[0001] On connaît déjà des têtes d'écriture commutables à aiguilles, comprenant au moins
deux rangées d'aiguilles, ces aiguilles étant montées coulissantes dans des chemins
de guidage dans un support en deux parties, ces rangées étant disposées sensiblement
verticalement par rapport à la direction d'écriture d'une ligne par la tête, des moyens
permettant à volonté de produire un déplacement relatif entre les deux parties du
support pour aligner les positions des aiguilles d'une rangée par rapport aux positions
des aiguilles d'une autre rangée parallèlement à la direction d'écriture, ou décaler
ces positions entre les deux rangées (voir brevet USA N° 4.010.835).
[0002] Le but de la présente invention est de fournir une tête à aiguilles de ce type, dont
la construction est très précise tout en étant simple à réaliser.
[0003] A cet effet, la tête d'écriture selon l'invention est caractérisée en ceque les deux
parties du support présentent deux faces disposées en regard l'une de l'autre, l'une
de ces faces présentant des creusures parallèles entre elles et de section sensiblement
semi-circulaires, d'un rayon correspondant à celui des aiguilles et permettant à ces
dernières de coulisser librement, les aiguilles d'une rangée étant placées dans ces
creusures et retenues dans ces dernières par une portion en creux de l'autre partie,
cette portion en creux présentant une longueur sensiblement égale à la longueur de
cette rangée d'aiguilles.
[0004] Le dessin annexé représente schématiquement et à titre d'exemple, une forme d'exécution
de la tête d'écriture objet de l'invention.
[0005]
La figure 1 est une vue de la face active de la tête d'écriture.
La figure 2 est une coupe selon la ligne II - II de la figure 1.
La figure 3 est une vue à plus grande échelle du support présentant les chemins de
guidage des aiguilles.
La tête d'écriture représentée comprend un support 1 formé de deux parties 2 et 3,
la partie 2 étant solidaire de la tête d'écriture qui n'est pas représentée, car elle
est bien connue en elle même. La partie 3 est montée coulissante sur la partie 2.
[0006] Ce support présente des chemins de guidage pour deux rangées d'aiguilles, ces chemins
étant réalisés dans un rubis industriel 4 qui est représenté à plus grande échelle
à la figure 3 et qui comprend une partie fixe 5 et une partie mobile 6, cette dernière
étant montée sur la partie coulissante 3.
[0007] Le guidage de la partie 3 sur la partie 2 est assurée par deux languettes 7 et 8
de la partie 2, qui sont engagées dans deux évidements 9 et 10 de la partie 3. Cette
dernière porte encore un doigt 11 destiné à commander son déplacement par rapport
à la partie 2.
[0008] Comme le montre la figure 3, la partie 5 du rubis 4 est elle-même constituée en deux
pièces 12 et 13 assemblées par collage 14.
[0009] La pièce 5 présente une série de neuf creusures parallèles 15 de section sensiblement
semi-circulaire et constituant des chemins de guidage pour les aiguilles 16 d'une
première rangée d'aiguilles.
[0010] La pièce 13 présente également une série de creusures parallèles 17 disposées en
regard des creusures 15, dont la section est arquée de façon à épouser la section
circulaire des aiguilles 16, tout en laissant un jeu de quelques centièmes de millimètres
pour permettre un libre coulissement des aiguilles 16 dans leur chemin de guidage
respectif.
[0011] Des chemins de guidage sont ménagés entre la pièce 13 et la partie 3 pour recevoir
une seconde rangée d'aiguilles 18. Les aiguilles de cette seconde rangée peuvent être
déplacées en bloc verticalement en référence à la figure 3 pour être déplacées de
façon à être décalées par rapport aux aiguilles 16 de la première rangée, en tenant
compte de la direction d'écriture A. Par un déplacement de la partie 3 vers le bas,
sur une distance correspondant à la moitié du pas des aiguilles 16, c'est-à-dire de
la distance entre les axes de deux aiguilles contigües, les aiguilles 18 peuvent être
amenées dans une position alignée avec les aiguilles 16 dans la direction A. Comme
cela est bien connu, on obtient une position d'écriture rapide lorsque les aiguilles
16 et 18 sont alignées, puisqu'il est possible sur une même ligne d'effectuer par
unité de temps, un nombre de points double que dans le cas où on ne dispose que d'une
seule rangée d'aiguilles.
[0012] Dans la position décalée des aiguilles 16 et 18, la vitesse d'écriture reste la même
que si l'on n'avait qu'une seule rangée d'aiguilles, mais la qualité est meilleure
puisqu'il est possible d'obtenir un recouvrement des points tracés par les aiguilles
et donc de réaliser des traits continus.
[0013] Les deux positions respectives entre les partie 2 et 3 du support sont fixées par
des moyens de crantage réalisés entre les parties 5 et 6 du rubis 4. Ces moyens sont
constitués par deux groupes de deux rainures 19, 20, 21 et 22 parallèles entre elles
et parallèles aux creusures 15. Les fonds des rainures 19 et 20 et respectivement
21 et 22 sont distants l'un de l'autre d'une valeur égale à la moitié de l'espacement
entre les axes des creusures 15. Chaque groupe de deux rainures est disposé en regard
d'une rainure 23, respectivement 24, sensiblement semi-circulaire, de même rayon que
celui des creusures 15 et servant de logement à une tige 25, respectivement 26. Ces
tiges sont collées dans les rainures 23 et 24 et présentent un diamètre correspondant
à celui des aiguilles 16 et 18, augmenté du jeu prévu pour permettre le coulissement
libre de ces dernières.
[0014] En référence à la figure 1, la partie 3 du support est sollicitée en direction de
la partie 5 du rubis par un ressort à lames 27 prenant appui contre un bossage 28
de la partie 3 et dont les extrémités libres s'appuient dans des logements 29 et 30.
L'action de ce ressort exerce une poussée des tiges 25 et 26 contre le fond des rainures
19 à 22.
[0015] Dans les imprimantes à aiguilles, il est habituel que la tête d'écriture se déplace
le long d'un cylindre sur leque est placée la feuille d'écriture, ce déplacement étant
limité à chacune de ses extrémités par des butées fixant les marges des lignes d'écritures.
Cette disposition peut être utilisée pour effectuer la mise en place de la rangée
mobile comprenant les aiguilles 18.
[0016] A cet effet, il suffit d'utiliser le dispositif habituel de dépassement des marges
pour amener le doigt 11 en contact avec l'une ou l'autre des deux rampes 31 et respectivement
32 disposées à chaque bout de la ligne d'écriture. La coopération du doigt 11 avec
la rampe 32 amène la partie 3 en position haute, tandis que sa coopération avec la
rampe 31 l'amène en position basse.
[0017] On peut bien entendu apporter de nombreuses modifications à la tête d'écriture décrite.
En particulier, on pourrait prévoir plus de deux rangées d'aiguilles, les déplacements
verticaux des rangées mobiles étant d'autant plus faibles que le nombre de rangées
est élevé.
[0018] Les moyens de déplacement et de crantage de la partie 3 peuvent être variés dans
une grande mesure, les déplacements de la partie mobile 3 pouvant par exemple être
commandés par un électroaimant fixé sur la tête d'écriture.
1. Tête d'écriture commutable à aiguilles comprenant au moins deux rangées d'aiguilles,
ces aiguilles étant montées coulissantes dans des chemins de guidage dans un support
en deux parties, ces rangées étant disposées sensiblement verticalement par rapport
à la direction d'écriture d'une ligne par la tête, des moyens permettant à volonté
de produire un déplacement relatif entre les deux parties du support pour aligner
les position des aiguilles d'une rangée par rapport aux position des aiguilles d'une
autre rangée parallèlement à la direction d'écriture, ou décaler ces positions entre
les deux rangées, caractérisée en ce que les deux parties du support présentent deux
faces disposées en regard l'une de l'autre, l'une de ces faces présentant des creusures
parallèles entre elles et de section sensiblement semi-circulaires, d'un rayon correspondant
à celui des aiguilles et permettant à ces dernières de coulisser librement, les aiguilles
d'une rangée étant placées dans ces creusures et retenues dans ces dernières par une
portion en creux de l'autre partie, cette portion en creux présentant une longueur
sensiblement égale à la longueur de cette rangée d'aiguilles.
2. Tête selon la revendication 1, caractérisée en ce que les deux parties du support
sont sollicitées l'une vers l'autre par au moins un ressort tendant à appliquer lesdites
faces l'une contre l'autre, des moyens de crantage étant prévus entre ces deux faces
pour déterminer les deux positions de fonctionnement.
3. Tête selon la revendication 2, caractérisée en ce que les moyens de crantage sont
constitués par deux groupes de deux rainures parallèles entre elles et parallèles
auxdites creusures, les fonds des rainures d'un groupe étant distants l'un de l'autre
d'une valeur égale à la moitié de l'espacement entre les axes des creusures semi-circulaires,
chacun des groupes de deux rainures étant disposés en regard d'une rainure de section
sensiblement semi-circulaire, de même rayon que celui des creusures, une tige de diamètre
correspondant à celui des aiguilles, augmenté du jeu prévu pour permettre le coulissement
libre de ces dernières, étant logée dans chaque rainure de section semi-circulaire.
4. Tête selon la revendication 3, caractérisée en ce que le support est constitué
en rubis et est formé en trois parties dont deux sont fermement maintenues ensemble
et présentent deux faces en regard l'une de l'autre, les deux faces présentant chacune
des creusures parallèles entre elles et de section semi-circulaire de même dimension
que les creusures prévues dans une face des deux parties mobiles l'une par rapport
à l'autre.