[0001] La présente invention concerne un dispositif d'alimentation électronique pour lampe
à décharge, comportant un régulateur à découpage constitué d'un transistor hacheur
attaqué avec un rapport cyclique variable par l'intermédiaire d'un étage pilote, d'une
inductance de lissage, d'une diode de roue libre et d'un condensateur de filtrage.
[0002] De tels dispositifs d'alimentation permettent notamment de doser la luminosité des
lampes à décharge, et plus spécialement de celles dites "lumière du jour" qui,équipent
les projecteurs d'éclairage scénique. Pour pouvoir offrir un bon indice de rendu des
couleurs, ces dernières reçoivent en général un remplissage complexe à base d'argon,
de mercure, d'halogènes et de terresrares. Les opérations d'allumage, de mise en température,
de maintien en régime établi et de réallumage après extinction exigent des précautions
particulières de la part du fabricant d'alimentations en raison des phénomènes transitoires
que manifestent les corps solides, liquides ou gazeux du remplissage d'une part, et
des surtensions ou surintensités fugitives qui affectent les composants électriques
ou électroniques d'autre part.
[0003] Pendant toute la phase d'allumage à froid, qui dure d'une demi-minute à trois minutes
selon le type et la puissance nominale, les tensions nécessaires à la lampe évoluent
considérablement. Une alimentation régulée ordinaire ne peut convenir, même si elle
est apte à imposer soit un courant, soit une tension, soit une puissance électrique.
Le but de l'invention est donc de programmer les phases successives de mise en service
de la lampe selon une séquence tenant compte des impératifs de sécurité, de fiabilité
et de rapidité de montée en température, sans que soient altérées la longévité de
la lampe et la dosabilité de la lumière qu'elle émet.
[0004] A cet effet, le dispositif d'alimentation électronique selon l'invention est essentiellement
caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour abaisser la fréquence de commutation
du transistor hacheur pendant la période d'échauffement de la lampe, jusqu'à ce que
sa tension d'arc ait atteint environ 70 % de sa valeur nominale.
[0005] Grâce à cette disposition, on peut augmenter la durée Z' de conduction du transistor
hacheur au-delà du temps d'établissement du courant dans ledit transistor, tout en
majorant la composante continue du courant délivré, ce qui permet d'accélérer la montée
en température de la lampe.
[0006] Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, lesdits moyens d'abaissement
de la fréquence comprennent une porte analogique sensible à la tension d'arc, agissant
sur la constante de temps d'un oscillateur attaquant l'étage pilote par l'intermédiaire
d'un modulateur de rapport cyclique..
[0007] Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif d'alimentation comprerdun
disjoncteur électrique, sensible au courant délivré par le transistor hacheur, pour
shunter l'attaque de l'étage pilote lorsque ce courant dépasse une valeur maximale
prédéterminée.
[0008] Ce disjoncteur sera par exemple constitué par un dispositif à seuil commandant la
conduction d'un transistor branché en parallèle sur l'entrée de l'étage pilote.
[0009] L'action d'un tel disjoncteur est fugitive et équivaut à un raccourcissement de la
durée de conduction

du transistor hacheur, entraînant ainsi l'arrêt de la croissance du courant instantané.
[0010] Généralement, une résistance est insérée en amont du régulateur, afin de limiter
le courant d'appel lors de la mise sous tension du dispositif d'alimentation. Selon
encore une autre caractéristique de l'invention, cette résistance est connectée en
parallèle avec un thyristor ou un triac dont la gachette est alimentée en continu
à partir d'un enroulement secondaire bobiné sur l'inductance de lissage, par l'intermédiaire
d'un redresseur, d'un condensateur de filtrage et d'un adaptateur résistif.
[0011] Ainsi, la résistance de limitation du courant d'appel se trouve automatiquement shuntée
dès que le transistor hacheur commence à fonctionner.
[0012] Plusieurs formes d'exécution de l'invention sont décrites ci-après à titre d'exemples,
en référence aux dessins annexés dans lesquels :
la figure 1 est un schéma simplifié et partiellement synoptique d'un dispositif d'alimentation
pour lampe à décharge, conforme à l'invention ;
la figure 2 est un schéma analogue à celui de la figure 1 d'une variante de réalisation
à doubleur de tension ;
la figure 3 est un schéma partiel montrant un exemple de réalisation pratique de certaines
dispositions conformes à l'invention ;
la figure 4 est un diagramme montrant l'allure du courant lorsque la lampe est froide
;
la figure 5 est un diagramme montrant l'allure du courant lorsque la lampe est chaude
; et
les figures 6a à 6g représentent différents diagrammes illustrant le fonctionnement
du dispositif selon l'invention.
[0013] Le dispositif représenté sur la figure 1 comprend tout d'abord un régulateur à découpage
de type classique, constitué essentiellement par un transistor hacheur T
59 une inductance de lissage S, une diode de roue libre D5 et un condensateur de filtrage
C. Un inverseur de polarité I est placé en aval du régulateur pour éviter la cataphorese
des électrodes de la lampe à décharge L qui est connectée en série avec un allumeur
A.
[0014] En amont du régulateur, on trouve un pont redresseur à quatre diodes D
1, D
2, D
3 et D
4, ainsi qu'un condensateur C
1 dont le rôle est de stocker de l'énergie sous forme électrostatique, pour faire face
aux besoins de la lampe quand la tension alternative du réseau passe au voisinage
de zéro.
[0015] Si l'on appelle

le temps pendant lequel le transistor hacheur T
5 est conducteur et T -

le temps pendant lequel il est isolant, le rapport entre la tension de sortie U
c et la tension d'entrée U est approximativement donné par U
c/U =

/T. Le rapport cyclique

/T de conduction du hacheur est défini par un comparateur Δcapable d'exploiter la
différence entre le signal représentant la puissance de consigne P et le signal représentant
la puissance réelle délivrée à la sortie. L'expression électrique de cette puissance
réelle est obtenue à partir d'un organe analogique M attaqué à la fois par la tension
U
c et par le courant i, grâce à un shunt de mesure s inséré sur le trajet du courant
de sortie. L'organe analogique M peut être soit un multiplieur effectuant le produit
de la tension U
c par le courant i, soit un additionneur pondéré réalisant la somme a U
c +bi. Le fait de modifier la consigne de puissance P se traduit par un signal de modification
du rapport cyclique issu du comparateur Δ, de façon à maintenir la puissance réelle
très proche de P . Il est donc ainsi possible de doser à volonté le flux lumineux
émis par la lampe en régime établi, ou de régler finement la température de couleur
de son rayonnement, en changeant simplement de puissance de consigne P
o. Toutefois, et ainsi qu'on le verra plus clairement par la suite, la prise en compte
de cette consigne n'est effective qu'une fois la lampe chaude, car l'imposition d'une
puissance P importante se traduirait, en régime de tension d'arc faible, par une surintensité
que le transistor hacheur T
5, l'inductance de lissage S ou la lampe L pourraient ne pas supporter.
[0016] La charge du condensateur C
1 se faisant par intégration du courant demandé au réseau, il est d'usage d'insérer
sur le trajet de celui-ci une résistance ou une thermistance R telle que la surintensité
reste admissible même si la mise en service intervient lors du passage de la,tension
secteur par son maximum. Pour combattre la chute de tension à laquelle donnerait lieu
ensuite cette résistance ou cette thermistance en régime établi, on a prévu conformément
à l'invention un thyristor Th connecté en parallèle qui procède à son shuntage une
fois que le hacheur s'est mis à fonctionner. A cette fin, la gachette de Th est attaquée
en continu à partir d'un enroulement secondaire couplé magnétiquement à l'inductance
de lissage S, par l'intermédiaire d'un redresseur, d'un condensateur de filtrage et
d'un adaptateur résistif. Monté en détecteur de crête, ce dispositif donne une tension
redressée d'attaque peu fluctuante, malgré les variations de rapport cyclique du hacheur.
[0017] Dans la variante de réalisation représentée sur la figure 2, le circuit situé en
amont du régulateur constitue un doubleur de tension avec deux diodes D
1,D
2 et deux condensateurs C
2 et C
3. La résistance R de limitation du courant d'appel est alors connectée en parallèle
avec un triac Tr dont la gachette est attaquée au continu dans les mêmes conditions
que précédemment.
[0018] Dans la phase qui suit la charge du condensateur C ou des condensateurs C
2 C
3, le régulateur donne.comme consigne de faire engendrer aux bornes du condensateur
de filtrage C une tension élevée, typiquement 250 volts, de façon que l'ionisation
du plasma déclenchée par le train d'étincelles de l'allumeur A puisse être entretenue
ensuite.
[0019] La tension d'arc étant faible sur une lampe froide, typiquement 5 à 20 volts, il
est intéressant de réguler le courant moyen qui la traverse à une valeur supérieure
à l'intensité nominale pour en hâter l'échauffement. On est aidé dans cette démarche
par le fait que la composante alternative du courant traversant S a une amplitude
I faible quard

est faible. Sans franchir le courant maximal I
M tolérable par le transistor, on peut donc rehausser la composante continue initiale
Io . On peut même augmenter

sans inconvénient pourvu que T soit augmenté dans la même proportion pour que le rapport

continue à fixer le rapport

. L'avantage d'une augmentation de préside dans le fait que les temps d'établissement
du courant de collecteur ne sont par négligeables (typiquement 0,5 microseconde).
A titre d'exemple numérique, si l'on adoptait pour T une période typique de 40 microsecondes,
la durée

serait à froid de 1 microseconde environ. Il y a avantage à augmenter ce temps, dans
un rapport deux environ, pour que chaque ordre de conduction ou de non-conduction
arrive après l'étouffement du régime transitoire précédent. Le danger qu'il peut y
avoir à rehausser la composante continue et à augmenter le temps

vient d'une saturation possible du matériau magnétique sur lequel est bobinée l'inductance
S, et du dépassement possible de l'intensité que le transistor hacheur T
5 peut délivrer sans tension de déchet excessive, compte tenu de l'attaque de base
dont il est l'objet à l'état conducteur.
[0020] Conformément à la présente invention, ce danger est conjuré d'une part par un disjoncteur
électronique opérant à partir d'un capteur de courant inséré sur le trajet du courant
délivré par T
5, d'autre part par un réducteur de fréquence interposé sur l'attaque en tout ou rien
du hacheur. Comme la tension délivrée sur le condensateur de filtrage C doit être
faible à froid, le rapport cyclique

/T est avantageusement rendu petit par une augmentation de la période T. En d'autres
termes, l'onde en dents de scie qui figure le courant dans l'inductance soumise à
une tension en créneaux offre une rampe de montée assez longue pour que le courant
délivré par le transistor T ait le temps de s'établir.
[0021] Dans le dispositif objet de l'invention, la prise d'information en vertu de laquelle
est décide l'abaissement de fréquence du hacheur fait appel à la faible valeur de
tension d'arc à froid. Le fonctionnement de ce hacheur à la fréquence moitié, par
exemple, est maintenu tant que la tension d'arc reste inférieure à 70 % environ de
la tension nominale.
[0022] En se référant maintenant au schéma de la figure 3, on va décrire un exemple de réalisation
pratique du disjoncteur élctronique et du réducteur de fréquence conformes à l'invention.
Sur ce schéma, on voit tout d'abord un oscillateur tout ou rien 0 alimentant un modulateur
de rapport cyclique MRC qui alimente à son tour un étage pilote P attaquant le transistor
hacheur
T5.
[0023] La fréquence de l'oscillateur 0 est assujettie à une constante de temps modifiable
constituée par un condensateur C
4 et deux résistances R
1, R
2. La résistance R
2 est susceptible d'être shuntée au moyen d'un contact T
1 commandé par une porte analogique PA sensible à la tension d'arc U
c de la lampe. Cette porte analogique est équivalente à un relais dont la tension d'excitation
serait égale à 70 % de la tensin d'arc nominale.
[0024] La porte analogique PA commande également le fonctionnement d'un second contact T
2 permettant de commuter sur le modulateur MRC, soit le comparateur de courant
1, soit le comparateur de puissance Δ
2.
[0025] Le comparateur A reçoit le courant de consigne initial I
o et l'information relative au courant moyen i de la lampe par l'intermédiaire du shunt
de mesure s.
[0026] Le comparateur Δ
2 reçoit la puissance de consigne P
o et l'information relative à la puissance réelle par l'intermédiaire de l'organe analogique
M.
[0027] Le schéma est complété par un dispositif à seuil DS sensible au courant délivré par
le transistor hacheur T , grâce à un second shunt r inséré dans le circuit. Ce dispositif
à seuil est réglé sur le courant maximal admissible I
M et commande le fonctionnement du transistor T
6 branché en parallèle sur l'entrée de l'étage pilote P.
[0028] Lorsque la lampe est froide, sa tension d'arc est faible et ne peut pas déclencher
la porte analogique PA qui est attaquée par la tension U , image de la c tension d'arc
de la lampe. Par suite, la période de l'oscillateur 0 est proportionnelle à la constante
de temps (R
1 + R
2)C
4, soit typiquement 80 microsecondes, puisque le contact T
1 est alors au repos. De même, le contact T
2 est également au repos, de sorte que le modulateur de rapport cyclique MRC opère
par comparaison Δ
1 entre le courant réellement délivré à la lampe et le courant de consigne initial
I
o, choisi en général égal à 1,2 fois le nominal. Le courant a alors l'allure représentée
sur la figure 4 avec une onde centrée sur la composante continue I
o. Dans la phase ascendante, le courant croît avec une pente U-U
c jusqu'à atteindre la valeur crête I
o +

. Tant que cette valeur crête n'excède pas la valeur I
M de l'intensité maximale que peut délivrer le transistor T
5, le signal issu du modulateur de rapport cyclique MRC est acheminé librement vers
l'étage pilote P qui attaque le hacheur T
5. Mais au cas où le courant acheminé par ce dernier excéderait I
M9 une disjonction s'opérerait grâce au dispositif à seuil DS qui shunterait l'attaque
de l'étage pilote P grâce à la mise en conduction du transistor T
6. L'effet de cette disjonction serait le même que si

se trouvait écourté, et T- τ allongé d'autant.
[0029] Lorsque la lampe est suffisamment chaude, la tension U s'élève au-dessus du seuil
de 70 % de sa valeur nominale, et la porte analogique PA enclenche le contact travail
T
1 qui shunte R
2, minorant ainsi la période T à la valeur typique de 40 microsecondes. Simultanément,
le contact T
2 est enclenché sur sa position de travail et substitue à l'attaque du modulateur de
rapport cyclique MRC par le comparateur de courant Δ
1 celle du comparateur de puissance Δ
2. Ce dernier opère par captage du courant moyen de la lampe au moyen du shunt de mesure
s, et mesure de la tension U
c voisine de la tension d'arc, le multiplieur ou additionneur pondéré M effectuant
le produit de ces deux paramètres. L'allure du courant est alors celle représentée
sur la figure 5, avec une onde qui se trouve centrée sur une composante continue très
proche de

, P étant la puissance de consigne. La composante alternative

est plus forte que précédemment, en raison de la valeur accrue de

(typiquement 15 microsecondes), mais il y a peu de chance que la crête de courant
dépasse I puis-M que la composante continue

est en général plus faible que I
o. Si néanmoins cette valeur de crête devait dépasser I
M, le disjoncteur électronique agirait comme précédemment par shuntage de l'attaque
du pilote au moyen du transistor T
6.
[0030] Afin de récapituler les différentes fonctions assumées par le dispositif d'alimentation
selon l'invention, on se reportera maintenant au diagramme de la figure 6 qui illustre
les phases successives de la montée en régime de la lampe à décharge, à partir de
l'instant t = 0 où l'alimentation est mise sous tension :
- Jusqu'à l'instant t1, le condensateur réservoir C1 ou les condensateurs réservoirs C1 C2 se chargent a travers la résistance ou la thermistance R prémunissant le pont
redresseur D1 D2 D3 D4 ou le doubleur D1 D2 contre toute surintensité excessive. L'allure de la tension aux bornes de ces condensateurs
est représentée par le diagramme 6a.
- Entre les instants t1 et t2, l'étage pilote P attaque la base du transistor hacheur T avec un rapport cyclique
croissant, comme représenté sur le diagramme 6b, de façon à charger progressivement
le condensateur de filtrage C. Il en résulte aux bornes de l'inductance de lissage
S une tension en créneau, et aux bornes de l'enroulement secondaire une tension qui,
après redressement et filtrage, attaque la gachette de thyristor Th ou du triac Tr chargé de shunter R, comme illustré par le diagramme 6c qui représente précisément
la tension de gachette du thyristor ou du triac.
- Entre les instants t2 et t3, le régulateur fonctionne en générateur de tension à rapport cyclique élevé, de façon
que s'établisse aux bornes du condensateur C une tension assez haute (typiquement
250 volts). L'allure de la tension délivrée par le régulateur est représentée par
le diagramme 6d.
- Entre les instants t3 et t4 est branché l'allumeur A qui fait jaillir dans la lampe un train d'étincelles de
haute tension et de haute fréquence provoquant l'ionisation du plasma, ce qui apparaît
nettement sur le diagramme 6d.
- Entre les instants.t4 et t5, le régulateur fonctionne en régime de courant imposé, grâce à l'action du comparateur
Δ1, avec une fréquence de hachage diminuée en tenant compte d'une valeur de consigne
avantageusement plus haute que l'intensité nomimale, en vue d'accélérer la montée
de la température et de la tension d'arc de la lampe.
- A partir de l'instant t5, marqué par le passage de la tension d'arc à 70 % environ de la tension nomimale,
la fréquence de hachage est rétablie à sa valeur habituelle, par l'intermédiaire de
la porte analogique PA agissant sur le contact T1. Simultanément, l'enclenchement du contact T2 commute sur le modulateur de rapport cyclique MRC le comparateur 2 à la place du
comparateur Δ1. La grandeur prise en considération par le régulateur est alors la puissance Uci consommée par la lampe (ou, dans une variante de l'invention, l'expression linéaire
analogue a U + b i). Cette grandeur est à tout instant comparée à la puissance de
consigne Po fixe ou variable au gré de l'utilisateur, la différence déterminant la rapport cyclique

/T des créneaux appliqués au hacheur.
[0031] Le diagramme 6e illustre le fonctionnement du régulateur entre les instants t
4 et t
55 avec une fréquence réduite et une consigne de courant augmentée. Le diagramme 6f
illustre le fonctionnement du régulateur à partir de l'instant t
5, avec une fréquence normale et une consigne de puissance nominale ou réduite qui
peut en outre être variable au gré de l'utilisateur. Quant au diagramme 6g, il illustre
le fonctionnement du régulateur entre les instants t
1 et t
4, avec une fréquence normale et une consigne de tension maximale U .
[0032] Il convient par ailleurs de noter qu'en cas d'extinction, voulue ou non, de la lampe
à décharge, il est possible de la réallumer en reprenant la chronologie initiale.
Certaines phases de celle-ci, en particulier la phase t
4 - t
5, peuvent se trouver écourtées d'autant plus que la durée de l'interruption a été
plus brève ; la tension d'arc peut en effet présenter une valeur nettement plus élevée
qu'à froid, si la chaleur accumulée pendant l'allumage a pu se conserver durant l'extinction.