[0001] La présente invention concerne les pièces d'horlogerie ayant un moteur pas-à-pas,
et, plus particulièrement un procédé et un dispositif de commande pour appliquer aux
bornes de l'enroulement du moteur pas-à-pas un signal de commande comprenant une suite
d'impulsions motrices, chacune de ces impulsions étant elle-même formée d'une suite
d'impulsions élémentaires espacées les unes des autres.
[0002] Le livre intitulé "Theory and Applications of Step Motors", par Benjamin C. Kuo,
West Publishing Co., pages 173 à 180 propose d'alimenter l'enroulement d'un moteur
pas-à-pas à l'aide d'un signal de commande de ce type. Selon cet art antérieur, chacune
des impulsions motrices appliquées à l'enroulement du moteur est découpée en impulsions
élémentaires de la façon suivante : la source de tension utilisée pour l'alimentation
du moteur est d'abord branchée aux bornes de l'enroulement de ce moteur. Cette source
d'alimentation est déconnectée dudit enroulement et ce dernier est court-circuité
dès que le courant circulant dans cet enroulement atteint une première valeur prédéterminée.
Le courant dans l'enroulement décroît alors, et lorsqu'il atteint une seconde valeur
prédéterminée, la source d'alimentation est à nouveau connectée aux bornes de l'enroulement
du moteur dont le court-circuit est supprimé. Un tel procédé permet de maintenir le
courant circulant dans l'enroulement du moteur à une valeur moyenne sensiblement constante.
[0003] Néanmoins, si la tension de la source d'alimentation varie, la puissance fournie
au moteur varie de la même façon, de sorte que ce procédé connu ne permet pas de maintenir
constante la puissance fournie au moteur à chaque impulsion motrice lorsqu'on utilise
une source d'alimentation dont la force électromotrice ainsi que la résistance interne
varient au cours du temps.
[0004] Le brevet britannique no 2.006.995 préconise de hacher chaque impulsion motrice appliquée
à l'enroulement du moteur, en utilisant deux valeurs distinctes et prédéterminées
du taux de hachage, la valeur la plus élevée étant utilisée seulement lorsque le moteur
doit fournir un effort anormalement élevé. A cet effet, ce brevet préconise d'utiliser
un dispositif détectant la charge du moteur.
[0005] Ce dispositif de commande connu a lui aussi pour inconvénient de ne pas tenir compte
des fluctuations de la tension fournie par la source d'alimentation, fluctuations
dues à des variations de la force électromotrice et/ou de la résistance interne de
cette source.
[0006] Or, dans les pièces d'horlogerie électroniques, on a actuellement tendance à utiliser
comme source d'alimentation électrique une pile au lithium. Il est connu que la force
électromotrice fournie par de telles piles diminue de façon relativement importante
au cours de la durée de service de cette pile, et que la résistance interne de cette
pile est sujette à des variations importantes au cours de cette durée de service ainsi
que sous l'effet de variations de température. Cette diminution de force électromotrice
et/ou ces variations de résistance interne peuvent entraîner un arrêt du moteur, et
donc un arrêt du fonctionnement de la pièce d'horlogerie, bien avant la fin de la
durée de vie de la pile. Pour éviter cet inconvénient, on doit dimensionner le moteur
de telle sorte qu'il puisse continuer à fonctionner même lorsque la pile fournit sa
force électromotrice la plus faible et présente sa résistance interne la plus élevée.
Il en résulte une sur-consommation du moteur pendant la plus grande partie de la durée
de vie de la pile.
[0007] La demande de brevet britannique no 2.054.916 préconise d'alimenter l'enroulement
d'un moteur pas-à-pas avec des impulsions motrices formées chacune d'une suite d'impulsions
élémentaires dont la largeur est déterminée en dépendance de la valeur de la tension
qui est fournie par la source d'alimentation lorsque cette dernière est branchée aux
bornes de résistances de valeurs connues. Selon cet art antérieur, on détermine, sensiblement
toutes les millisecondes, dans quel domaine de valeurs se trouve cette tension et
on choisit en conséquence une forme de signal moteur parmi cinq formes de signaux
prédéterminées.
[0008] Il s'agit donc là d'un réglage discontinu de la puissance des impulsions motrices
en fonction de la tension de la source d'alimentation, et il en résulte des variations
importantes du couple moteur pouvant causer des pas perdus. De plus, ce réglage étant
discontinu, il ne permet pas de réaliser de façon efficace un asservissement de l'énergie
des impulsions motrices à la charge que doit entraîner le moteur.
[0009] C'est pourquoi la présente invention a principalement pour objet de proposer un procédé
et un dispositif de commande d'un moteur pas-à-pas d'une pièce d'horlogerie, permettant
d'adapter simplement et de façon sensiblement continue la puissance de chaque impulsion
motrice à la valeur d'au moins l'une des deux grandeurs caractéristiques de la source
d'alimentation, c'est-à-dire la valeur de la force électromotrice et/ou celle de la
résistance interne de cette source.
[0010] Conformément à l'invention, une valeur du taux de hachage est déterminée périodiquement,
en dépendance de la valeur d'au moins l'une de ces grandeurs caractéristiques. Cette
valeur est mise en mémoire et le taux de hachage de chaque impulsion motrice est réglé
à cette valeur. Le dispositif de commande de moteur pas-à-pas selon l'invention peut
comprendre des moyens réagissant par exemple au courant i circulant dans l'enroulement
du moteur en élaborant et en mettant en mémoire, à un moment donné, une valeur de
taux de hachage qui est une fonction décroissante de V-R
*Io, où V est la force électromotrice et R
* la résistance interne de la source d'alimentation, et des moyens pour régler à cette
valeur le taux de hachage des impulsions motrices fournies au moteur.
[0011] Ainsi, dans le dispositif de commande selon l'invention, chaque impulsion motrice
est une impulsion hachée selon un taux de hachage dont la valeur est une fonction
continue des grandeurs caractéristiques de la pile.
[0012] Selon un mode de réalisation actuellement préféré, une nouvelle valeur du taux de
hachage est déterminée périodiquement. En réponse à un signal de recalibrage périodique
apparaissant, par exemple, toutes les seize minutes, la source d'alimentation est
reliée à l'enroulement du moteur, le courant i circulant dans cet enroulement est
mesuré et, dès qu'il atteint une première valeur prédéterminée iM, le moteur est mis
dans un premier état de commutation pour lequel la source d'alimentation est déconnectée
des bornes de l'enroulement du moteur et cet enroulement est court-circuité. Le temps
Tlm mis par le courant i pour atteindre une deuxième valeur prédéterminée im inférieure
à la première valeur iM est mesuré et mis en mémoire. Lorsque ce courant i atteint
cette valeur im, le moteur est mis dans un deuxième état de commutation pour lequel
le court-circuit de l'enroulement est supprimé et la source d'alimentation est à nouveau
reliée aux bornes de l'enroulement. Le temps T2m mis par le courant i pour atteindre
à nouveau la première valeur prédéterminée est également mesuré et mis en mémoire.
[0013] Dans la suite de cette impulsion motrice et dans les impulsions motrices qui suivent
cette dernière, la valeur T2 de la durée de chaque impulsion élémentaire est réglée
à la valeur T2m et la valeur Tl de la durée des intervalles entre lesdites impulsions
élémentaires est réglée à la valeur Tlm.
[0014] Il sera démontré plus loin que le taux de hachage T2 T1+T2 ainsi déterminé est sensiblement
égal à RIo V-R*Io' où V est la force électromotrice de la source de tension d'alimentation,
R la résistance de l'enroulement du moteur, R
* la résistance interne de ladite source d'alimentation et 1
0 un paramètre prédéterminé égal à iM+im 2. Le choix des valeurs prédéterminées iM
et im sera décrit ci-dessous.
[0015] Les caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture
de la description qui va suivre d'un mode de réalisation de l'invention, description
faite en référence au dessin annexé dans lequel :
- la figure 1 est un schéma électrique équivalent d'un moteur pas-à-pas;
- la figure 2 est un diagramme permettant d'expliquer le procédé selon l'invention;
- la figure 3 est un schéma synoptique d'un dispositif de commande selon un mode de
réalisation de l'invention;
- la figure 3a est un diagramme qui représente des signaux mesurés en quelques points
du schéma de la figure 3;
- la figure 4 est un schéma détaillé d'un exemple d'une partie du dispositif de la
figure 3, selon un mode de réalisation de l'invention;
- la figure 5 est un schéma détaillé d'une autre partie du dispositif de la figure
3, selon un mode de réalisation de l'invention; et
- les figures 5a et 5b sont des diagrammes qui représentent des signaux mesurés en
quelques points du circuit de la figure 5 dans deux modes de fonctionnement de ce
circuit.
[0016] La figure 1 représente le schéma équivalent d'un moteur pas-à-pas. L'enroulement
du moteur est symbolisé par un enroulement 1 ayant une inductivité de valeur L et
une résistance nulle, et par une résistance 2 de valeur R égale à la résistance de
l'enroulement du moteur. Un rotor la, comprenant généralement un aimant permanent
bipolaire cylindrique, est couplé magnétiquement à l'enroulement 1,2 par un stator
non représenté. La tension induite de mouvement, c'est-à-dire la tension qui est induite
dans l'enroulement du moteur par la rotation du rotor, est symbolisée sur la figure
1 par une source de tension 3. La valeur de cette tension induite est désignée par
U
io La figure 1 représente également la source d'alimentation du moteur qui est schématisée
par une source de tension 4 de résistance interne nulle et de force électromotrice
V et par une résistance 5 de valeur R
* égale à la résistance interne de la source réelle servant à alimenter le moteur.
[0017] Dans la figure 1, le circuit de commande du moteur est schématisé par un premier
interrupteur 6 servant à connecter et à déconnecter la source 4, 5 et l'enroulement
du moteur, et par un second interrupteur 7 servant à mettre cet enroulement en court-circuit
ou à supprimer ce court-circuit.
[0018] La figure 2 illustre la manière selon laquelle le taux de hachage des impulsions
motrices est déterminé.
[0019] A un instant to coïncidant avec le début d'une impulsion motrice, l'interrupteur
6 est fermé et l'interrupteur 7 est ouvert. Le courant i dans l'enroulement 1, 2 commence
à croître. Lorsque, à un instant tl, ce courant atteint une première valeur prédéterminée
iM, dont le choix sera expliqué plus loin, l'interrupteur 6 est ouvert et l'interrupteur
7 est fermé. L'enroulement 1, 2 est donc déconnecté de la source d'alimentation 4,
5 et mis en court-circuit. Le courant i commence à décroître, et à un instant t2,
il atteint une deuxième valeur prédéterminée im dont le choix sera
'également expliqué plus loin. La durée Tlm qui sépare les instants tl et t2 dépend
des caractéristiques électriques et magnétiques du moteur.
[0020] A l'instant t2, l'interrupteur 6 est à nouveau fermé et l'interrupteur 7 est à nouveau
ouvert. Le court-circuit est donc supprimé, et la source 4, 5 est à nouveau connectée
à l'enroulement 1, 2. Le courant i recommence à croître. A un instant t3, il atteint
pour la deuxième fois la valeur iM. La durée T2m qui sépare les instants t2 et t3
dépend des caractéristiques électriques et magnétiques du moteur ainsi que de la force
électromotrice V de la source d'alimentation 4 et/ou de la valeur R
* de sa résistance interne 5. Si cette force électromotrice V diminue, et/ou si cette
résistance R
* augmente, le temps T2m augmente.
[0021] Les durées Tlm-et T2m sont mesurées et mémorisées. Après l'instant t3, et jusqu'à
la fin de l'impulsion motrice, les interrupteurs 6 et 7 sont commandés de manière
que l'enroulement soit alternativement court-circuité et relié à la source 4, 5 pendant
des périodes successives de durée Tl et T2 respectivement égales à Tlm et T2m. En
d'autres termes, l'impulsion motrice est hachée avec un taux de hachage Ha défini
par Ha = T2m T1m+T2m, et elle est composée d'un train d'impulsions élémentaires ayant
un rapport cyclique qui est aussi égal à Ha.
[0022] La première valeur prédéterminée iM peut être choisie assez librement sans que ce
choix influence sensiblement le fonctionnement du moteur. L'expérience a cependant
montré que la valeur iM doit être choisie de préférence sensiblement égale à la valeur
du courant le plus grand pour lequel le rotor ne tourne pas encore. Si iM est choisie
égale ou inférieure à cette valeur, le taux de hachage Ha est indépendant de la charge
entraînée par le moteur, ce qui ne serait pas le cas si iM était choisie à une valeur
plus élevée.
[0023] La deuxième valeur prédéterminée im peut également être choisie assez librement.
Il suffit que la différence iM-im soit faible par rapport à iM, de manière que les
durées Tlm et T2m soient également faibles par rapport à la constante de temps
T = R de l'enroulement du moteur. Il sera montré plus loin que cette condition est
nécessaire pour que le taux de hachage déterminé de la manière décrite ci-dessus ne
dépende pratiquement que des caractéristiques de la source d'alimentation.
[0024] La différence iM-im ne doit cependant pas être choisie trop faible, pour que les
durées Tlm et T2m puissent être mesurées avec une précision suffisante. Pratiquement,
la valeur de im peut être choisie dans une gamme allant de 80 à 90% environ de la
valeur de iM.
[0025] D'une manière générale, les courants et les tensions intervenant dans le fonctionnement
du moteur sont liés par la relation :

dans laquelle U
m est la tension aux bornes du moteur et i est le courant circulant dans son enroulement.
[0026] Si la valeur du courant iM est choisie de manière que le rotor ne tourne pas encore
à l'instant tl, la tension induite U
i est encore nulle à cet instant tl, et l'équation (1) ci-dessus peut s'écrire :

[0027] Entre les instants tl et t2, le rotor ne tourne toujours pas. L'interrupteur 7 est
fermé et la tension U
m aux bornes du moteur est donc nulle, à condition que la résistance interne de cette
interrupteur 7 soit négligeable, ce qui est le cas en pratique. L'équation (2) ci-dessus
peut donc s'écrire :

[0028] Entre les instants t2 et t3, l'interrupteur 6 est fermé, mais le rotor ne tourne
toujours pas. La tension U
m est égale à (V-R*·i). L'équation (2) ci-dessus devient donc :

[0029] Si la valeur du courant im est choisie suffisamment proche de celle du courant iM,
les temps Tlm et T2m sont courts par rapport à la constante de temps
T = L R de l'enroulement du moteur, et il est admissible de remplacer le terme di dt
par un terme (- Δi T1m) dans l'équation (3) et par un terme Δi T2m dans l'équation
(4) avec, dans les deux cas, Δi = iM - im. Il est de même possible de remplacer le
terme i par sa valeur moyenne Io dans les intervalles tl-t2 et t2-t3, valeur moyenne
qui est égale à iM+im 2.
[0030] Les équations (3) et (4) ci-dessus deviennent alors respectivement :

et

[0031] Ces équations (5) et (6) donnent respectivement :

et

[0032] Après l'instant t3, l'impulsion motrice est formée d'impulsions élémentaires de durée
T2 égale à la durée mesurée T2m, séparées par des périodes d'interruption de durée
Tl égale à la durée mesurée Tlm. Le taux de hachage Ha de cette impulsion motrice,
ou le rapport cyclique des impulsions élémentaires qui la composent, est donc donné
par :

[0033] En remplaçant dans cette équation Tlm et T2m par leurs valeurs données par les équations
(7) et (8), et après simplification, on trouve :

[0034] Cette équation (9) montre que le taux de hachage augmente lorsque la force électromotrice
V de la source d'alimentation diminue et/ou que sa résistance interne R
* augmente, ce qui est le but recherché.
[0035] Ce taux de hachage Ha peut être déterminé de la manière décrite ci-dessus au début
de chaque impulsion motrice. Les variations de la force électromotrice de la source
d'alimentation et/ou de sa résistance interne sont cependant en général assez lentes.
Cette détermination peut donc être faite à des intervalles plus longs. Dans ce cas,
plusieurs impulsions motrices successives sont hachées avec le même taux de hachage.
[0036] La figure 3 représente à titre d'exemple de dispositif pour la mise en oeuvre du
procédé décrit ci-dessus le schéma synoptique d'une pièce d'horlogerie électronique
comportant un moteur pas-à-pas 11, et la figure 3a est un diagramme montrant des signaux
mesurés en quelques points du schéma de la figure 3. Cette pièce d'horlogerie comprend
un circuit oscillateur 8 générateur d'un signal de standard de temps H ayant une fréquence
égale, par exemple, à 32'768 Hz. La sortie de l'oscillateur 8 est reliée à l'entrée
d'un circuit diviseur de fréquence 9 élaborant, à partir du signal de standard de
temps H, divers signaux périodiques. Ces signaux comprennent notamment un signal de
commande J apparaissant chaque fois que le rotor doit avancer d'un pas, et un signal
I ayant une période double de celle du signal J. En général, si la pièce d'horlogerie
est munie d'une aiguille des secondes, la période du signal de commande J est égale
à une seconde.
[0037] La pièce d'horlogerie de la figure 3 comporte en outre un circuit formateur d'impulsions
15 dont la sortie délivre un signal, désigné par Z, formé d'une suite d'impulsions
de même polarité qui passent à l'état "1" chaque fois que le signal J passe lui-même
à l'état "1", c'est-à-dire chaque seconde.
[0038] La longueur des impulsions du signal Z est déterminée par un circuit d'asservissement
16 qui reçoit un signal de mesure S représentatif, par exemple, du courant qui circule
dans le moteur. Le circuit 16 utilise le signal S pour délivrer un signal N à un instant
qui dépend de la charge mécanique entraînée par le moteur. Ce circuit 16 ne sera pas
décrit en détail car il peut être du type de l'un quelconque des nombreux circuits
d'asservissement connus. Un tel circuit n'est d'ailleurs pas indispensable à la mise
en oeuvre du procédé selon l'invention, et il pourrait être supprimé. Dans ce cas,
le signal N pourrait être remplacé par un signal fourni, par exemple, par le diviseur
9. Les impulsions du signal Z auraient alors une durée constante et prédéterminée.
[0039] Chaque fois que le signal Z est à l'état "1", un circuit d'entraînement 12 délivre
une impulsion motrice à l'enroulement lla du moteur 11. La tension aux bornes de cet
enroulement est désignée par la même référence lla dans la figure 3a. L'énergie fournie
à l'enroulement lla pendant chaque impulsion motrice est délivrée par une source d'alimentation
10 ayant, comme la source représentée à la figure 1, une force électromotrice de valeur
V et une résistance interne de valeur R
*.
[0040] La polarité de ces impulsions motrices est déterminée par l'état logique du signal
I, qui prend alternativement l'état "0" et l'état "1" pendant 1 seconde.
[0041] Le circuit d'entraînement 12 est en outre agencé de manière que les impulsions motrices
soient hachées en réponse à un signal de hachage M formé d'impulsions ayant une fréquence
élevée. Chaque fois que le signal M est à l'état "1", par exemple, le circuit d'entraînement
12 interrompt la liaison entre la source d'alimentation 10 et l'enroulement lla, et
met ce dernier en court-circuit. Lorsque le signal M est à l'état "0", le circuit
d'entraînement 12 supprime le court-circuit de l'enroulement lla et relie ce dernier
à la source d'alimentation 10.
[0042] Le signal M est fourni par un circuit 13, dont un exemple sera décrit plus loin.
Les durées de chaque impulsion de ce signal M et du laps de temps qui les sépare,
et donc le taux de hachage Ha, sont déterminées par le circuit 13 à partir d'informations
qui sont contenues dans une mémoire 14. Le circuit 13 comporte en outre des moyens
pour corriger périodiquement ces informations en fonction du signal de mesure S fourni
par le circuit d'entraînement 12.
[0043] La périodicité de cette correction peut être égale à la période des impulsions motrices,
ou être plus grande que cette période.
[0044] La figure 4 représente un exemple de schéma des circuits 12 et 15 de la figure 3.
Le circuit 15 comporte simplement, dans cet exemple, une bascule 39 de type T dont
l'entrée d'horloge T reçoit le signal J délivré par le diviseur de fréquence 9 de
la figure 3 à une fréquence de 1 Hz. L'entrée R de remise à zéro de la bascule 39
reçoit le signal N du circuit d'asservissement 16 de la figure 3. La sortie Q de cette
bascule 39 passe donc à l'état "1" lorsque le signal J passe à l'état "1", c'est-à-dire
chaque fois que le rotor doit tourner d'un pas, et repasse à l'état "0" lorsque le
circuit 16 délivre le signal N à un instant déterminé de manière que la durée du signal
Z, qui est délivré par cette sortie Q de la bascule 39, soit égale à la durée optimum
de l'impulsion motrice. Comme cela a déjà été mentionné, le circuit 16 pourrait être
supprimé. L'entrée R de la bascule 39 serait alors reliée à une sortie, non représentée,
du diviseur 9, choisie de manière que la durée du signal Z soit égale, par exemple,
à 7,8 millisecondes.
[0045] Le circuit 12 de la figure 3 comporte, dans cet exemple, un circuit combinatoire
43 formé de quatre portes ET 431 à 434, de deux portes OU 435 et 436 et de deux inverseurs
437 et 438. L'enroulement lla du moteur est branché, de manière classique, dans un
circuit formé de quatre portes de transmission 44 à 47 connectées entre la borne +V
de la source d'alimentation 10 et la masse.
[0046] Deux autres portes de transmission 48 et 49 relient chacune une des bornes de l'enroulement
lia à une première borne d'une résistance de mesure 17 dont la deuxième borne est
reliée à la masse. La tension présente sur la première borne de cette résistance 17
constitue le signal S mentionné ci-dessus.
[0047] Une porte de transmission 50 est branchée en parallèle avec la résistance 17. Elle
est commandée par un signal X fourni selon les cas par le circuit 15 ou par le circuit
13. Lorsque le circuit de la figure 2 comporte le circuit d'asservissement 16, le
signal X peut être fourni par le circuit formateur 15 de manière que la porte 50 soit
bloquée pendant les impulsions motrices et conductrice entre celles-ci. Le circuit
d'asservissement 16 utilise alors ce signal S pour ajuster la longueur des impulsions
Z, et donc la longueur des impulsions motrices, à la charge mécanique entraînée par
le rotor.
[0048] Lorsque le circuit de la figure 2 ne comporte pas de circuit d'asservissement 16,
le signal X peut être fourni par le circuit 13, de manière que la porte 50 ne soit
bloquée que lorsque ce circuit 13 utilise le signal S pour modifier les informations
contenues dans la mémoire 14 et que cette porte 50 soit conductrice le reste du temps.
Ce cas sera décrit plus en détail plus loin.
[0049] Les électrodes de commande des portes 44 à 49 sont reliées aux sorties du circuit
combinatoire 43 dont les entrées reçoivent respectivement les signaux I, Z et M. Ce
circuit combinatoire ne sera pas décrit plus en détail, car il est facile de voir,
à l'aide de la figure 4a, que :
- lorsque que le signal Z est à l'état "0", c'est-à-dire entre les impulsions motrices,
les électrodes de commande des portes 44 à 49 sont toutes à l'état "0", quel que soit
l'état des signaux I et M. Toutes ces portes sont donc bloquées et l'enroulement lla
est séparé de la source d'alimentation;
- lorsque le signal Z est à l'état "1", c'est-à-dire pendant les impulsions motrices,
et que le signal M est à l'état "0", les portes 44 et 48 ou 45 et 49 sont conductrices,
selon l'état "0" ou "1" du signal I. Toutes les autres portes sont bloquées. La source
d'alimentation 10 est donc reliée à l'enroulement lla par l'intermédiaire des portes
44 et 48 ou 45 et 49, et un courant circule dans l'enroulement lla dans le sens de
la flèche llb ou dans le sens inverse. Cette situation est celle qui se présente entre
les périodes d'interruption, pendant les impulsions élémentaires; et
- lorsque le signal Z est à l'état "1" et que le signal M est également à l'état "1",
les portes 47 et 48 ou 46 et 49 sont conductrices, selon l'état "0" ou "1" du signal
I. Toutes les autres portes sont bloquées. La source d'alimentation est donc déconnectée
de l'enroulement lla qui est mis en court-circuit. Cette situation est celle qui se
présente pendant les périodes d'interruption de l'impulsion motrice.
[0050] Si en outre la porte 50 est bloquée par un état "0" du signal X, pendant une impulsion
motrice, le courant qui passe dans l'enroulement lla passe également dans la résistance
17. La tension produite par ce courant dans cette résistance 17 constitue le signal
S.
[0051] Il est évident que ce circuit combinatoire 43 pourrait être facilement modifié pour
que les portes 44 et 45, par exemple, soient toutes deux conductrices et que l'enroulement
soit donc court-circuité entre les impulsions motrices. Une telle disposition est
souvent utilisée pour freiner rapidement les oscillations du rotor autour de sa position
d'équilibre, à la fin d'une impulsion motrice.
[0052] La figure 5 représente à titre d'exemple le schéma d'une forme d'exécution du circuit
13 de la figure 3.
[0053] Ce circuit comporte deux compteurs 54 et 55, qui forment ensemble la mémoire 14 du
circuit de la figure 3. Les entrées d'horloge CL de ces compteurs 54 et 55 sont reliées
respectivement aux sorties de deux portes ET 56 et 57. Ces portes 56 et 57 ont chacune
une première entrée qui reçoit le signal H de la sortie de l'oscillateur 8, non représenté
dans cette figure, une deuxième entrée reliée à la sortie Q d'une bascule 59 de type
T, et une troisième entrée reliée à la sortie Q d'une autre bascule, 60, également
de type T.
[0054] Les portes 56 et 57 ont une quatrième entrée reliée directement, respectivement par
l'intermédiaire d'un inverseur 65, à la sortie 52f d'un circuit à hystérèse qui sera
décrit plus loin. Cette sortie 52f est en outre reliée à l'entrée d'horloge T de la
bascule 59 et à une première entrée d'une porte NON-ET 71, dont une deuxième entrée
est reliée à la sortie Q de la bascule 60.
[0055] La sortie Q de la bascule 59 est reliée à l'entrée d'horloge T de la bascule 60.
La sortie Q de cette bascule 60 est reliée aux premières entrées d'une porte NON-ET
70 et d'une porte ET 522, ainsi qu'à l'entrée de commande de la porte de transmission
50 (figure 4). Cette sortie Q de la bascule 60 délivre le signal X mentionné ci-dessus.
[0056] Les entrées R de remise à zéro des bascules 59 et 60 ainsi que des compteurs 54 et
55 sont reliées à la sortie Q d'une bascule 371, de type T, qui forme un circuit temporisateur
37 avec un compteur 372 dont l'entrée d'horloge CL reçoit le signal J du diviseur
de fréquence 9 (figure 3). L'entrée R de remise à zéro de la bascule 371 ainsi qu'une
deuxième entrée de la porte 522 reçoivent également le signal H.
[0057] Les sorties des compteurs 54 et 55, qui sont désignées ensemble, pour chaque compteur,
par la référence Si, sont reliées aux entrées de présélection de deux compteurs réversibles
66 et 67, désignées ensemble, pour chaque compteur également, par la référence Pi.
Les entrées U/D de commande de sens de comptage de ces compteurs 66 et 67 reçoivent
en permanence un signal logique "1", de sorte que ces compteurs fonctionnent en permanence
en décompteurs. Les entrées d'horloge CL de ces compteurs 66 et 67 sont reliées à
la sortie de la porte 522.
[0058] L'entrée de commande de présélection PE du compteur 67 est reliée à la sortie d'une
porte NON-ET 69 dont les entrées sont reliées respectivement aux sorties des portes
70 et 71. L'entrée de commande de présélection PE du compteur 66 est également reliée
à la sortie de la porte 69, mais par l'intermédiaire d'un inverseur 68.
[0059] Les compteurs 66 et 67 comportent chacun une sortie C qui délivre une impulsion brève
au moment où leur contenu atteint la valeur zéro. Ces sorties C sont reliées respectivement
à deux entrées d'une porte OU 73, dont une troisième entrée est reliée à la sortie
Q de la bascule 371. La sortie de cette porte 73 est reliée à l'entrée d'horloge T
d'une bascule 710 de type T. La sortie Q de cette bascule 710 est reliée à une deuxième
entrée de la porte 70, et son entrée R de remise à zéro est reliée, par l'intermédiaire
d'un inverseur 711, à la sortie Q de la bascule 39 (figure 4) qui délivre le signal
Z. Ce signal Z est également appliqué à une troisième entrée de la porte 522.
[0060] La sortie de la porte 69 délivre le signal de commande d'interruption M au circuit
d'entraînement 12 (figures 3 et 4).
[0061] Le circuit à hystérèse 52 comprend, de manière classique, un amplificateur différentiel
52b, une source de tension de référence 52c et un diviseur de tension formé de deux
résistances 52d et 52e. Ce diviseur de tension est branché entre l'entrée 52a du circuit
52, qui reçoit le signal S de la résistance de mesure 17 (figure 4), et la sortie
de l'amplificateur 52b qui constitue la sortie 52f du circuit 52. L'entrée non-inverseuse
de cet amplificateur 52b est reliée au point de liaison des résistances 52d et 52e,
et son entrée inverseuse est reliée à la sortie de la source de référence 52c.
[0062] Le gain de l'amplificateur 52b, les valeurs des résistances 52d et 52e ainsi que
de la résistance 17, et la valeur de la tension de référence fournie par la source
52c sont choisis de manière que lorsque la porte de transmission 50 (figure 4) est
bloquée et que le courant dans l'enroulement lla croît, à partir de sa valeur zéro
par exemple, la sortie 52f du circuit 52 passe à l'état "1" à l'instant où ce courant
atteint la valeur iM définie ci-dessus et que, lorsque ce courant décroît à partir
d'une valeur supérieure ou égale à cette valeur iM, cette sortie 52f du circuit 52
ne repasse à l'état "0" que lorsque ce courant atteint la valeur im également définie
ci-dessus.
[0063] Le fonctionnement du circuit de la figure 5 va être maintenant décrit en détail à
l'aide de la figure 5a dans le cas d'une impulsion motrice normale et à l'aide de
la figure 5b dans le cas d'une impulsion motrice pendant laquelle de nouvelles valeurs
de Tlm et de T2m sont mesurées et mémorisées.
[0064] Il sera montré ci-dessous que, en fonctionnement normal, la sortie Q de la bascule
59 est à l'état "0" et la sortie Q de la bascule 60 est à l'état "1". Le signal X
est donc à l'état "1", la porte 50 (figure 4) est conductrice, et le signal S reste
en permanence à la tension zéro. D'autre part, les portes 56 et 57 sont bloquées et
les entrées CL des compteurs 54 et 55 sont maintenues à l'état "0". En outre, la sortie
de la porte 71 est à l'état "1", et la sortie de la porte 69, qui délivre le signal
M, prend le même état que la sortie Q de la bascule 710.
[0065] Il sera également montré ci-dessous que l'état des sorties du compteur 54 correspond
à un nombre exprimé en code binaire, désigné par N1 à la figure 5a, qui est égal au
quotient de la durée Tlm définie ci-dessus (figure 2) divisée par la fréquence du
signal H. De même, l'état des sorties du compteur 55 correspond à un nombre, également
exprimé en code binaire, qui est désigné par N2 à la figure 5a et qui est égal au
quotient de la durée T2m définie ci-dessus (figure 2) divisée par la fréquence du
signal H.
[0066] Entre les impulsions motrices, le signal Z est à l'état "0". La porte 522 est donc
bloquée, et les entrées d'horloge CL des compteurs 66 et 67 sont à l'état "0". L'entrée
R de remise à zéro de la bascule 710 est à l'état "1", et la sortie Q de cette bascule
710 est donc à l'état "0".
[0067] Pendant les impulsions motrices, le signal Z est à l'état "1". L'entrée R de la bascule
710 est donc à l'état "0", et les impulsions du signal H, ayant une fréquence de 32'768
Hz, sont transmises aux entrées d'horloge CL des compteurs 66 et 67.
[0068] Lorsque la sortie Q de la bascule 710, et donc le signal M, sont à l'état "0", c'est-à-dire
pendant chacune des impulsions élémentaires qui forment les impulsions motrices, l'entrée
de commande de présélection PE du compteur 66 est à l'état "1". Le contenu N1 du compteur
54 est donc imposé au compteur 66, qui reste bloqué dans cet état.
[0069] L'entrée de commande de présélection PE du compteur 67 est par contre à l'état "0",
et ce compteur décompte les impulsions du signal H à partir d'un état correspondant,
comme cela sera montré ci-dessous, au contenu N2 du compteur 55.
[0070] Lorsque le contenu de ce compteur 67 atteint la valeur zéro, la sortie C de ce compteur
67 délivre une impulsion brève, qui est appliquée à l'entrée T de la bascule 710 par
l'intermédiaire de la porte 73. La sortie Q de cette bascule 710 passe à l'état "1",
et le signal M passe donc également à l'état "1".
[0071] Le circuit 12 (figure 4) interrompt l'impulsion motrice en cours en réponse à cet
état "1" du signal M. En outre, l'entrée de commande de présélection PE du compteur
67 passe à l'état "1", et le contenu N2 du compteur 55 est transféré dans le compteur
67, qui reste bloqué dans cet état. Enfin, l'entrée de commande de présélection PE
du compteur 66 passe à l'état "0", et ce compteur commence à décompter les impulsions
du signal H à partir de l'état qu'il a à cet instant, c'est-à-dire l'état correspondant
au contenu N1 du compteur 54.
[0072] Lorsque le contenu du compteur 66 atteint la valeur zéro, la sortie C de ce compteur
66 délivre une impulsion brève qui est appliquée à l'entrée T de la bascule 710. La
sortie Q de cette bascule 710 et le signal M repassent à l'état "0", et le processus
décrit ci-dessus recommence, tant que la sortie du temporisateur 37 reste à l'état
"0".
[0073] La durée pendant laquelle le signal M reste à l'état "0", c'est-à-dire la durée T2
de chaque impulsion élémentaire, est égale au produit de la période du signal H par
le nombre correspondant au contenu du compteur 67 à l'instant où le signal M passe
à l'état "0". Comme ce nombre est égal au nombre N2 correspondant au contenu du compteur
55, cette durée T2 est égale à la durée T2m définie ci-dessus. Un raisonnement semblable
montre que la durée pendant laquelle le signal M reste à l'état "1", c'est-à-dire
la durée Tl de chaque période d'interruption de l'impulsion motrice, est égale à la
durée Tlm définie ci-dessus.
[0074] Lorsque la sortie du compteur 372 passe à l'état "1", la sortie Q de la bascule 371
passe à l'état "1". Cette sortie Q repasse à l'état "0" environ 15 microsecondes plus
tard, en réponse au passage à l'état "1" du signal H. Cette impulsion, qui constitue
un signal de recalibrage périodique désigné par RZ, met les compteurs 54 et 55 à zéro,
et met les bascules 59 et 60 dans l'état où leurs sorties Q sont toutes deux à l'état
"0" . Les portes 56, 57 et 522 sont donc bloquées, et les entrées d'horloge CL des
compteurs 54, 55, 66 et 67 sont maintenues à l'état "0". La sortie Q de la bascule
710 est par contre mise à l'état "1". Les sorties des portes 70 et 71 sont toutes
deux à l'état "1", et le signal M, présent à la sortie de la porte 69, est donc à
l'état "0".
[0075] Le signal Z passe également à l'état "1" à l'instant où la sortie du compteur 372
passe à l'état "1". Comme le signal M est à l'état "0", le circuit d'entraînement
12 relie la source d'alimentation à l'enroulement lla (figure 4). La porte de transmission
50 (figure 4) étant bloquée par le signal X qui est à l'état "0", le courant qui commence
à circuler dans l'enroulement lla passe également dans la résistance 17. Lorsque ce
courant atteint pour la première fois la valeur iM, la sortie 52f du circuit à hystérèse
52 et la sortie Q de la bascule 59 passent à l'état "1". Simultanément la sortie de
la porte 71 passe à l'état "0", et le signal M passe à l'état "1". Le circuit d'entraînement
12 interrompt donc la liaison entre la source d'alimentation 10 et l'enroulement lla,
et met ce dernier en court-circuit. Le courant qui circule dans cet enroulement lla
et dans la résistance 17 commence à diminuer.
[0076] En même-temps, la porte 56 commence à laisser passer les impulsions du signal H,
qui sont comptées par le compteur 54. Après un temps Tlm qui ne dépend que des caractéristiques
électriques et magnétiques du moteur, le courant dans l'enroulement lia atteint la
valeur im. A cet instant, la sortie 52f du circuit à hystérèse 52 passe à l'état "0".
La porte 56 est donc bloquée. Le contenu du compteur 54 à cet instant est égal au
produit du temps Tlm et de la fréquence du signal H.
[0077] Simultanément, la sortie de la porte 71 repasse à l'état "1", et le signal M repasse
à l'état "0". Le circuit d'entraînement 12 rétablit donc la liaison de l'enroulement
lla avec la source d'alimentation 10, et le courant dans cet enroulement lIa recommence
à augmenter. En outre, la porte 57 commence à laisser passer les impulsions du signal
H, qui sont comptées par le compteur 55. En même temps, l'entrée de commande de présélection
PE du compteur 66 passe à l'état "1", et le contenu du compteur 54 est transféré dans
ce compteur 66 qui reste bloqué dans cet état.
[0078] Après un temps T2m qui dépend à la fois des caractéristiques électriques et magnétiques
de l'enroulement lla et de la force électromotrice V de la source d'alimentation 10
et de sa résistance interne R
*, le courant dans l'enroulement lla atteint pour la deuxième fois la valeur iM. A
cet instant, la sortie 52f du circuit à hystérèse 52 repasse à l'état "1". La sortie
Q de la bascule 59 repasse donc à l'état "0", et la sortie Q de la bascule 60 passe
à l'état "1". La porte 57 est bloquée par l'état "0" de la sortie Q de la bascule
59. A cet instant, le contenu du compteur 55 est égal au produit du temps T2m et de
la fréquence du signal H.
[0079] La sortie de la porte 71 est mise à l'état "1" par l'état "0" de la sortie Q de la
bascule 60. Depuis cet instant, le signal M redevient dépendant de l'état de la sortie
Q de la bascule 710, qui est l'état "1" à cet instant. Le circuit d'entraînement 12
interrompt donc l'impulsion motrice.
[0080] Les portes 56 et 57 sont bloquées par l'état "0" de la sortie Q de la bascule 60.
La porte de transmission 50 (figure 4) est par contre rendue conductrice par l'état
"1" de la sortie Q de cette bascule 60, et court-circuite la résistance 17. Le signal
S redevient donc égal à zéro.
[0081] La sortie Q de la bascule 60 étant à l'état "1", la porte 522 laisse passer les impulsions
du signal H. Ces impulsions sont décomptées par le compteur 66 dont l'entrée de commande
de présélection PE est à l'état "0".
[0082] A partir de cet instant, le circuit de la figure 5 fonctionne comme cela a été décrit
ci-dessus. Le signal M prend alternativement l'état "1" et l'état "0" pendant des
temps Tl et T2 qui sont égaux, respectivement, aux temps Tlm et T2m mesurés de la
manière décrite ci-dessus. Comme le temps T2m dépend directement de la tension V de
la source d'alimentation 10 et/ou de sa résistance interne R
*, le taux de hachage des impulsions motrices dépend également de ces grandeurs.
[0083] Le circuit de la figure 5 permet donc bien de mettre en oeuvre le procédé décrit
ci-dessus.
[0084] Il est évident que de nombreuses modifications pourraient être apportées à ce circuit
de la figure 5 sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Par exemple, la fréquence
du signal H, qui détermine la précision avec laquelle les temps Tlm et T2m sont mesurés
pourrait être choisie à une valeur différente. D'autre part, toujours par exemple,
le compteur 372 pourrait être supprimé. Le signal J serait alors directement appliqué
à l'entrée T de la bascule 371. La détermination du taux de hachage Ha serait donc
faite dans ce cas au début de chaque impulsion motrice.