[0001] L'invention a pour objet un clavier modulaire étanche et à effet tactile.
[0002] Elle s'applique particulièrement aux claviers à faibles courses pour les machines
à commande numérique, les automates programmables, les machines à écrire et à traitement
de textes.
[0003] Il est connu, pour réaliser des claviers minces étanches et à faible coût, de déposer
par sérigraphie une encre conductrice sur une face d'une feuille en matière plastique
dont l'autre face comporte les inscriptions correspondantes aux caractères, de recommencer
le dépôt d'encre conductrice sur une face d'une autre feuille souple en matière plastique,
de solidariser les deux feuilles ensemble de façon que les deux faces recouvertes
d'encre conductrice se retrouvent face à face, séparées par une mince pellicule d'air
de quelques dixièmes de millimètre. On obtient de cette façon un clavier mince et
étanche, facilement nettoyable, mais de fiabilité inacceptable pour des utilisations
sur des produits industriels.
[0004] De plus, ce type de clavier présente l'inconvénient majeur de ne pas avoir de course
permettant à l'opérateur de se rendre compte sans moyen de visualisation, par simple
sensation tactile, si son action a été prise en compte par la machine reliée au clavier.
[0005] Il existe également des claviers fiables et robustes du type machine à écrire avec
des touches mobiles ayant des courses importantes de l'ordre de 4 mm et permettant
de se rendre compte sans moyen de visualisation, par simple sensation tactile, que
la touche a été actionnée. Toutefois ces claviers, du fait de leur grande course,
ne sont pas étanches et faciles d'entretien.
[0006] L'invention réunit les avantages de ces différents claviers, tout en éliminant leurs
inconvénients respectifs.
[0007] L'invention permet de réaliser un clavier fiable, étanche, facile d'entretien, robuste,
modulaire, pour un faible coût.
[0008] Suivant l'invention le clavier comprend un circuit imprimé 4 constituant un moyen
de connexion électrique et de support pour une entretoise alvéolée modulaire 3 comportant
une pluralité d'alvéoles 30, de forme carrée, définies par des cloisons 31 et disposées
suivant des rangées et des colonnes, des modules de contact 7 ou des modules de voyant
montés sur le circuit imprimé dans les alvéoles de l'entretoise, une membrane étanche
et élastique 1 solidaire de l'entretoise, des touches coopérant avec les modules de
contact au moyen de la portion des touches supérieure à ladite membrane sur laquelle
agit le doigt et des moyens 105 figure 5, 9 figure 2 de réaliser un effet tactile
par basculement rapide.
[0009] D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la
lumière de la description détaillée ci-après.
[0010] Aux dessins annexés :
La figure 1 est une vue de dessus d'un clavier reposant par l'intermédiaire d'une
membrane sur une entretoise modulaire associée.
La figure 2 est une vue en coupe d'un premier mode de réalisation du clavier.
La figure 3 est une vue en coupe d'un module de contact.
La figure 4 est une vue de dessus du module de contact.
La figure 5 est une vue en coupe d'un deuxième mode de réalisation du clavier.
La figure 6 est une vue en coupe d'une touche double.
La figure 7 est une vue en coupe d'une touche simple utilisant un autre mode de réalisation
d'une membrane modulaire et étanche.
La figure 8 est une vue de dessus d'une touche avec voyant.
La figure 9 est une vue en coupe diagonale de la même touche avec voyant.
La figure 10 est une vue en coupe d'un voyant fixe.
La figure 11 est une vue en perspective de la membrane d'étanchéité.
La figure 12 est une vue en perspective d'un premier mode de montage de la touche
sur la membrane.
La figure 13 est une vue en perspective d'un deuxième mode de montage de la touche.
La figure 14 est une vue en coupe d'un deuxième mode de réalisation de la membrane
utilisée avec le deuxième mode de montage de la touche.
[0011] La figure 1 représente un ensemble de touches 8 reposant sur une membrane 1 partiellement
otée pour laisser voir une entretoise 3 sur laquelle repose l'ensemble touche-membrane.
Cette entretoise alvéolée modulaire 3 obtenue par moulage comprend une pluralité d'alvéoles
30 disposées suivant des lignes et des colonnes. Cette pluralité de logements ou d'alvéoles
de forme carrée sont définies par des cloisons de séparation 31 comportant des pré-découpes
32 de façon à modifier la dimension d'une alvéole et à obtenir des alvéoles ayant
plusieurs modules de longueur. Dans ces logements ou alvéoles on dispose des modules
de contact ou des modules de voyant suivant le type de clavier que l'on voudra réaliser
et en coopération avec ces modules de contact des touches de forme carrée comportant
les caractères alphanumériques ou autre signes correspondant au clavier que l'on veut
réaliser. Suivant le type de clavier que l'on souhaite réaliser on utilise tout ou
partie de l'entretoise alvéolée modulaire.
[0012] Comme nous le verrons par la suite, l'utilisation de cette entretoise en combinaison
avec les éléments modulaires constituant un clavier permet d'obtenir des claviers
facilement adaptables à la demande.
[0013] La figure 2 est une vue en coupe d'un premier mode de réalisation d'un clavier étanche
à faible course, dans laquelle un circuit imprimé 4 sert de moyen de connexion électrique
avec un appareil et le clavier, et de support à une pluralité de modules de contact
7 disposés sur le circuit suivant des espacements adéquats et solidarisés au circuit
imprimé par des points de soudure réalisant également les liaisons électriques entre
les picots 77, 78 du module et le circuit imprimé.
[0014] Des trous 40 prévus à des emplacements adéquats dans le circuit imprimé permettent
de monter par sertissage ou par vis une entretoise modulaire 3 en thermoplastique,
formée de cloisons disposées de façon à délimiter une succession d'alvéoles carrées
disposées suivant un réseau matriciel dans lesquelles viennent se loger les modules
de contact.
[0015] Une encoche 39 est prévue sur la périphérie de chaque logement formé par quatre cloisons,
pour permettre le montage d'un dôme 9 constitué par une feuille bombée, de métal élastique,
découpée suivant la forme d'un logement.
[0016] Une membrane plane et étanche 1 en polyuréthane transparent est collée ou soudée
sur toute la surface formée par les cloisons de l'entretoise. Sur cette membrane est
appliquée une autre membrane interchangeable 2 constituée d'une feuille en mylar ou
en polycarbonate qui comporte suivant les besoins, des zones opaques ou des zones
transparentes. Sur cette membrane interchangeable on rapporte par collage ou soudure
à ultra-son des touches 8, en thermoplastique ou tout autre matériau similaire, portant
les inscriptions alphanumériques souhaitées pour le clavier.
[0017] Dans certains logements de l'entretoise on remplace un module de contact par un module
de voyant constitué par une diode électro-luminescente 6 montée dans un support 5
et connectée au circuit imprimé par soudure. Quatre cornières 13 sont disposées à
la périphérie du circuit imprimé et solidarisées avec ce dernier pour rigidifier l'ensemble
de la structure.
[0018] Les figures 3 et 4 représentent un module de contact utilisé dans le clavier de la
figure 1 ou 5, comportant un boîtier 74 en polycarbonate de forme circulaire pourvu
de deux trous dans le fond du boîtier pour laisser passage à deux picots 77, 78 en
matériau conducteur, munis de têtes de contact. Le fond du boîtier comporte également
deux bossages 70, 71 figure 4. Une lame de contact 75, constituée par une mince feuille
de matériau conducteur, vient reposer dans le boîtier en appui sur les bossages 70,
71 et le picot 77 de façon qu'au repos la liaison électrique entre les picots 77 et
78 ne soit pas établie, tandis qu'en position de travail elle sera établie. Un mince
film étanche en polycarbonate constituant une membrane 76 est collé ou soudé sur le
boîtier 74.
[0019] Ce type de module de contact, utilisé pour les claviers du type de la figure 2 ou
de la figure 5, présente l'avantage de ne pas avoir d'effet tactile dû au passage
d'un point dur. Ce module de contact évite donc de superposer un effet tactile dû
au module, à l'effet tactile du dôme 9 de la figure 2 ou du bossage 105 de la figure
5.
[0020] Le boîtier 74 comporte sur sa périphérie une nervure circulaire 79.
[0021] En fonctionnement lorsque l'opérateur appuie sur une touche du clavier, les membranes
1 et 2 se déforment, le dôme 9 fléchit jusqu'à une certaine limite tout en opposant
une force de résistance croissante jusqu'au moment où il bascule brutalement dans
la position représentée en pointillé pour venir agir sur la membrane du module de
contact et mettre en contact la lame de contact 75 avec les picots 77 et 78. Le basculement
soudain de la lame procure un effet tactile qui permet à l'opérateur de sentir que
son action a été prise en compte. La membrane 1 assure l'étanchéité du clavier tandis
que la membrane 2 avec les touches permet l'adaptation de la configuration du clavier
à la demande et son interchangeabilité. On a ainsi constitué un clavier modulaire
étanche à face avant interchangeable et à effet tactile. Ce clavier sera monté contre
la face interne du boîtier 12 de l'appareil dont il fait partie de façon que l'étanchéité
entre le boîtier et le clavier soit réalisée par serrage de la membrane 1. Le maintien
en place de la membrane 2, est assuré par un autre moyen, pince ou clip.
[0022] La figure 5 représente une autre forme de réalisation d'un clavier modulaire étanche
à effet tactile et à course plus importante que le précédent, dans lequel on retrouve
un support constitué par un circuit imprimé 4, sur lequel on a monté des modules de
contact 7 aux emplacements correspondant aux logements d'une entretoise modulaire
3 que l'on fixe sur le circuit imprimé au moyen de vis 22 par exemple. L'entretoise
modulaire 3 peut également être fixée sur le circuit imprimé par sertissage ou tout
autre moyen de fixation. Cette entretoise modulaire 3 comporte comme l'entretoise
précédente, des cloisons 31 séparant les logements des pré-découpes 32 pour détacher
plusieurs cloisons et obtenir des logements aux dimensions adaptées aux touches et
en plus des couvercles de logement 33 reliés aux cloisons délimitant le logement,
par un mince voile 34 permettant par pression sur le couvercle de détacher le couvercle
de la grille et d'obtenir une ouverture à l'emplacement choisi pour placer une touche
30. Les cloisons de la grille comportent une face inférieure plane en contact avec
le circuit imprimé, une face supérieure dans laquelle on forme une rainure longitudinale
35 et deux faces latérales comportant chacune une portion verticale 36 et une portion
inclinée 37 formant avec la portion verticale 36 un épaulement 38.
[0023] La face des couvercles, extérieure aux logements, se trouve dans un plan parallèle
au plan dans lequel se situent les faces supérieures des cloisons.
[0024] Une membrane 1 en polyuréthane ou tout autre matériau élastique et étanche facilement
moulable comporte des bossages 100 en forme de tronc de pyramide 105 à base carrée,
dont la base supérieure coopère avec une touche ou repose sur la face supérieure du
couvercle associé dans le cas où il n'y a pas de touche, et dont la base inférieure
est solidarisée à l'entretoise par des nervures longitudinales et transversales 101
qui sont fixées dans les rainures 35 de l'entretoise 3 par collage, sertissage, soudure
ou tout autre moyen approprié.
[0025] La base supérieure du bossage de la membrane comporte un bourrelet 102 réalisant
l'étanchéité avec la touche 8 que l'on monte sur cette base supérieure après avoir
effectué une entaille cruciforme 107 dans la membrane, comme représenté aux figures
11 et 12 pour permettre le passage de la tête d'encliquetage 84 de la touche 8 avec
la pièce d'assemblage 11, comportant une collerette 110 qui limite le déplacement
de la pièce 11 en venant en butée contre l'épaulement 38. La collerette coopère également
avec les faces verticales 36 des cloisons fermant le logement pour former un moyen
de guidage de la touche lorsque celle-ci se déplace verticalement.
[0026] Ainsi en enlevant les couvercles des logements où on souhaite mettre des touches
et en montant les touches que l'on désire aux emplacements souhaités on obtient un
clavier étanche qui à partir d'éléments modulaires peut avoir la disposition et le
nombre de touches que l'on souhaite.
[0027] L'étanchéité entre le clavier et le boîtier 12 de l'appareil utilisant le clavier
est assurée par serrage de la membrane contre le boîtier 12 par exemple au moyen d'un
dispositif tel que celui représenté figure 5 comportant un écrou 122 soudé au boîtier,
une bride 120 et une vis 121.
[0028] En fonctionnement, lorsque l'on appuie sur une touche, les flancs du bossage se compriment
jusqu'au moment où la membrane prend brusquement la forme de la pyramide inverse comme
représenté sur la figure 4, créant ainsi un effet tactile. Dans cette deuxième position
la touche appuie sur le dôme de contact et établit la liaison électrique entre les
picots 77 et 78. Dès que l'on relâche la touche, la membrane reprend sa forme initiale.
Aux endroits ne comportant pas de touche le couvercle 33 soutient le bossage de la
membrane et évite que l'on puisse enfoncer la membrane. On obtient ainsi un clavier
permettant à l'opérateur de sentir tactilement les opérations effectuées.
[0029] La figure 6 représente la réalisation et le montage d'une touche multiple, par exemple
double. Pour cela on réalise une touche double 81 de longueur égale à deux fois la
longueur d'une touche simple plus la distance séparant deux touches adjacentes. Cette
touche double comporte deux têtes d'encliquetage 84 que l'on monte grâce à deux pièces
d'assemblage 11 sur la membrane solidaire de la grille 3 dont on a supprimé une cloison
intermédiaire à l'endroit où l'on souhaite monter la touche double.
[0030] La figure 7 représente une variante du deuxième mode de montage d'un bouton unitaire
avec logement d'étiquette. Les cloisons 31 de l'entretoise 3 ne comportent pas d'épaulement
38 mais comportent sur leurs parties verticales 36 un prolongement 360 constituant
une ouverture circulaire dans laquelle un module de contact se fixe par encliquetage
de la nervure 79 avec une gorge correspondante 361. La pièce d'assemblage 11 ne comporte
pas de collerette mais une surface de guidage 112 et est assemblée par encliquetage
avec la touche 8 porte-étiquette, constituée de façon connue en soi par un corps 85
comprenant dans un logement 88 un protège étiquette 85 en matériau transparent et
une étiquette 87.
[0031] Le corps 85 de la touche et la pièce d'assemblage 11 après assemblage, serrent, de
façon à réaliser l'étanchéité entre la touche et la membrane, un bourrelet 102 formé
à la périphérie d'une ouverture obtenue dans la membrane de la façon représentée aux
figures 13 et 14. Une languette 104 permet d'enlever un morceau de membrane pré-découpée
suivant la pré-découpe 103 de forme carrée et d'obtenir une ouverture 106 qui permet
le montage d'une touche comme représenté à la figure 7.
[0032] La figure 8 représente une vue de dessus d'une touche de forme carrée présentant
dans un coin de la touche un hublot circulaire transparent 83 pour un voyant et un
protège-étiquette 86 de forme circulaire adapté à la forme du doigt.
[0033] La figure 9 représente une vue en coupe diagonale de la touche avec voyant montée
sur le clavier dans un logement comportant en plus du module de contact 7 un support
51 pour diode électro-luminescente 6 monté dans une ouverture 41 pratiquée dans le
circuit imprimé. La pièce d'assemblage 11 montée dans le logement comporte une lucarne
111 en face de la diode et du hublot transparent prévu sur la touche.
[0034] La figure 10 représente le montage d'un voyant fixe dans une ouverture prévue pour
une touche dans lequel on a monté sur le circuit imprimé un support 51 pour diode
électro-luminescente 6. Un cabochon en matière transparente 23 de forme adaptée à
la découpe de la membrane et comportant sur ses faces latérales 25 une gorge 24 dans
laquelle le bourrelet 102 de la membrane est serré par une collerette intérieure 114
prévue sur la pièce d'assemblage qui vient s'encliqueter sur le cabochon. Une collerette
extérieure 113 et les faces latérales 25 empêchent tout mouvement du cabochon par
rapport à la grille. Ainsi grâce à ces différents éléments modulaires, aux grilles
et aux membranes qui ont des dimensions déterminées on pourra réaliser à la demande
des claviers étanches, avec ou sans voyant, et adaptés à tous les types d'application.
Il est évident que dans ces différents modes de réalisation on pourra rigidifier la
structure en montant sur le circuit imprimé une cornière 13.
[0035] Il va de soi que diverses modifications pourront être apportées aux réalisations
décrites et représentées, sans s'écarter de l'esprit de l'invention.
[0036] Il va de soi que toute modification à la portée de l'homme de métier et toute combinaison
des différents éléments entre eux, font également partie de l'esprit de l'invention.
1. Clavier à touches destiné à être monté dans le boîtier d'un appareil et comprenant
: une carte à circuits imprimés servant de support et de moyen de raccordement pour
une multiplicité d'interrupteurs modulaires logés dans des boîtiers, placés côte à
côte et actionnés chacun par un poussoir guidé axialement pour recevoir et transmettre
les déplacements d'une touche coopérante, des moyens déformables étant associés à
chaque ensemble touche-poussoir- interrupteur pour communiquer une sensation tactile
à l'utilisateur,
caractérisé en ce que le guidage de chacun desdits poussoirs (84) est assuré par une
pièce d'assemblage (11) coulissant dans un alvéole (30) qui appartient à une entretoise
plane (3) et qui entoure le boîtier de l'interrupteur modulaire (7) correspondant,
une membrane déformable (1) qui reçoit sur ses faces opposées le poussoir (84) et
une touche (8), étant fixées sur des cloisons (31) de l'entretoise, placées autour
de cet alvéole.
2. Clavier selon la revendication 1, comportant en outre des modules de voyant (3)
montés sur le circuit imprimé dans d'autres alvéoles de l'entretoise, caractérisé
en ce que lesdits moyens déformables sont constitués par un dôme métallique (9, figure
2) placé dans l'alvéole entre l'interrupteur et la membrane déformable (1), que ladite
membrane déformable (1) est transparente, les touches (8, figure 2) sont interchangeables
et collées ou soudées sur une feuille interchangeable (2, figure 2) qui comporte des
zones transparentes en face des modules de voyant (3) et des zones opaques.
3. Clavier selon la revendication 2,
caractérisé en ce que les moyens déformables sont constitués par des bossages en forme
de tronc de pyramide (105) aménagés sur ladite membrane déformable (1) elle-même,
lesdits bossages ayant leur base inférieure solidaire de l'entretoise plane (3) et
leur base supérieure mobile supportant des touches (8, figure 5), lesdits bossages
étant associés à des moyens de montage (84, 11, 102) des touches de façon étanche
et des moyens de guidage (110, 36) des touches lors du déplacement.
4. Clavier selon la revendication 3,
caractérisé en ce que les moyens de montage étanche des touches sont constitués par
un bourrelet (102) solidaire de la membrane déformable (1) serré entre une surface
d'appui de la touche (8) et une surface d'appui d'une pièce d'assemblage (11) fixée
sur la touche par encliquetage (84), ladite pièce d'assemblage comportant une surface
(110, 112) coopérant avec les faces verticales des cloisons pour assurer le guidage
de la touche dans ses déplacements.
5. Clavier selon la revendication 4,
caractérisé en ce que la touche comprend un logement circulaire (88), une étiquette
(87) placée dans ce logement et recouverte par un protège étiquette (86) s'adaptant
dans le logement.
6. Clavier selon la revendication 5,
caractérisé en ce que la touche est de forme sensiblement carrée et comporte dans
un coin un hublot (83) pour voyant.
7. Clavier selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le fond du
boîtier de chaque interrupteur modulaire comprend deux bossages (70, 71) et est traversé
par deux picots de contact (77, 78), une lame de contact métallique (75) étant disposée
en appui sur les bossages (70, 71) et une membrane (76) recouvrant le boîtier.
8. Clavier selon la revendication 7,
caractérisé en ce que la surface externe dudit boîtier comporte une nervure circulaire
(79, figure 3) coopérant avec une gorge (361, figure 7) prévue sur les faces latérales
(36) des cloisons des logements.
9. Clavier selon l'une des revendications 2 à 8, caractérisé en ce qu'un module de
voyant comprend une diode électro-luminescente (6) montée sur un support (5).
10. Clavier selon la revendication 3,
caractérisé en ce que ladite membrane déformable (1) comporte des ouvertures pré-découpées
ayant la forme et sensiblement la dimension des touches.
11. Clavier selon la revendication 10,
caractérisé en ce qu'un cabochon de voyant (23) est monté dans une ouverture (106)
de la membrane.
12. Clavier selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que ledit clavier
est monté de façon étanche dans le boîtier d'un appareil d'utilisation, par serrage
de la membrane déformable (1) contre la face interne de la paroi externe du boîtier
de l'appareil.