[0001] Les boîtes de montre connues, du type défini par le préambule de la revendication
1 sont destinées exclusivement aux montres à affichage digital. Les pièces, dans lesquelles
sont engagées les vis de fixation du verre, sont constituées par des pieds taraudés,
qui sont venus de fabrication en une pièce avec un cadre dans lequel est engagée la
capsule de cristal liquide du dispositif d'affichage (JP - A - 55 70 770 et US - A
- 4 281 406).
[0002] La limitation de ce mode de fixation du verre aux montres à affichage digital est
due au fait que le verre et son cadre sont logés dans le cran de glace d'une carrure-lunette
usuelle, de sorte que le cadre doit s'étendre assez loin vers l'intérieur de la boîte
pour masquer les pieds qu'il porte et qui se trouvent donc à l'intérieur de la carrure,
dans l'espace réservé normalement au mouvement de la montre.
[0003] Par ailleurs, un cadre muni de pieds n'est pas une pièce de forme simple et de fabrication
très bon marché. De plus, il faut faire un cadre différent non seulement pour chaque
forme et dimension de boîte. mais aussi pour chaque modification de l'emplacement
des dits pieds.
[0004] En outre, les opérations de terminaison de la face visible de la boîte, notamment
de la face supérieure de la lunette destinée à entourer le cadran, sont beaucoup plus
compliquées quand la boîte est de forme que quand elle est ronde. Enfin, les possibilités
de varier l'aspect (teinte et forme) de cette face visible sont restreintes, principalement
en raison du matériau de la boîte, de sa vulnérabilité ou des difficultés de l'u-siner.
[0005] Comme le verre et l'ensemble qui en est solidaire recouvrent entièrement la face
supérieure de la carrure dans les boîtes conformes à la caractéristique de la revendication
1, la zone du verre, qui reste transparente à l'intérieur du dit ensemble, est relativement
étendue et peut donc sans difficulté laisser apparaître les organes d'un affichage
analogique. En outre, du fait que les éléments ornementaux, qui constituent la face
visible de la boîte, forment un ensemble monobloc avec le verre et peuvent donc être
protégés par celui-ci, l'éventail des aspects, qu'il est possible de donner à la boîte,
est considérablement élargi. Par ailleurs, le cadre défini par cette caractéristique,
qui est une pièce plate, relativement mince, peut être fabriqué d'un seul coup en
grandes séries, avec les logements des douilles, en le découpant d'une bande de matière.
De leur côté, les douilles, qui ont toujours la même forme, indépendamment des dimensions
et de la forme de la boîte, peuvent aussi être décolletées en grandes séries. Enfin,
le collage solidarisant le dit cadre au verre a, par rapport aux fixations mécaniques
par emboîtage de pièces l'une dans l'autre, l'avantage non seulement d'admettre des
tolérances plus larges, mais aussi d'éviter la naissance de tensions internes dans
le verre, qui peuvent en compromettre la résistance, en particulier si ce dernier
est en saphir.
[0006] Les formes spéciales d'exécution définies par la revendication 2 ont l'avantage de
permettre la fabrication de grandes séries de carrures de boîtes identiques pour un
calibre de mouvement et une forme de boîte donnés, puisque les ensembles solidarisés
au verre, qui correspondent à ce calibre de mouvement et à cette forme de boîte, ont
tous la même forme géométrique et qu'il est donc possible de fixer n'importe lequel
d'entre eux à l'une de ces carrures.
[0007] Les particularités définies par les revendications 3 à 6 ont trait à quelques façons
tout spécialement originales de constituer l'aspect de la face visible de la boîte.
[0008] Il est aussi possible de bénéficier des avantages résultant des douilles indépendantes,
du cadre qui les porte et de son mode de solida- risation au verre dans le cas des
boîtes connues, dans lesquelles les pièces ornementales du verre sont constituées
simplement par une couche de métallisation (FR - A - 2 397 668), ainsi que le définit
la revendication 7.
[0009] Les formes spéciales d'exécution définies par la revendication 8 ont non seulement
l'avantage de laisser entièrement libre tout l'espace intérieur de la carrure de la
boîte pour le mouvement de la montre, mais aussi celui d'assurer le positionnement
du verre par des moyens aussi simples que précis.
[0010] Quant aux formes d'exécution définies par la revendication 9, elles sont remarquables
par la simplification qu'elles apportent tant dans la fabrication que dans le montage
de la boîte.
[0011] Enfin, celles définies par la revendication 10 ont l'avantage de comprendre un bouclier
qui met la boîte à l'abri de toute détérioration produite par les corps étrangers
avec lesquels elle peut entrer accidentellement en contact.
[0012] Une forme d'exécution et quelques variantes de la boîte de montre selon l'invention
sont représentées schématiquement et à simple titre d'exemple au dessin, dans lequel:
la Fig. 1 est une coupe illustrant cette forme d'exécution et une variante;
la Fig. 2 est une coupe partielle d'une autre variante;
la Fig. 3 est une vue de dessous de la forme d'exécution de la Fig. 1, et
la Fig. 4 est une vue de dessous du fond de la boîte selon une autre variante.
[0013] Les particularités propres à la dite forme d'exécution sont représentées dans la
partie de gauche de la Fig. 1. La boîte selon cette forme d'exécution a la forme générale
d'un rectangle dont les angles sont tronqués (Fig. 3). La face supérieure de la boîte,
qui, au porter, est seule visible, est entièrement recouverte par le verre 1, qui
est en saphir et dont les bords sont biseautés. Un cadre plat 2, relativement mince,
est collé sous la périphérie du verre 1. Il est fait en pierre précieuse ou semi-précieuse
(oeil-de-chat, lapis-lazuli, aigue-marine, tourmaline, opale, améthyste, malachite,
jaspe, corail, etc.). Il peut aussi être fait plus simplement en matériau coloré,
pailleté d'or, même en métal dur ou ordinaire, dont la face collée au verre est polie
ou finement usinée, de façon à constituer un motif décoratif. Les qualités mécaniques
(dureté, fragilité) du matériau du cadre 2, qui constitue la pièce ornementale de
la boîte, ne jouent pas un rôle critique, car ce cadre. est protégé par le verre en
saphir et ne risque donc pas de s'altérer au contact de corps étrangers ou d'agents
chimiques.
[0014] Un second cadre 3, en métal vil, est collé sous le cadre 2. Il est également plat
et présente des ouvertures 4, généralement au nombre de quatre, pour le passage de
douilles 5. Celles-ci présentent une collerette 6 autour de leur fond, qui prend place
dans un logement 7 du cadre 3, pratiqué dans sa face collée au cadre 2. Les collerettes
6 sont ainsi emprisonnées entre les deux cadres 2, 3. De plus, elles sont fixées à
ces cadres, comme d'ailleurs le fond des douilles 5, par la colle solidarisant les
deux cadres 2, 3 l'un à l'autre. L'ensemble formé par les deux cadres 2, 3 et les
douilles 5 est lui-même solidaire du verre 1 et forme avec lui un seul bloc à manipuler
lors du montage de la boîte. Les colles qu'on trouve actuellement sur le marché permettent
de réunir les pièces décrites de manière indissoluble et de réaliser des adhérences
de plusieurs kgp/
mm2.
[0015] Les douilles 5 sont taraudées pour permettre de fixer l'ensemble solidaire du verre
1 à la carrure 8 de la boîte à l'aide de vis 9, engagées dans ces douilles depuis
le côté "fond" de la boîte. De ce côté, les vis 9 pourraient entrer directement dans
la carrure. Dans la forme d'exécution représentée, ces vis 9 servent toutefois à fixer
du même coup un fond indépendant 10 à la carrure 8. Ce fond 10 et sa fixation à la
carrure sont décrits en détail dans la demande de brevet 2858/81-8.
[0016] Comme le montre la Fig. 1, le fond 10 est composé d'une pièce métallique plate 11
et d'une mince couche de matière souple 12, tapissant la face interne de la pièce
11, à laquelle elle adhère fortement. La couche 12 est faite en un élastomère, par
exemple celui qui est commercialisé sous la marque "VITON", qui est moulé sous pression
dans la pièce 11 de façon à former ce que les hommes du métier appellent une "liaison
mé- tal/élastomère". La pièce 11 recouvre toute la face inférieure de la carrure 8.
Ses bords 13 sont relevés par pliage à angle droit, de façon à appuyer contre la carrure
8, quand les vis 9 sont engagées à fond dans les douilles 5. Outre le fait qu'il ne
laisse pas subsister de jour visible entre le fond et la carrure, cet appui de deux
pièces métalliques l'une sur l'autre a l'avantage de limiter le degré de compression
de la couche 12. Celle-ci présente, en effet, un rebord à sa périphérie, plus haut
que les bords 13 de la pièce 11 et qui est écrasé contre la face inférieure de la
carrure 8, dans la position représentée à la Fig. 1, de manière à établir l'étanchéité
du joint entre la carrure et le fond, quelque forme que ces pièces aient. La couche
12 est encore venue de fabrication, d'une part, avec deux plots 14, qui prennent la
place des vis de fixation usuelles du mouvement 15 dans la carrure 8 et remplissent
le rôle de ces vis, et, d'autre part, avec quatre piliers 16, qui plaquent les parties
du cadran 17 débordant le mouvement 15 contre un épaulement 18 de la carrure 8. Dans
sa partie centrale, à l'intérieur de son rebord périphérique et entre les plots 14
et les piliers 16, la couche 12 pourrait être interrompue et laisser la pièce 11 du
fond 10 à nu, de façon à faire place aux parties les plus épaisses du mouvement 15,
par exemple à la pile, dans une montre électronique.
[0017] Pour permettre le passage des vis 9, la carrure 8 est percée de part en part, toutefois
à des diamètres différents. Dans leur partie supérieure 19, plus large, ces trous
de la carrure 8 sont ajustés aux douilles 5, de façon que le bloc comprenant le verre
1 occupe une position bien précise sur la carrure 8, tandis que dans leur partie inférieure
20, ils sont juste un peu plus grands que les vis 9, afin que la carrure 8 comprime
le rebord décrit ci-dessus de la couche 12 tout autour des vis 9 et presse la matière
de ce rebord contre une partie lisse et polie des dites vis. Celles-ci passent avec
un peu de jeu à travers des trous 21 de la pièce métallique 11 du fond 10.
[0018] L'étanchéité du joint entre le verre et la carrure est assurée par une garniture
22, qui suit le bord interne des cadres 2, 3 et dont la hauteur, à l'état naturel,
est un peu supérieure à l'épaisseur des deux cadres 2, 3. Lorsque les vis 9 sont engagées
à fond dans les douilles 5, la garniture 22 est par conséquent comprimée axialement
entre le verre 1 et la saillie 23 de la carrure 8, qui tient lieu de réhaut. Une fine
couche 30 de métallisation est déposée sous la zone du verre située au-dessus de la
garniture 22 et du bord intérieur du cadre 2 pour camoufler cette garniture et les
éventuelles irrégularités du dit bord du cadre 2, tout en ajoutant un décor supplémentaire
à la face visible de la boîte. Au moyen de masques, il est, en effet, possible de
délimiter rigoureusement de très fines lignes de métallisation, comme par exemple
des arabesques.
[0019] Pour éviter la contrainte engendrée dans le verre 1 par la garniture comprimée 22,
les cadres 2, 3 pourraient être élargis vers l'intérieur, jusqu'au bord interne du
réhaut 23 et la garniture d'étanchéité placée sous ces cadres, dans une rainure de
la carrure. Dans une telle variante, le verre 1 serait libéré de toute tension interne,
ce qui est souhaitable, en particulier dans le cas où il est constitué par un saphir.
[0020] La fabrication des trois pièces indépendantes de la boîte décrite est simple. Comme
les cadres fixés sous le verre 1 sont plats, leur usinage est aisé. Leur fixation
au verre avec les douilles 5, se faisant par collage, ne soulève pas de problème.
De son côté, l'usinage de la carrure 8 est également très simple. Seule sa face latérale
externe 24 doit être soumise à des opérations de terminaison fines, puisque c'est
la seule face visible de la carrure. A part cette face, les zones d'une certaine extension
de la boîte, qui sont visibles, sont protégées par le verre-saphir. Quant à la tranche
du cadre 3, dont l'épaisseur est inférieure à un demi-millimètre, elle peut être moletée
et constituer ainsi un élément décoratif original de la boîte. En raison de sa forme
très simple, le fond 10 est aussi facile à fabriquer.
[0021] Par rapport aux boîtes connues, la boîte décrite est d'un assemblage on ne peut plus
rapide, puisqu'il suffit d'enfiler les trous 19 de la carrure 8 sur les douilles 5,
de poser le fond sur la carrure et de tendre les vis 9. Le montage du mouvement 15
dans cette boîte ne nécessite aucune opération particulière, il suffit de le déposer
dans la carrure 8, où les plots 14 et les piliers 16 du fond le tiennent automatiquement
en place, dès que la boîte est fermée par les vis 9.
[0022] La partie de droite de la Fig. 1 représente une variante de la forme d'exécution
décrite, qui n'en diffère que par la nature des éléments fixés sous le verre 1. Dans
ce cas, une fine couche 31 de métallisation est déposée par évaporation sous vide
sur toute la partie périphérique de la face inférieure du verre 1, depuis le bord
de celui-ci, jusqu'au-dessus de la garniture d'étanchéité 22. Dans cette variante,
c'est cette couche métallisée, opaque, qui donne son apparence à la face de la boîte
entourant le cadran de la montre.
[0023] Un seul cadre 25 est ici collé sous le verre, par dessus la dite couche de métallisation.
Pour pouvoir utiliser la même carrure que dans la forme d'exécution décrite ci-dessus
et pour réserver aux aiguilles de la montre un espace de même hauteur que dans cette
forme d'exécution, le cadre 25 a une épaisseur égale à celle de l'ensemble des deux
cadres 2, 3. Il est fait en métal vil et les douilles 5 sont soudées dans des logements
26 formés dans la face inférieure du cadre 25.
[0024] Dans cette variante, le cadre 25 pourrait aussi être élargi vers l'intérieur, jusqu'au
bord interne du réhaut 23 et la garniture d'étanchéité 22 être placée entre lui et
la carrure 8, dans une rainure de cette dernière.
[0025] La Fig. 2 représente une autre variante de la forme d'exécution décrite ci-dessus.
Dans ce cas, le verre 27 ne recouvre plus toute la face supérieure de la boîte. Il
n'est collé que sur la zone interne de la face supérieure d'un cadre 28, fait en métal
dur. Le bord interne du cadre 28 est à fleur de celui du réhaut 23 formé sur la carrure
8, qui est la même que dans la Fig. 1. Un cadre 3, identique à celui de la forme d'exécution
décrite ci-dessus, est collé sous le cadre 28. Il emprisonne la collerette 6 des douilles
5, comme décrit en référence à la partie de gauche de la Fig. 1, de sorte que celles-ci
sont solidarisées au verre 27. Une garniture d'étanchéité 29, dont la hauteur est
un peu supérieure à l'épaisseur du cadre 3, est disposée entre le cadre 28 et la carrure
8.
[0026] Dans cette variante, l'espace réservé aux aiguilles entre le cadran 17 et le verre
27 est un peu plus haut que dans la Fig. 1, en raison de l'épaisseur du cadre 28 en
métal dur. Cela permet de garnir le cadran 17 de signes horaires en haut relief.
[0027] Dans les exemples décrits, on remarquera que l'aspect de la montre dépend essentiellement
des éléments collés sous le verre. En collant des éléments différents sous une série
de verres, on peut produire une gamme de modèles très variés, tout en fabriquant des
carrures et des fonds de boîtes par grandes séries. L'assemblage des boîtes selon
l'invention et le montage des mouvements dans ces boîtes s'effectuent toujours de
la même façon, que les boîtes soient rectangulaires, carrées, trapézoidales ou en
forme de n'importe quel polygone de côté courbe ou rectiligne ou encore rondes.
[0028] La Fig. 3 représente le contour de la carrure 8 de la forme d'exécution décrite ci-dessus,
vue de dessous, et elle montre les emplacements 21 des vis de fixation 9 du fond 10
et du verre. Quant à la -Fig. 4, elle montre qu'un fond rond 32 peut aussi être fixé
à la carrure en même temps que le verre, à l'aide de vis engagées dans les trous 33.
1. Boîte de montre, dont le verre est fixé à la carrure de façon amovible par des
vis engagées depuis le côté fond de la boîte, dans des taraudages d'éléments faisant
partie d'un ensemble solidarisé au verre, caractérisée
- en ce que le verre (1, 27) et le dit ensemble (2, 3, 5, 30; 5, 25, 31; 3, 5, 28),
qui en est solidaire, recouvrent entièrement la face supérieure de la carrure (8)
de la boîte de façon à constituer, en combinaison avec le cadran et les aiguilles
portés par le mouvement de la montre qu'elle est destinée à recevoir, la totalité
de la face visible de cette dernière au porter,
- en ce que les dits éléments sont constitués par des douilles (5) fixées individuellement
à un cadre plat (3, 25) par l'intermédiaire d'une collerette (6) formée autour du
fond des dites douilles (5),
- et en ce que le dit cadre (3, 25) est solidarisé par collage au verre (1, 27), qui
est plat.
2. Boîte selon la revendication 1,
caractérisée
en ce que le dit cadre (3, 25) est collé sous des pièces ornementales (2, 31, 28),
non transparentes, qui sont attenantes au verre (1, 27) de façon définitive.
3. Boîte selon la revendication 2,
caractérisée
- en ce que les dites pièces ornementales sont constituées par un cadre plat (2) collé
directement sous la périphérie du verre (1, 27),
- en ce que le cadre (3) portant les dites douilles (5) est fait en métal vil et est
collé sous le cadre (2) qui constitue les dites pièces ornementales et qui le recouvre
entièrement,
- et en ce que chacune des dites collerettes (6) est emprisonnée entre ces deux cadres
(2, 3), dans un logement du cadre (3) en métal vil.
4. Boîte selon la revendication 3,
caractérisée
- en ce que le cadre (2) constituant les dites pièces ornementales est composé d'une
ou plusieurs baguettes en pierre précieuse ou semi-précieuse
- et en ce que le verre (1) s'étend jusqu'au bord externe de la carrure (8).
5. Boîte selon la revendication 3,
caractérisée
- en ce que le cadre (2) constituant les dites pièces ornementales est fait en métal
ordinaire,
- et en ce que sa face collée au verre (1), qui s'étend jusqu'au bord de la carrure,
est usinée finement, de manière à constituer un motif décoratif.
6. Boîte selon la revendication 3, caractérisée
- en ce que le cadre (28) constituant les dites pièces ornementales est fait en métal
dur
- et en ce que seule sa zone interne est collée sous le verre (27).
7. Boîte selon la revendication 2, dans laquelle les dites pièces ornementales sont
constituées par une fine couche de métallisation formée sous la périphérie du verre
par évaporation sous vide,
caractérisée
- en ce que le dit cadre (25), qui est fait en métal vil, est collé sous la dite couche
(31)
- et en ce que chacune des collerettes (6) des dites douilles (5) est soudée au fond
d'un logement (26) formé dans la face inférieure du dit cadre (25).
8. Boîte selon l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisée
en ce que les dites douilles (5) et les dites vis (9) sont engagées respectivement
dans des forures (19, 20) qui traversent la carrure (8) et dont le diamètre est adapté
à celui de ces douilles (5) et de ces vis (9).
9.. Boîte selon la revendication 8, caractérisée
en ce que les dites vis (9) de fixation du verre servent en même temps à fixer un
fond indépendant (10) à la carrure (8) de la boîte.
10. Boîte selon l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisée
en ce que le verre (1, 27) est un saphir monocristallin transparent.