[0001] La présente demande de brevet pour invention industrielle concerne un di spositif
électromécanique pour le réglage des feux de cuisinières à gaz, réglage qui, jusqu'à
présent s'obtient par intervention manuelle, c.a.d. en tournant le bouton des robinets
de gaz.
[0002] Le but de la présente invention est de concevoir un mécanisme qui permet d'exécuter
la dite opération, simplement en intervenant sur certaines tou ches d'un tableau pulsatoire
de commande.
[0003] L'invention se propose de créer un mécanisme dont la réalisation est sim ple et économique,
construit au moyen de matériaux usuels et faciles à trouver sur le marché, extrêmement
fonctionnel et sûr.
[0004] L'invention se propose également de créer un mécanisme qui peut être au tomatisé
grâce à l'emploi de minuterie (ou horloges à temps automatiques).
[0005] Afin de fournir au lecteur le maximum de précision explicative, la descriz tion de
l'invention se poursuivra en se référant aux dessins en annexe, présentés uniquement
à titre explicatif et non limitatif, dont la fig. 1 est la représentation schématique
du dispositif selon l'invention, qui re présente également le schéma électrique correspondant
à un seul des trois robinets supposés.
[0006] En référence à la figure susdite, sur la tige de commande (1) de chaque robinet sont
appliqués quatre petits bras radiaux (2), espacés à angle de 90° et distribués de
telle manière que, lorsque le robinet est fermé, ils forment un "X".
[0007] Extérieurement à la tige (1), sur trois circonférences distinctes, trois cames (3a),
(3b) et (3c) sont prévues, qui sont,elles aussi,espacées de 90°, et dont l'interférence
avec un contact correspondant opportun, pla cé sur la tige (1), détermine l'arrêt
du robinet soit en position "ouver ture à petit feu" (F/2), "ouverture à grand feu"
(F), "éteint" (C), (positions respectives).
[0008] Les bras (2) susdits, tous placés sur Le même plan vertical, orthogonal par rapport
à l'axe de la tige (1), peuvent être retenus par une paire de pieux horizontaux (4)
et (5), expulsés sur commande du front d'un rail horizontal (6), doué d'un mouvement
de translation alternatif, grâce à un "guide de fairbain" y compris une coulisse (7)
mise en charnière sur le pivot (0) et sur l
rextrémité (B) du rail (6).
[0009] Selon l'invention en question, la coulisse (7) commence ses oscillations alternes
toujours en partant de la position verticale intermédiaire, de manière à ce qu'à chaque
tour de la manivelle (6), en supposant une rotation en sens antihoraire de la dite
manivelle, on obtiendra, dans l'or dre:
- une première course vers la gauche;
- une seconde course vers la droite, double par rapport à la première;
- une troisième course vers la gauche et égale à la première.
[0010] Quand la coulisse (7) est en position d'arrêt, la paire de pieux susdits se trouve
à cheval sur le plan de symétrie longitudinal de chaque robinet, en position intermédiaire
entre les bras (2).
[0011] La sortie des pieux (4) et (5) s'obtient en dominant l'action de contra ste de deux
ressorts, par l'intermédiaire de l'impulsion d'une petite équerre (8), qui, rappelée
au bon moment par un électro-aimant (9) fait sortir les pieux (4) et (5) du rail (6),
de manière suffisante à se pla çer à côté du bras (2) qui à cet instant se trouve
en face des pieux. Une girouette (10) déborde du rail (6) inférieurement, et à la
fin de la première et de la deuxième course du pivot (6) celle-ci provoque re spectivement
la fermeture d'une paire d'interrupteurs (11) et (12), qui est suivie dans certaines
conditions de l'excitement de l'électro-aimant (9), qui en s'attirant l'équerre (8)
provoque la sortie du couple de pie ux (4) et (5).
[0012] Il est évident que dès que les pieux susdits ont été expulsés,l'un d'eux, en poursuivant
la course du rail (6), intercepte inévitablement et pous se le petit bras (2) placé
côte a côte, en tournant la tige (1) de 90°.
[0013] L'accrochage et le traînement décrit aura lieu de la même manière jusqu à ce que
la tige (1) ait rejoint l'angle désiré, vu que, seulement lor- squelle aura rejoint
la position voulue, une des trois cames (3a) et (3c) par interférence avec le contact
correspondant agira de telle sorte que le petit moteur électrique (M) soit sans courant.
[0014] Dans le but d'expliquer le plus clairement possible, examinons à présent l'ordre
chronologique des différentes phases d'opérations, en supposant d'enfoncer la touche
(F/2) "petit feu" lorsque le robinet de gaz est fer mé.
[0015] Sur le tableau pulsatoire de commande, il est évident que l'on trouve un groupe de
touches (F) (F/2) (C) pour chaque robinet et donc dans le cas le plus fréquent, de
trois feux, le tableau pulsatoire présentera neuf tou ches.
[0016] En référence au schéma électrique reporté sur la fig. 1 et correspondant seulement
à un seul des trois robinets supposés, on note qu'en enfonçant la touche (F/2) on
envoie du courant au moteur électrique (M) en passant à travers l'interrupteur (13)
momentanément fermé et en même temps par l'interrupteur (11) momentanément ouvert.
[0017] La manivelle (C) commence son premier tour traînée par le moteur (M).
[0018] A la fin de la première course du rail (6), la girouette (10) provoque la fermeture
de l'interrupteur (12) sans pour autant provoquer aucun exci tement de la bobine (9)
vu que l'interrupteur en question est sans courant.
[0019] A la fin de la deuxième course du rail (6), la girouette (10) ferme l'in terrupteur
(11) qui provoque l'excitation de la bobine (9) du robinet cor respondant, de manière
à ce que l'équerre (8) attirée fasse ressortir les pieux (4) et (5) qui se mettent
côte à côte au bras qui se trouve en fa ce d'eux.
[0020] Durant la troisième course du rail (6), le pieu (5) intercepte et traîne le bras
(2) auquel il reste attaché par friction.
[0021] L
tautre pieu (4) au contraire, recule, dès que la poussée de l'équerre (8) manque, c.a.d.
dès que la bobine (9) cesse d'être excitée par la gi rouette (10) en conséquence à
l'ouverture du contact (11).
[0022] Le pieu (5) au contraire, recule seulement après avoir tourné le bras (2) de 90°,
dès que le rail (6) en fin de course inverse son mouvement.
[0023] L'opération d'acerochage-tranîement ainsi conçue continue à se répéter jusqu'à ce
que la'came (3a), après deux rotations de 90° de la tige (1) interfère avec l'interrupteur
correspondant (13a) en enlevant le courant au moteur (M) et en même temps à l'interrupteur
(11).
[0024] Malgré cela, le moteur (M) continue à tourner car il est alimenté directe ment par
le réseau, avec l'interposition d'un interrupteur (14) qui sera ouvert par le rail
(6) seulement quando celui-ci se trouvera dans la po sition de départ et c.a.d. quand
la coulisse sera parfaitement verticale.
[0025] Grâce à ce moyen, on obtient l'arrêt du rail (6) toujours dans la même position,
indépendamment de l'instant auquel se produira le manque de cou rant au moteur (M)
pour l'ouverture d'un des interrupteurs (13a), (13b) et (13c).
[0026] Pour être plus clair, on fait noter explicitement que pour chaque robi net il est
prévu:
- un groupe d'interrupteurs (13a), (13b) et (13c) en-dessous de la tige;
- une paire d'interrupteurs (11) et (12) sous la girouette (10);
- une bobine (9) en-dessous de l'équerre (8);
- un groupe de touches (F), (F/2), (C) sur le tableau pulsatoire de com mande.
[0027] Il va de soi que le tableau pulsatoire de commande peut être facilement muni d'un
ou de plusieurs horologes à temps automatiques (minuteries) sur lesquelles il est
possible de fixer à volonté, les temps et les modali tés de cuisson de manière à obtenir
un réglage des feux complètement au tomatique.
1) Dispositif électromécanique pour le réglage des feux de cuisinières gaz au moyen
d'un tableau pulsatoire de commande caractérisé par le fait de comprendre:
a) un rail horizontal doué d'un mouvement de translation alternatif grâce à un "guide
de fairbain";
b) quatre bras radiaux, coplanaires à reporter sur la tige de chaque ro binet; expacés
de 90° et distribués demanière à former un "X".
c) trois cames à reporter sur la tige de chaque robinet, elles-aussi espa cées de
90° (sens de ratation qui ouvre le robinet) mais décalées sur trois circonférences
différentes;
d) un groupe d'interrupteurs pour chaque robinet, placés immédiatement sous la tige
de chaque robinet, de manière à ce que les trois cames sus lites, à la suite de la
rotation de la tige, puissent s'opposer et ou vrir l'interrupteur correspondant;
e) une paire de pieux rapprochés pour chaque robinet, enfilés transver salement le
long du rail cité au point a), et maintenus dans ce même rail par deux ressorts de
rappel;
f) une petite équerre pour chaque robinet, placée derrière le rail susdit et appuyée
sur un pivot horizontal, destinée à donner l'impulsion au bon moment, à la paire de
pieux qui se trouvent devant elle, ceux-là débordant frontalement du rail se placent
au bras radial qui à cet instant se trouve devant eux;
g) un électro-aimant pour chaque robinet, destiné à rappeler l'équerre susdite au
bon moment;
h) une paire d'interrupteurs pour chaque robinet, destinés à exciter au moment juste
l'électro-aimant mentionné au point g);
i) une girouette, fixe sur le. rail susdit, qui, à la fin de la première et de la
deuxième course du rail cité, provoque la fermeture des couples d'interrupteurs dont
au point précédent;
1) un tableau pulsatoire de commande qui présente trois touches pour chaque robinet,
dont l'un pour ouvrir le feu maximum, le deuxième pour demi-feu ut le dernier pour
éteindre Le feu.
2) Dispositif électromécanique pour le réglage des feux de cuisinières à gaz par l'intermédiaire
d'un tableau pulsatoire de commande, selon la revendication précédente, caractérisé
par le fait que la coulisse commence ses oscillations alternées toujours à partir
de la position intermédiaire verticale, de manière à ce qu'à chaque tour de la manivelle,
en supposant une rotation antihoraire, on aura dans l'ordre:
- une première course vers la gauche;
- une seconde course vers la droite, double de la première;
- une troisième course vers la gauche, égale à la première.
3) Dispositif électro-mécanique pour le réglage des feux de cuisinières à gaz par
l'intermédiaire d'un tableau pulsatoire de commande, selon les revendications précédentes,
caractérisé par le fait quten poussant sur une touche du tableau pulsatoire de commande, on envoie du courant
au petit moteur électrique, qui traîne en rotation, la manivelle de la "gui de de
fairbain"; le courant arrive au moteur en passant à travers un des trois interrupteurs
dont au point d) de la revendication 1); l'actionnement de la touche envoie, en même
temps, le courant à un des deux in terrupteurs dont au point h) de la revendication
1).
4) Dispositif électromécanique pour le réglage des feux de cuisinières à gaz par l'intermédiaire
d'un tableau pulsatoire de commande, selon les revendications précédentes, caractérisé
par le fait que le petit moteur électrique soit alimenté directement par le réseau,
avec l'interposition d'un interrupteur qui est ouvert par le rail susdit seulement
quand ce lui-ci se trouve dans la position de départ et c.a.d. quand la coulisse est
parfaitement verticale.