(19)
(11) EP 0 072 368 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
23.02.1983  Bulletin  1983/08

(21) Numéro de dépôt: 80400601.3

(22) Date de dépôt:  05.05.1980
(51) Int. Cl.3F42B 11/42
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE GB IT LI LU NL SE

(30) Priorité: 08.05.1979 FR 7911557

(71) Demandeur: Losfeld, Christian
F-94220 Charenton (FR)

(72) Inventeur:
  • Losfeld, Christian
    F-94220 Charenton (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Piège à balle monobloc


    (57) Le piège-à-balle (3) constitue une pièce monobloc de révolution, qui forme un élément externe d'un grenade à fusil et qui est placée entre le corps (1) et la queue empennée (2) de cette grenade.
    Il a une partie médiane (7) d'un diamètre inférieur aux diamètres de ses parties antérieure (6) et postérieure (8). Il est massif et évidé axialement par l'arrière; l'évidement (4) a une section circulaire dégressive dont le plus grand diamètre est situé du coté postérieur.




    Description


    [0001] La présente invention se situe dans le secteur des munitions conventionnelles d'infanterie.

    [0002] Elle concerne un piège-à-balle pour grenade à fusil, qui permet de lancer la grenade à grande distance en tirant une oartouohe-à-balle de guerre,

    [0003] Les pièges-à-balle connus sont oonstitués par des éléments déformables, placés sur le trajet de la balle et montés à l'intérie du tube empenné --lequel coulisse sur le cache-flammes du fusil lor du lanoement--.

    [0004] Ainsi, dans le brevet américain n°2 853 008, les éléments sont des disques 22 et des rondelles 24 empilés dans le tube empenné 16. Dans le brevet français n°1 554 362, les éléments sont un "interoepteur" déformable 8 et un manchon freineur 5 introduits dans le tube empenné 2. Déjà, dans le brevet français n°714 636, un cylindre déformable 12 et une rondelle déformable 16 étaient logés à l'intérieur du tube empenné 7.

    [0005] La principale originalité de la présente invention est de réaliser le piège-à-balle en une seule pièce, qui constitue un élément externe de la grenade.

    [0006] Les moyens de l'invention sont décrits oi-aprèa, de manière préférentielle et non limitative, telle que représentée dans le dessin.

    [0007] Description.

    [0008] La grenade à fusil est composée d'un corps 1, d'une queue tubulaire 2 et du piège-à-balle 3.

    [0009] Le corps quelconque 1 est chargé d'une composition explosive, combustible ou inerte; il est doté d'une fusée pour la mise à feu de cette composition.

    [0010] La queue quelconque 2 est constituée par un tube dont le diamètre intérieur de 22 mm permet le ooulissement sur le cache-flammes standard des fusils de guerre; ce tube est garni d'un empennage.

    [0011] Le piège-à-balle 3 est fixé axialement à l'arrière du corps 1 et à l'avant de la queue 2.

    [0012] Il constitue une pièce monobloo de révolution, fabriquée dans une matière très résistante.

    [0013] Il est évidé axialement par l'arrière; l'évidement 4 a une section circulaire dégressive, son diamètre le plus grand étant légèrement inférieur à celui de la balle et étant situé à la tranche arrière du piège, en 5.

    [0014] La partie antérieure 6, qui est fixée sur le corps 1, est massive.

    [0015] La partie médiane 7 a un diamètre inférieur à celui de la partie antérieure 6 et à celui de la partie postérieure 8,

    [0016] Un disque quelconque 9 est disposé au contact de la queue 2; il ferme celle-ci et empêche que des corps étrangers puissent se loger dans l'évidement 4 avant l'emploi de la grenade.

    [0017] En variante, la grenade peut être constituée seulement par le corps 1 et par le piège-à-balle 3, quand on veut la lancer à courte distance en utilisant un tromblon fixé à l'extrémité d'un canon de fusil.

    [0018] Fonctionnement.

    [0019] En utilisation normale, la grenade est munie de la queue 2, laquelle est enfoncée sur le cache-flammes du fusil pour le lancement.

    [0020] Lors du tir, la balle traverse le disque 9 dès qu'elle a quitté le canon du fusil; puis elle pénètre dans le piège-à-balle, en s'engageant dans l'évidement 4; elle s'y encastre et s'y déforme progressivement, en transmettant une partie de son énergie cinétique à la grenade.

    [0021] La grenade est ainsi mise en mouvement et poussée par la balle; puis, sous l'effet de la pression des gaz de combustion de la cartouche, la vitesse de la grenade augmente jusqu'à la fin de son coulissement sur le cache-flammes du fusil.

    [0022] Quand la balle déformée atteint le fond de l'évidement, elle y est arrêtée, parce qu'elle a perdu la plus grande partie de son énergie et parce que la partie antérieure 6 est suffisamment épaisse pour résister à la force restante, en évitant toute amorce de rupture et toute fusion.

    [0023] Ainsi, la partie antérieure 6 est massive et large, alors que la partie médiane 7 est évidée et extérieurement plus étroite en diamètre.

    [0024] Toutes les parois au contact de la balle étant relativement épaisses, elles ne subissent pas de déformation apparente,

    [0025] Comme la balle est freinée progressivement pendant que la grenade prend de la vitesse, il n'y a aucune projection de fragments ou de particules de la balle vers le tireur.

    [0026] Enfin, pour effectuer le tir d'exercice, il est possible de réemployer le oorps 1 et la queue 2 après ohaque coup tiré, il suffit de romplaeer le piège-à-balle utilisé.


    Revendications

    1. Piège-à-balle pour grenade lancée normalement au fusil par le tir d'une cartouohe-à-balle, destiné à recevoir et à arrêter progressivement la balle en transmettant une partie de son énergie cinétique à la grenade sans provoquer de choc dommageable aux éléments mécaniques et pyrotechniques de la grenade, caractérisé par sa réalisation monobloc de révolution constituant une pièce fixée entre le corps (1) et la queue tubulaire (2) de la grenade, par sa longueur supérieure à son diamètre, et enfin par son diamètre médian, lequel est inférieur au diamètre de la partie de la queue tubulaire qui coulisse sur le canon du fusil.
     
    2. Piège-à-balle selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est évidé axialement (4) du côté de la queue tubulaire et qu'il est oonformé de façon à permettre une pénétration régulière de la balle.
     
    3. Piège-à-balle selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'un disque (9) de fermeture, protégeant la partie évidée, est disposé au contact de la queue tubulaire (2).
     




    Dessins







    Rapport de recherche