
l'arrachage de l'étiquette se produit pendant le temps de la marge de sécurité précitée
appliquée à la durée du relâchement du frein.
[0012] Par contre ce phénomène est aggravé lorsque le trait de coupe séparant les étiquettes
est insuffisant et oppose une trop grande résistance à l'arrachement. Dans l'état
actuel de la technique, pour éviter cet inconvénient, on a tendance à couper plus
profondément les étiquettes, au risque d'atteindre la bande continue qui les porte,
ce qui peut provoquer la rupture pure et simple de la bande à la traction de transport
et l'interruption de celui-ci.
[0013] Ces machines à étiqueter exigent donc à la fois l'application de tolérances, sévères
dans le choix des bandes d'étiquettes à employer et le respect des normes d'un emploi
optimal.
[0014] L'invention a pour but principal d'éviter ces deux contraintes.
[0015] A cet effet, la machine à étiqueter portative selon l'invention est caractérisée
en ce que son dispositif de retenue de la bande d'étiquettes comporte un frein dont
l'organe mobile est pressé sur la bande d'étiquettes et contre une butée par un ressort
à action permanente, et un intercepteur (32) fixé à l'un des organes actionnés par
la gâchette et animés de mouvements synchrones avec ceux de l'entraînement pas-à-pas
de la bande continue d'étiquettes, ledit intercepteur présentant au moins un élément
de saisie et de relâchement de l'organe mobile de freinage, orienté vers ce dernier
et destiné à coopérer avec lui à chaque course de transport de la bande d'étiquettes,
cet intercepteur étant à deux positions actives, l'une de mise hors service de l'organe
mobile de freinage par saisie et déplacement de celui-ci au début de cette course
de transport, l'autre de remise en service de cet organe mobile de freinage à la fin
de ladite course de transport, par relâchement dudit organe mobile.
[0016] De la sorte, le fonctionnement du frein de ce dispositif de retenue de la bande d'étiquettes
se trouve directement lié au processus de transport de la bande, ce qui permet d'assurer
un synchronisme optimal du temps de mise hors service du frein avec celui de la durée
du transport de la bande sans nécessiter le recours à des tolérances de fabrication
trop serrées pour une fabrication en série de la machine aussi bien que des bandes
d'étiquettes. Ce type de liaison permet également d'éliminer toute influence d'une
pression intempestive sur la gâchette pendant la phase de collage et d'arrachement
d'une étiquette, du fait que tout mouvement de retour à vide du châssis de transport
entre ses deux positions de fin de course provoqué par une telle pression n'a aucune
influence sur le freinage de la bande d'étiquettes.
[0017] D'autres avantages, rendus possibles grâce à cette conception originale du dispositif
de retenue, ressortiront de la description qui suit.
[0018] Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet
de l'invention.
[0019]
La figure 1 en est une vue d'ensemble de son mécanisme interne.
La figure 2 en est une vue partielle agrandie.
La figure 3 est une vue de dessus de la figure 2 selon l'axe de coupe I-I de cette
dernière.
Les figures 4 et 5 sont deux vues partielles semblables à la figure 2 mais montrant
deux phases différentes de fonctionnement.
[0020] La machine à étiqueter portative représentée dans son ensemble figure 1 comporte
:
- un boîtier 1 muni d'une poignée de manutention 2;
- une unité d'imprimerie comprenant une tête d'impression 3 à sélecteur rotatif de
caractères intégrés, fixée en bout d'un levier 4 articulé sur un pivot 5 et comportant
un doigt d'entraînement 6 et un cran d'arrêt 7, et un dispositif d'encrage desdits
caractères constitué par un rouleau encreur escamotable 8 porté par un levier à rappel
à ressort 9 articulé sur un pivot 10;
- une table d'impression 11 fixe en travail, portée par un support 12 rabattable vers
l'extérieur du boîtier pour faciliter l'a mise en circuit d'une bande continue 13
d'étiquettes auto-collantes 14 provenant d'un rouleau 15 logé dans la partie supérieure
du boîtier 1;
- une gâchette 16 en forme de levier, articulée sur le pivot 5 déjà cité, du type
assisté à pression uniforme par détente dont l'action combinée est assurée par un
ressort d'armement 17, un cliquet de retenue 18 à ressort de rappel 19 engagé en position
de repos représentée sur cette figure 1 dans le cran d'arrêt 7 du levier 4 et s'opposant
dans cette position à l'action dudit ressort, et d'un déclencheur 20 solidaire de
la gâchette 16 et destiné à libérer cette action par dégagement du cliquet 18 hors
du cran d'arrêt 7. Cette gâchette 16 est liée à la poignée 2 par un écarteur à ressort
21 ayant pour fonction de ramener l'ensemble gâchette 16 - levier 4 - tête d'impression
3 en position de repos représentée au moment de son relâchement;
- un dispositif d'entraînement pas-à-pas comprenant un châssis de transport 22 de
la bande continue 13, animé par un levier 23 qui est articulé sur un pivot 24 et qui
comporte une coulisse oblique 25 dans laquelle est engagé le doigt d'entraînement
6 du levier 4 déjà cité. Ce châssis de transport 22 est animé d'un mouvement de va-et-vient
à chaque pression-relâchement de la gâchette 16 et a pour fonction première de faire
avancer la bande continue 13 d'une longueur correspondant à la longueur d'une étiquette
à chaque relâchement de la gâchette 16. Sa structure est détaillée sur les figures
2 et 3 suivantes et sera décrite plus loin;
- un dispositif de séparation et de distribution des étiquettes 14 portées par la
bande continue 13, constitué par l'association d'une extrémité de renvoi en épingle
à cheveux 26 de la table d'impression 11 qui a pour fonction de séparer les étiquettes
de la bande continue et par un rouleau presseur 27 permettant de coller ces étiquettes
par pression de la machine sur l'article à étiqueter.
[0021] Ce mécanisme est complété par un dispositif de retenue de la bande continue d'étiquettes,
à action périodique, disposé sur son circuit en avant de la table d'impression et
du dispositif de séparation et de distribution des étiquettes.
[0022] Ce dispositif de retenue, qui répond au but de 1' invention, se compose :
- d'un frein dont l'organe mobile, constitué par un sabot de freinage pivotant 28
articulé sur un pivot 29, porté par le support rabattable 12 est pressé sur la bande
d'étiquettes 13 et contre une butée 30 par un ressort à action permanente 31. La butée
30 est constituée par un rouleau tournant libre garni ici d'une matière élastique,
mais ce détail n'est pas indispensable;
- d'un intercepteur 32, fixé ici au châssis de transport 22, orienté vers le sabot
de freinage 28 et comportant deux éléments de saisie et de relâchement 33 dudit sabot,
dont un seul est visible sur cette figure 1.
[0023] Cet intercepteur 32 est destiné à coopérer avec le sabot de freinage 28 à chaque
course de transport de la bande d'étiquettes pour synchroniser la durée de la mise
hors service du freinage avec la durée dudit trnasport.
[0024] De même que le châssis de transport 22, cet intercepteur est montré en détail sur
les figures 2 et 3.
[0025] Le châssis de transport 22 se présente sous l'aspect d'un petit boîtier guidé dans
sa partie arrière, à droite sur le dessin, par deux doigts latéraux 34 engagés dans
deux coulisses 35 des parois latérales du boîtier 1, et entraîné dans sa partie avant
par les deux bras latéraux du levier 23 déjà cité et qui portent un arbre 36 traversant
ledit châssis. A l'intérieur de ce châssis l'intercepteur 32 et un sabot d'entraînement
37 sont articulés sur l'arbre 36. La partie arrière de l'intercepteur 32 et le sabot
d'entraînement 37 sont soumis à l'action d'un ressort 38 qui a pour effet de presser
le premier nommé contre la paroi supérieure du châssis et le second contre'des éléments
d'accrochage 39 en saillie sur le fond dudit châssis. La bande continue 13, qui n'est
pas représentée sur la figure 3 pour ne pas surcharger le dessin inutilement, est
prise entre le sabot 37 et les éléments d'accrochage 39 et sort par l'arrière sur
une plaquette fixe 40 où elle se trouve à nouveau pressée sous un sabot anti-retour
41. Ce sabot 41 est articulé sur un arbre 42 tenu par les parois du boîtier 1 et est
soumis à l'action d!un ressort 43. Les sabots précités 37 et 41 comportent des patins
de freinage 44 en matériau semi- élastique qui sont déportés vers l'arrière par rapport
à l'aplomb de leur axe de rotation afin de présenter une trajectoire de freinage rentrante
vers la gauche sur les éléments 39 et sur la plaquette 40.
[0026] L'intercepteur 32 se présente en vue de dessus (figure 3) sous la forme d'une fourche
dont les deux branches comportent à leurs extrémités et sur leurs faces intérieures
les éléments de saisie et de relâchement 33 déjà cités. Ces deux éléments se présentent
sous la forme de barrettes inclinées en saillie et sont destinés à la fois à intercepter,
à saisir et à relâcher le corps du sabot de freinage 28. Ce sabot de freinage 28 comporte
un patin 45 déporté également par rapport au rouleau de butée 30 afin de présenter
une trajectoire de freinage rentrante sur ledit rouleau; il comporte en outre sur
chacune de ses deux faces latérales un plan incliné 46, rendu visible en coupe partielle
dudit sabot sur la figure 3, et une rampe d'entraînement 47, ces deux éléments étant
destinés à faciliter la saisie et l'entraînement dudit sabot par l'intercepteur 32.
A cet effet : la largeur E de chacune des deux rampes 47 du sabot 28 et la saillie
de chacun des deux éléments de saisie 33 de l'intercepteur sont choisies sensiblement
égales et disposées dans l'alignement par rapport à la trajectoire du châssis de transport,
les deux plans inclinés 46 du sabot 28 sont disposés sur la trajectoire des deux éléments
de saisie 33 des deux branches de l'intercepteur 32, et celles-ci doivent avoir une
élasticité suffisante pour s'écarter à la rencontre de ces deux plans inclinés et
se refermer en arrière dudit sabot, dans la position représentée figure 4.
[0027] Les figures 2, 4 et 5 illustrent quatre phases marquantes du fonctionnement du dispositif
de retenue qui vient d'être décrit.
[0028] La figure 2 montre la phase de repos ainsi que représentée partiellement en traits
pointillés fins, la phase de relâchement du sabot de freinage 28 par l'intercepteur
32, la figure 4 montre la phase de saisie dudit sabot par ledit intercepteur, et la
figure 5 montre la phase d'entraînement de ce sabot par cet intercepteur.
[0029] A la traction de la gâchette 16 (fig. 1), le châssis de transport 22 se déplace avec
l'intercepteur 32 qui lui est associé dans la direction du sabot de freinage 28. Pendant
ce déplacement le sabot anti-retour 41 (fig. 4) retient la bande continue 13 pressée
sur la plaquette 40, le sabot d'entraînement 37 libère celle-ci de sa retenue sur
les éléments d'accrochage 39 et le sabot de freinage 28 reste pressé sur le rouleau
de butée 30, ce dernier fait interdisant tout déplacement de la bande continue 13
sur la table d'impression 11, en accord avec le but recherché.
[0030] A la fin de ce déplacemnt de retour du châssis de transport 22, dont le sens est
signifié sur la figure 4 par la flèche f
1, les deux éléments de saisie 33 de l'intercepteur 32 glissent en s'ouvrant sur les
deux rampes 46 du sabot de freinage 28 et se referment derrière celui-ci, en position
représentée sur cette figure. En même temps a lieu la frappe des caractères choisis
sur une étiquette de la bande continue par la tête d'imprimerie 3.
[0031] Le dispositif est ainsi prêt pour la phase de transport de ladite bande continue
13 d'un pas d'avance correspondant à une longueur d'étiquette, cependant que son freinage
est toujours assuré par le sabot de freinage 28.
[0032] On signale ici un avantage résultant du déport du patin 45 du sabot de freinage 28
déjà signalé. La trajectoire rentrante ainsi obtenue sur le rouleau de butée 30 fait
que toute traction sur la bande continue 13 résultant de l'arrachage de l'étiquette
consécutif au retrait de la machine de l'objet à étiqueter a pour effet d'augmenter
la force de freinage opposée par le sabot 28 à cette traction. Cette particularité
n'est pas indispensable mais constitue un avantage supplémentaire permis par ce mode
de réalisation.
[0033] Au relâchement de la gâchette 16, le châssis de transport 22 se déplace en sens inverse,
selon la direction signifiée par la flèche f
2 de la figure 5, les éléments de saisie 33 de l'intercepteur 32 rencontrent les rampes
47 du sabot de freinage et entraînent celui-ci dans ce déplacement, en relâchant ainsi
le freinage de la bande continue 13 sur le rouleau de butée 30, en même temps que
ladite bande continue est agrippée par le sabot d'entraînement 37 par pression sur
les éléments d'accrochage 39 du châssis de transport 22. Pendant ce transport l'étiquette
imprimée 48 se dégage de la bande 13 et avance sous le rouleau presseur 27.
[0034] Peu avant la fin de cette course de transport, en position représentée en traits
pointillés sur la figure 2, les éléments de saisie 33 de l'intercepteur 32 se dégagent
des rampes 47 du sabot de freinage 28 et libèrent ce dernier qui est alors lancé par
le ressort 31 contre le rouleau d'appui 30, ce qui provoque le freinage terminal de
la bande continue sur ledit rouleau. L'écart entre l'instant de ce relâchement et
la fin de la course de transport, signifié par la distance D cotée sur cette figure
2, est déterminé pour compenser le temps de parcours du sabot de freinage pour rencontrer
le rouleau de butée, afin que le début du freinage de la bande continue 13 coïncide
avec la fin de ladite course de transport. Cet écart étant fonction d'une longueur
de course-et d'une force de ressort sera adapté au choix de ces deux caractéristiques.
De ce fait cet écart peut aller jusqu'à être considéré comme pratiquement nul dans
le cas du choix d'une grande force de ressort et d'une course très réduite.
[0035] A la fin de cette course de transport les organes du dispositif de retend se retouvent
en position de repos selon figure 2, prêts pour un nouveau cycle des mêmes phases.
[0036] Le principe de saisie et de relâchement d'un sabot de freinage par un intercepteur
lié au châssis de transport de la bande continue permet d'assurer un bon synchronisme
du temps de relâchement du freinage avec la durée du transport de ladite bande continue
sans nécessiter une précision incompatible avec une fabrication de série. Cette possibilité,
qui répond également au but recherché, est permise par la dépendance directe ainsi
créée de ces deux organes responsables desdites fonctions, et de leur proximité immédiate.
Mais il est possible également de fixer l'intercepteur 32 sur un autre organe choisi
parmi ceux actionnés directement ou indirectement par la gâchette 16, à la condition
toutefois que ledit organe soit animé de mouvements synchrones avec les mouvements
d'entraînement pas-à-pas de la bande d'étiquettes, comme par exemple le levier 23
d'animation du châssis de transport 22 ou bien l'unité d'imprimerie 3 ou son levier-support
4. Dans ce dernier cas, sur la figure 1, l'ensemble frein-intercepteur sera orienté
de bas en haut au lieu de gauche à droite, le sabot 28 dirigé en sens opposé et en
appui sur la table d'impression 11 qui jouerait le rôle de la butée 30 et l'intercepteur
32 fixé sur le levier-support 4 de l'unité d'imprimerie et orienté de la même manière
vers ledit sabot.
[0037] Cette conception du dispositif de retenue étant indépendante du type d'animation
de l'unité d'imprimerie peut être appliquée aussi bien aux machines à étiqueter à
gâchette directe non assistée qu'aux machines comportant une table d'impression 11
mobile en travail associée à une unité d'imprimerie 3 mobile ou fixe.
[0038] Le montage représenté du sabot de freinage 28 dans un support basculant 12 portant
la table d'impression 11 est avantageux car il facilite grandement la mise en circuit
de la bance continue 13 en même temps que le contrôle dudit sabot, mais cette particularité
n'est pas indispensable et ce sabot peut être monté sur un pivot porté par le boîtier
1 de la machine, par exemple sur les machines ne comportant pas de support rabattable
de ce genre.
[0039] De même le type de mobilité du sabot de freinage 28 peut être différent d'un pivotement.
Il peut notamment être mobile par translation.
[0040] L'action de saisie et de relâchement de l'intercepteur 32 peut être obtenue par un
autre moyen que cerui décrit de l'élasticité des deux branches d'une fourche. Par
exemple cette action peut être obtenue par un système d'engagement et de dégagement
par came d'un bras pivotant d'accrochage articulé au châssis de transport 22 et dans
lequel la came est occultée au cours du mouvement dudit châssis. Cependant la structure
décrite présente sur cette variante l'avantage de la simplicité. Bien entendu, le
rouleau de butée 30 coopérant avec le sabot de freinage 28 peut être de nature différente.
[0041] Enfin la structure même du châssis de transport 22 montrée en exemple étant indifférente
par rapport à l'action de l'intercepteur 32, ce dernier peut être associé à tous les
types de châssis connus, que ceux-ci soient indépendants ou solidaires d'un levier
d'entraînement tel que le levier 23.
1. Machine à étiqueter portative comportant un boîtier (1) muni d'une poignée de manutention
(2), une unité d'imprimerie (3) et une table d'impression (11) situées dans ce boîtier
et aptes à se rencontrer pour la frappe de caractères choisis, un dispositif d'entraînement
pas-à-pas d'une bande continue (13) porteuse d'étiquettes auto-collantes le long d'un
circuit interne passant sur la table d'impression et comprenant un châssis de transport
(22) de ladite bande continue, une gâchette (16) en forme de levier reliée d'une part
à l'unité d'imprimerie pour provoquer à chaque traction la frappe des caractères choisis
sur une étiquette de la bande continue et d'autre part au châssis de transport pour
provoquer à chaque relâchement l'avance de ladite bande continue d'un pas correspondant
à la longueur d'une étiquette, un dispositif de séparation et de distribution (26,
27) des étiquettes de la bande continue vers l'extérieur du boîtier pour permettre
leur fixation par collage sur les articles à étiqueter et un dispositif de retenue
de la bande continue d'étiquettes, à action périodique, disposé sur son circuit en
avant de la table d'impression et du dispositif de séparation et de distribution et
prévu pour retenir ladite bande entre ses mouvements successifs d'avance, caractérisée
en ce que le dispositif de retenue comporte un frein (28, 30) dont l'organe mobile
de freinage (28) est pressé sur la bande d'étiquettes et contre une butée (30) par
un ressort à action permanente (31), et un intercepteur (32) fixé à l'un des organes
actionnés par la gâchette et animés de mouvements synchrones avec ceux de l'entraînement
pas-à-pas de la bande continue d'étiquettes, ledit intercepteur (32) présentant au
moins un élément de saisie et de relâchement (33) de l'organe mobile de freinage (28),
orienté vers ce dernier et destiné à coopérer avec lui à chaque course de transport
de la bande d'étiquettes, cet intercepteur étant à deux positions actives, l'une de
mise hors service de l'organe mobile de freinage par saisie et déplacement de celui-ci
au début de cette course de transport et l'autre de remise en service de cet organe
mobile de freinage à la fin de ladite course de transport, par relâchement dudit organe
mobile.
'2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'organe mobile de freinage
du dispositif de retenue de la bande continue d'étiquettes (13) est constitué par
un sabot pivotant (28) et en ce qu'en position d'appui sur la butée (30) ledit sabot
présente une partie de son corps comprise entre ses deux extrémités orientée face
à l'intercepteur (32).
3. Machine selon la revendication 1 et comportant une table d'impression (11) portée
par un support (12) rabattable vers l'extérieur du boîtier (1), caractérisée en ce
que l'organe de freinage (28) du dispositif de retenue de la bande continue d'étiquettes
est monté dans ledit support rabattable.
4. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'intercepteur est constitué
par une fourche (32) dont les deux branches sont élastiques et portent chacune un
élément de saisie et de relâchement (33) de l'organe de freinage (28) de manière à
s'écarter à la rencontre dudit organe et à se refermer derrière lui en fin de course.
5. Machine selon les revendications 2 et 4, caractérisée en ce que le sabot de freinage
(28) comporte deux plans inclinés latéraux (46) destinés à faciliter l'écartement
des deux branches de la fourche (32) constituant l'intercepteur ainsi que deux rampes
latérales (47) destinées à être prises par les éléments de saisie (33) dudit intercepteur
au début de la course de transport de la bande d'étiquettes et à faciliter ensuite
le relâchement dudit sabot par ledit intercepteur.
6. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que la position de relâchement
de l'organe mobile de freinage (28) par l'intercepteur (32) précède d'un écart (D,
figure 2), la position de fin de course de transport de la bande continue d'étiquettes
afin de compenser le temps de parcours dudit organe de freinage pour rencontrer la
butée (30).
7. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'intercepteur (32) est
fixé au châssis de transport (22) de la bande continue d'étiquettes.
8. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'intercepteur (32) est
fixé à un support de l'unité d'imprimerie (3).