[0001] La présente invention concerne un procédé de fabrication d'une inductance ainsi qu'un
pot réglable de bobines d'inductances comportant une carcasse-embase formée d'un corps
qui porte lesdites bobines placées verticalement et d'un socle qui supporte ledit
corps, une ou plusieurs 'vis de réglage introduite dans un trou central percé dans
ledit corps et traversant lesdites bobines, une coupelle en matériau magnétique disposée
autour dudit corps sur ledit socle et un blindage métallique qui recouvre ladite coupelle
et se fixe audit socle. Pratiquement, le pot réglable est utilisé pour réaliser des
inductances ou des transformateurs. La présente invention présente plus particulièrement
de l'intérêt pour les pots réglables miniatures livrés complètement bobinés et montés,
constituant ainsi des inductances de haute qualité et haute fiabilité, utilisables
aux fréquences élevées comme bobines de filtre par exemple.
[0002] Elle pourra donc trouver une application dans de nombreux domaines de l'électronique
professionnelle : Télécommunications, systèmes de télémesures pour satellites, coupleurs
H.F., appareils de guidage, antennes, BLU, FM, etc...
[0003] Le pot réglable selon l'invention présente un certain nombre d'avantages dont les
principaux sont une bonne stabilité mécanique des pièces constitutives dudit pot,
un nombre réduit desdites pièces. Ces avantages permettent une meilleure garantie
de qualité et de reproductibilité, une grande facilité de montage, la suppression
d'une partie de l'importance des capacités parasites, une taille réduite dudit pot.
[0004] Il a déjà été proposé dans le brevet français 1 231 828 de fabriquer des pots réglables
par enroulement, autour d'une carcasse-embase placée verticalement, d'une ou plusieurs
bobines d'inductance. Autour desdites bobines est alors disposée une pièce en matériau
magnétique doux. Le centre de la carcasse-embase est percé d'un trou cylindrique fileté
permettant d'introduire une-vis de réglage de la valeur de l'inductance. Toutefois,
un tel procédé de fabrication de pots réglables présente l'inconvénient de ne laisser
qu'un faible espace pour le bobinage tout en laissant une épaisseur latérale importante
de l'ensemble constitué par la carcasse-embase et ledit bobinage. De plus, le bobinage
n'est maintenu autour de la carcasse-embase que par la force de serrage de l'enroulement
dudit bobinage ce qui peut entrainer un mouvement relatif de l'un par rapport à l'autre
et donc du bobinage par rapport à la pièce en matériau magnétique et par rapport à
la vis de réglage, susceptible de modifier la valeur de l'inductance du pot.
[0005] La présente invention permet d'éviter ces inconvénients. Dans ce but, elle est caractérisée
en ce que l'on réalise d'abord un bobinage que l'on dispose dans un moule, autour
d'une vis centrale et l'on coule ensuite une résine isolante solidifiable qui recouvre
ledit bobinage et épouse le filetage de la vis centrale, le moule et la vis centrale
étant séparés après solidification de la résine qui forme alors une carcasse-embase
enveloppant solidairement ledit bobinage. On surmoule ainsi ladite carcasse-embase
au bobinage. De cette façon, on ne crée qu'une seule épaisseur pour ladite résine
solidifiable et ledit bobinage. Il est à remarquer que le fil du bobinage est généralement
gainé afin de l'isoler électriquement. Le procédé de fabrication selon l'invention
entraine donc un important gain d'espace et permet de réduire l'épaisseur latérale
de l'ensemble constitué par la carcasse-embase et le bobinage d'environ la moitié
de sa dimension. L'invention permet d'obtenir une épaisseur latérale sensiblement
égale à celle du bobinage. Ce procédé procure également un volume maximum pour le
retour des fils vers l'embase.
[0006] D'autre part, aucun jeu n'est possible entre ladite carcasse-embase et ledit bobinage
qui forment une parfaite entité. Cette entité peut servir ensuite d'ossature à un
pot réglable limitant le nombre d'éléments entrant dans la composition dudit pot et
évitant tout. mouvement relatif desdits éléments par rapport à la carcasse-embase.
Enfin, ladite bobine est ainsi rendue indéformable ce qui évite tout décalage de la
valeur de l'inductance. On obtient ainsi des inductances de haute qualité et haute
fiabilité aux fréquences élevées. Les inductances les plus couramment fabriquées selon
ce procédé ont une valeur comprises entre 50 nH et 1 rH utilisables entre 1 MHz et
300 MHz.
[0007] Selon un mode préférentiel de réalisation, le procédé de fabrication selon l'invention
est caractérisé en ce que le fil dudit bobinage s'inserre dans le filet du filetage
de ladite vis centrale, c'est-à-dire que dans chacun des pas de la vis centrale, on
enroule le fil dudit bobinage qui est alors englobé dans la carcasse-embase mais presque
tangentiellement à la surface interne de ladite carcasse-embase, la surface interne
étant la surface du trou central créé dans ladite carcasse-embase. Ce mode de réalisation
permet alors de réduire ladite épaisseur de ladite résine solidifiable et donc de
réduire la taille dudit pot réglable et de gagner du volume.
[0008] La résine solidifiable est de préférence thermo-durcissable ou thermo-plastique.
On utilise plutôt pour la résine thermo-plastique un polycarbonate ou un polyacétal
et pour la résine thermo-durcissable, une poudre phénolique chargée de fibres de verre
courtes.
[0009] Le procédé de fabrication d'une ou plusieurs inductances selon l'invention est plus
particulièrement utilisé pour la réalisation d'un pot réglable pour bobines d'inductances
ou pour transformateurs de haute qualité et haute fiabilité, utilisables aux fréquences
élevées. Dans ce but, le pot de l'invention comporte une carcasse-embase monobloc
dont le corps entoure lesdites bobines sur toutes leurs faces, ledit corps et lesdites
bobines étant solidaires mécaniquement. Pratiquement, la carcasse-embase surmoule
les bobines d'inductances.
[0010] La vis de réglage peut être soit en matériau magnétique doux soit en métal. On entend
par matériau magnétique doux un matériau possédant un faible champ coercitif. On utilise
habituellement des matériaux ferro
-magnétiques comme la poudre de fer ou ferri- magnétiques commes les ferrites de nickel
ou de nickel-zinc. Ces matériaux ont pour but d'augmenter la valeur de l'inductance.
Le métal le plus utilisé est le laiton. Ce matériau a pour but de diminuer la valeur
de l'inductance.
[0011] Ladite vis de réglage vient donc se fixer à l'intérieur dudit bobinage grâce à un
filetage prévu sur le pourtour intérieur de ladite carcasse-embase. En fait, il existe
plusieurs sortes de vis de réglage. Ladite vis comporte un batonnet en matériau magnétique
qui peut être soit fileté dans la masse et possédant une encoche sculptée sur le dessus
pour introduire un tourne-vis, soit surmonté par une tête en matériau plastique comportant
un filetage et ladite encoche, ladite tête étant ou bien surmoulée sur le dessus dudit
batonnet, ou bien introduite partiellement dans un trou cylindrique creusé au centre
dudit batonnet pour la maintenir fixe. Enfin, le filetage peut être remplacé par des
ailettes en matière plastique qui seront marquées par le filetage prévu sur le pourtour
intérieur de la carcasse-embase lors de l'introduction de la vis de réglage dans le
pot et assureront ainsi le positionnement de la vis de réglage.
[0012] Ledit blindage métallique est, pratiquement, relié à la masse ou à un point de potentiel
constant par deux pattes de masse situées à la base dudit blindage.
[0013] Ladite coupelle est solidaire de l'embase grâce à deux types de fixation. Le premier
type de fixation maintient la coupelle dans un plan parallèle à l'embase empêchant
son déplacement latéral et sa rotation. Selon ce premier type de fixation, la coupelle
encercle l'embase, tout jeu étant évité sensiblement par des formes complémentaires
de la coupelle et de la carcasse-embase. Le deuxième type de fixation maintient la
coupelle verticalement. La coupelle repose sur une partie de la carcasse-embase d'une
part et d'autre part, une pression est exercée sur la coupelle par le blindage métallique,
de haut en bas. Un dispositif ressort est placé au-dessus de la coupelle et en-dessous
du blindage métallique afin d'absorber toutes les tolérances de fabrication, d'assurer
le serrage et par conséquent, d'éviter tout mouvement sensible de la coupelle et du
blindage métallique l'un par rapport à l'autre et donc de l'ensemble par rapport à
la carcasse-embase. Le blindage métallique est fixé sur la carcasse-embase par des
moyens respectifs de connexion. Et, plus particulièrement, le blindage métallique
comporte vers sa base ou bien deux fenêtres dans lesquelles viennent s'encliqueter
deux ergots disposés sur la carcasse-embase ou bien deux enfoncements qui constituent
des points d'appui des ergots. Le dispositif ressort est, plus particulièrement, une
rondelle ressort.
[0014] Dans un mode préférentiel de réalisation, le pot réglable selon l'invention est caractérisé
en ce que les sorties desdites bobines servent de picots. Le fil des bobines est,
alors, dénudé sur toute sa partie où il sert de picots. Pratiquement, pour la gamme
des fréquences d'utilisation, on emploie généralement un gros fil identique au diamètre
des picots. Les sorties des bobines peuvent alors servir de picots ce qui évite les
soudures de raccordements bobines- picots et augmente la fiabilité du pot. On évite
ainsi l'emploi d'un élément supplémentaire pour la réalisation du pot en surmoulant
la carcasse-embase de façon que les deux extrémités du bobinage ne soient pas recouvertes
par ladite résine, constituant ainsi les picots. Il est à noter que les sorties du
bobinage peuvent servir de picots même dans le cas où le bobinage est réalisé à partir
d'un fil fin, en utilisant un fil dont l'épaisseur est renforcé aux deux extrémités.
Ainsi, le fil ayant une dimension de section suffisante à ces deux extrémités pourra
être utilisé en tant que picots de la même façon qu'un gros fil.
[0015] Dans un autre mode préférentiel de réalisation, le pot réglable selon l'invention
est caractérisé en ce que ladite coupelle est de base carrée. La carcasse-embase adoptera
alors la même forme sur son pourtour extérieur où vient se loger la coupelle. Ainsi,
une plus grande place sera réservée au bobinage aux quatre angles. Le supplément de
place disponible dans les quatre angles permet le retour des fils du bobinage malgré
leur diamètre important vers la base où seront constituées les sorties desdites bobines.
[0016] . La présente invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante donnée
à titre non limitatif, conjointement aux figures qui représentent :
- la figure 1, un exemple de réalisation de chacune des pièces constitutives de la
présente invention et leur emboitement,
- la figure 2, une coupe axiale d'un exemple de réalisation du pot réglable selon
la présente invention,
- la figure 3, un exemple de réalisation d'une carcasse-embase surmoulée à une bobine
selon la présente invention,
- la figure 4, un exemple de réalisation du procédé de fabrication selon l'invention,
- la figure 5, un grossissement de la coupe axiale d'un exemple d'agencement entre
un bobinage et le filtage interne d'une carcasse-embase.
[0017] La figure 1 représente un exemple de réalisation de chacune des pièces constitutives
de la présente invention et leur emboitement. La carcasse-embase (1) est un monobloc
surmoulé à une bobine d'inductance. La carcasse-embase (1) comporte trois parties
s'étageant en hauteur. Une première partie constitue le socle (10). Le socle (10)
est de base carrée. Les pattes (6) de ladite bobine d'inductance émergent de la face
inférieure du socle (10). Sur la face supérieure du socle (10), une deuxième partie
(11) de la carcasse-embase (1) s'élève verticalement, surmoulant ladite bobine. La
deuxième partie (11) a, également, une base carrée de périmètre inférieur à celui
du socle (10). Cette forme carrée laisse un maximum de place pour le bobinage, vers
l'extérieur. Ce supplément de place disponible dans les quatre angles permet le retour
des fils du bobinage malgré leur diamètre qui peut être important. Le centre (13)
de la deuxième partie (11) est circulaire et fileté de façon à pouvoir supporter la
vis de réglage (2). La troisième partie (12) est de base circulaire, de périmètre
inférieur à celui de la deuxième partie (11). Il est bien entendu que la base de la
troisième partie (12) pourrait avoir pour périmètre toute figure géométrique tant
que le dessus (20) de la deuxième partie (I1) n'est pas complètement dissimulé sous
la troisième partie (12) et peut servir de support à la coupelle (3) et que le trou
(18) de la coupelle (3) adopte la même géométrie que la base de la troisième partie
(12). Elle comporte en son centre un trou circulaire fileté (13) pour l'introduction
de ladite vis de réglage.
[0018] La coupelle (3) a une base carrée dont le périmètre intérieur est sensiblement égal
à celui de la deuxième partie (11) et de hauteur supérieure à celle de la deuxième
partie (11). La coupelle (3) vient se poser sur le socle (10), s'emmanchant autour
de la deuxième partie (11) et de la troisième partie (12) qui la maintiennent parallèlement
au socle,(10) grâce au trou (18) ménagé sur la partie supérieure (21) de la coupelle
(3). La coupelle (3) est maintenue verticalement grâce à la rondelle ressort (4) posée
sur la coupelle (3) et au blindage métallique (5) porté par la coupelle (3) et tenu
de bas en haut par le socle (10). En effet, le blindage métallique (5) comporte deux
fenêtres (7) venant s'encliqueter dans les ergots (8) disposés sur deux côtés (30)
du socle (10), se faisant face. Ainsi, la coupelle (3), la rondelle ressort (4) et
le blindage métallique (5) sont solidaires de la carcasse-embase (1). Le blindage
métallique (5) comporte deux pattes (19) à sa base, le reliant à la masse électrique.
[0019] La vis de réglage (2) vient se loger dans le centre (13) grâce à son filetage (15).
La vis (2) émerge du reste du pot réglable par une ouverture (17) de la partie supérieure
du blindage métallique (5), l'ouverture (17) étant plus large que la section (16)
de la vis (2) et inférieure à la circonférence de la rondelle ressort (4).
[0020] La figure 2 représente une coupe axiale d'un exemple de réalisation du pot réglable
selon la présente invention. Les mêmes éléments que ceux de la figure précédente portent
les mêmes références. Cette figure permet de voir l'emboitement de chacune des pièces
constitutives du pot réglable, une fois le pot monté. La carcasse-embase (1) est surmoulée
à la bobine (14) qui forme les picots (6). Le boîtier (5) ne peut se déplacer de bas
en haut grâce aux ergots (8) ménagés sur les côtés du socle (10) et fait pression
de haut en bas par l'intermédiaire de la rondelle (4) sur la coupelle (3) qui repose
sur la carcasse-embase (1), le tout s'emboitant afin d'éviter tout mouvement latéral.
Les éléments constituants le pot réglable sont ainsi solidaires mécaniquement les
uns par rapport aux autres apportant au pot réglable les qualités de fiabilité et
de reproductibilité.
[0021] La figure 3 représente un exemple de réalisation d'une carcasse-embase (1) surmoulée
à une bobine (14) d'inductance. Les mêmes éléments que ceux de la figure précédente
portent les mêmes références. La carcasse-embase (1) est surmoulée à la bobine (14)
en sa deuxième partie (11), le socle (10) jouant un rôle d'embase et la troisième
partie (12) de fixation latérale des autres éléments constitutifs du pot réglable,
à l'exception de la vis (2) fixée au centre (13) de la carcasse-embase (1). Ainsi
surmoulée, la carcasse-embase, support sur lequel toutes les pièces constitutives
du pot réglable sont fixées, constitue l'ossature monobloc du pot réglable, comportant
les structures nécessaires pour éviter tout mouvement sensible de chacune desdites
pièces par rapport à elle-même.
[0022] La figure 4 représente un exemple de réalisation du procédé de fabrication d'un pot
réglable selon l'invention. Les mêmes éléments que ceux de la figure précédente portent
les mêmes références. Pour la fabrication d'une carcasse-embase (1) surmoulée à un
bobinage (14), on coule une résine (29) thermo-plastique ou thermo-durcissable dans
un moule (22) dont les formes intérieures sont le négatif des formes extérieures de
la carcasse-embase (1). On retrouve donc trois parties étagées en hauteur. La partie
26 qui épouse la forme de la troisième partie (12). La partie 25 qui épouse la forme
de la deuxième partie (11). La partie 24 qui épouse la forme du socle (10) et en particulier
comporte les complémentaires (23) des ergots (8). On dispose au centre du moule (22)
et à la hauteur de la partie 25, le bobinage (14) qui sera surmoulé. De plus, on ajoute,
sur toute la longueur du bobinage (14) et en son centre, une vis centrale (27) comportant
un filetage (28) ayant la même géométrie que la vis de réglage (2) afin de donner
à la carcasse-embase (1) un trou central (13) avec filetage pour fixer la vis (2).
On remarque que les pattes (6) du bobinage (14) sortent du moule (22) et ne seront
donc pas recouvertes par la résine (29) après sa solidification. Les pattes (6) serviront
ainsi de picots au pot réglable.
[0023] La figure 5 représente un grossissement de la coupe axiale d'un exemple d'agencement
entre le bobinage (14) et le filetage interne de la carcasse-embase (1). Sur cette
figure, les mêmes éléments que ceux de la figure précédente portent les mêmes références.
Le bobinage (14) s'inscrit dans le filetage (28) de la vis centrale (27) de façon
que le bobinage (14) suive le filetage (28) sur toute la longueur du bobinage (14).
Ainsi, la résine (29) une fois solidifié contiendra le bobinage (14) dans le filetage
destiné à recevoir la vis de réglage (2) ce qui permet de minimiser l'épaisseur de
la carcasse-embase (1) et en particulier de la deuxième partie (11) de la carcasse-embase
(1). On remarque que cet agencement du bobinage est réalisé, préférentiellement, pour
un nombre de spires compris entre 2 et 5 et donc pour la fabrication d'inductance
dont la valeur est voisine de 50 nH.
1. Procédé de fabrication d'une inductance caractérisé en ce que l'on réalise d'abord
un bobinage (14) que l'on dispose dans un moule (22), autour d'une vis centrale (27)
et l'on coule ensuite une résine (29) isolante solidifiable qui recouvre le bobinage
(14) et épouse le filetage de la vis centrale (27), le moule (22) et la vis centrale
(27) étant séparés après solidification de la résine (29) qui forme alors une carcasse-embase
(1) enveloppant solidairement le bobinage (14).
2. Procédé de fabrication selon la revendication 1, caractérisé en ce que le fil dudit
bobinage (14) s'enserre dans le filet du filetage (28) de ladite vis centrale (27).
3. Procédé de fabrication selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce
que la résine (29) solidifiable est thermo-durcissable.
4. Procédé de fabrication selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce
que la résine (29) solidifiable est thermo-plastique.
5. Pot réglable de bobines d'inductances comportant une carcasse-embase (1) monobloc
formée d'un corps (11) qui porte lesdites bobines placées verticalement et d'un socle
(10) qui supporte le corps (11), une ou plusieurs vis de réglage introduites dans
un trou central (13) percé dans le corps (11) et traversant lesdites bobines, une
coupelle (3) en matériau magnétique disposée autour du corps (11) sur le socle (10)
et un blindage métallique qui recouvre la coupelle (3) et se fixe au socle (10), caractérisé
en ce que le corps (11) entoure lesdites bobines sur toutes leurs faces, le corps
(11) et lesdites bobines étant solidaires mécaniquement.
6. Pot réglable selon la revendication 5, caractérisé en ce que la coupelle (3) est
de base carrée.
7. Pot réglable selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisé en ce que les sorties
(6) desdites bobines (14) servent de picots.
, 8. Pot réglable selon l'une des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que le blindage
métallique (5) exerce une pression verticale de maintien sur la coupelle (3) par l'intermédiaire
d'un dispositif ressort (4).
9. Pot réglable selon l'une des revendications 5 à 8, caractérisé en ce que la coupelle
(3) encercle la carcasse-embase (1) par des formes complémentaires, la coupelle (3)
étant ainsi maintenue horizontalement.