[0001] L'invention se rapporte à un dispositif de libération automatique des contacts mobiles
d'un appareil de coupure en charge tel qu'un contacteur apte à limiter les courants
de courts-circuits et utilisant notamment la répulsion électro-dynamique qui apparaît
entre des conducteurs de courant, dans lequel un porte-contact mobile présente une
pièce d'accrochage longitudinale qui est solidaire d'un pont de contact soumis à ces
forces de répulsion et qui est reliée à un organe de manoeuvre du contacteur par l'intermédiaire
d'un accouplement à seuil, cet accouplement comportant des organes de forme convexe
qui coopèrent transversalement par rapport à l'axe longitudinal, et de façon élastique
avec des encoches pour établir un effort de maintien longitudinal prédéterminé entre
le pont et l'organe de manoeuvre.
[0002] Dans un dispositif connu on utilise un guidage de la pièce longitudinale d'accrochage
qui est réalisée sous la forme d'un fourreau coulissant autour et le long de l'organe
de manoeuvre, ce qui donne à l'accouplement des dimensions transversales importantes
relativement à la longueur utile des conducteurs électriques qui doivent provoquer
des forces électro-dynamiques de répulsion.
[0003] Par ailleurs, ce dispositif est placé du côté opposé à la prise de mouvement de l'organe
de manoeuvre par rapport aux contacts, et occupe un volume important qui empiète sur
le volume des chambres d'extinction d'arc habituellement associées aux conducteurs.
[0004] Dans un autre dispositif connu on fait appel à des moyens de guidage du porte-contact
qui sont volumineux, car l'organe de manoeuvre doit assurer ici également le guidage
de la pièce d'accrochage ; bien que l'accouplement soit ici placé de façon plus favorable,
celui-ci fait appel à plusieurs ressorts de compression qui prennent, en raison de
leur disposition latérale, un volume important ; par ailleurs aucune précaution particulière
n'a été prise pour garantir un bon isolement.
[0005] L'invention se propose donc de fournir un dispositif de libération de contact dont
la constitution générale correspond à celui qui est mentionné ci-dessus mais dans
lequel des mesures seront prises pour d'une part diminuer le volume de l'accouplement
à seuil, et d'autre part en améliorer la fidélité, la sensibilité, et la rapidité.
[0006] Selon l'invention, ce résultat est atteint grâce au fait que la pièce d'accrochage
est constituée par une lame métallique de section rectangulaire présentant à une extrémité
opposée aux contacts, une cage tubulaire d'axe transversal dans laquelle sont logées
avec jeu deux billes appuyées l'une sur l'autre et ayant des portions de surface sphérique
extérieures à la cage, tandis que l'organe de manoeuvre comporte un logement dans
lequel est placée une pince élastique comportant deux leviers, pivotants, placés sensiblement
parallèlement aux faces parallèles de la lame, et de part et d'autre de celle-ci,
chacune de deux premières branches de ces leviers étant pourvue d'une ouverture ou
encoche placée en regard d'une portion de surface de bille, tandis que deux secondes
branches opposées de ces leviers placées en regard l'une de l'autre, sont soumises
à des forces opposées développées par un même ressort de compression d'axe transversal.
D'autres mesures visant notamment à faciliter la mise en place du dispositif et à
améliorer l'isolement seront mieux comprises à la lecture de la description ci-dessous
qui est accompagnée par 13 figures, parmi lesquelles :
La figure 1 représente en élévation une coupe par tielle de l'appareil recevant le
dispositif, par le plan SS',
La figure 2 illustre une vue en élévation et en coupe partielle par SS' du rateau
recevant le dispositif,
La figure 3 représente une vue de côté du dispositif d'accouplement en coupe par un
plan NN' perpendiculaire à SS',
La figure 4 montre une vue de dessus du dispositif en coupe par un plan RR' passant
par la cage,
La figure 5 montre un second mode de réalisation d'un couvercle de fermeture,
La figure 6 illustre une vue en coupe NN' simplifiée de l'accouplement après disjonction,
La figure 7 représente en vue de côté et en coupe par le plan NN' la variante de réalisation
de l'organe de manoeuvre comportant un dispositif d'accouplement selon la figur.e
10,
La figure 8 illustre en coupe NN' une région de l'organe de manoeuvre dépourvu de
sa pince d'accouplement et avec un couvercle partiellement arraché,
La figure 9 montre une vue de dessous de l'organe de manoeuvre dépourvu de ses dispositifs
d'accouplement,
La figure 10 représente une vue extérieure en élévation d'une variante d'organe de
manoeuvre,
Les figures 11 et 12 représentent en élévation coupée et respectivement en vue de
côté extérieure un porte-contact équipé d'une pièce d'accrochage, et
La figure 13 illustre une vue partielle en élévation et en coupe par un plan SS' de
l'organe de manoeuvre selon la figure 10, équipé de pivots et d'un couvercle.
[0007] Un dispositif d'actionnement des contacts mobiles 6 - 7 - 8 d'un appareil conforme
à l'invention et visible en particulier à la figure 1, comprend un râteau 1, qui constitue
l'organe de manoeuvre des contacts mobiles, et par exemple lorsqu'il fait partie intégrante
d'un contacteur apte à limiter les courants de courts-circuits, une armature mobile
2 appartenant à un électro-aimant non réprésenté, et destiné à manoeuvrer les contacts.
Un tel râteau pourrait être commandé par d'autres moyens, tels qu'une serrure mécanique
à ouverture automatique en cas de surcharge, ou éventuellement à commande manuelle,
si le râteau commande les contacts d'un disjoncteur.
[0008] Une région inférieure l' de ce râteau et de cette armature sont associés par exemple
à l'aide d'une goupille 26 placée transversalement par rapport à la direction de déplacement
longitudinal F de l'armature, le guidage latéral étant effectué par des moyens non
représentés.
[0009] Ce râteau comporte trois portions ou colonnes creuses identiques 3 - 4 - 5 reliées
entre elles dans une région inférieure l'et associées chacune à l'un des sytèmes de
contact effectuant la coupure de chacune des phases d'une ligne d'alimentation polyphasée.
[0010] Chaque contact mobile, 6 - 7 - 8, constitué de préférence par ' un pont de contact,
coopérant avec deux contacts fixes non représentés est placé dans un porte-contact
particulier 10 - 11 - 12 qui est guidé dans le boîtier 9 de l'appareil à l'aide de
moyens non représentés en détail, qui lui assurent un coulissement de direction F.
Ces porte-contacts 10 - 11 - 12 sont situés dans le haut de la figure et comportent
chacun une pièce d'accrochage respective 13 - 14 - 15 qui est dirigée vers le bas
de la figure et qui pénètre respectivement dans l'une des trois portions creuses 3
- 4 - 5.
[0011] Une vue plus détaillée du râteau 1 montre aux figures 2 et 3 que chaque colonne comporte
un logement propre 16 respectivement 17 respectivement 18 apte à recevoir des dispositifs
d'accouplement 21 - 22 - 23 coopérant avec les pièces d'accrochage 13 - 14 -15.
[0012] Chaque logement tel que 16 est composé d'un volume supérieur tel que 19 ouvert en
19' au sommet de la colonne 3 et d'un volume inférieur tel que 20, les dispositifs
d'accouplement 21 - 22 - 23 étant disposés respectivement dans chacun de ces volumes
inférieurs pour coopérer avec chacune des pièces d'accrochage correspondantes ; un
couvercle 24 obture les volumes inférieurs des logements tels que 20 qui débouchent
chacun dans une même chambre 25 ouverte vers le bas de la figure et recevant par exemple
l'armature 2 et la goupille 26.
[0013] Un dispositif d'accouplement, qui est en particulier visible à la figure 3 et à la
figure 4 est destiné à s'ouvrir pour relâcher la pièce d'accrochage qui lui est associée
et à permettre ainsi au contact mobile correspondant d'être rapidement expulsé vers
le haut de la figure lorsque les efforts électro-dynamiques auxquels il est soumis
dépassent un certain seuil, de façon à limiter l'intensité des courants qui circulent
dans le pont de contact, et par suite, dans la ligne concernée. L'extrémité inférieure
27 d'une lame 13, qui constitue une pièce d'accrochage visible aux figures 1, 2 et
3, et qui est opposée au contact 6 et au porte-contact 10, présente une cage tubulaire
28 d'axe XX' transversal par rapport à F, dans laquelle sont disposées avec jeu deux
billes 29 - 30 de façon telle que lorsque celle-ci sont en contact l'une contre l'autre
des parties de leur surface sphérique 31 respectivement 32 opposées soient placées
en dehors de la cage ; la cage 28 possède elle-même une longueur m - supérieure à
l'épaisseur n de cette lame et un diamètre intérieur qui autorise un roulement et
un déplacement transversal des billes (voir figure 4) ; cette lame 13 est de section
rectangulaire, à faces 13' - 13", parallèles, la seconde dimension p de sa section
étant plusieurs fois supérieure à son épaisseur n. On observera que les trois lames
13 - 14 - 15 présentent leurs plus grandes faces 13' - 13" parallèlement à un plan
SS', passant par les trois portions 3 - 4 -5 du râteau, ce qui améliore encore le
volume occupé lorsque le dispositif est utilisé dans un disjoncteur polyphasé.
[0014] Le dispositif d'accouplement 21 placé dans le logement 20 comporte une pince 33 formée
par deux leviers opposés pivotants 34, respectivement 35, qui sont placés sensiblement
parallèlement au plan SS' et qui oscillent autour de pivots respectifs transversaux
36 - 37 placés parallèlement entre eux et au plan SS' et perpendiculairement à F.
[0015] Par ailleurs, ces pivots sont fixés. par leurs extrémités 38 - 39 respectivement
40 - 41 dans deux parois parallèles opposées 42 - 43 d'une cage prismatique 44 formée
par une tôle pliée en U dont le fond 45, commun aux deux parois, est appuyé sur des
rebords 46 - 47 du volume inférieur 20, qui limitent celui-ci par rapport au volume
supérieur 19, tandis que les bords externes 48 - 49 de ces parois dirigés vers la
chambre 25 se trouvent en appui sur le couvercle 24.
[0016] Le fond 45 de cette cage 44 présente en outre une ouverture 50 qui donne passage
à la lame 13 et à des extrémités 51 - 52 de la pince. Les pivots 36 - 37 définissent
de part et d'autre d'eux deux premières branches 34' - 35' et deux secondes branches
34" - 35", les premières étant orientées vers le volume supérieur 19 et les secondes
vers la chambre 25. La largeur de ces leviers est légèrement inférieure à la distance
intérieure séparant deux parois de la cage pour permettre leur oscillation autour
des pivots.
[0017] Les premières branches 34' - 35' présentent des premières extrémités 51 - 52 en regard
qui sont cambrées de façon divergente, et comportent chacune entre la première extrémité
et le pivot une ouverture ou encoche 53 - 54, de contour par exemple circulaire, tandis
que les secondes branches placées en regard sont soumises à des forces opposées développées
par un même ressort de compression 55 d'axe YY' transversal, qui s'appuie sur des
secondes extrémités respectives 56 - 57 opposées aux premières extrémités pour provoquer
un couple de rapprochement des premières extrémités 51 - 52.
[0018] Lorsque la lame 13 est engagée assez profondément dans la pince, les surfaces 31
- 32 des billes s'engagent dans les ouvertures 53 - 54 et opèrent un maintien longitudinal
de cette lame par le dispositif d'accouplement 21 et donc par le râteau 1 dans la
direction F de sorte que les mouvements de ce dernier sont transmis fidèlement au
porte-contact. Dans cette position accrochée, la lame 13 passe entre les deux pivots
36 - 37 avec un faible jeu ce qui lui procuré un guidage latéral.
[0019] Dans l'exemple de réalisation visible à la figure 3, les secondes extrémités 56 -
57 et le ressort 55 se trouvent placés dans une ouverture 58 du couvercle 24 ; cette
disposition qui procure un gain de place n'est pas limitative, car un couvercle plus
épais 59 représenté en variante à la figure 5 pourrait ne comporter qu'un dégagement
borgne 60 pour recevoir ces extrémités.
[0020] On observe aux figures 2 et 3 qu'une plaque isolante 61 ou plusieurs couches isolantes
sont placées entre le couvercle 24 et l'armature 2 pour réaliser un isolement suffisant
entre cette armature et les pièces métalliques de l'accouplement qui sont ou qui peuvent
être au même potentiel que le pont de contact.
[0021] Cet isolement n'est pas nécessaire si un couvercle complètement fermé tel que 59
est utilisé.
[0022] On peut aussi utiliser à la place d'un couvercle unique 24 plusieurs couvercles individuels
pour obturer les volumes tels que 20 et maintenir chacun des dispositifs à pinces
22 - 21 - 23.
[0023] Dans la position d'accouplement représentée à la figure 2 on remarque de plus que
une extrémité inférieure 62 de la lame 13 passe de part et d'autre du ressort 55 grâce
àune entaille longitudinale 63 de celle-ci. Cette extrémité se présente sous la forme
d'une fourche dont les bras 64 - 65 présentent à leurs pointes des rampes inclinées
66 - 67, qui facilitent l'introduction de la lame dans la pince. La manière dont la
lame 13 est guidée, d'une part entre les pivots 36 - 37, et d'autre part entre les
ouvertures 53 - 54 le long des billes confère à ce dispositif d'accouplement la possibilité
de tolérer de légers désalignements angulaires entre l'axe longitudinal de la lame
et l'axe de la colonne correspondante. Les forces opposées appliquées aux billes dans
la direction XX' grâce au couple développé par le ressort 55, ainsi que la pénétation
des billes dans les encoches ou ouvertures 53 - 54 en position I, procurent un effet
de maintien de la lame 13 par la pince 33 dans la direction F.
[0024] Pour une disposition particulière des billes et des encoches ces forces peuvent être
vaincues lorsque une traction déterminée de sens G est appliquée à la lame 13, et
que la pince 33 est maintenue en position, par exemple lorsque l'armature 2 est attiré
contre la culasse de l'électro-aimant.
[0025] Lorsque par suite de l'application sur la lame d'une force provenant de la répulsion
électro-dynamique communiquée dans le sens G au pont de contact, qui est supérieure
à un seuil déterminé, l'accouplement a été ouvert, la lame 13 se trouve placée dans
une position II visible à la figure 6, qui correspond à la position où le pont de
contact a été expulsé et pour laquelle les surfaces 31 - 32 des deux billes 29 - 30
se trouvent d'une part contre deux surfaces planes internes 68 - 69 des leviers qui
sont sensiblement parallèles, et d'autre part, au voisinage des arêtes 70 - 71 qui
définissent l'origine des extrémités cambrées 51 - 52.
[0026] Des butées 72 - 73 placées en regard et portées par des rebords de raidissement 74
respectivement 75 des leviers, coudés à angle droit par rapport à ces surfaces 68
- 69, permettent de limiter le mouvement de rapprochement des extrémités 51 - 52 lorsque
la lame n'est pas engagée dans la pince, comme cela se présente au moment du montage
de l'appareil.
[0027] Une chute des billes ne peut donc pas intervenir dans cette position et une nouvelle
position d'accrochage peut être obtenue en opérant un mouvement relatif de rapprochement
en sens inverse de G entre la lame et la pince au cours duquel les billes roulent
d'abord sur les surfaces 68 - 69, puis viennent s'encliqueter ensuite dans les ouvertures
53 - 54.
[0028] En raison du parallèlisme des surfaces 68 - 69, le processus d'accouplement entre
la lame 13 et la pince 33 s'opère pratiquement sans qu'apparaisse d'effort résistant
dans la direction contraire à G.
[0029] Toutefois, on peut donner un écartement aux deux pivots tel que pour la position
désaccouplée, les deux surfaces 68 - 69 convergent légèrement vers une ligne commune
placée dans le plan SS'.
[0030] Si cette ligne de convergence des deux surfaces était placée au-dessus des pivots,
la lame 13 aurait tendance à être rappelée vers les pivots, ce qui serait avantageux
par exemple pour l'établissement d'un nouvel accouplement qui serait obtenu de manière
automatique par un mouvement vers le haut de la figure sens G, de l'armature sous
l'effet de ressorts de rappel 2' - 2" de celle-ci en position de repos, voir aussi
la figure 1.
[0031] Si au contraire, la ligne de convergence des surfaces 68 - 69 était placée au-dessous
des pivots, la lame 13 aurait tendance à être repoussée en sens G, ce qui serait avantageux
pour stabiliser le porte contact, dans une position d'ouverture en amortissant les
effets éventuels de sa percussion sur le haut du boîtier au cours d'une disjonction.
[0032] Le mode de réalisation de la pince et de la lame qui vient d'être décrit, peut être
utilisé dans un appareil interrupteur de même structure générale, mais présentant
des formes différentes ainsi qu'on peut le voir aux figures 7 et 10.
[0033] Dans cet appareil polyphasé, on retrouve un râteau, ou organe de manoeuvre 80 qui
comporte également plusieurs colonnes creuses 81 - 82 -83 placées parallèlement.
[0034] Une colonne telle que 81 présente un puits intérieur 84 comportant un espace supérieur
85 qui s'ouvre en 86 à l'extrémité supérieure de cette colonne, un espace intermédiaire
87 et un espace inférieur 88 qui débouche dans une chambre 89, commune à plusieurs
puits de colonne 84 - 91 - 92, voir figure 10 ; les espaces inférieurs voisins 88
- 93 - 94 des trois colonnes sont séparés par des cloisons isolantes 95 - 96 qui s'arrêtent
au niveau de l'espace inférieur, voir également la figure 9.
[0035] Une pince 97 analogue à la précédente pince 33 est logée dans l'espace intermédiaire
87 pour coopérer avec une lame rectangulaire 98 qui est identique à la lame 13 et
qui traverse la colonne.
[0036] La seule modification de cette pince réside ici dans la mise en oeuvre, entre les
extrémités 99 - 90 de leviers 100 - 103 de pince 97, d'une vis de réglage 101 qui
permet d'ajuster la tension du ressort commun 102 par un déplacement d'axe YY', pour
régler le seuil d'ouverture d'accouplement à seuil.
[0037] Les deux leviers de pince 100 - 103 pivotent ici encore sur deux pivots parallèles
104 - 105 dont la fixation des extrémités, telles que 106 - 107 voir figures 8 et
13, est obtenue différemment que dans le cas précédent.
[0038] Chaque espace inférieur 88 respectivement 94 et 93 comporte sur des surfaces internes
108 respectivement 109 de parois latérales 110 respectivement 111 du râteau, ainsi
que sur des surfaces internes 112 respectivement 113 et 114 - 115 des cloisons 95
- 96, des couples de rainures parallèles telles que 116 - 117, 118 - 119, 120 - 121
et 122 - 123, voir figures 8, 13 et 9.
[0039] Ces rainures qui circulent parallèlement à l'axe F d'une colonne se terminent à la
limite de l'espace intermédiaire correspondant, par exemple en 124 - 125 pour l'espace
88, afin de recevoir les extrémités 106 - 107 respectivement 126 - 127 des pivots
104 - 103.
[0040] Un couvercle isolant commun 130 présente dans chaque espace inférieur une cuve prismatique
telle que 128 respectivement 129 dont les parois opposées parallèles à l'axe du puits
soutiennent par leurs bords supérieurs tels que 131 - 132 voir figure 13, les extrémités
des pivots. Le fond massif 133 de ce couvercle isolant 130 sert comme dans le cas
précédent à isoler chaque dispositif d'accouplement, d'une armature 134 d'électro-aimant
qui est maintenue dans la chambre 89 par une goupille 135.
[0041] Dans un mode de réalisation de porte-contacts 163 illustré aux figures 7, 11 et 12,
la lame d'accrochage 98 comporte à sa partie supérieure 136 deux oreilles latérales
138 - 137 qui pénètrent dans des ouvertures 139 - 140 de deux montants métalliques
parallèles 141 - 142 auxquels ces oreilles sont fixées.
[0042] Ces montant présentent deux autres ouvertures 143, respectivement 144 qui sont placées
au-dessus des précédentes et dans un même plan médian SS' pour maintenir une pièce
magnétique en forme de U 165 ayant une traverse 147 placée au voisinage de 136, deux
branches parallèles 148 - 149 dont les portions externes 145 - 146 pénètrent dans
les ouvertures 143 - 144 et une fente 170 placée dans un plan NN' perpendiculaire
à SS'.
[0043] Des extrémités supérieures 160 - 161 des montants sont reliées entre elles par une
pièce d'accouplement 162 en matière plastique et par une clavette transversalle 157,
cette pièce 162 servant avantageusement à effectuer le guidage supérieur du porte-contact
et à servir de moyen de butée contre une surface supérieure d'arrêt 164 du boîtier
de l'appareil qui déterminera par exemple la position II.
[0044] Entre ces extrémités supérieures 160 - 161 et des ouvertures 143 - 144 sont placées
dans le même plan SS', deux rainures longitudinales parallèles 166 - 167 qui guident
un poussoir de contact 155 rappelé vers le bas de la figure par un ressort de pression
de contact 156. Ce poussoir s'appuie axialement sur la tranche supérieure de la région
centrale 150 d'un pont de contact 151, voir figure 7, et le maintient transversalement
grâce à dés encoches 153 - 154.
[0045] Les pastilles de contact lïl - 172 du pont 151 sont appliquées sur des contacts fixes
173 - 174 portés de façon connue par des conducteurs 175 - 176 circulant en partie
parallèlement au pont de contact.
[0046] La région centrale 150 est placée dans la fente 170 de la pièce magnétique 165 de
façon à coopérer avec celle-ci par voie électro-magnétique lorsque le pont de contact
151 est traversé par des courants importants.
[0047] Ces courants, qui sont très inférieurs à ceux qui font apparaître des forces de répulsion
sur le pont de contact dans le sens G, provoquent une attraction du pont de contact
par la pièce magnétique en sens inverse de G.
[0048] Dans les modes de réalisation illustrés les lames telles que 13 possèdent une section
rectangulaire plate qui permet d'alléger au maximum la masse d'un porte-contact pour
que son expulsion par les forces de répulsion soit extrêmement rapide et pour que
par suite la limitation des courants qui l'ont provoquée soit efficace ; il est clair
que l'utilisation d'une lame ayant une section différente, par exemple carrée ou ronde
amènerait une augmentation de la masse du porte-contact et donc une détérioration
des performances sans pour autant sortir du cadre de l'invention.
[0049] Le dispositif de libération de contacts qui a été illustré dans un cas où il est
utilisé dans un contacteur apte à limiter les courants de courts-circuits peut avantageusement
être appliqué à un dijoncteur-limiteur ayant à la place d'un électro-aimant des moyens
mécaniques automatiques de commande du râteau qui libèrent celui-ci lors de l'apparition
de surcharges, ces moyens mécaniques pouvant être armés et réarmés par une commande
manuelle.
[0050] Dans un tel appareil disjoncteur-limiteur on pourrait également utiliser pour chacune
des phases un petit râteau qui comporterait un seul dispositif de libération susceptible
de fonctionner indépendamment des autres.
[0051] On peut également utiliser un dispositif de libération de contacts comprenant un
système de pinces tel que décrit préce- demment mais fixées dans un boîtier, et une
lame d'accouplement solidaire d'un porte-contacts, lorsque l'on souhaite constituer
un étage d'interrupteur-limiteur à répulsion qui peut être par ailleurs associé à
un contacteur approprié.
[0052] Lorsque le dispositif de libération de contact, associé à un contacteur, est appelé
à être réarmé de façon automatique, ce réarmement est opéré par le mouvement de l'armature
qui sous l'effet de ses propres ressorts de rappel vient engager à nouveau les encoches
des pinces sur les billes, le porte-contacts étant alors placé en butée contre une
surface supérieure du boîtier qui opère simultanément et à l'aide de moyens appropriés,
un amortissement du mouvement du porte-contacts et son maintien dans une position
haute.
[0053] Si le dispositif de libération de contact doit être réarmé de façon manuelle, on
peut soit fournir par voie mécanique un mouvement ou râteau qui soit équivallent à-celui
communiqué par l'armature de contacteur décrite ci-dessus, (par exemple dans le cas
d'un disjoncteur), soit prévoir dans le haut du boîtier une ouverture à travers laquelle
des moyens, manuels extérieurs pourront agir en sens inverse de G sur l'extrémité
supérieure du porte-contact, telle que la pièce 162, (par exemple dans le cas d'un
étage d'interrupteur-limiteur).
1. Dispositif de libération automatique des contacts mobiles d'un appareil de coupure
en charge en parliculier limiteur de courant, utilisant la répulsion électro-dynamique
qui apparaît entre des conducteurs et dans lequel un porte contact mobile longitudinalement
présente une pièce d'accrochage longitudinale qui est solidaire d'un pont de contact
soumis à ces forces de répulsion et qui est reliée à un organe de manoeuvre de l'appareil
par l'intermédiaire d'un accouplement à seuil, cet accouplement comportant des organes
de forme convexe qui coopèrent transversalement par rapport à l'axe longitudinal,
et de façon élastique avec des encoches pour établir un effort de maintien longitudinal
prédéterminé entre le pont et l'organe de manoeuvre,
caractérisé en ce que la pièce d'accrochage est constituée par une lame métallique
de section rectangulaire 13 à faces parallèles longitudinales (13', 13") présentant
à une extrémité (27), opposée au contact (6), une cage tubulaire (28) d'axe transversal
(XX'), dans laquelle sont logées avec jeu deux billes (29, 30) appuyées l'une sur
l'autre et ayant des portions de surface sphérique (31, 32) extérieures à la cage
(28) tandis que l'organe de manoeuvre (1) comporte un logement (20) dans lequel est
placée une pince élastique (33) comportant deux leviers pivotants (34, 35) placés
sensiblement parallèlement aux faces parallèles de la lame (13), et de part et d'autre
de celle-ci, chacune de-deux premières branches (34', respectivement 35') de ces leviers
(34, respectivement 35) étant pourvue d'une ouverture ou encoche (54, respectivement
53) placée en regard d'une portion de surface de bille (31 respectivement 32) tandis
que deux secondes branches (34", respectivement 35") de ces leviers, placées en regard
l'une de l'autre, sont soumises à des forces opposées développées par un même ressort
de compression (55) d'axe transversal (YY') parallèle à l'axe XX' de la cage.
2. Dispositif de libération des contacts selon la revendication 1, caractérisé en
ce que les leviers (34, 35) sont montés sur deux pivots parallèles (36, 37) dont les
extrémités (38, 39 respectivement 40, 41) reposent dans deux parois parallèles (42,
43)-d'une cage métallique prismatique en forme de U (44) dont une ouverture (50) du
fond (45) dirigée vers le contact (6) est traversée par la pièce d'accrochage (13)
et par des premières extrémités (51, 52) des leviers, qui sont divergentes et sont
orientées vers le contact.
3. Dispositif de libération de contacts selon la revendication 2,
caractérisé en ce que l'extrémité (27) de la pièce d'accrochage (13) pénétrant dans
la cage (44) s'étend jusqu'au voisinage du ressort commun (55).
4. Dispositif de libération de contacts selon l'une des revendications 1 à 3,
caractérisé en ce que des extrémités (99, 909') des leviers, opposées aux premières
extrémités, sont écartées par un ressort de compression commun (102) dont la tension
peut être réglée par une vis (101) mobile coaxialement au ressort.
5. Dispositif de libération de contacts selon l'une des revendications 2 à 4,
caractérisé en ce que dans une position II de la lame (13), résultant de l'ouverture
de la pince (33) les surfaces extérieures (31, 32) des billes se trouvent au contact
de surfaces planes (68, 69) qui appartiennent aux leviers (38, 39) et qui sont placées
entre les ouvertures (53, 54) et les extrémités divergentes (51, 52).
6. Dispositif de libération de contacts selon l'une des revendications 2 à 5,
caractérisé en ce que le logement (20) de l'organe de manoeuvre (1) recevant la cage
prismatique (44) est placé entre d'une part un premier volume (19) qui est placé du
côté des contacts (6) et qui est traversé par la pièce d'accrochage (13), et d'autre
part une chambre (25) qui reçoit une armature (2) d'électro-aimant, un couvercle (24)
étant placé entre cette chambre et la cage prismatique pour fixer cette dernière dans
le logement (20) , et des moyens isolants (61, respectivement 59)'étant disposés entre la cage (44) et l'armature (2).
7. Dispositif de libération de contacts selon l'une des revendications précédentes,
et appliqué à un disjoncteur polyphasé, caractérisé en ce que les grandes faces parallèles
(13', 13") de chacune des lames (13, 14, 15) sont placées parallèlement à un même
plan SS' passant par l'ensemble des logements (84, 91, 92) de colonnes creuses (81,
82, 83) appartenant à un râteau commun (80).
8. Dispositif de libération de contacts selon l'une des revendications 1 à 7,
caractérisé en ce que une extrémité (136) de la lame (98) opposée à la cage tubulaire
(28) est solidaire de deux montants métalliques parallèles (141, 142) qui sont pourvus
de moyens de fixation (143, 144) pour une pièce magnétisable en forme de U (165) coopérant
par attraction avec un pont de contact (151) qui est placé entre ces montants et qui
est soumis à l'action élastique (156) d'un poussoir (155) guidé entre ces montants.
9. Dispositif de libération de contacts selon l'une des revendications 1, 3, 4, 5,
7 ou 8,
caractérisé en ce que les pivots (104, 105) des leviers (100, 103) de la pince (97)
sont maintenus dans des rainures longitudinales (116, 117) de l'organe de manoeuvre
(80) par un couvercle isolant (130) placé entre la pince (97) et une ouverture (89)
de cet organe de manoeuvre, qui est opposée au contact mobile (151).