[0001] ,L'invention concerne un appareil automatique pour le développement des films photographiques
ou similaires, notamment en couleur.
[0002] A ce jour, en pratique, le développement des photos en couleur nécessite de faire
appel à des centres spécialisés qui sont lourds, volumineux et coûteux. Cela entraîne
des délais appréciables, de l'ordre de 24 heures, et interdit le développement économique
film par film.
[0003] On a déjà proposé des appareils automatiques pour le développement des films (voir
par exemple : Journal of Applied Spectroscopy vol. 18 n° 1, 1975 pages 129-131 brevets
américains 1 794 996, 2 975 695 et 3 494 273). Mais toutes ces solutions ne sont pas
adaptées au traitement des films couleur et ne permettent pas de répondre valablement
à une demande instantanée.
[0004] Dans le brevet français 1 483 153, on a décrit un appareil constitué par :
- une pluralité de bacs de traitement disposés en couronne dans un compartiment noir,
- un bras porte-film animé d'un mouvement continu de rotation et dont la base est
disposée au centre de la couronne,
- un premier chemin de came sur lequel s'appuie ce bras, destiné à faire avancer le
film dans un bac de traitement et à le faire passer dans le bac suivant,
- un second chemin de came ondulé destiné à agiter le film dans un bac considéré.
[0005] Cette solution adaptée au développement des films noirs et blancs, tels que les clichés
dentaires, ne peut être utilisée valablement pour le développement des films couleur
car :
- d'une part, l'agitation donnée par le second chemin de câme est nettement insuffisante
pour permettre un renouvellement efficace du bain qui s'épuise au contact des films
en cours de développement,
- d'autre part, le bras tournant en permanence, le déplacement angulaire de ce bras
pour aller d'un bac à l'autre et l'agitation de ce bras dans un bac donné sont simultanés,
ce qui entraîne un cycle de fonctionnement invariable et ne permet donc pas de tenir
compte de la sensibilité des films à traiter et nécessiterait des bacs volumineux,
donc encombrants,pour tenir compte du temps de séjour variable d'un bac à l'autre.
[0006] Dans le brevet français 1 193 668, on a décrit un appareil du même genre mais dans
lequel une pluralité de bras porte-films sont soulevés pour passer d'un bac à l'autre
au moyen d'une câme horizontale entraînée en rotation continue par un moteur associé
à un plateau tournant et montant portant lesdits bras. Là également, l'agitation est
insuffisante et le cycle étant invariable ce dispositif ne peut convenir pour le développement
des films en couleur.
[0007] Enfin, dans ces deux formes de réalisation, le développement de films enroulés sur
des bobines spéciales dites "spires" sur lesquelles le film est enroulé en spirale
depuis l'extérieur vers l'intérieur, n'est guère envisageable sans entraîner rapidement
une usure des différents mécanismes.en mouvement.
[0008] L'invention pallie ces inconvénients. Elle concerne une développeuse automatique
pour films photographiques ou similaires qui permet :
- à l'opérateur de travailler en plein jour,
- de répondre à la demande instantanée,
- d'être d'un fonctionnement très simple, à la portée de non professionnels et ne
nécessite aucune formation approfondie.
[0009] Cet appareil automatique pour le développement des films photographiques ou similaires,
notamment en couleur, du type comprenant :
- une pluralité de bacs de traitement disposés en couronne dans un compartiment noir;
- un bras articulé à sa base,disposé au centre de la couronne formée par lesdits bacs,
présentant à son extrémité libre un organe destiné à recevoir la spire sur laquelle
est enroulé le film à développer ;
- un moteur dont l'axe de rotation vertical entraîne une came horizontale présentant
une rampe sur laquelle vient prendre appui l'extrémité d'un poussoir vertical dont
l'autre extrémité prend appui sur le bras mobile au voisinage de son axe d'articulation.
[0010] Cet appareil perfectionné se caractérise en ce que la partie supérieure de ladite
came horizontale présente un manetton vertical excentré, destiné à coopérer avec une
croix de Malte montée folle autour du poussoir vertical, mais solidaire de l'embase
de fixation de l'extrémité articulée du bras mobile, ladite croix de Malte présentant
un nombre de branches équidistantes égal au nombre de bacs de traitement.
[0011] Avantageusement :
- la câme horizontale présente sur sa face supérieure horizontale, une lunule verticale
dont le centre coïncide avec l'axe de rotation du moteur et dont la courbure extérieure
correspond à la courbure de l'extrémité des branches de la croix de Malte ;
- cette câme horizontale présente sur le bord de sa rampe ascendante un cran vertical
destiné à coopérer avec des micro-rupteurs diamètralement opposés, destinés à inverser
le sens de rotation du moteur, et par voie de conséquence, le mouvement de monte et
baisse du bras mobile ;
- lesdits micro-rupteurs présentent des galets de contact dont la courbure correspond
à la courbure du cran vertical taillé sur le bord de la came horizontale ;
- le compartiment noir contenant les bacs de traitement est précédé de manière connue
par un autre compartiment dit de manipulation, également noir, relié au compartiment
noir par des manchons souples noirs, un écran souple noir étant disposé entre les
deux compartiments pour assurer l'étanchéité de l'ensemble à la lumière
- l'ensemble des deux compartiments noirs de traitement et de manipulation est recouvert
d'un couvercle unique, articulé sur un bord,équipé d'un moyen de sécurité destiné
à empêcher l'ouverture intempestive de ce couvercle lorsque le cycle de développement
est engagé.
[0012] En d'autres termes, l'appareil selon l'invention se caractérise essentiellement par
la combinaison :
- d'une came horizontale rotative permettant d'agiter le bras porte-spire d'un mouvement
répété et programmé de haut en bas, et ainsi d'éviter un épuisement du bain au niveau
de la spire en cours de développement,
- d'une croix de Malte solidaire de l'embase de fixation du bras,coopérant avec ladite
came horizontale entraînée en rotation par un moteur, afin de permettre le passage
du bras porte-spire d'un bac à l'autre, lorsque le traitement dans le bac considéré
est terminé.
[0013] Ainsi, oh sépare les phases d'agitation du bras dans un bac déterminé et le déplacement
angulaire de ce bras d'un bac à l'autre, ce que ne permet pas de réaliser les dispositifs
connus jusqu'alors.
[0014] La manière dont l'invention peut être réalisée et las avantages qui en découlent
ressortiront mieux de l'exemple de réalisation qui suit donné à titre indicatif et
non limitatif.
La figure 1 représente vu de dessus un appareil de développement conforme à l'invention.
La figure 2 montre ce même appareil en coupe.
Les figures 3 et 4 montrent une vue détaillée respectivement de dessus et en coupe
du moyen d'animation du bras mobile.
La figure 5 est une vue perspective sommaire de la came de commande du mouvement de
monte et baisse du bras.
[0015] En se référant -aux figures 1 et 2, l'appareil de développement automatique selon
l'invention se compose d'une boite (1) en matière plastique moulée (par exemple en
PVC ou en polypropylène) formée de deux compartiments noirs, l'un dit de manipulation
(2), l'autre dit de traitement (3). Ces deux compartiments (2) et (3) sont fermés
par un couvercle unique (4)
-"articulé en (5), bloqué lors du traitement par un verrou de sécurité (6) contre toute
ouverture intempestive.
[0016] Le compartiment de manipulation (2) présente :
- sur sa face avant, deux manches souples (7), par exemple en un tissu épais noir
enduit d'usage courant, terminées aux extrémités par une poignée élastique (8), destinées
à recevoir les deux avant-bras du manipulateur,
- et sur la cloison (9) de séparation avec le compartiment de traitement (3), un écran
lourd mais souple (10), par exemple une feuille de PVC chargé de noir de carbone,
afin d'assurer l'étanchéité de l'ensemble à la lumière.
[0017] Le compartiment de commande électrique (11) est placé sous le compartiment::de manipulation
(2).
[0018] Le compartiment de traitement proprement dit (3) se compose de manière connue d'un
ensemble de plusieurs bacs élémentaires (12) (ici neuf bacs) disposés côte à côte
sur un cercle en couronne, séparés par des cloisons (13). L'ensemble est également
en plastique moulé. Chaque bac (voir figure 2) présente de manière connue sur le fond
:
- une résistance électrique chauffante (14) ;
- une arrivée de liquide (15) ;
- un orifice de vidange (16) relié ou non à un trop plein (17) ;
- une électro-vanne (18) pour le rejet aux égouts.
[0019] Au centre du compartiment (3), et plus précisément des bacs (12), se trouve un bras
mobile (20) articulé à son extrémité basse (21) et qui présente à son autre extrémité
libre (22) un axe perpendiculaire porte-spire (23) sur lequel viendra se fixer par
pincement la spire (24), en acier inoxydable ou en matière plastique, démontable ou
non, et d'un type en soi connu pour cette application. La pellicule à développer s'enroule
de manière connue en spirale d'Archimède depuis l'extérieur vers l'intérieur de cette
spirale (24).
[0020] Dans le dispositif représenté aux figures 1 et 2, pour le développement des pellicules
couleur, les neuf bacs de traitement (12) contiennent les bains classiques de traitement,
à savoir dans l'ordre des aiguilles d'une montre :
- le révélateur,
- le lavage,
- l'inversion, c'est-à-dire le transfert de l'image négative en image positive,
- le révélateur chromogène,
- le conditionneur,
- le blanchiment,
- le fixage,
- le lavage,
- le stabilisant.
[0021] Le moyen caractéristique de l'invention apte à animer ce bras (20) se compose (voir
figures 3 et 4) :
- d'un motoréducteur (30), par exemple à courant continu,
- sur l'axe vertical de rotation (31) de ce moteur (30) est montée une came horizontale
(32) (voir figure 5) qui présente une rampe en forme de cloche (33) et un plat (34)
sur lequel viennent se loger un manetton vertical excentré (35) et une lunule verticale
(36) dont l'axe coïncide avec 1' axe de rotation (31)
- un poussoir (37), à extrémités arrondies, libre de se mouvoir verticalement, prenant
appui d'une part vers le bas sur la rampe (33) et d'autre part vers le haut sous et
dans le bras (20) au voisinage du point d'articulation (21) ;
- montée folle autour de ce poussoir (37) (voir figure 3), une croix de Malte (38)
horizontale dont les branches (60) (ici à neuf branches puisqu'ilky a neuf bacs (12))
sont séparées par des rainures (39) à bords parallèles.
[0022] De manière connue, le manetton excentré (35) coopère avec ces rainures (39) et la
lunule (36) coopère avec le secteur correspondant, située à l'extrémité de chacune
des branches de la croix de Malte (38).
[0023] Toutes ces pièces sont également en matière plastique moulée, éventuellement, pour
les pièces d'usure, en matière plastique chargée de fibres de verre.
[0024] Cette croix de Malte (38) est fixée par une vis verticale (50) (voir figure 4) à
l'embase horizontale (51) sur laquelle est fixée l'extrémité articulée (21) du bras
mobile (20).
[0025] La came rotative horizontale (32) (voir figure 5) présente un cran vertical (40)
situé au bord et au voisinage du milieu de la partie ascendante (48) de la rampe (33).
[0026] La plateforme horizontale (41) disposée sous la came (32) et sur le moteur (30) présente
deux micro-rupteurs diamétralement opposés (42) et (43) avec leur galet de contact
(44) et (45). Le micro-rupteur (42) correspond à la position haute du bras (20) et
le micro-rupteur (43) à sa position basse.
[0027] La courbure du galet (44-45) correspond sensiblement à la courbure du cran vertical
(40).
[0028] La référence (46) désigne des entretoises et la référence (47) désigne des orifices
pour le passage des fils électriques de commande.
[0029] Le moteur (30) et les micro-rupteurs (42-43) sont reliés, par des fils électriques
passant dans ces passages (47) à un programmateur de commande connu non représenté
placé dans la boite (11) de commande électrique, alimenté selon le cas soit par batterie,
soit sur secteur ; ce programmateur à circuit imprimé transmet toutes les informations
au moteur (30) et ainsi commande les différentes fonctions au fur et à mesure du cycle
de développement.
[0030] L'appareil selon l'invention fonctionne de la manière suivante.
[0031] Lorsqu'il! désire développer une pellicule, l'opérateur ouvre le couvercle (4), place
la pellicule et une spire (24) dans le compartiment (2). Il referme ensuite le couvercle
(4). Il enfile alors ses avant-bras dans les manchons (7), puis enfile alors à la
main la pellicule sur la spire (24). Cette opération manuelle qui s'effectue dans
une boite noire nécessite un entraînement dont les automatismes sont très rapidement
acquis, puisque si les bras travaillent dans le noir, en revanche, l'opérateur est
en plein jour.
[0032] Une fois la pellicule passée sur la spire (24), c'est-à-dire enroulée depuis l'extérieur
vers l'intérieur de celle-ci, l'opérateur soulève l'écran (10) et place alors la spire
(24) sur l'extrémité porte-spire (23) du bras articulé (20) qui se trouve alors entièrement
à droite _et en position levée sous l'effet du poussoir (37). Ce poussoir (37) est
alors situé sur la partie horizontale (34) de la came rotative (32).
[0033] Comme déjà dit, le maintien de cette spire (24) sur le porte-spire (23) s'effectue
par un simple pincement radial.
[0034] Cette opération manuelle de mise en place étant terminée, l'opérateur retire ses
bras des manchons (7) et pousse le bouton de commande générale (52) qui commande l'automatisme
de l'opération de développement. Cet enclenchement assure automatiquement le verrouillage
(6) du couvercle (4).
[0035] En début de cycle, le bras (20) est donc en position levée sous l'effet du poussoir
(37) qui prend appui sur (34).
[0036] En tournant, le moteur (30) entraîne la came horizontale dans le sens indiqué par
la flèche F sur la figure 3. Le manetton (35) s'engage alors dans la rainure voisine
(39) située entre deux branches (60) de la croix de Malte (38). En se déplaçant dans
cette rainure (39), le manetton (35) fait donc tourner la croix de Malte (38), donc
l'ensemble, donc le bras (20), de quarante degrés (écart angulaire entre deux branches
voisines de la croix de Malte (38)). Le bras (20) se trouve donc ainsi amené en position
haute juste au-dessus du premier bac (12) contenant le révélateur.
[0037] Lorsque le poussoir (37) arrive au bord de la partie horizontale (34) de la came
(32), il se déplace sur la partie descendante (53) de la rampe (33) (voir figure 5).
De ce fait, le bras (20) va se mouvoir verticalement vers le bas. En d'autres termes,
le bras (20),donc la spire (24),descend dans le bain contenu dans le bac (12).
[0038] Lorsque le poussoir (37) remonte sur la partie ascendante (48) de la rampe (33),
le poussoir (37) remonte verticalement, entraînant ainsi le bras (20) vers le haut.
Lorsque le galet (44) associé au micro-rupteur (42) rencontre le cran vertical (40)
ménagé dans la came (32), le mouvement de rotation du moteur (30) s'inverse. Le poussoir
(37) redescend donc le long de la rampe (48), ce qui plonge à nouveau le bras (20),
donc la spire (24) dans le bain. On imprime ainsi au bras (20), et par voie de conséquence
à la spire (24), un mouvement de monte et baisse qui provoque une agitation permanente
de la spire (24), donc de la pellicule qu'elle porte, dans le bain contenu dans le
bac (12). Lorsque le galet (45) du micro-rupteur (43) rencontre le cran vertical (40),
le mouvement s'inverse, etc...
[0039] La fréquence et la durée de ce mouvement de monte et baisse est fonction de la nature
du film à révéler et du procédé de développement. Cela est commandé par le programmateur
qui agit sur le moteur (30).
[0040] En fin de mouvement, le manetton (35) s'engage dans la rainure (39) suivante, ce
qui transfère le bras (20), donc la spire (24), au bac suivant. Puis le mouvement.de
monte et baisse, donc l'agitation reprend et ainsi de suite jusqu'au dernier bac (12)
contenant le stabilisant.
[0041] Pour éviter, lorsque le manetton (35) n'est plus engagé dans la rainure (39) que
le bras (20) puisse bouger latéralement, la came (32) porte une lunule (36) dont l'axe
coïncide avec l'axe de rotation (31) et dont la courbure externe (61) coïncide avec
la courbure (62) de l'extrémité des branches (60) de la croix de Malte (38).
[0042] En fin de cycle, le bras (20) reste en position haute (c'est-à-dire poussoir (37)
en appui sur la partie horizontale (34) de la came (32)), de manière à pouvoir extraire
la bobine développée. Pour ce faire, l'opérateur ouvre le couvercle (4) et peut retirer
la spire développée directement en plein jour.
[0043] Un ventilateur (49) avec prise d'air extérieur (voir figure 2) permet de mettra l'ensemble
des trois compartiments (2), (3), (11) en dépression, afin d'éviter les condensations.
[0044] A titre indicatif, la durée moyenne d'un cycle de développement pour une pellicule
couleur est de :
- quinze minutes pour un film négatif,
- trente minutes pour un film inversible (diapositive).
[0045] Le dispositif de développement selon l'invention présente de nombreux avantages par
rapport à ceux commercialisés à ce jour. On peut citer :
- la simplicité de construction,
- la rapidité du cycle,
- la facilité de mise en oeuvre, même par des non- professionnels,
- la possibilité de développer des pellicules à la demande,
- la possibilité de modifier le cycle de traitement selon la sensibilité des films
à développer.
1/ Appareil automatique pour le développement des films photographiques ou similaires,
notamment en couleur, du type comprenant :
- une pluralité de bacs de traitement (12) disposés en couronne dans un compartiment
noir (3),
- un bras (20) articulé à sa base (21), disposé au centre de ladite couronne formée
par les bacs (12), présentant à son extrémité libre (22) un organe (23) destiné à
recevoir la spire (24) sur laquelle est enroulé le film à développer,
- un moteur (30) dont l'axe de rotation vertical (31) entraîne une came horizontale
(32) présentant une rampe (33) sur laquelle vient prendre appui l'extrémité d'un poussoir
vertical (37) dont l'autre extrémité prend appui sous le bras mobile (20) au voisinage
de son axe d'articulation (21),
caractérisé en ce que la partie supérieure de ladite came horizontale (32) présente
un manetton vertical excentré (35), destiné à coopérer avec une croix de Malte (38)
montée folle autour du poussoir vertical (37), solidaire de l'embase de fixation (51)
de l'extrémité articulée (21) du bras mobile (20), ladite croix de Malte (38) présentant
un nombre débranches (60) équidistantes égal au nombre de bacs de traitement (12).
2/ Appareil selon revendication 1, caractérisé en ce que la came horizontale (32)
présente en outre sur sa face supérieure horizontale (34) une lunule verticale (36)
dont le centre coïncide avec l'axe de rotation (31) du moteur (30) et dont la courbure
extérieure (61) cor- . respond à la courbure ,(62) de l'extrémité des branches (60)
de la croix de Malte (38).
3/ Appareil selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la came horizontale
(32) présente sur sa rampe ascendante (48) un cran vertical (40) destiné à coopérer
avec des micro-rupteurs (42-43), diamètralement opposés, destinés à inverser le sens
de la rotation du moteur (30) et par voie de conséquence, le mouvement de monte et
baisse du bras mobile (20).
4/ Appareil selon revendication 3, caractérisé en ce que les micro-rupteurs (42-43)
présentent des galets de contact (44-45) dont la courbure correspond à la courbure
du cran vertical (40).
5/ Appareil selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que les micro-rupteurs
(42-43) et le moteur (30) sont reliés à un programmateur de commande destiné à transmettre
toutes les informations au moteur (30).
6/ Appareil selon l'une des revendications 1 à 5 du type dans lequel le compartiment
noir (3) contenant les bacs de traitement (12) est précédé par un autre compartiment
de manipulation (2), relié au compartiment noir par des manchons souples (7) noirs,
carantérisé en ce qu'il présente un écran souple noir (10), disposé entre les deux
compartiments (2) et (3),pour assurer l'étanchéité de l'ensemble à la lumière.
7/ Appareil selon revendication 6, caractérisé en ce que l'ensemble des deux compartiments
noirs de traitement (3) et de manipulation (2) est recouvert par un couvercle unique
(4) articulé sur un bord en (5), ledit couvercle (4) étant équipé d'un moyen de sécurité
(6) destiné à empêcher son ouverture intempestive lorsque le cycle de développement
est engagé.