(19)
(11) EP 0 063 518 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
27.10.1982  Bulletin  1982/43

(21) Numéro de dépôt: 82400650.6

(22) Date de dépôt:  08.04.1982
(51) Int. Cl.3D04B 1/22
(84) Etats contractants désignés:
DE FR GB IT

(30) Priorité: 22.04.1981 FR 8107975

(71) Demandeur: CODETEP - COMPAGNIE D'ENGINEERING TEXTILE ET PLASTIQUE
F-75008 Paris (FR)

(72) Inventeurs:
  • Collin, Michel
    F-75013 Paris (FR)
  • Taymans, Jacques
    F-92200 Neuilly s/Seine (FR)
  • Renaud, Michel
    F-10000 Troyes (FR)

(74) Mandataire: Bloch, Robert et al
2, square de l'Avenue du Bois
75116 Paris
75116 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Procédé de tricotage d'un article à refermer sur lui-même, et machine à tricoter pour la mise en oeuvre du procédé


    (57) L'invention concerne un procédé de tricotage de.bérets et la machine pour tricoter ces bérets.
    On forme avec un fil une première rangée de mailles (10), on stocke cette première rangée sur des aiguilles de stockage (6), on tricote le béret avec le fil et des aiguilles de tricotage (2), jusqu'à une dernière rangée de mailles (11) et on assemble deux à deux les mailles des première et dernière rangées sur les aiguilles de tricotage (2) et de stockage (6) et des platinettes (4), et on les lie avec le fil de tricotage (40, 41) les traversant de part en part.




    Description


    [0001] La présente invention concerne tout d'abord un procédé de tricotage d'un article à refermer sur lui-même, par exemple un béret, dans lequel on tricote l'article depuis une première rangée de mailles jusqu'à une dernière rangée de mailles et on lie deux à deux les mailles respectives des première et dernière rangées.

    [0002] Habituellement, après avoir tricoté l'article de la première à la dernière rangée sur les aiguilles d'un segment de fonture d'un métier à tricoter rectiligne ou circulaire, on sortait le tricot du métier et on le disposait sur un poste de remmaillage par exemple un porte-poinçons, sur les poinçons'duquel on glissait maille par maille les deux rangées d'extrémité pour assembler ces mailles deux à deux et face à face, et on liait chaque double maille ainsi constituée au moyen d'un fil par exemple par un point de chaînette.

    [0003] Un tel procédé présentait des inconvénients.

    [0004] Il était tout d'abord nécessaire de prévoir des rangées de mailles de préhension du tricot, adjacentes aux rangées d'extrémités à réunir face à face, rangées de préhension qui étaient ensuite coupées.

    [0005] La sortie du tricot du métier et son transfert sur le poste de remmaillage constituaient des opérations délicates.

    [0006] La réunion, ou le liage, des rangées d'extrémité s'effectuait à l'aide d'un fil de liage différent du fil de tricotage. Même si le tricotage de l'article était réalisé avec un fil écru, c'est-à-dire que l'article était teint une fois tricoté et refermé sur lui-même, à cause de la différence de titrage des fils de tricotage et de liage, ceux-ci ne réagissaient pas de la même manière à la teinture, et il en résultait parfois une bavure teintée à la surface de l'article, à l'emplacement du fil de liage.

    [0007] La demanderesse, par la présente invention, a donc visé à éliminer ces inconvénients, c'est-à-dire à

    - tricoter la stricte longueur nécessaire de tricot,

    - éviter le transfert du tricot d'une machine à une autre, et

    - reporter les questions de teinture au seul niveau du fabricant de fil.



    [0008] On connait par ailleurs par le brevet français 2 364 283, un procédé dans lequel on assemble les première et dernière rangées de mailles d'un article sur un même métier. Par le brevet britannique 13 307, on connait un procédé dans lequel les première et dernière rangées de mailles sont assemblées deux à deux. Mais dans ces deux procédés, les première et dernière rangées de mailles sont assemblées de façon instable, avec un risque d'effilochage.

    [0009] Ainsi, la présente invention concerne un procédé de tricotage d'un article à refermer sur lui-même, notamment un béret, dans lequel, sur un même métier, on forme avec un fil de tricotage une première rangée de mailles, on stocke cette première rangée, on tricote l'article avec le fil de tricotage jusqu'à une dernière rangée de mailles et on assemble deux à deux les mailles respectives des première et dernière rangées de mailles, caractérisé par le fait qu'on lie les paires de mailles ainsi constituées par une liaison stable.

    [0010] Grâce à l'invention, l'article est tricoté sans rangées de préhension et refermé sur lui-même, de façon stable, sans avoir besoin, pour le refermer sui lui-même, de le transférer sur un poste de remmaillage.

    [0011] Dans le cas où l'article fini doit être uni, il est facile d'utiliser un seul et même fil de tricotage continu, de la teinte désirée, qui, à la fin du procédé, pour le liage des rangées d'extrémité sert également de fil de liage. Alors l'unicité de la teinte de l'article est assurément respectée.

    [0012] Dans la mise en oeuvre préférée du procédé de l'invention, on lie les mailles des rangées d'extrémité par au moins une portion de fil de tricotage traversant de part en part les mailles d'au moins l'une des deux rangées de mailles d'extrémité.

    [0013] On peut alors assembler les mailles des rangées d'extrémité en des doubles mailles et bloquer ces doubles mailles par une portion du fil de tricotage jouant un rôle d'assemblage et de blocage en traversant ces doubles mailles.

    [0014] Dans une mise en oeuvre différente du procédé de l'invention, on fait assembler les mailles des rangées d'extrémité par les mailles de la dernière rangée de mailles, respectivement, et lier les paires de mailles ainsi constituées par une portion de blocage du fil de tricotage traversant les mailles de la dernière rangée jouant un rôle d'assemblage.

    [0015] La présente invention concerne également une machine à tricoter pour la mise en oeuvre du procédé défini ci-dessus, comprenant, de manière connue en soi, un cantre à au moins une bobine, un guide-fil, une première fonture support d'aiguilles de tricotage, un support de platinettes, une deuxième fonture support d'aiguilles de stockage, des moyens pour entraîner les aiguilles de tricotage et de stockage et les platinettes en translation sur elles-mêmes, et des moyens pour entraîner le guide-fil en translation orthogonalement aux aiguilles de tricotage, mais caractérisé par le fait qu'elle comprend en outre une peigne à dents de contrôle de pieds de mailles agencé pour que ses dents puissent être intercalées respectivement entre les aiguilles de stockage et se déplacer entre elles et parallèlement à elles.

    [0016] L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante d'une forme de réalisation préférée de la machine de l'invention ainsi que de plusieurs mises en oeuvre du procède de l'invention en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

    - la figure 1 est une vue en perspective des organes essentiels de la machine à tricoter de l'invention ;

    - la figure 2 est une vue latérale schématique des aiguilles de tricotage et de stockage et d'une platinette de contrôle de la machine de la figure 1, avec les mailles d'extrémité en prise sur elles ;

    - la figure 3 est une vue latérale schématique de l'aiguille de stockage de la figure 2, avec une double maille en prise sur elle ;

    - la figure 4 est une vue latérale schématique de l'aiguille de stockage et de la platinette de contrôle de la figure 2, avec une double maille en prise sur elles ;

    - la figure 5 est une vue latérale schématique des aiguilles de tricotage et de stockage et de la platinette de contrôle de la figure 2, avec une double maille tendue sur elles ;

    - la figure 6 est une illustration d'une première mise en oeuvre du procédé de l'invention ;

    - la figure 7 est une illustration d'une deuxième mise en oeuvre du procédé de l'invention, et

    - la figure 8 est une illustration d'une troisième mise en oeuvre du procédé de l'invention.



    [0017] La description et l'illustration de la machine à tricoter de l'invention sont limitées aux seules pièces nécessaires à la compréhension de l'invention, étant entendu que les autres pièces ne sont ni décrites ni illustrées sur les dessins comme étant celles des métiers à tricoter classiques et donc parfaitement connues, tant par leur structure que par leur fonctionnement, des hommes de métier.

    [0018] La machine représentée sur la figure 1 est destinée à tricoter des articles à refermer sur eux-mêmes, en particulier des bérets, et comporte une fonture horizontale 1, rectiligne, supportant des aiguilles de tricotage 2, un support vertical 3 de platinettes 4, une fonture oblique 5, également rectiligne, supportant des aiguilles de stockage 6, une platine-support 7 de dents de contrôle 8, fixées à la platine 7, dont il sera question plus en détail ci-après, les autres organes de la machine, comme par exemple le guide-fil, avec son chariot, ainsi que tous les dispositifs d'entraînement, n'ayant pas été représentés, pour la raison déjà évoquée ci-dessus.

    [0019] On notera d'ores et déjà que les fontures 1 et 5 sont rectilignes, et de longueurs déterminées, alors que l'invention pourrait également prévoir des fontures circulaires. L'essentiel est de pouvoir tricoter les articles à refermer sur eux-mêmes sur des segments de fonture, à la suite d'un mouvement de va-et-vient du guide-fil.

    [0020] Les aiguilles de tricotage 2 et de stockage 6 sont conformées et agencées dans leurs fontures respectives 1 et 5 de manière à pouvoir être entraînées en translation sur elles-mêmes, également dans un mouvement de va-et-vient, par des moyens de came classiques coopérant avec leurs talons.

    [0021] Dans la position représentée sur la figure 1, les aiguilles de tricotage et de stockage, respectivement distantes les unes des autres d'un pas déterminé, sont respectivement intercalées les unes entre les autres. Il est prévu, de façon toujours classique, de pouvoir déplacer l'une des deux fontures 1 et 5 d'un demi-pas par rapport à l'autre pour les opérations d'assemblage et de liage des deux rangées d'extrémité abordées plus loin.

    [0022] Les platinettes 4 sont respectivement intercalées entre les aiguilles de tricotage 2 pour contrôler les pieds de maille de la rangée de mailles précédant celle en cours de tricotage. Ces platinettes peuvent être également animées d'un mouvement de translation alternatif, par des moyens de came connus.

    [0023] Le peigne 7 est monté pour être déplacé et pivoter de manière que ses dents 8 puissent venir s'intercaler entre les aiguilles de stockage 6 et se déplacer parallèlement à elles. Tout autre déplacement du peigne et/ou de ses dents pour disposer et déplacer ces dernières de la sorte pourrait aussi bien convenir.

    [0024] Depuis une bobine de fil de tricotage et un guide-fil agencé pour déposer le fil de tricotage sur les aiguilles, le tricotage du béret s'effectue en commençant par former une première rangée de mailles.

    [0025] Ainsi les aiguilles de tricotage et de stockage étant, en position de prise de fil, intercalées les unes entre les autres, avec leurs palettes ouvertes, le guide-fil dépose le fil pour former, avec une première portion de fil, une ondulation sur les têtes des aiguilles de stockage et de tricotage. On abaisse les aiguilles de stockage et on avance les aiguilles de tricotage pour les déplacer en position avancée de prise de fil sous le guide-fil. Après avoir monté les platinettes 4 on recule les aiguilles de tricotage 2 remplies par une deuxième portion de fil pour former les mailles de la première rangée d'extrémité avec leurs têtes sur les pieds de mailles de la deuxième rangée en formation et leurs pieds sur les aiguilles de stockage 6.

    [0026] Cette première rangée de mailles va rester stockée, tout au cours du tricotage, sur les aiguilles de stockage 6, seules les aiguilles de tricotage 2 continuant de participer au tricotage du béret.

    [0027] Les platinettes 4 et les aiguilles de stockage 6 se trouvant face à face, on abaisse les platinettes 4 pour contrôler les pieds des mailles de la deuxième rangée en formation et, après avoir avancé les aiguilles de tricotage 2 en position de prise de fil, on forme la deuxième rangée de mailles avec une troisième portion de fil déposée sur les têtes des aiguilles de tricotage 2.

    [0028] Le tricotage se poursuit ainsi par la formation des secteurs, ou paliers successifs, comme enseigné par l'art antérieur, par diminutions et augmentations successives, et ce, jusqu'à la dernière rangée de mailles. Cet état du tricot, avec ses deux rangées de mailles d'extrémité, est illustré sur la figure 2. Les pieds 10 des mailles de la première rangée sont en prise sur les têtes des aiguilles de stockage 6. Les mailles de la dernière rangée sont en prise, par leurs têtes 11, sur les têtes des aiguilles de tricotage 2, et par leurs pieds 12, sur les platinettes 4 ainsi que sur les têtes 13 des mailles de l'avant dernière rangée.

    [0029] Les opérations d'assemblage et de liage des mailles d'extrémité s'effectuent alors de la manière suivante.

    [0030] On déplace en translation la fonture 1 des aiguilles de tricotage 2 d'un demi-pas pour disposer les aiguilles de tricotage et les aiguilles de stockage respectivement face à face. On avance les aiguilles de tricotage 2 pour tendre les boucles des mailles de la dernière rangée entre les platinettes 4 et les butées avant 14 des aiguilles de tricotage 2. On monte les aiguilles de stockage 6 le long des aiguilles de tricotage 2, par un évidement latéral prévu à cet effet sur les aiguilles de tricotage, et non représenté car bien connu de l'homme de métier, et à travers les boucles tendues des mailles de la dernière rangée, ainsi transférées sur les têtes des aiguilles de stockage 6. Les mailles 11 de la dernière rangée glissent sur le corps des aiguilles de stockage 6, par leur propre poids ou éventuellement à l'aide des dents 8 du peigne 7 basculées à cet effet, en position d'assemblage face à face avec les maillés 10 de la première rangée.

    [0031] On efface ensuite les platinettes 4 et on abaisse les aiguilles de stockage 6 portant ainsi une rangée de doubles mailles, comme illustré sur la figure 3.

    [0032] On avance les aiguilles de tricotage 2, dont on ouvre et efface les palettes 15, par exemple au moyen d'une pointe disposée sur le chariot du guide-fil, puis on les recule.

    [0033] On amène au droit des aiguilles de stockage 6, les dents 8 du peigne 7 respectivement intercalées entre les aiguilles de tricotage 2, qu'on abaisse ensuite entre les aiguilles de stockage 6, pour venir contrôler les pieds de boucle des doubles mailles. On remonte les aiguilles de stockage 6 pour tendre les boucles de doubles mailles entre les dentsB, jouant le rôle de platinettes et les butées ou crans avant 20 des aiguilles de stockage 6, comme illustré sur la figure 4.

    [0034] Pour reprendre les boucles des doubles mailles sur les têtes des aiguilles de tricotage 2, on avance à nouveau ces aiguilles, le long des aiguilles de stockage 6, par le même évidement latéral prévu à cet effet sur les aiguilles de stockage, et à travers les boucles des doubles mailles, puis on recule les aiguilles de tricotage 2, leur palette ouverte, après avoir légèrement descendu les aiguilles de stockage 6 et les dents 8. On obtient une triangulation spatiale des boucles des doubles mailles ainsi tendues en trois points, à savoir par les têtes des aiguilles de tricotage 2, les butées 20 des aiguilles de stockage 6, et les dents de contrôle 8. Les doubles mailles ainsi tendues sont représentées sur la figure 5. On y remarquera qu'elles ne sont plus planes mais que leur ouverture s'étend sensiblement transversalement à la machine de l'invention. On notera également sur cette figure 5, la tête 30 des mailles de la deuxième rangée de mailles adjacentes à celles qui sont restées stockées sur les aiguilles de stockage 6.

    [0035] Les doubles mailles 10, 11 ayant été tendues, on introduit ensuite une lance, pourvue à une extrémité d'un chas, et par cette extrémité, à travers toutes les doubles mailles identiques à celles de la figure 5. Puis on .enfile le fil de tricotage à travers le chas de la lance que l'on retire ensuite, en sens inverse, des doubles mailles qui sont ainsi traversées par deux brins 40, 41 du fil de tricotage (figure 5) pour lier les mailles 10 et 11 des doubles mailles précédemment constituées. Bien entendu la longueur de cette lance est au moins égale à celle des segments de fonture utile de la machine.

    [0036] On vide ensuite les aiguilles, par exemple tout d'abord les aiguilles de stockage 6, en les faisant monter, pour que les doubles mailles ferment leur palette 16, puis en les rabaissant. On opère de même avec les aiguilles de tricotage 2.

    [0037] Il suffit enfin de déplacer la platine 7 pour dégager les dents de contrôle 8 et récupérer l'article refermé sur lui-même.

    [0038] En résumé le procédé d'assemblage et de liage des deux rangées d'extrémité du tricot décrit ci-dessus a consisté à disposer les mailles 10 et 11 deux à feux et face à face et à les assembler et les lier par au moins un ou deux brins 40 et 41 du fil de tricotage les traversant. Ce procédé est schématiquement illustré sur la figure 6. Grâce au fait que les brins 40 et 41 traversent les mailles 10 et 11 de part en part, à la manière de fils de trame, la liaison entre les mailles 10 et 11 est parfaitement solide et stable, sans aucun risque d'effilochage. Les mailles sont bloquées.

    [0039] On aurait pu également procéder de manières sensiblement différentes.

    [0040] On aurait pu ainsi assembler les mailles non plus directement par des brins rectilignes du fil de tricotage, mais par une rangée de mailles supplémentaires, formée sur les mailles d'extrémité, et par un brin rectiligne, comme illustré sur la figure 7.

    [0041] Dans ce cas, les doubles mailles 10, 11 sont assemblées par une rangée de mailles d'assemblage 7D, formées sur ces doubles mailles, et elles sont liées par un brin 80 du fil de tricotage traversant les mailles 70 de cette rangée d'assemblage, encore à la manière d'un fil de trame.

    [0042] On aurait pu encore assembler les mailles 10 et 11 en passant les mailles 11, jouant le rôle de mailles d'assemblage, à travers les mailles 10 et en tramant une portion 90 du fil de tricotage à un ou deux brins assurant une fonction de liage à travers les mailles 11, comme illustré sur la figure 9.

    [0043] Lors du feutrage du béret les portions du fil de tricotage, jouant le rôle d'assemblage et/ou de liage, et les mailles d'extrémité s'accrochent les unes sur les autres.

    [0044] Bien entendu, et comme on l'a déjà écrit plus haut, la portion de fil d'assemblage et/ou de liage peut être celle d'un nouveau fil, mais de préférence, il s'agit du fil de tricotage de l'article, de caractéristiques déterminées.

    [0045] Avec le procédé et la machine décrits ci-dessus et illustrés sur les dessins, on peut, comme on l'a vu, tricoter des bérets, mais également tous autres articles à refermer sur eux-mêmes, comme par exemple des gaines de protection de moignons.


    Revendications

    1.- Procédé de tricotage d'un article à refermer sur lui-même, notamment un béret dans lequel, sur un même métier, on forme avec un fil de tricotage une première rangée de mailles (10), on stocke cette première rangée, on tricote l'article avec le fil de tricotage jusqu'à une dernière rangée de mailles (11) et on assemble deux à deux les mailles respectives des première et dernière rangées de mailles, caractérisé par le fait qu'on lie les paires de mailles ainsi constituées par une liaison stable (40, 41 ; 80; 90).
     
    2.- Procédé selon la revendication 1, dans lequel on lie les mailles des rangées d'extrémité par au moins une portion de fil de tricotage traversant de part en part les mailles d'au moins l'une des deux rangées de mailles d'extrémité.
     
    3.- Procédé selon l'une des revendications 1 et 2, dans lequel on assemble les mailles des rangées d'extrémité deux à deux et face à face en des doubles mailles.
     
    4.- Procédé selon la revendication 3, dans lequel on assemble les mailles des rangées d'extrémité par une rangée de mailles supplémentaires d'assemblage (70) formées sur ces mailles d'extrémité, et on lie les doubles mailles ainsi constituées par une portion de blocage de fil de tricotage (80) traversant de part en part les mailles de la rangée d'assemblage.
     
    5.- Procédé selon la revendication 3, dans lequel on assemble simultanément les mailles des rangées d'extrémité en des doubles mailles et on bloque ces doubles mailles par une portion de fil de tricotage (40, 41) jouant un rôle d'assemblage et de blocage en traversant de part en part ces doubles mailles.
     
    6.- Procédé selon l'une des revendications 1 et 2, dans lequel on assemble les mailles des rangées d'extrémité par les mailles de la dernière rangée de mailles (11), respectivement, et on lie les paires de mailles ainsi constituées par une portion de blocage de fil de tricotage (90) traversant de part en part les mailles de la dernière rangée (11) jouant un rôle d'assemblage.
     
    7.- Machine à tricoter pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des revendications 1 à 6, comprenant un cantre à au moins une bobine, un guide-fil, une première fonture (1) support d'aiguilles de tricotage (2), un support (3) de platinettes (4), une deuxième fonture (5) support d'aiguilles de stockage (6), des moyens pour entraîner les aiguilles de tricotage et de stockage et les platinettes en translation sur elles-mêmes, et des moyens pour entraîner le guide-fil en translation orthogonalement aux aiguilles de tricotage, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre un peigne (7) à dents (8) de contrôle de pieds de mailles agencé pour que ses dents (8) puissent être intercalées respectivement entre les aiguilles de stockage (6) et se déplacer entre elles et parallèlement à elles.
     




    Dessins













    Rapport de recherche